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Roxanne

Chapitre 1

Erotique
Bonjour, cette histoire est une fiction de plusieurs petits épisodes. La situation évolue petit à petit au fil des chapitres. Bonne lecture.
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[#01] :: 1 JUILLET - JOUR 1 - ROXANNE
Je reçois ma nouvelle affectation aujourd’hui, au cours d’un entretien avec le psychologue du travail de l’agence dans laquelle je suis employée. Nous parlons de moi et de mon travail. Il me félicite pour mon efficacité sur le terrain en dépit de mes 33 ans. Néanmoins, mes supérieurs ont jugé préférable de me confier de nouvelles responsabilités. Je suis ensuite briefée sur les points importants. Les ordres sont simples : veiller à la sécurité d’une personne civile, quel qu’en soit le prix, pendant une période d’un an à mon propre domicile à partir de ce jour. Les sorties sont formellement interdites en dehors de mon logement. Sa vie n’étant pas menacée, je dois juste m’assurer qu’elle se porte bien et qu’elle soit en bonne santé. On me tend ensuite un contrat. Je le lis, l’approuve et le signe. L’entretien se termine.
Après avoir relu le dossier attentivement, on me conduit dans une salle pour rencontrer cette personne civile. Je fais alors la connaissance d’un jeune garçon. Il est aussi surpris que moi. Timide, renfermé sur lui-même, il attend sur une chaise qu’on lui dise quoi faire. Nous restons là, sans rien dire, pendant de longues minutes. Je finis par craquer. Nous franchissons tous les deux le seuil de la porte et nous rentrons en voiture jusqu’à mon domicile. Le trajet est interminable. Ni lui ni moi n’osons ouvrir la bouche. Je conduis comme un robot, crispée sur le volant, mal à l’aise à l’idée de passer toute une année, cloîtrée, avec un gamin dont je ne connais rien.
Le moteur s’arrête. Nous descendons de la voiture. Par chance, nous ne croisons personne entre le parking et la porte de mon appartement. Une fois à l’intérieur, c’est comme si tout avait changé. Le garçon froid et effacé que j’avais rencontré l’instant d’avant est différent. Il regarde autour de lui ce nouvel environnement où il va vivre. Encore très peu bavard, il découvre cependant l’étendue de mes quelques dizaines de mètres carrés. Nous visitons l’ensemble de l’appartement dans ses moindres détails. J’apporte ses affaires jusqu’à ma chambre, là où, faute d’avoir la place pour un deuxième lit, il devra dormir avec moi.
Le temps d’aller boire un verre d’eau et de revenir, sa valise est déjà grande ouverte au milieu de la chambre. Il range ses vêtements dans le peu d’espace qu’il a trouvé dans mes placards. Ne voulant pas le déranger, je m’éclipse vers la salle de bain. Je retire enfin ma tenue de travail étouffante, comme après chaque journée, pour me glisser dans un peignoir doux et confortable. J’en profite aussi pour me rafraîchir le visage avant de retourner voir où il en est.
De retour dans la pièce, c’est comme s’il m’attendait. Je le rejoins au bord du lit en notant au passage que la valise est vide et que tout est bien en ordre et bien rangé. Nous prenons le temps de faire plus ample connaissance, de briser la glace, par un échange d’informations banales comme son prénom, son âge. Je lui parle de moi, de mon travail et de mon rôle pendant ce long séjour. Nous discutons aussi des règles de la maison, de ce qu’il peut faire ou ne pas faire. Je lui propose ensuite de se changer pour être plus à l’aise et que si quelque chose le gêne, qu’il ne doit pas hésiter à me le faire savoir. Il ne répond pas. Je décide alors de partir et de le laisser seul un moment. Je quitte la chambre et me dirige vers la cuisine pour préparer le dîner.
La soirée passe plutôt vite. Même si l’échange est encore difficile, nous bavardons un petit peu. L’heure d’aller dormir approche. Nous allons nous coucher après une brève toilette. Si le garçon s’endort très vite, quelle chance. Moi, je regarde le plafond, longtemps, jusqu’au moment où je décide de laisser mon insomnie maladive de côté pour écrire le compte-rendu de cette première journée. Ces mots sont les premiers d’une longue série de rapports quotidiens. Je dois, à travers ces épisodes, rapporter nos différents faits et gestes. C’est un exercice de rigueur qui n’a rien à voir avec les rapports que j’avais l’habitude de rédiger après chaque mission. Une fois à court d’idées, je pose mon stylo et retourne dans mon lit en attendant sagement et en silence qu’un nouveau jour commence.
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[#02] :: 2 JUILLET - JOUR 2 - ROXANNE

J’appréhende un peu ce premier matin, cette première vraie journée. Je suis levée depuis un bon moment déjà. La table est dressée. Le petit-déjeuner bientôt prêt. J’attends tranquillement en écoutant la radio que mon petit protégé me rejoigne. D’ordinaire, je serais déjà à l’agence ou sur le terrain. Là c’est différent. Maintenant je travaille à la maison, je vais devoir m’y faire.
Le garçon sort finalement de la chambre en pyjama et vient se mettre à table en silence. A ma grande surprise, il me dit bonjour. Ce à quoi je lui réponds la même chose avant de m’approcher et de l’embrasser sur la joue. Pour éviter tout malaise, j’engage rapidement la conversation. Les échanges se font naturellement, comparés à la veille. J’apprends qu’il a dormi profondément, que je ne l’ai pas réveillé. Je pense d’ailleurs qu’il n’a pas remarqué mon insomnie.
Tout en discutant, j’apporte une casserole de lait chaud et lui verse dans un bol. Le pain est déjà pré-découpé sur la table et n’attend plus qu’à être beurré ou confituré. Je m’installe en face de lui et nous mangeons. Je lui demande ce qu’il aimerait faire, ce qu’il voudrait que j’achète en particulier. Je l’interroge également sur ce qu’il aime manger ou non.
Nous parlons sans nous arrêter jusqu’au moment où ma tartine m’explose dans la main. Elle se décompose en morceau. De la confiture s’étale sur le bas de mon cou. Je me lève en vitesse et cours chercher de quoi nettoyer ce désastre. Heureusement, mon peignoir n’a subi aucun dégât. Je reviens à table, propre, avec la sensation d’avoir toujours cette texture gélatineuse sur le haut du buste. Ce petit moment déclenche en moi et en le garçon un rire spontané pendant quelques minutes. C’est agréable. L’atmosphère est détendue. Nous sommes bien. La journée n’aurait pas pu mieux commencer.
Nous finissons notre petit-déjeuner. Je débarrasse la table, mets les bols dans l’évier et passe l’éponge. Je m’apprête à faire la vaisselle quand le garçon s’arrête à côté de moi et me demande si j’ai besoin d’aide. Je suis surprise, je ne m’y attendais pas. Nous faisons donc la vaisselle à deux. Je prends mon torchon pendant qu’il lave sous l’eau chaude nos bols et le reste du dîner d’hier soir. Il s’applique. Dès qu’il finit, il me tend les bras et j’essuie avant de remettre à sa place chaque affaire de la cuisine. Je me baisse à un moment pour ouvrir un placard. Un étrange sentiment survient. Je crois sentir son regard sur moi. Un regard plus prononcé qu’à la normale, comme s’il m’observait, me détaillait. J’aperçois également une bosse qui déforme son pantalon de pyjama. Je relève les yeux. Il me sourit et me tend une assiette, puis une autre. L’eau s’arrête. Il avance ses mains trempées vers moi. Je les attrape dans mon torchon humide et les sèche du mieux possible.
Une fois la vaisselle finie, il va dans le salon. Je lui dis qu’il peut regarder la TV le temps que j’aille faire quelques courses. Il me remercie en scrutant l’écran et en jouant avec la télécommande. Je pars me changer dans la chambre. Je pousse la porte, ouvre mon armoire et laisse tomber mon peignoir. Une poignée de minutes plus tard, après avoir changé de culotte et surtout avoir pris le temps de trouver une tenue civile adéquate, je le retrouve au même endroit, assis confortablement dans le canapé, le regard braqué sur moi. Je lui demande de ne pas faire de bêtises en mon absence. J’ajoute que je serai de retour dans une petite heure et qu’il peut prendre une douche pendant que je ne suis pas là. J’attrape un sac posé dans l’entrée, mes clefs puis j’ouvre la porte. De l’autre côté, je ne bouge plus, j’angoisse, j’ai peur de le laisser seul dans l’appartement. Je dois y aller.
Je pars, mal à l’aise dans ces horribles habits de ville en prenant soin de vérifier par deux fois que la porte est bien fermée.

(A suivre...)
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