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Roxanne

Chapitre 2

Erotique
[#03] :: 5 JUILLET - JOUR 5 - ROXANNE
En ce début de soirée du cinquième jour, j’étais seul dans le salon en train de nettoyer mon arme de service. Même si je travaille à la maison maintenant, je dois l’entretenir un minimum. Soudain, j’entends la porte de la salle de bain s’ouvrir. Je finis de vérifier que mon arme est propre et fonctionnelle quand le garçon déambule dans la pièce en pyjama. Spontanément, je rigole en voyant ses cheveux en bataille, dressés sur son crâne. C’est une accumulation capillaire, peu esthétique à vrai dire, qui doit sûrement le déranger plus qu’autre chose. Il me rejoint sur le canapé. Je le regarde pendant plusieurs secondes avant de passer une main dans sa crinière incroyable. Il ne bouge pas. Il me regarde simplement, un peu gêné, je crois. Je lui propose alors mes services en tant que coiffeuse. Je suis loin d’être une experte, mais cela ne doit pas être compliqué. J’avoue me lancer un peu brusquement et sans y réfléchir. Le garçon hésite un instant, puis accepte volontiers.
Je me lève du canapé et cherche à savoir comment procéder. Je récupère une paire de ciseaux dans la cuisine, ainsi qu’une pelle et une balayette. J’installe également un petit tabouret au milieu du salon. Avant que le garçon s’assoie, je lui demande de retirer son pyjama afin de ne pas le recouvrir de cheveux. De ce fait, il pourra le remettre après la coupe sans risquer d’en mettre partout. Il retire le haut et se retrouve torse nu. Je détourne les yeux par réflexe et pars en direction de la chambre. Je reviens avec un beau miroir vertical que je place en face de la chaise où mon protégé m’attend en sous-vêtements.
Le garçon me donne carte blanche. Je réfléchis tout en le regardant. J’essaye de savoir ce qui pourrait lui aller et ce qui me parait le plus facile à faire. Je me lance. Ma main glisse dans ses cheveux. Je coince entre mes doigts une mèche, la coupe nette puis recommence. Des petites touffes tombent tantôt au sol, tantôt sur ses épaules ou encore ses cuisses. Je suis très concentrée. Je m’applique. Lui ne bouge pas. Il se contente de me suivre du regard à chaque fois que je lui passe devant. Je vois ses yeux plonger dans mon peignoir quand je me penche pour ajuster un côté ou une mèche trop rebelle. Il me traque. C’est une sensation bizarre que j’essaye d’ignorer. Je continue ce que j’ai commencé. Ses cheveux raccourcissent à vue d’œil. Un détail m’arrête une fraction de seconde lorsque je vois mon reflet dans la glace. L’inclinaison du miroir remonte le long de mes cuisses. Je souris. Le garçon reste de marbre tandis que je virevolte autour de lui.
Je lui demande à un moment de pencher la tête en avant pour dégager sa nuque. Je repasse à côté de lui et m’approche un peu plus. Le haut de son crâne pivote légèrement vers moi. Je vois clairement ses yeux me dévorer à travers la glace. J’ai soudain une envie terrible de me gratter le thorax, là où des petits cheveux viennent de chuter. Mes doigts quittent alors sa tête et s’en vont frotter délicatement le haut de ma poitrine. Il n’en perd pas une miette. Si bien que son corps reprenne vie. Son corps bouge de façon maladroite, comme si le tabouret était devenu inconfortable. Je lui demande si tout va bien tout en jetant un œil observateur. Son silence me suffit pour comprendre ce qu’il se passe.
Un dernier coup de ciseau et le voilà comme neuf. Ma main secoue sa tête et une pluie de cheveux tombe au sol. J’observe sa réaction dans la glace. Il ne dit rien. Il sourit puis me remercie. J’ai même droit à un compliment sur ma piètre performance de coiffeuse. J’invite alors le garçon à aller faire un shampoing dans la salle de bain pendant que je balaye ses restes capillaires. Il s’exécute aussitôt, mais un curieux détail m’interpelle. Je le regarde s’éloigner, le pas un peu maladroit, les mains blotties devant lui. La porte de la salle de bain se ferme. L’eau coule. Je reprends mon rangement comme si tout était normal. J’ai encore du mal à m’y faire. La cohabitation n’est pas une chose facile, surtout avec quelqu’un comme lui, mais encore plus avec quelqu’un comme moi. Je suis peut-être trop laxiste, ou peut-être que j’en fais trop. En tout cas, j’essaye de faire de mon mieux.
Je pars vers la cuisine, les bras chargés, le corps recouvert de petits cheveux qui commencent à me démanger. Je vide le contenu de ma pelle dans la poubelle. J’ai soudain une envie folle de me gratter. Ça me pique et ça m’énerve. J’écarte les pans de mon peignoir et descends ma culotte. Mes doigts glissent sur mon corps, du cou jusqu’aux cuisses. Je me secoue frénétiquement. Je chasse ces maudits cheveux de la surface de ma peau. Entre ma poitrine, mon ventre, mon bassin, mes jambes. Au même moment, la porte de la salle de bain s’ouvre. Je prends peur. Je n’ai pas entendu l’eau se couper. Je me penche en avant et attrape ma culotte. Je me redresse sans perdre une seconde et noue la ceinture de mon peignoir n’importe comment. Mon cœur bat fort. Le pire a été évité. Mon petit protégé me rejoint, content de sa nouvelle coupe. Nous échangeons quelques mots.
Cinq minutes plus tard, je prétexte une excuse pour m’isoler dans ma chambre et remettre mon sous-vêtement en dentelle que je gardais caché entre mes doigts. Je rigole quelques secondes, toute seule dans mon coin, de l’absurdité de la situation. Ce n’est que le cinquième jour et je lutte déjà, malgré moi, pour ne pas perdre la face. C’est alors que je réalise que, distraite comme je suis, j’ai aussi oublié de ranger mon arme de service.
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[#04] :: 12 JUILLET - JOUR 12 - ROXANNE

La semaine se passe bien. Le jeune a vite pris ses repères dans l’appartement. Nous sommes beaucoup plus à l’aise l’un avec l’autre. Nous parlons tous les jours de divers sujets et de domaines variés. L’ambiance est plaisante. Lui est très calme, très agréable à vivre. Il est à l’écoute de ce que je lui dis et m’aide souvent sans que j’aie à lui demander. C’est un garçon très gentil, très curieux. Il sait s’occuper même quand je ne suis pas disponible. Il dessine souvent la TV allumée, comme aujourd’hui. A quelques mètres de lui, je m’acharne sur mon vélo elliptique. J’enchaîne les kilomètres malgré la chaleur qui règne dans l’air. Au bout d’une bonne heure, je descends exténuée de la machine. J’ai soif. Je pars chercher de quoi me rafraîchir dans la cuisine et reviens au salon. Je dégouline de sueur. L’eau fraîche me fait du bien, mais la canicule garde le dessus. A ce moment-là, l’idée d’un bon bain froid me vient en tête.
Je préviens alors le garçon, lui fais savoir qu’il peut me rejoindre s’il le souhaite et m’éclipse dans la salle de bain.
La lumière tamisée, la porte fermée, je verse quelques cubes de savon à mousse et fais couler l’eau, le robinet d’eau froide à fond. Un nuage blanc se forme au fond de la baignoire. Je pars ensuite dans la chambre pour enfiler un vieux bas de maillot de bain. Je dégouline de transpiration. De retour dans la salle de bain, mes pieds plongent enfin dans l’eau fraîche. La sensation est très agréable. Je plaque délicatement mon dos contre le dossier et me laisse aller. Les minutes passent, la baignoire est pleine de mousse. Je me sens totalement détendue. Soudain, on toque à la porte. J’invite mon petit protégé à entrer. Le garçon ouvre délicatement la porte et entre timidement. Je lui demande ce qui lui arrive. Le pauvre est en sueur. La chaleur est insupportable. Je lui propose alors de me rejoindre s’il le souhaite. Il hésite un instant avant de me répondre qu’il n’a pas de maillot. Il est perplexe. On se regarde un instant puis je lui souris. Ma main se tend vers lui.
Je lui suggère de me rejoindre en sous-vêtement, que l’eau est encore bien fraîche et que cela lui fera du bien. Je détourne alors la tête et ferme les yeux en attendant une action de sa part. J’entends finalement les vêtements tombés un à un sur le sol de la salle de bain. Sa main attrape le rebord. L’eau se soulève. Son corps se glisse dans la baignoire. J’ouvre lentement les yeux et découvre une tête au-dessus d’un nuage de mousse. Nous rigolons ensemble. Nous discutons. Nous sommes bien. Cependant, il m’arrive de sentir son pied me frôler les jambes involontairement. Le garçon a la bougeotte. Il gesticule sans arrêt. Je crois que je l’intimide. Il rougit. Il frappe à nouveau mon tibia. J’en arrive à penser qu’il le fait exprès. Mon buste se redresse et s’avance vers lui. J’attrape entre mes mains une montagne de mousse et lui écrase sur la tête. J’explose aussitôt dans un fou rire incontrôlable. Mon petit protégé réplique évidemment de la même manière.
Nous nous éclaboussons et rions. Sa timidité disparaît.
Le temps file. L’amas de bulles savonneuses se réduit rapidement. Nos chamailleries s’arrêtent. Il n’y a plus que le silence et une fine pellicule blanche à la surface de l’eau. J’ai froid. En face de moi, le garçon m’observe, me regarde, me contemple. Ses yeux courent sur mon corps, capturant chaque détail avec attention. Les gerçures de mes doigts. Les tremblements de mes bras. L’eau qui ruisselle dans mon cou. Le gonflement de ma poitrine qui se soulève à chaque respiration. Lui ne grelotte pas. Il est sagement assis et ne dit rien. On se regarde, on se sourit puis on se fuit.
Je n’en peux plus, je suis gelée maintenant. Mon corps tout entier se soulève, jaillissant de l’eau froide et savonneuse, le bras en travers du buste pour cacher ma poitrine. Mes fesses se posent sur le bord de la baignoire sous les yeux ébahis de mon petit protégé. J’essaye par la ruse de cacher les poils pubiens qui dépassent de mon maillot, en vain. Je me penche en avant et replonge mes doigts dans l’eau. Un peu trop peut-être, puisque mon corps tressaille. Je manque maladroitement de dégringoler dans la baignoire. Par réflexe, mon bras s’éloigne et libère mes seins une seconde. Fausse alerte. Je me sens bête. J’attrape ensuite le bouchon de la baignoire et le pose à côté de moi. L’eau commence à diminuer.
Nous nous séchons tous les deux, dos à dos. La porte de la salle de bain s’ouvre. La fournaise nous cogne de plein fouet. Nous passons finalement le reste de la journée à faire le moins de mouvements possible. Les gouttes de transpiration perlent sur ma peau. Les bouteilles d’eau se vident et se remplissent toutes les heures. J’espère vraiment que la température va baisser dans les prochains jours.

(A suivre...)
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