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Rue de la Liberté

Chapitre unique

Orgie / Partouze
Un changement d’application pour smartphone qui va entraîner d’autres changements.  Messages du groupe "Rue de la Liberté", groupe abrité chez W…... Chers amis. Comme convenu nous allons quitter cette application pour protester contre leur politique intrusive. Je viens de créer le groupe "Rue de la Liberté, chez S......" Venez nous rejoindre.Léa et Léon. Quelques jours plus tard, par le chemin de l’application "S….". Bravo. Tout le monde a migré. Léa et Léon. Nous habitons depuis une année une petite rue en proche banlieue. Petite rue bordée de maisons et de jardins. Ambiance bucolique mais surtout grâce à ce groupe auquel on nous a tout de suite proposé d’adhérer, nous avons fait connaissance avec la plupart des habitants. Ce groupe est une mine d’informations, d’échanges, de prêts, de tout et de rien. C’est un groupe animé par Léa et Léon, couple très sympathique, la quarantaine avancée, mais qui fédère toute une panoplie de résidents, couples, célibataires, familles, etc. Il y a aussi les rencontres comme la fête de la rue et de nombreuses soirées chez les uns et les autres, soirées auxquelles participent aussi d’autres invités. Une vraie diversité. Mais, une semaine après la migration chez S…, début décembre, je reçois un message venant d’un groupe auquel je n’ai pas adhéré car de toute façon inconnu de moi : Libertins. Liberté Chérie. A la lecture du message, je comprends qu’il ne m’est pas adressé mais à ceux de ce groupe. Et que ceux qui sont inscrits participent à d’autres échanges que des conseils, du matériel, des femmes de ménage et autres. Chères Libertines, chers Libertins. Comme tous les ans la nuit de la Saint-Sylvestre sera l’occasion de nous retrouver. Cette année nous vous proposons une soirée costumée sur le thème de la Marine. Pour vous Chères libertines, la tenue est la suivante. Talons hauts, bas noirs avec porte-jarretelle. Pour ce qui est de la petite culotte, vous avez le choix tout en sachant que la maison est très bien chauffée. Pour le haut, petite robe moulante et courte, noire de préférence. Nous vous faisons confiance afin que la coupe mette vos formes en valeur. L’idée est de vous présenter en femme qui hantait les ports au temps de la marine à voile, petite vertu, experte recherchée par les marins, privés longtemps de présence féminine.Pour vous, Chers Libertin, tenue de marin de la même époque. Pantalon à pont, débardeur rayé et pour vous donner un air pirate, bandana.
Pour tous, masque obligatoire. Le plus couvrant possible afin que même les couples, dans la mesure du possible, ne puissent pas se reconnaître. Liberté Chérie….Si vous souhaitez venir avec des invités, tenez-nous informés. Dans la mesure du possible nous souhaitons conserver une quasi-parité. N’oubliez pas de venir avec un test récent et d’éviter des rapports non protégés les deux semaines avant.Nous pouvons vous recevoir à partir de 21 heures.Merci de bien vouloir nous confirmer votre venue.Léa et Léon. Indépendamment du fait que ce message ne m’est évidemment pas destiné, je ne peux pas dire que son contenu, du moins l’idée sous-jacente, m’étonne.Il y a quelques semaines, lors d’un repas très arrosé ou justement Léa et Léon étaient présents, j’ai entendu une conversation entre ce couple et d’autres personnes. Elle racontait comment lors d’une soirée, on l’avait défiée de sucer son voisin. Tout cela dit sans fausse pudeur et avec un naturel étonnant. En riant elle avait avoué l’avoir fait. Comme les gens questionnaient son mari sur sa réaction, il avait ri en précisant : Une fois de plus, une fois de moins ! Cela avait déclenché l’hilarité des quatre.En rentrant chez nous j’avais demandé à Régis s’il avait entendu la même chose que moi. Il avait confirmé et comme j’avais demandé ce qu’il en pensait, sa réponse avait été courte. Lui aussi avait bu et il n’avait envie que d’une seule chose, dormir : —Les gens font comme ils veulent ! Et voilà que ce message apportait la preuve que Léa et Léon étaient libertins. Cela se passait manifestement chez eux. Si j’avais été, par erreur incorporée à la liste de ces coquins, c’était probablement un mélange entre les deux groupes au moment du basculement chez "S..... "Dois-je demander de me retirer ? Dois-je en parler à Régis ? Ces temps-là on n’est pas dans une de nos meilleures périodes. Il ne supporte pas que je sois d’astreinte pour le jour de l’an. Qu’est-ce que j’y peux moi ? C’est chacun son tour et mes collègues ont donné les années précédentes. Dans une sorte de vengeance idiote, il a décidé de passer la soirée du jour de l’an chez des amis dans une maison de campagne à plus de cent bornes d’ici. Sympa ! Il s’attendait à ce que je proteste, eh bien non. Va donc te saouler la gueule pendant que moi je vais regarder la télé !  Mais à mesure que le 31 approche, que l’ambiance à la maison n’est pas au beau fixe, une idée prend forme.Si j’avais été libre est ce que, discrètement, je ne serais pas aller jeter un coup d’œil à cette soirée ? Après tout, si j’ai bien compris, tout le monde va porter un masque. Pour le déguisement j’ai ce qu’il faut, chaussures, bas, porte-jarretelle cadeau de mon mari dans une période plus chaude entre nous et qui voulait me voir et me baiser avec. Pour le haut, je peux acheter…Non, j’ai cette petite robe qui est un peu petite maintenant avec mes deux kilos en trop. Elle est noire, trop longue, petit décolleté. Je ne suis pas mauvaise de mes dix doigts et j’ai assez d’expérience en retouches que je pourrais… Non, ne rêve pas, encore que cela soit plus du niveau de la curiosité que du rêve. Curiosité malsaine en plus. Espionner ses voisins ! Ils seront combien ? Des gens de la rue ? C’est quoi une soirée libertine ? De toute façon je suis d’astreinte.Sauf si… Armand m’a parlé que cette année il n’allait pas au ski, que c’est sa femme qui avait les enfants. Si je l’appelle il pourrait peut-être accepter. La réponse d’Armand me laisse de l’espoir : —Seulement à partir de 23 h. J’ai prévu d’aller au ciné avant avec un copain. 
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Je suis folle. Même les deux verres de blanc que j’ai pris avant, ne masquent pas mon anxiété. Quel plaisir d’aller à une soirée avec cette boule dans le ventre ?  Tu as vu la tête que tu as ? Pour faire pute à marin, tu fais pute à marin. Avais-tu besoin de faire deux décolletés, le plongeant derrière à la Mireille Darc, le profond devant, trop profond et qui a bien du mal d’empêcher un sein de s’échapper. Tu n’es pas Angelina ou Jennifer.Pourtant c’était une bonne idée. Surtout pour le porte-jarretelle. Tous les hommes apprécient ça, en plus cela revient à la mode, plus pour du privé que du public. La robe au ras-les-fesses…Au moins, mets une petite culotte. Pour le décolleté devant, tu as encore le temps de coudre une bande pour éviter qu’il baille. A quoi bon, c’est juste pour aller voir. J’imagine qu’il doit faire sombre. On ne va pas me remarquer, avec ce déguisement je vais me fondre dans la foule des "putes à marin". De toute façon tu as probablement fait tout cela pour rien. Il est 22h 50mn et je n’ai pas de nouvelles d’Armand. La sonnerie du téléphone me fait mentir. —Je suis chez moi. Bascule de ton portable sur le mien. Passe une bonne soirée, tu me raconteras ! Bien sûr que non, je ne vais pas lui raconter la vérité, je lui dirai juste que je suis allée rejoindre mon mari. 
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Il fait un froid de canard. Même le manteau ne réussit pas à me réchauffer. Il faut dire que dessous… Tous les volets sont fermés mais on entend de la musique et de la lumière suinte par les interstices. —Bonsoir. C’est Léon qui ouvre la porte. Il est déguisé mais ne porte pas de masque. Évidemment que tout le monde connaît la maison et donc le couple. —Bonsoir.—Entrez, vous allez prendre froid.—Je peux prendre votre manteau ? Il me demande une fois la porte refermée. Il ne dit rien mais apprécie. Je suis presque fière de surprendre cet homme qui a déjà vu passer chez lui beaucoup d’autres putes à marin. —Je peux vous demander votre résultat d’analyse. Merde, merde, merde. J’avais oublié. Plus exactement je m’étais dit que, non consommatrice, je n’en aurais pas besoin. —J’ai oublié.—C’est ennuyeux, notre message précisait bien que c’était indispensable.  Un silence. —Je peux ? Il tend ses mains vers mon visage. Je le stoppe d’un geste. —J’ai reçu votre invitation par erreur et je me suis dit que…—Je n’ai commis qu’une seule erreur dans mes invitations et encore une erreur voulue.  Un silence. —Agnès, donc tu es venue.—Non, je ne suis pas… Comment sais-tu ?—J’ai pensé que je pouvais tenter le coup. L’autre soir j’avais bien remarqué que tu suivais notre conversation et qu’avec un peu de chance cela allait te rendre curieuse.—C’est juste pour regarder. Il sourit. —Mais bien sûr ! Chacun fait comme il l’entend. Ici chacun est libre. Cependant, on ne sait jamais, on peut se laisser emporter… Reste le problème du test. J’imagine qu’avec ton métier vous vous testez régulièrement, pour ça et pour le reste ?—Oui, c’est le cas, tous les mois.—Et le dernier date de ?—Quinze jours.—Négatif ?—Oui.—Pas de relation extra conjugale ?—Ni extra, ni même conjugale. J’ai dit cela sans vraiment réfléchir. Régis a voulu me punir.Il sourit. —Alors tu devrais trouver ici tout ce dont tu as envie.—C’est juste pour regarder, pas pour…—Tu es la bienvenue. Entre. Juste une dernière formalité. Tu es hétéro ou bi ?—Pourquoi cette question ? Il me montre des bracelets de tissus sur une petite table. —En fonction de ta réponse je vais te donner un bracelet de couleur. Ainsi les autres connaîtrons tes préférences.—Hétéro, mais comme je ne vais pas…—Mets-le tout de même. Tout le monde en porte un. Mono-couleur pour les hétéros, deux-couleurs pour les bi. Tout est manifestement pensé avec soin… Dans le salon quelques personnes bavardent tout en dégustant des petits fours. Marins et Catins rassemblés autour de champagne et autre…Il m’entraîne au sous-sol. On débouche dans un grand espace. La maison date d’une dizaine d’années et manifestement ils avaient déjà pensé à ce lieu.La lumière est tamisée. La musique présente mais pas envahissante. Il y a beaucoup de monde. Ce qui étonne c’est une sorte de brouhaha indistinct. Il faut prêter l’oreille pour identifier. —Je te laisse, il faut que je remonte pour organiser. Tu peux rester ! Tu peux partir ! Je ne te cache pas que j’aimerais que tu restes. Tu verras c’est magique. Profite de cette liberté. Personne ne t’importunera. Personne ne saura. Ni Léa ni moi n’en parlerons. Ni à nos connaissances, ni à Régis…Rien de ce qui se passe ici ne sortiras d’ici…Ah si tu as un souci tu peux aller vers Léa. Elle ne porte pas de masque non plus. Si elle est occupée (Son petit rire est chargé de malice) n’hésite pas à la déranger. Considère que tu es mon invitée privilégiée. Sur ce que je considère comme un aveu, une marque d’intérêt évidente, il me laisse.De longues minutes je suis un peu perdue. Mais personne ne fait attention à moi. Je me croyais particulièrement audacieuse avec ce double décolleté, mais d’autres ont imaginé encore plus fort.Des couples dansent. D’autres sont en train de terminer l’année en beauté. Il faut dire que la soirée a débuté dès 21 h et que cela fait deux heures que tous ont pu commencer leurs échanges. D’ailleurs est ce que le mot "échange" est d’actualité. Je pensais qu’échange voulait dire que dans un couple homme et femme allait avec d’autres. Mais ce soir, masquée et déguisée qui sait encore que c’est sa femme juste à côté. Sauf celui qui sait qu’elle a des piercings aux tétons et qu’un homme suce avec avidité. Sauf celui qui l’a vue se préparer avant de venir et revêtir cette robe ou les seins passent dans deux orifices découpés à cet effet.Ou encore celui qui sait qu’elle porte un tatouage dans le creux des reins avec cette inscription provocante, probablement erreur de jeunesse ou résultat d’une soirée trop arrosée et qui indique "porte de secours" avec une flèche qui disparaît dans la raie des fesses.Pour les hommes cela doit être plus difficile. Peut-être une pilosité envahissante, un ventre trop marqué, des poignées d’amour généreuses.On danse. On baise. On bavarde. Chacun est dans sa bulle. Petit à petit je me décontracte. Le champagne dont les bouteilles sont généreusement dispersées, doit participer à ma curiosité. On m’invite. Difficile de refuser une danse.Difficile d’opposer un refus poli à des avances bien menées. Mais personne n’insiste. Ici le refus est pris à la lettre. De loin je vois Léa. Je n’oserais pas la déranger alors qu’un homme la possède et qu’un autre lui donne son mandrin à sucer. Je suis bien élevée et ma foi ce spectacle n’est pas désagréable.Comme partout où se porte mon regard. Comme partout où mes oreilles captent des bruits qui ne sont pas de douleur. —C’est votre première fois ? Quelqu’un vient de me parler à l’oreille. Je me retourne surprise. La voix est assurée, le marin juste derrière moi. Son regard est perçant. —Pourquoi vous…—Je vous observe depuis un moment. Vous paraissez surprise de tout, comme si vous n’aviez jamais vu ! Aussi vous refusez chaque invitation. Juste une danse et vous vous éloignez. Comme si vous aviez peur ! Comme cela arrive la première fois, la première soirée libertine. Je me trompe ? Il est souriant. Ce que je vois est bronzé, basané par le soleil des tropiques, pirate en escale. De son débardeur, une toison s’échappe. Arrête, tu divagues ! Il est bronzé, c’est tout ! Il est bien taillé, manifestement habitué aux travaux ou bien résultat d’un abonnement à une salle de musculation. C’est bien joli de danser, cela donne chaud, ne dit pas le contraire, mais il faut surtout arrêter le champagne. Tu vas finir pompette. —Vous avez raison. Je suis novice. Mais de toute façon… J’allais lui dire que je ne faisais que passer.  Passer ! Passer ! Cela fait bien une demi-heure que tu passes. Tu passes en revue ce que les libertins te montrent. Ils en ont de l’imagination. Et puis avec cette histoire de test, pas de temps mort. —Je peux vous servir de mentor si vous le souhaitez.—Je crois que j’ai déjà fait le tour.—Alors une danse peut être ? Je me suis promis de terminer l’année et commencer la nouvelle avec la plus femme de la soirée.—Flatteur.—Non, c’est sincère. Alors au moins une danse… Je lui tends la main. Il me prend par la taille. Il m’enlace. Je m’attendais à ce qu’il m’entraîne au centre, mais non. Je me laisse faire dans ce slow qui est presque inaudible alors que des cris de jouissances ponctuent cette fin d’année. Vingt-cinq minutes. Au fond un afficheur rappelle à tous, que le temps nous est compté.Je me sens bien. Il sent bon. Quelques pas, plutôt des piétinements. C’est comme si nos corps faisaient connaissance. Nous sommes de la même taille. Il est tendre. Ses mains sont chaudes sur ma peau. Mes seins s’écrasent avec délice contre son torse. Il m’enveloppe de toute sa puissance. J’ai l’envie irrésistible de toucher sa peau. Je glisse une main sous le débardeur et c’est comme un choc. Il frissonne et moi aussi. Stop. Arrête tout de suite ! Tu vois bien que tout ce que tu as vu, ce que tu entends, ces danses avec ces hommes caressants, t’ont rendue sensible. D’accord qui ne le serait pas ? Qu’elle femme n’apprécierait pas ces hommages. Et lui qui te désigne comme la plus belle femme de la soirée ! La plus ingénue, oui ! En plus il en fait plutôt moins que les autres. Un slow, un slow comme beaucoup. Peut-être un peu plus collant. Peut-être aussi un peu moins habillé. Ses mains si chaudes…Et toi qui le caresses. Arrête. Tu t’étonnes de sa toison. Sur son dos ! Jusqu’au bas des reins. Tu joues avec le feu. Ressaisis-toi. Tu es là juste pour regarder, peut être le raconter à ton mari pour le rendre jaloux, quoiqu’il risquerait de mal le prendre et surtout de ne pas te croire lorsque tu diras que tu es partie avant minuit. Comme Cendrillon… Allez, écarte-toi de lui… Excuse-toi et sauve-toi. Tu utiliseras un sex-toy pour satisfaire tes sens, tes tétons qui pointent, ton ventre qui te chauffe. C’est comme s’il m’avait entendue. Il se détache un peu de moi, mais ne me libère pas vraiment. Il retire juste sa main de mon dos pour la poser sur mon cou dans un effleurement brûlant. Cette main il la passe, sur mon menton, soulève la dentelle du masque qui me couvre le bas du visage et je sens deux doigts effleurer mes lèvres.  Non pas cela, surtout pas cela, c’est comme si tu… Trop tard mes lèvres sont sourdes. Elles s’entrouvrent, accordant un passage à l’un deux. Il entre. Idiote il va croire que tu veux bien.Tais-toi, idiote toi-même. Et alors ! Personne n’en saura rien. On est en retrait. Personne ne nous regarde. Léa et Léon ont d’autres chats à fouetter. Je me sauverai discrètement après. C’est aussi la faute à mon mari. Régis tu voulais me punir en me privant de sexe. Mais tu n’es pas là… Je suce ce doigt tout en sachant que c’est comme une possession, une façon de dire que je veux bien.Voilà il retire son doigt que lui comme moi savons que son petit frère de plus gros.Il se penche un peu et ses lèvres viennent sur les miennes. Il doit les trouver humides, un peu comme une fente qui suinte d’envie. Baiser d’une fougue terrible, nos dents se heurtent, nos langues bataillent.Il n’est plus temps pour le détail. Sa main dans mon dos s’est glissée sous le peu de tissu qui protège mes fesses. Elles me poussent encore plus vers lui par une pression qui m’excite. Moi je soulève son débardeur. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Je me fais salope en élargissant le V de ma robe afin que ma poitrine se libère.Un long moment nous nous embrassons. Nos peaux se découvrent, ses poils chatouillent mes tétons durcis. Mon pubis rencontre une bosse indistincte qui grossit. J’ai envie de la toucher, de la caresser, de la sucer… Oh mon dieu je me sens si… Toutes ces pensées qui se bousculent. Je vais le sucer, le pomper, lui faire cracher son foutre. Il va me posséder, me labourer…Comme une pute à marin. Voilà, tu es dans ton rôle. Ce n’est pas pour de l’argent mais pour…Oui, baiser…Tu te rends compte que…Tais-toi. Juste une fois. Me faire salope, garce, chienne ! Juste une fois. Personne n’en saura rien. Régis m’a oubliée. Avant, c’était plus chaud avec lui. Mais jamais je n’ai eu cette envie si transgressive. Jouer à la pute ! Oh oui jouer sans limite… Mon marin se détache de moi. Nous sommes tout près d’un mur. Un mur ou est fixé un espalier de gym. Il m’y pousse. Il me demande de m’y appuyer les mains. Spontanément je me penche, j’écarte les jambes, je tends ma croupe. Il va me prendre ainsi. C’est bien, pas en classique ! Transgression ! Perversité ! Aux yeux de tous ! Rien que de me pencher doit laisser voir le bas de mes fesses et deviner dans une raie…Zut ma culotte va gêner. Mais non, dans une audace dont je me croyais incapable, après avoir passé la robe double V déjà parfaitement indécente, j’avais laissé mon string sur le lit me remémorant en souriant : la maison est bien chauffée.Ses mains sont chaudes. Il a tout le loisir de profiter du spectacle que je lui offre. Mes seins aussi sont à l’air. Ils pendent délicieusement.Ses mains sont chaudes, mais je sens comme un baiser. Je tourne la tête et le découvre à genoux derrière moi. Il s’assied. Il se tourne. Son visage est maintenant entre mes cuisses, ses mains à nouveau plaquées sur mes fesses.Je ne peux retenir un cri. Il a posé ses lèvres sur ma fente. C’est doux, délicat mais chaque seconde qui passe le fait plus intrusif.Une langue polissonne qui se glisse en moi.Des lèvres qui aspirent.Un nez surprenant qui sait où frotter. Un doigt qui entre tout en douceur, qui bouge un peu, qui invite un ami. Ils me baisent doucement.Il n’a plus besoin de ses mains pour me pousser vers lui. Tout mon corps se tend vers ses caresses. Je m’attendais à une possession brutale, bestiale même et je me fais manger le minou avec une délicatesse excitante.Je fléchis les jambes, je pousse mon ventre vers sa bouche, ses doigts.Mon petit bouton a été dénudé, il est tout entier disponible, hyper sensible, aspiré, mâchouillé par les lèvres.C’est bon. Surtout qu’il n’arrête pas. Je ne sais s’il m’entend dans les profondeurs de mon intimité, peut-être une résonance lorsque je l’encourage. Je joins ma voix à celles et ceux qui baisent derrière moi. —Oui…Encore…Oui… Mes mouvements l’aident, le guident. Il doit sentir que mon plaisir est là, constant, durable, juste dans l’attente de cet éclair et fulgurance de la vraie jouissance.Ses doigts se crispent. Une main me tire sur un téton. Sa langue est une vipère et… Voilà…Ça vient… Un flash qui illumine la pièce…Non juste dans ma rétine alors que je coule.Je coule comme jamais. Enfin comme jamais depuis longtemps. Il doit sentir ma mouille s’écouler. Il lèche, il lape, il nettoie la chienne.La musique est revenue. Le fond sonore des jouissances aussi. Évidemment que cela ne s’est pas arrêté pendant cet instant, mais j’étais ailleurs.Il s’extrait. Il apparaît devant moi. Son baiser est de partage, comme Régis ou moi le faisons, la bouche pleine du plaisir de l’autre. Régis… Tant pis… Je ne t’avais jamais trompé. Fidèle même dans des moments ou la vie de couple est plus de désenchantement que de joie. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été sollicitée. Les hommes sentent lorsqu’une femme est potentiellement disponible. Le baiser ne dure pas. Déjà mon Marin défait les boutons qui ferment le pont de son pantalon. Son sexe apparaît. Il est plaqué contre son ventre, érection splendide. Ma fierté. Après tout, pour lui je suis la plus belle femme de la soirée, celle avec laquelle il veut finir l’année. Je fais le geste de vouloir le prendre pour y goûter. Le goût du fruit défendu, autrement plus excitant qu’une pomme du paradis ou que les citrouilles de Cendrillon. Mais il me retient. Il veut autre chose. Il me plaque contre l’espalier, face à lui. Je m’étonne qu’il me prenne une main pour la lever. Je la suis et découvre deux petits anneaux de gymnastique qui pendent du plafond, probablement prévus pour des exercices de musculation. —Oui, c’est ça attrape les. Il me suffit de monter sur la pointe des pieds pour les attraper. —Mets tes pieds sur le premier barreau. J’obéis, étonnée de cette installation. Je suis en déséquilibre, mon corps malgré les anneaux, part vers l’avant. Il se plaque contre moi. A nouveau un baiser. Des mains qui caressent mes seins, qui descendent sur mon ventre sur mes hanches. —Écarte-toi un peu plus. Son sexe est entre nous. Il fléchit les jambes. Son ventre est contre mon pubis. Il remonte lentement. Je sens son sexe pointer ma fente. Il remonte encore un peu. Je m’ouvre sous une poussée délicieuse. Je suis en quasi lévitation et il monte, monte ne rencontrant aucune résistance, au contraire mon vagin l’aspire.Il est tout en moi. Pour un peu il pourrait me soulever. Il bouge. Il bouge. Lui comme moi trouvons nos marques. Je m’avance un peu plus, il monte encore…Il bouge, bouge. C’est bon. Jamais on ne m’a fait cela. Pourtant dans mon sous-sol, moi aussi j’ai un espalier. Si Régis avait un peu plus d’imagination… Mais il l’a perdue !Son mandrin est dur. Sa tige est longue. Son gland que j’ai à peine entrevu avait une forme de gros champignon. Je suis à sa merci, crucifiée, empalée…Il bouge en moi. Seul son ventre m’empêche de partir en avant. Ses mains jouent avec mes seins. Des seins que le V repoussé tente de recouvrir et cela les pousse l’un contre l’autre.C’est bon. Tout autour de moi les mêmes gémissements, bruit de fond excitant. Mais nous ne sommes plus seuls. Des visages sont tournés vers nous. Léa et Léon sont de ceux-là. Lui me fait un signe de la main. Il m’a reconnue. Il sourit, de ces sourires de victoire, de perfide qui m’a tentée. Je ferme les yeux. Je ne suis pas prête à m’exposer ainsi. Croiser ces regards me dérange. Pourtant combien de regards ai-je échangés avec ceux et celles que je regardais tout à l’heure ?Mon marin me travaille longuement. C’est bon. Mes pieds reposent à peine sur la barre. C’est trop bon.Il a attrapé mes fesses à pleines mains et me soulève. Par réflexe j’entoure ses hanches avec mes cuisses. Me voici suspendue et empalée. Ses coups de reins sont prodigieux. J’ouvre les yeux. Je croise son regard. J’y vois du plaisir. Il ponctue chaque avancée de plus en plus forte par un éclair dans ses yeux et un "souffle" qui s’échappe de ses lèvres. Soudain la musique s’arrête. Une voix annonce : —Soixante secondes avant minuit. Mon Marin semble se réveiller. Il accélère ses mouvements. J’entends clairement un clapotis dans mon vagin. Ma mouille le lubrifie, mes muscles l’étreignent. —Trente secondes avant minuit. Il ralentit. Je comprends qu’il veut réaliser la promesse qu’il s’était faite. Baiser la plus belle et jouir au basculement le 31 à 0h0m0 s.En face de moi, tout au fond la pendule égraine son décompte. Pour moi, comme pour lui je m’en fais la messagère. —20…19…18… Chaque seconde est un bonheur. Je vais finir l’année en beauté. Qu’importe le reste. Je veux moi aussi jouir, encore une fois, une dernière fois cette année et commencer la nouvelle avec une belle bitte en moi. —15…14…13… Chaque seconde ou je suis une femelle qu’un mâle transperce, laboure avec sa queue. —12…11…10… Ma voix perd de sa clarté. Mon esprit est brumeux. Je ne suis plus que plaisir.Et toute la salle reprend. —9…8…7…6… Il s’arrête. De bouger. Non, encore… —5…4…3…2… Ses coups sont si forts qu’il me propulse et que mon dos frotte les barreaux, mais la douleur est plaisir. —1…0 Il jouit. Il me remplit, son foutre croise ma jouissance, se mélangeant dans une extase magistrale.  
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Tout le monde se congratule, s’embrasse. Moi il me faut un moment pour reprendre pieds, au propre comme au figuré. On m’arrache mon marin. Je le vois s’éloigner. On m’embrasse, on me félicite et j’en apprécie chaque nuance. Évidemment deux retiennent plus mon attention, alors que justement je ne voulais pas me faire remarquer. —Agnès, pour une première fois c’est un coup de maître. Me susurre à l’oreille celle que j’aurai du mal à croiser en tant que voisine. —J’aurais voulu être ton premier partenaire, mais chapeau ! Complète son mari.  —J’imagine que tu restes avec nous. Il ajoute, manifestement persuadé que maintenant que j’ai goûté au fruit défendu je ne peux plus m’en passer.Heureusement on l’accapare. Je suis sauvée par ses complices. Je vais attendre un peu avant de rentrer. D’abord chercher de quoi essuyer ce qui s’écoule de ma chatte. Je trouve des toilettes. Lorsque j’en ressors une femme est devant le miroir, le masque enlevé. Je la connais. Incroyable. Je la savais aide à la paroisse du quartier. Pourtant c’est bien elle. Elle se nettoie le visage. Manifestement des coulures de sperme. Voilà une paroissienne qui a goûté à autre chose que le saint sacrement.  Ne te moque pas. Ne sois pas si critique. Si tu enlevais ton masque elle serait surprise. Tu es mal placée pour jeter la pierre. Il vaut mieux jeter du pain azyme. Sacrilège. Même les putains ont droit au pardon. Mais toi, te pardonneras-tu ?Elle s’excuse en remettant son masque. Tu lui pardonnes d’un geste. Dans ce silence, en dehors de toute sollicitation elle pourrait reconnaître ta voix. Léon est en train de proposer un jeu. —Deux personnes, une femme, un homme vont avoir les yeux bandés. C’est à tâtons qu’ils vont trouver un partenaire avec lequel ils nous montreront comment ils veulent commencer cette nouvelle année. Il désigne une femme. Léa lui bande les yeux.Il désigne un homme. Léa fait de même avec lui. —Faisons un cercle autour d’eux.—Parfait. Maintenant plus de bruit. Léa tu fais tourner notre candidate pour la désorienter. Elle le fait. Mais pendant ce temps Léon sélectionne une femme pour la faire avancer d’un pas. Léa abandonne la candidate. Le couple a manifestement préparé son coup. Je ne sais si les autres le savent mais dès le départ cette femme sélectionnée devait rencontre l’autre. Couple de femme ! Je comprends en me souvenant des bracelets. L’une comme l’autre a un bi-couleurs. La suite devient une évidence. Ils font la même chose pour les hommes. Deux hommes bi. Un cercle se forme autour de chaque binôme qui n’a rien au hasard. J’ai encore assez de jugement pour constater que le couple de femme attire une majorité d’hommes. Ah le fantasme des hommes pour regarder deux femmes se caresser. Pour le couple d’homme, il y a moins de monde. Malgré la modernité la société est encore moins sensible aux jeux sexuels des gays. Je dis gays, mais je fais la différence entre un homme qui n’aime que les hommes et un autre qui a une sexualité bipolaire.  —Tu as déjà vu deux hommes ensembles ? C’est la voix de Léon à mon oreille, me susurrant cette question qui me surprend en pleine réflexion. Je tourne mon visage vers lui. Il m’a trouvée parmi tout ce monde qui se sépare en deux groupes.J’étais en train de me dire que je pourrais rester encore un peu. Que j’avais fini l’année dans un feu d’artifice. Que je pourrais commencer l’autre dans une même veine. Déjà il dépose des baisers sur mon cou et en me tournant vers lui, ses lèvres découvrent mon oreille et s’emparent de mon lobe pour le mâchouiller. C’est une caresse à laquelle je ne résiste pas. Je ne sais si c’est par hasard ou peut être une confidence entre lui et mon mari, toujours est-il que je fonds littéralement. J’arrive tout de même à répondre un "Non" qui dénonce mon ignorance dans autre chose que Monsieur-Madame. —Tout à l’heure je t’ai vue avec Maurice…—Maurice ?—Oui. Maurice le jardinier.—Quoi ?—C’est le jardinier de la rue.—Oh, mon Dieu, il ne faut pas qu’il le sache.—Rassure-toi. Il ne t’a pas reconnue. Comment veux-tu qu’il imagine un seul instant que c’était toi. D’ailleurs toi non plus tu ne l’as pas reconnu. Je crois que ce n’est pas son visage qui était ton centre d’intérêt. Lui c’était pareil et comment peut-il imaginer que celle qu’il a honoré était sa patronne. Sa patronne, cette femme si coquine, si cochonne, qu’il a sacrifiée ma foi de belle façon.—Tu te moques. Ce n’est pas sympa. —Reconnais que c’était bien.—C’est vrai.—Te voilà convertie au libertinage.—Juste cette fois. Ne compte pas sur une suite. C’est parce que Régis n’était pas là. —Fontaine je ne boirai plus de ton eau… En attendant regarde. Celui qui a découvert qu’en face de lui ce n’était pas la poitrine d’une femme mais un torse d’homme ne semble pas déconfit. Si surprise il y a eu, il s’en accommode et s’adapte. Après tout qu’elle différence entre appuyer sur la tête d’une femme ou celle d’un homme pour lui montrer ce qu’il désire ?Mains masculines, mains féminines, pas de vraie différence dans le déboutonnage de l’ouverture "Maritime".Mains masculines, mains féminines, qu’elle différence lorsqu’elles prennent possession de la belle tige que le pont a libérée. C’est drôlement plus pratique qu’une simple braguette. Avec cette large ouverture tout est à portée de mains. Une main qui branle doucement, l’autre qui enveloppe les bourses.Mains aveugles mais qui savent se faire obéir en poussant le visage contre son ventre.Lèvres masculines, lèvres féminines, pas de différence au premier abord, abordage de gloutonnes qui s’ouvrent pour mieux engloutir. Le mat disparaît doucement. Bateau qui sombre mais qui refait surface.Lèvres masculines, aucun doute avec un menton bleui de barbe. Le bandana de pirate fait une étrange transition. Le pirate agenouillé suce un pirate triomphant. Ce genre de situation devait être fréquent même entre mâle affirmés, cruels sur le pont, possessifs avec les mousses. Mais les mousses ne devaient pas suffire à satisfaire tout le monde et il devait s’en passer de belles dans les profondeurs des ponts. D’autres profondeurs devaient être explorées… —Sur le lit. Invite le pirate aveugle. Le suceur se relève et guide de la main son partenaire vers un lit. Il s’assied et se retrouve avec l’homme devant lui reprenant aussitôt la verge un instant abandonnée. Cela ne semble pas une punition de sucer, au contraire il y met du cœur. Pendant ce temps il aide le pantalon à tomber au sol. La façon dont il caresse les fesses velues donne des frissons.Léon n’est pas le dernier à les suivre. Il me pousse devant lui. Il écarte le V de mon décolleté. Me voici dépoitraillée, en porte-jarretelle, bas et hauts talons, plus pute que cocotte, du moins je l’espère même si mon anonymat me laisse toute liberté. Il me pousse à côté du suceur. Celui-ci nous voyant arriver nous jette un regard rapide mais revient vite à son ouvrage. Léon se charge de faire descendre son pantalon. Son impatience est joyeuse. Son érection de celle que toute femme pourrait être fière alors qu’elle ne lui a encore rien fait. Le coquin devait fantasmer sur moi. Quoi de plus excitant qu’un fruit inaccessible, défendu par une vertu, certes pas affichée, mais normale dans un couple classique. Je n’utilise que deux doigts délicats pour tenir son mandrin afin que mes lèvres le trouvent sur leur chemin. Aussitôt je le relâche ma bouche se chargeant de le tenir. Régis n’aime pas que je le branle. Il veut que tout vienne de mes lèvres, de ma langue, de ma gorge. Je fais comme avec lui. Ce n’est pas bien de penser à ton mari dans un moment pareil. Non, ne compare pas ! Léon n’a pas une moule, mais un bâton, une tige, un mandrin que ma gorge apprécie. Ses bourses sont des fruits mûrs que je sens impatients de lâcher leur jus. Alors que Régis… Arrête. Infidèle ! Salope ! Chienne ! Oui mais sans pouvoir totalement oublier son mari, son amour, son compagnon… L’homme gémit. Son suceur lui fait du bien. Sa bite n’est plus qu’un souvenir. Il ne reste qu’une belle boule que la main cajole. Le reste est…De la salive coule des lèvres, polluant le menton sombre d’une barbe naissante.Je ne dois pas être beaucoup mieux. Léon pousse sa bite dans ma gorge. Je ne suis pas une "gorge profonde", pas un abîme, tout juste puis-je en gober une bonne moitié. J’aimerais faire mieux, montrer à ce voisin libertin qu’il vit à côté d’une femelle qui sait combler son mari. Un mari qui est… Chut si loin…On nous regarde. On me regarde. Je ne vois pas leur regard mais mon corps en est le récepteur. Ils doivent comparer. Une femelle suce. Un mâle pompe. Vous donnez combien à la Cocotte ? Et au Marin ? Un peu plus. Bloquer sa respiration… Saliver… Fermer les yeux pour bien se concentrer… Voilà, quelques millimètres de gagner. Même s’ils ne savent pas que c’est moi, j’ai ma fierté. Merde je peux faire autant que mon voisin. Qui va venir avec un centimètre ? Il ne faut pas oublier le diamètre. Léon me semble plus gros, énorme même vu de si près et pourtant j’apprécie son mandrin. Salope. Tu es une salope. Si ton mari te voyait. Oh mon Dieu il faudra que j’insiste auprès de Léon et de Léa pour que cela reste un secret entre nous, un moment de folie, la peur de passer le cap de cette nouvelle année toute seule. Oh je ne suis pas seule. Autour de moi on s’active aussi. Qui de mon voisin ou de moi déclenche tant de cris, de gémissements, de sexes pompés, de chattes remplies, de culs labourés. Que c’est bon d’entendre cela. Au diable la bienséance, le plaisir d’abord.Mais à côté le marin aveugle, qui soit dit en passant a enlevé son bandeau pour profiter de la vision de son amant et probablement de sa voisine, pousse le suceur sur le lit. Il défait la ceinture et en tirant sur le pantalon dénude son partenaire. Un partenaire qui bande. Il plonge quelques secondes pour manifestement humidifier un anus objet de sa convoitise. En se redressant il a tout du pirate désireux de prélever son butin. Il empoigne des jambes qui marquent sa victoire d’un V dont la pointe est l’objet d’une convoitise perverse. Son dard se dirige seul. Je n’en vois pas l’action mais celui qui se fait posséder gronde si fort que personne ne peut en ignorer la puissance. Un coup de rein a raison d’une défense de principe. La messe est dite. Le ventre de l’un heurte les fesses de l’autre. Des fesses en quasi lévitation comme si l’enculé faisait de son mieux pour se faire prendre.Léon n’est pas insensible au spectacle et doit comprendre ma curiosité. C’est vrai que si "jeune femme" j’ai exploré quelques arcades de la sexualité de couple je n’ai jamais assisté à tel spectacle. Il doit comprendre mon envie. A son tour il me fait signe, sans un mot de peur de perturber le couple, cela fait drôle de dire" couple" dans ce cas. Ses signes sont assez clairs, ils devancent mon envie. A quatre pattes, levrette de chienne, à contre sens de celui qui est allongé c’est à mon tour de gronder. Léon s’est avancé en moi d’une traite, écartant mes chairs déjà prêtes autant par ma possession avec le jardinier que, je dois le reconnaître, par ce spectacle peu banal. Mais aussi maintenant j’ai une vue plus générale de la pièce. Là-bas, entre les corps je devine les deux femmes sur un lit. Elles sont en 69 et je devine aussi au moins un homme qui est venu apporter sa contribution. Ailleurs c’est une véritable orgie. Certains ont le regard fixé vers nous. C’est…C’est excitant. Oui, si évidemment visage découvert, surprise dans une telle situation, j’aurais fui pour me réfugier dans un trou de souris, dans la demie pénombre et surtout anonyme par un masque, anonyme et insoupçonnable, je me sens différente. Déjà avec le jardinier, oh le coquin, je comprends pourquoi il travaille souvent torse nu, sa toison aurait dû me le faire reconnaître, espérant peut-être une invitation, une chaleur étonnante m’avait envahie dès qu’il avait posé sa main sur moi. Une chaleur, un brasier, que ses caresses avaient entretenues et la possession, sa puissance, sa jouissance et la mienne dans une communion des sens fantastique m’avait ouvert des horizons.Et là, je ne suis pas une souris, je suis une chienne qu’on enfile. Une salope qui se montre, une cocotte avec ses bas, son porte-jarretelle que des mains agrippent, les cuisses écartées pour que son marin puisse s’avancer au mieux. Je tortille, oui je tortille du cul comme la pire des vicieuses.Et là, à portée de main je vois pour la première fois de ma vie un sexe se glisser dans un anus. Avec Régis cela nous est arrivé de le faire devant une glace, plus exactement la glace sur le côté, mais c’est totalement différent. Le pirate est puissant, gros, long et pourtant il glisse comme dans un fourreau de femme. Il alterne les vas-et-viens rapides avec des mouvements plus lents, ressortant toute sa longue tige, laissant l’anus "respirer" encore ouvert, avant de lui proposer son gland, sa hampe et seules les couilles stoppent la progression. L’enculé gémit. On le ferait à moins. De sa main il se branle doucement entretenant son érection.Léon me baise. On dirait qu’il savoure chaque instant. J’ai encore en mémoire sa remarque à l’entrée : Cela va être un de mes plus beaux jour de l’an depuis des années. Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux que mon stratagème t’ait donné envie de venir. Si tu veux bien de moi… Je veux bien de lui. Son meilleur. Ses mains qui s’agrippent à ma lingerie. Son sexe qui s’active, qui me remplit, m’échauffe, alors que consciemment ou pas, il est influencé par le pirate. En moins fort, il se calque sur lui. C’est encore plus excitant. —Suce-le. Il me dit, me poussant un peu. L’enculé aussi a entendu. Nos regards se croisent. Ses yeux sont humides, sa vision doit être troublée par des larmes qui ne sont pas de douleur. Il enlève sa main. Je rampe de quelques centimètres. Je pose une joue sur son ventre. Il frémit. J’ouvre la bouche. Je devine plus que je vois le gland, il bouge un peu, impatient. Je rampe. Le gland puis un peu de la hampe. Alors je peux me redresser entraînant l’engin avec moi.C’est dantesque. Je le sens vibrer dans ma gorge. La queue du pirate est mon horizon. Elle s’active. Léon aussi. L’homme et moi devenons un couple soumis au bon vouloir de baiseurs. C’est bon. C’est trop bon ! Je m’en souviendrai longtemps. Et cette queue qui encule…Et celle que je suce.Et celle qui me prend…Qui me laisse… Juste le temps de sentir une bouche venir titiller mon anus. Une pression… Léon a décidé de me prendre aussi par ce chemin… Je m’ouvre à lui. Il entre. Il me pousse et j’ai du mal à me retenir. Mais je résiste. Je cesse un instant mon délicieux labeur de femelle avide. La queue qui encule repousse les bourses de l’homme vers moi. J’ai envie de les gober comme je le fais parfois à mon mari, mais je n’ai pas la place. Pourtant je sais que l’homme apprécierait. La peau des bourses est tendue. Il y a juste comme un trait en surépaisseur. Oui comme…Mon Dieu c’est comme Régis. Une opération dans son adolescence, un problème de couille sans conséquence mais qui a laissé une cicatrice. C’est lui… C’est mon mari… C’est Régis. Je vais me relever pour… Non, surtout pas… Si c’est lui, il me découvrirait et alors… Devant tous ces gens… Des voisins… La honte. Double honte, autant pour lui que pour moi… Apparaître comme un couple ou chacun va baiser dans une soirée libertine sans l’autre…C’est lui, c’est évident. Comment n’ai-je pas reconnu ses grognements et pire encore : —Ne t’arrête pas continue. Adressé à celle qu’il ne doit pas reconnaître… Sous aucun prétexte.Alors je le suce. Je pompe mon propre mari alors qu’il se fait enculer et que moi, Léon… Léon sait que c’est mon mari ? Probablement. Le pervers ! Il doit jubiler. Surtout ne pas montrer que je l’ai reconnu.C’est presque drôle ! Mon mari m’avait parlé de ses expériences homos dans sa jeunesse. Je ne savais pas qu’il en avait la nostalgie. En tout cas son petit trou apprécie.C’est presque excitant ! Le pirate semble vouloir lâcher sa bordée après une accélération et une puissance qui secoue littéralement son marin et qui lui font lâcher des couinements inconnus dans sa bouche.C’est excitant. Léon entraîné par le pirate me bourre le cul avec la même audace.C’est bon. C’est pervers. Quel concours de circonstances que, et moi et mon mari, ayons répondu présents pour cette soirée. Ce sont des pervers…Des manipulateurs…Ils nous ont tenté en nous envoyant ce message annonciateur de la soirée. Ils devaient penser que si nous venions, nous serions venus en couple. Ils ne pouvaient pas savoir que Régis serait avec des amis. Alors de nous voir arriver séparément a dû leur donner de nouvelles idées.Mais il faut faire comme si je ne savais pas. On verra plus tard.Il se bloque au plus profond. Je devine qu’il se libère à ses petits cris. Régis gronde. Un flot de foutre lui envahit le cul. Comme… Ah…Léon aussi se libère… Parfait complice synchrone avec le pirate. C’est bon. Ma main qui depuis un moment se charge de caresser mon petit bouton le secoue si vite que….Régis me remplit la bouche. Son foutre coule le long de sa tige et… oui, va rejoindre celui qui s’écoule de son petit trou qu’une bitte repue a libéré. Alors je jouis. Jouissance autant de l’esprit que du corps. Je devrais avoir honte de regarder ces coulures du foutre que j’ai relâché de ma bouche aller rejoindre celles d’un pirate qui a enculé bien profond un marin qui se trouve être mon mari. Comme quoi une seule lettre fait toute la différence. Qui pourrait penser qu’un "n", présent ou pas, puisse changer une vie de couple ? 
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J’ai décidé qu’il fallait avancer. D’une façon ou d’une autre, je ne pouvais pas rester dans cet état, mélange de honte, de curiosité et je dois l’avouer avec un petit goût de "revenez-y". D’autant que depuis que Régis est rentré, il est de meilleure humeur. Il est même revenu avec un magnifique bouquet de roses rouges agrémenté par un : —Excuse-moi, ces derniers temps j’ai vraiment été trop con. Se sent-il coupable comme moi ? Cela n’explique pas sa bonne humeur. Je l’ai vu jouir sous les assauts d’un homme et probablement qu’avant minuit il avait participé à d’autres agapes. Peut-être même aussi après que je me sois sauvée, étourdie, comme ivre, par ce que j’avais fait et ce que j’avais découvert. Je ne peux pas attaquer mon mari de front. Comment lui avouer que j’ai été à une soirée libertine même si je sais que lui aussi y était. Mais lui ne sait pas toute la vérité. Je vois bien que comme moi, Régis n’est pas à l’aise dès que l’on reçoit un message de la Rue, même si c’est le classique, avec des propositions d’échanges et de prêts qui ne sont pas ceux de l’autre site, "Libertins, Liberté Chérie" ou les échanges ont une autre saveur. Se pose-t-il des questions ? Envisage-t-il de me le dire ? Et s’il le faisait me parlerait-il de ce que j’ai vu. Il m’avait avoué qu’avant de me rencontrer il avait eu une période homo, mais pas plus. Est-ce que cela lui manquait ? Je crois que j’en connais la réponse, c’est oui, sinon pourquoi à la question posée par nos hôtes : Hétéro ou Bi ? Il avait choisi Bi. D’où ce bracelet bicolore qu’il portait. Le bracelet ! Mais bien sûr. S’il l’avait gardé ? Après tout moi je l’ai bien rangé au fond de ma table de nuit. Symbole à la fois du péché et du plaisir. —J’ai trouvé ça dans une poche. C’est quoi ? Un gamin prit les doigts dans le pot de confiture. Je lui montre le bracelet de tissu trouvé dans un pantalon.  —Euh… Quoi ? C’était où ? Ça ne me dit rien ! Un long silence.  —Tu ne crois pas que l’on devrait parler ?—Parler de quoi ?—Je te demande pardon.—Pourquoi ? Pardon de quoi ? —Pour cela. Et je sors mon bracelet.Un long moment de stupeur. J’insiste : —Moi aussi j’ai reçu leur message. —Tu veux dire celui… Nous y voilà. Ce n’est plus un mur en face de moi. Un passage vient de s’ouvrir.  —Oui. —Et ce bracelet ?—J’y suis allé.—Quoi ! Tu es allée dans une soirée libertine ? Je sens au ton de cette question dont il devine la réponse, qu’il est plus qu’étonné, déjà fâché. Aussi je réponds du tac au tac :—Oui, comme toi. —Moi ? Mais non. Il voit bien qu’il s’enferme dans un refus de reconnaître. J’insiste. —Au départ j’y suis allée juste pour regarder.—Ah ! Et je dois te croire.—Oui, de la même façon que toi aussi tu étais présent.—Mais non !—Je t’ai vu. —Impossible.—Alors il y avait un homme qui a la même cicatrice que toi.—Une cicatrice ? Quelle cicatrice ?—Celle que tu as sur les bourses. Je l’ai vue. Comme j’ai vu cet homme te…Te sodomiser…Comme je t’ai entendu demander de ne pas arrêter ma fellation… Un long silence. Il parait pris au piège. Je ne veux surtout pas qu’il croie que je condamne, que je l’agresse. A la condition que de son côté il fasse le même chemin. Le pardon. La faute de part et d’autre. Le 15 partout. —Je ne savais pas que tu avais la nostalgie de ta période "homo".—Moi, non plus. Enfin. Il accepte. —Je ne te condamne pas. Je serais mal placée. On s’est fait manipuler par Léa et Léon. Mais personnellement je ne me cherche pas d’excuse. Juste que je me suis prise au jeu sans vraiment le vouloir. Pas toi ? Il semble heureux que je lui offre cette possibilité de minimiser sa responsabilité. —Moi aussi. Un long silence. Nous nous regardons.  —Alors c’est toi qui…Que Léon…—Oui. Il avait probablement tout organisé. Tu imagines cette idée ? S’arranger pour qu’un homme te choisisse. M’amener tout prêt. Et le reste, tout le reste. —J’ai honte.—Moi aussi, mais il faut dépasser cela. N’en garder que les bons côtés, même si nous avons été manipulés.—Manipulés ! Manipulés ! Tout de même personne ne nous a forcé… Je souris. Lui aussi. —On avait peut-être besoin d’un peu de nouveauté ! J’essaie de nous justifier. —De nouveauté ? On peut dire ça. Attends ! Attends ! A propos de nouveauté c’est bien toi qui portais cette robe avec deux décolletés plongeants, devant, derrière ? —Oui, une vieille robe que j’ai retaillée.—Donc c’est toi… Contre le mur… Cet espalier… Cet homme qui… Voilà pourquoi Léon voulait à tout prix que je regarde.—Quand je te dis qu’ils nous ont manipulés.—Chérie, à ce point-là ? Je dois bien reconnaître que Léon n’a rien fait. Que c’est cet homme, le jardinier qui m’a littéralement envoûtée.  —Non, je reconnais m’être laissé entraîner.—Eh bien à ce point !—Comme toi avec cet homme.—Tu as raison. —En plus Léon m’a dit après que c’était notre jardinier.—Maurice ?—Oui.  Un long silence. Et puis Régis me regarde, sourit et dit : —Il est bel homme. On pourrait l’inviter. On a bien un espalier au sous-sol……
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