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Roxanne

Chapitre 3

Erotique
[#05] :: 16 JUILLET - JOUR 16 - ROXANNE
Nous sommes à la troisième semaine de mon contrat. Aujourd’hui encore, comme les autres jours, la chaleur est insupportable, l’appartement est un vrai four. Nous survivons grâce à un ventilateur qui reste allumé toute la journée. Je transpire dans mon peignoir. Le fait d’avoir voulu mettre un string n’y change absolument rien. Je me sens sale et inerte. J’occupe le garçon comme je peux, en faisant attention de ne pas trop nous défouler. Nous prenons une douche chacun chaque soir, le robinet d’eau froide ouvert à fond. C’est insoutenable. Même aux toilettes, l’air à l’intérieur est irrespirable. On transpire à grosses gouttes en quelques secondes à peine.
Mes quelques plantes aussi sont en piteux état. Leur couleur est terne, leurs feuilles pointent vers le bas. Cette fois encore, je m’entête à essayer de les sauver. Je fais le tour de l’appartement, armée d’une misérable bouteille d’eau. Les plus touchées sont celles dans le salon, posées sur une petite étagère verticale. Je verse délicatement l’eau au pied de chacune. Malheureusement, au moment de me retourner, sans doute d’un geste mal placé, l’étagère suit mon mouvement et bascule vers l’avant. J’attrape par réflexe le meuble, mais mes pauvres végétaux chutent violemment sur le sol. Je suis dépitée. Il y a de la terre et des bouts de vases partout. Le garçon sort de la chambre et vient constater les dégâts. Je me sens un peu idiote. Mon petit protégé et moi nous dirigeons alors vers la cuisine. Nous récupérons de quoi nettoyer et retournons sur la scène du crime, transpirant avant même d’avoir commencé.
C’est finalement agacée que je nettoie mes bêtises pendant que le garçon amasse la terre à l’aide de la balayette. Je pose mes plantes dans un coin. Je récupère ensuite chaque morceau éparpillé au sol, plantée à quatre pattes au milieu du salon. Je croise à certains moments les yeux de mon petit colocataire qui me font prendre conscience de l’absurdité totale de ma tenue. Tant pis. J’ai trop chaud pour m’en soucier. Je regrette cependant de lui infliger ça. La vue parfaite sur la raie de mes fesses imbibée de sueur, heureusement dissimulée derrière un minuscule morceau de tissu qui laisse de petits poils roux dépassés. Finalement, j’ai honte. Mon corps se redresse comme seule solution de censure. Mon front perle à grosses gouttes. Ma main glisse sur le haut de mon crâne, mais n’y change rien. Je suis de nouveau dépitée quand je constate qu’il reste encore beaucoup à nettoyer.
Une heure passe. Le salon est presque propre. Nous marquons une courte pause bien méritée, histoire de souffler un peu. Le garçon en face de moi me sourit. Soudain, il m’interpelle et m’interdit de bouger. Ses doigts approchent. Ils se posent sur ma peau collante et balayent gentiment les quelques grains de terre que j’ai sur le visage. Je n’ose plus rien faire. Il rigole. Sa main descend alors plus bas jusqu’à mon cou. Ses phalanges chassent le terreau tenace que je me suis involontairement tartiné. Je le remercie un peu gênée puis me tourne aussitôt pour ramasser la pelle. Au même moment, j’aperçois plusieurs taches sur le sol qui semblent bien incrustées. J’attrape l’éponge et m’attaque à elles. Mon petit protégé me prête main-forte. Incroyable. Rien n’y fait. Je redouble d’efforts. Je me penche, tête en avant, le regard braqué sur cette horreur. Mes muscles se crispent. J’accélère la cadence sous les yeux avertis du garçon. Je frotte comme une malade. Mon corps vibre.
La ceinture de mon peignoir remue dans le vide. Je sens ma poitrine se balancer de gauche à droite au rythme de mes actions. Mon buste frotte contre le tissu en soie de mon vêtement. Je jette un œil sur le jeune en face de moi. Nos pupilles se croisent alors une seconde avant que les siennes ne se perdent ailleurs.
Mon cœur bat fort. Mon souffle haletant. Je transpire de partout, vraiment partout. C’est une sensation très désagréable, beaucoup plus que d’être épiée maladroitement par un jeune garçon. C’est même flatteur pour moi. Une fois le travail terminé, nous rangeons tout. La terre et les morceaux à la poubelle, les affaires à leur place. Nous remettons mes chères plantes dans ce qui deviendra leur nouveau cocon. L’étagère est de nouveau sur ses pieds. Je remercie encore une fois mon petit protégé pour son aide. Je pars ensuite en direction de la salle de bain. J’ai besoin de reprendre un bain froid. Je pousse la porte, prête à me déshabiller et me rends compte que le pan de mon peignoir est en partie détendu. La lumière éteinte, je caresse mon corps huilé de sueur. Je libère ma poitrine dégoulinante. Mes doigts se fraient un chemin jusqu’à ma ceinture. J’attrape l’élastique de ce string confortable, mais mal avisé. La dentelle descend par à-coups le long de mes cuisses.
Mes fesses sont moites, mon entrejambe est trempé. J’allume finalement la lumière et fais couler mon bain.
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[#06] :: 22 JUILLET - JOUR 22 - ROXANNE

Dans deux semaines, c’est l’anniversaire de mon petit protégé. Je n’ai jamais offert de cadeaux à qui que ce soit. Je me sens un peu bête. J’ai peur de ne rien trouver. Heureusement, au même moment, une publicité passe à la TV et me donne une super idée. Je suis affalée sur le canapé, occupée à me vernir les ongles et à regarder les bêtises qui défilent à l’écran.
La porte de la chambre s’ouvre et une nouvelle annonce commence. J’espère au fond de moi que le garçon n’a rien entendu. Soudain, mon dos me démange horriblement. Je regarde mes doigts colorés et à peine secs. Je me retourne aussitôt et appelle à l’aide. Le garçon arrive au niveau du canapé. Il semble confus. Je pivote légèrement sur le côté et lui demande de bien vouloir me gratter. Il s’assoit face à moi. Sa main vient délicatement se poser sur mon peignoir, sa paume commence à me frotter le haut du dos. Je le trouve maladroit, alors j’insiste. J’invite le jeune homme à faire remonter les pans de mon vêtement et d’y aller franchement. Ni une ni deux, son bras soulève le tissu tandis que ses ongles s’enfoncent dans la chair du haut de mon dos. Les picotements se déplacent. Plus bas. Ses phalanges vont et viennent tout en descendant vers mes reins. Encore plus bas. Sur le coup, mon petit protégé hésite. Je l’implore de continuer tellement la sensation est insupportable.
Son autre main attrape alors l’élastique de ma culotte et le repousse lentement. Ses doigts s’incrustent gentiment entre mes fesses. J’ordonne au garçon de gratter cette partie de ma peau plus rapidement. Mon sous-vêtement glisse un peu plus. Ses griffes s’activent pour mon plus grand plaisir, chassant l’affreuse irritation qui me démangeait.
Enfin. Je me sens beaucoup mieux. Le garçon remet ma culotte correctement et je m’allonge ensuite au plus profond du canapé, les bras toujours levés pour finir de sécher mon vernis. Quelle drôle d’idée ! De son côté, mon héros du jour prend la télécommande et s’amuse à zapper de chaîne en chaîne. Puis d’un coup, il revient en arrière. Les images le captivent. Lui qui adore dessiner se voit interloqué par une séance de peinture sur corps humain. Les participants se voient maquillés de couleurs et de motifs divers. C’est plutôt saisissant. Le talent des artistes est incroyable. Nous passons donc cinq bonnes minutes sans décoller les yeux de l’écran avant de finalement reprendre le cours de la soirée. Le garçon recommence à fouiller la télé et met un film au hasard.
Mes ongles sont enfin secs. Le jeune homme m’appelle, un peu gêné, et me demande s’il peut poser sa tête sur mes jambes. N’y voyant aucun inconvénient, j’accepte volontiers tout en me redressant convenablement contre le dossier. Mon petit protégé s’allonge sur la banquette et vient caler une oreille sur le dessus de mes cuisses. Le poids de son crâne me surprend, mais ne me dérange pas. Les images à l’écran défilent, les minutes passent. J’ai soudain un petit soubresaut au moment où le garçon décide de se tourner. Sa tête bascule sur le côté, son corps l’accompagne et c’est les yeux fermés qu’il se blottit contre moi. Je trouve ça adorable qu’il puisse s’endormir aussi bêtement devant la télé, devant un film qu’il a lui-même choisi. Je sens sa respiration, chaude, qui traverse le tissu fin de mon peignoir. Il gesticule. Ses mains se pressent contre le haut de mes cuisses comme on agrippe un coussin confortable.
Je l’observe sagement se frotter la tête contre ma peau et ne peux m’empêcher de trouver mignon ce petit sourire qu’il a quand il dort.
Le film se finit. Je me risque à passer la main dans les cheveux du garçon, mais rien, il dort à poings fermés. Je décide alors de me pencher le plus délicatement possible pour attraper la télécommande posée sur la table basse. Trop loin évidemment. J’avance un peu plus, mes doigts frôlent presque le boîtier. Téméraire, je redouble d’efforts et allonge le bras. Mon buste bascule vers l’avant, le haut de mon corps s’incline, ma poitrine glisse hors du tissu, mon mamelon s’écrase vulgairement sur la joue de mon petit protégé toujours endormi. J’attrape enfin cette fichue zappette au moment où le jeune homme se réveille en sursaut, la pointe de mon sein gauche étalée sur son visage. Sa tête s’élève et vient taper contre mes os. Mon dos repart en arrière aussi vite que possible, dans le dossier du canapé, pendant que ma main droite replonge ma poitrine dans sa prison de soie à l’abri des regards. Mon cœur palpite. Ma respiration a du mal à tenir le rythme.
Le garçon se redresse, complètement perdu. A cet instant, je ne peux m’empêcher de rire quand il me demande ce qu’il s’est passé. Je lui baratine un soupçon de vérité tout en lui faisant remarquer l’heure tardive qu’il est. J’éteins finalement la télé, me lève et m’en vais en direction de la salle de bain, le peignoir à moitié attaché et les tétons dressés.
(A suivre...)
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