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La Saint-Valentin de Damien.

Chapitre unique

Divers
Bonsoir je poste cette histoire par rapport au petit concours que Donatien A. F. de Sade est en train d’organiser et il accepte ma participation.Mais avant je dois vous soumettre le récit ce que je m’empresse de faire.Le voici.

La Saint-Valentin de Damien.
Damien, vingt-trois ans, jeune, timide, très introverti, sans doute trop, est encore puceau et n’a même pas embrassé une personne sur la bouche.
Ce soir, il a osé se lancer. Un concours est organisé pour célibataires. Seule contrainte : porter un déguisement des années 50. Il a réussi à trouver un costume au dernier moment, un peu trop grand pour lui, mais sa voisine couturière de métier a pu arranger cela. Il ressemble un peu à Bébel dans Borsalino. Et c’est écrit sur la brochure : autant de femmes que d’hommes, pour que cela soit équitable.
Il arrive dans un grand gymnase décoré pour l’occasion, 100 personnes ont réservé. Et là, il aperçoit une jeune femme coiffée comme Maryline et portant une jolie robe bleue et blanche assez échancrée. Rien qu’en la voyant, sa vue se trouble, son cœur bat à cent quarante, ses mains sont moites, il est comme hypnotisé.
Pourtant, c’est très loin de la femme qu’il imagine, lui qui aime les grandes et sans vraiment de formes. Elle doit mesurer dans les un mètre soixante et est très pulpeuse.
Il n’a d’yeux que pour elle, mais elle ne l’a même pas remarqué. Pourtant, Damien est un bel homme, un mètre quatre-vingt-dix, quatre-vingt-cinq kilos, super sportif avec un regard gris acier qui a fait chavirer bien des cœurs rien qu’en le croisant. Mais lui ne cherchait que sa princesse idéale qu’il n’a jamais trouvée, à moins que ce soir...
Il se dit : « il faut que je me lance, que j’oublie ma timidité et que j’ose l’aborder, je ne peux pas rester comme cela. »
Il prend deux coupes de champagne pour avoir une contenance et se dirige vers elle.
— Voulez-vous boire une coupe, mademoiselle ?— Ah c’est cool, t’es gentil, mais je ne bois pas d’alcool.— Un jus de fruit peut-être ?— OK alors une orangeade.
Il va chercher ce qu’elle lui demande, mais quand il revient, elle n’est plus là. Et il la voit en galante compagnie en train de danser un slow et de rire.
— Tu ne bois pas ton verre ? — Hein, pardon ?
À ses côtés, une belle rousse grande comme il les aime, va-t-il tenter sa chance ?
— Heu... ce verre est réservé à ma Maryline.— Ah, ok, et elle est où ?— Là, sur la piste de danse. On dirait qu’elle t’a posé un petit lapin.— Non, je ne crois pas.— Bon si t’as pas soif, tu me le donnes ce verre.
Et tel un automate, il le lui donne et, plutôt que d’engager la conversation avec cette charmante jeune fille qui n’attend que cela et peut-être plus si affinités, il s’en va.
Elle se dit : «Il est bizarre lui, mais bon, tant pis, je vais bien trouver quelqu’un, il ne sait pas qu’il a raté quelque chose, tant pis pour lui.»
Maryline danse encore avec son compagnon, lui attend toujours qu’elle le rejoigne, il n’a d’yeux que pour elle.
Hélas, le petit groupe d’une dizaine de danseurs, danseuses s’éloigne. La soirée se passe bien, des petits groupes se font petit à petit ou même de simples petits couples. Il ne reste bientôt plus que les grands timides qui restent dans leur coin sans rien faire. Certains et certaines commencent à s’ennuyer fermement et quittent la soirée. Damien regarde s’il voit la grande rousse, mais elle est déjà en main, trop tard pour lui.
Une brune mignonne s’approche de lui.
— Tu veux venir avec moi ? Je m’ennuie. On peut passer un moment agréable ensemble si tu veux, je ne suis pas farouche.— C’est gentil, mais non merci, j’ai déjà quelqu’un.— Dommage pour toi.
Elle s’éloigne et va vers un autre jeune homme qui, lui, visiblement accepte sa proposition. Un jeune homme s’approche.
— T’es pas mal, toi. Si tu veux, on fait un truc ensemble.— C’est gentil, mais non.— Dommage. Tu ne sais pas ce que tu rates, mon mignon.
Une petite blonde lui sourit gentiment, il s’approche.
— Tu veux danser.— Oui, avec plaisir.
Ils dansent gentiment. Damien ne dormira sans doute pas seul ce soir. Hélas, une fois la danse terminée :
— C’était gentil à toi, mais je suis fatiguée, je veux rentrer. Tu veux m’accompagner ?— Heu non, je reste encore un peu.— Ah dommage, j’aurais bien aimé avoir un chevalier pour me raccompagner ce soir.
Damien est sûr qu’il va revoir Maryline, mais la salle se vide et presque toutes les jeunes femmes sont parties alors, à regret, Damien, à son tour, rentre chez lui et, comme d’habitude, bonjour la veuve poignet.
Moralité, si tu cherches le St Graal, pas sûr que tu le trouves. Saisis les opportunités qui se présentent et tente ta chance. Tu peux te ramasser comme réussir.
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