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Sabine et les garçons, histoire d'une mauvaise réputation !

Chapitre unique

Avec plusieurs hommes
Je m’appelle Sabine et je vais bientôt avoir 45 ans. Je suis gérante d’un salon d’esthétique dans une petite ville de la banlieue parisienne. Ma fille Vesna qui a 19 ans, merveilleux cadeau d’une nuit d’amour sans lendemain, travaille avec moi comme apprentie. Nous vivons ensemble dans une petite résidence et nous nous entendons à merveille. Nous partageons tout !En ce lundi matin, comme chaque matin, j’écoute la radio en prenant mon petit-déjeuner. Mais comme je n’ai pas envie de gâcher mon début de journée en écoutant les mauvaises nouvelles du monde, je n’écoute que Radio Nostalgie. Oui, je suis une fan de Piaf, de Brel, de Ferrat et de bien d’autres.
Ce matin, j’ai droit à Georges Brassens, c’est super car je l’adore ! Tout en savourant ma tartine beurrée recouverte de confiture d’abricot, mon esprit s’évade vers le sud et la ville de Sète, entraîné par les accents méridionaux du chanteur
« Au village, sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Qu’je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi … »


Dans le quartier, moi non plus, je n’ai pas bonne réputation, surtout auprès des femmes. Souvent, lorsque je les croise dans les escaliers ou les allées de la résidence, je les entends discuter dans mon dos
-    Avez- vous remarqué ces allées et venues fréquentes dans l’escalier ?
-    Il parait qu’il se passe des choses bizarres !
-    Vous n’avez pas entendu ces gémissements hier soir ?
-    Il y a souvent des jeunes hommes qui traînent dans le coin.
J’ai noté, et cela m’a fait sourire, que les commentaires sont d’autant plus longs que ma jupe est courte. Je prends soin de mon corps, j’aime être élégante, j’aime m’habiller sexy, ce n’est pas une tare ! Mais il faut croire que cela dérange les mémères du quartier qui ne portent que de longues robes aux couleurs sombres et de gros souliers à semelles plates. Moi ce que j’aime, ce sont les tailleurs BCBG, les jupes au-dessus du genou, les petits hauts moulants et les chaussures à hauts talons. Elles ne se rendent pas compte ces mégères mais que diraient les clientes de mon salon si je m’habillais comme une mémère.

« Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non, les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux... »


Aujourd’hui c’est la fête nationale et l’on s’anime dans la résidence. Quelques anciens combattants ont ressorti leurs décorations pour la commémoration qui se déroule place de la mairie. Pour briller devant les élus, ces dames ont ressorti leurs plus belles toilettes, qu’elles portaient déjà lors des 14 juillet du siècle dernier. Ce va ressembler à la journée du patrimoine !
Moi je reste au lit et ce n’est pas pour regarder à la télé le défilé sur les Champs-Elysées. Non, moi les jeunes trouffions je préfère les voir défiler dans mon lit. Oui je dois bien l’avouer, j’adore les jeunes mâles, leur vigueur, leur endurance, leur force et, je dois le reconnaître, leur inexpérience.
« Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas … »


On se met au garde à vous sur la place du village lorsque le maire passe en revue les sapeurs-pompiers du centre de secours local, les gendarmes de la brigade et les porte-drapeaux des associations patriotiques. Roulements de tambour, coups de clairon, la fanfare entonne La Marseillaise. Les vieilles commères en ont la chair de poule et cela leur réchauffe le cœur. C’est, je pense, leur seul jour de (ré)jouissance de l’année.
Avec moi aussi les jeunes gens se mettent au garde à vous, la queue fièrement dressée vers le ciel comme un étendard. Mais là, ce n’est pas un étendard sanglant, bien au contraire ! Avec moi, nul besoin de me chanter La Marseillaise pour me faire vibrer. De toute façon, c’est moi qui prends en bouche le clairon pour donner le tempo.
Et c’est ainsi que deux ou trois fois par semaine, je vois défiler dans mon lit les jeunes mâles du quartier. Parfois c’est un nouveau, parfois un habitué, mais à chaque fois je jouis comme si c’était la première fois.
« Je ne fais pourtant de tort à personne
En n’écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non, les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux … »


Oui, les commères du quartier jasent dans mon dos en me montrant du doigt. Elles croient que je ne les entends pas mais j’ai l’oreille fine. Je ne suis pas comme elles ! Elles y vont de leurs commentaires
-    Oui, c’est une vraie Marie-couche-toi-là !
-    Coucher avec des jeunes à son âge, quelle honte !
-    Oui, elle pourrait être leur mère ! Quelle catin !
-    Savez-vous que parfois c’est deux ou trois dans la journée ?
Je me moque bien de ce qu’elles racontent ces vieilles biques. Je dirais même que ça m’amuse ! Mais ce n’est tout de même pas ma faute si j’attire les petits jeunes, surtout les loubards et les caïds de la cité voisine. Il suffit que je porte une jupe en skaï un peu courte et des talons hauts ou un short bien serré et des cuissardes pour qu’un petit jeune m’invite à prendre un verre au café du coin. Par politesse je ne peux pas refuser et s’il me dit qu’il est puceau, je ne peux pas résister à l’envie de lui donner une petite leçon de plaisir. Moi les p’tits jeunes, même si c’est des racailles, j’aime ça ! Avec eux, je m’encanaille !
« Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j’croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J’lance la patte et, pourquoi le taire ?
Le cul-terreux se retrouve par terre … »


Matin, midi ou soir, je suis toujours aussi accueillante et je me moque des allers-retours que cela occasionne dans la résidence. Oui, il y a souvent des gémissements derrière ma porte mais est-ce ma faute si les appartements sont mal insonorisés. Mes voisins ne baisent pas mais ils écoutent la télévision alors j’entends leurs émissions. Moi je ne regarde pas la télévision mais je baise, alors ils entendent mes effusions.
Il faut dire que je suis particulièrement expressive au lit, surtout quand mon jeune amant est performant. L’autre soir, Ahmed, un jeune beur de 22 ans, m’a vraiment fait grimper aux rideaux. Il faut dire qu’il sait se servir de sa bouche et j’ai crié comme une pucelle quand il m’a dévoré la chatte pendant un bon quart d’heure. Lorsqu’il s’est allongé sur moi et que son gros zob circoncis m’a dilaté les chairs, j’ai crié encore plus fort et je n’ai pas arrêté de gémir pendant tout notre accouplement. Ce n’est que lorsqu’il s’est retiré de ma chatte inondée de son foutre que j’ai cessé de déranger mes voisins. Je sais qu’Ahmed est une petite frappe et qu’il deale de temps en temps mais je préfère le voir entre mes jambes plutôt que derrière des barreaux.
« Je ne fais pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non, les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux … »


Ce matin encore, traversant le hall de l’immeuble pour me rendre à mon cabinet d’esthéticienne, je tombe sur deux voisines qui jacassent près des boites à lettres. Elles me lancent un regard qui en dit long sur ce qu’elles pensent. Oui je le sais bien, si nous vivions dans un pays comme l’Iran, elles me dénonceraient à la police des mœurs pour provocation et fornication.
Mais est-ce ma faute si tous les petits jeunes se passent le mot
-    Tu connais pas Sabine ! Mais c’est la femme la plus sexy du quartier !
-    Ça y est, Sabine m’a dépucelé hier soir !
-    J’y retourne samedi midi, elle a encore plein de truc à m’apprendre !
-    Moi c’est dimanche en fin de journée !
La vie est vraiment bizarre ! Les jeunes hommes du quartier me sautent au cou, m’embrassent, me font l’amour et me donnent beaucoup de plaisir. Les vieilles bigotes voudraient me voir lapider, pendre ou brûler comme autrefois. Mais ce sont elles les sorcières à mettre au bûcher !
« Tout le monde se rue sur moi
Sauf les cul-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d’être Jérémie
Pour deviner le sort qui m’est promis
S’ils trouvent une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome … »


En ce moment j’ai de la chance, c’est la coupe du monde de football. Moi ça ne m’intéresse nullement de regarder à la télévision des sportifs qui courent après un ballon. Mais l’avantage c’est que tous les vieux schnocks de la résidence sont devant leur télé avec bobonne à leurs côtés pour servir la bière ; personne ne surveille et compte les allers et venues des jeunes hommes qui viennent me voir. Comme il y a trois matchs dans la journée, j’ai décidé ce dimanche d’en profiter. Finalement, moi aussi j’aime le sport ; mais en chambre !
A 14h00 pendant USA-Pays de Galles, c’est avec Rachid que je cavale ; un vrai régal ! A 17h00, Sénégal-Pays Bas, branle-bas de combat car je reçois François un jeune engagé parachutiste en permission. Que c’est bon d’être sautée par un jeune aussi vaillant. Pas le temps de prendre du repos car il est déjà 20h00 et c’est l’heure d’Argentine-Pologne. Je reçois Igor une jeune plombier polonais que j’ai dépucelé il y a quelques semaines quand il est venu réparer une fuite d’eau. Echange de bons services en quelque sorte ! Igor, c’est mon Messi à moi, un Dieu au lit ! L’Argentine a gagné 3-2, j’ai pu jouir bruyamment cinq fois ; les cris et bravos des voisins à chaque but couvraient mes « Oh oui, encore » !
Mais je sais qu’une fois la grand-messe footballistique terminée, de nouveau on va médire sur moi et mes jeunes apôtres pas très catholiques.
« Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non, les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu … »


Oui dans ma résidence et dans tout le quartier, j’ai mauvaise réputation. Les bigotes, les mémères et autres commères me montrent du doigt, médisent de moi et me prédisent l’enfer. Je m’en moque car dans ma résidence et dans tout le quartier, j’ai ma réputation à défendre. Les puceaux, les jeunes étalons et autres mauvais garçons viennent chez moi, se glissent sous mes draps et m’emmènent au paradis.
Ce matin, c’est Mylène Farmer que l’on passe sur Radio Nostalgie. J’adore aussi !
« Cendre de lune, petite bulle d’écume
Poussée par le vent, je brûle et je m’enrhume
Entre mes dunes reposent mes infortunes
C’est nue, que j’apprends la vertu
Je, je suis libertine
Je suis une catin … »


FIN
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