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La saison de la chasse

Chapitre 2

Le mât de Gautier

Avec plusieurs femmes
Plus tard dans l’après-midi, le soleil a refait son apparition et nous avons décidé de partir marcher en forêt. Adèle connaissait des points de vue magnifiques qu’elle voulait nous faire partager et nous avons longuement randonné. Elles avaient mis toutes deux une robe qui leur descendait aux genoux, mais s’étaient tout de même couvertes d’un gros blouson, car il ne faisait pas si chaud. Associé à leurs grosses godasses de rando, cela leur donnait une allure amusante, le bas de leurs jambes découvert, le bas de la robe ensuite, le tout surmonté de l’encombrante masse de leur blouson au sommet duquel leurs capuches accueillaient leurs chevelures désordonnées.
Elles étaient rieuses et Mya s’était bien détendue, comme si ses douleurs avaient disparu pour de bon. Parfois elles avançaient en se prenant par la taille en papotant joyeusement, et comme je les suivais je devinais leurs derrières qui balançaient de concert sous l’épaisse étoffe : celui de Mya plantureux et large, celui d’Adèle fin et rebondi. Nous passions un très agréable moment.
Adèle vit quelque chose au loin, ou plutôt quelqu’un : elle appela, et du fouillis inextricable des arbres, un homme apparu et s’approcha. C’était un chasseur, fusil en bandoulière, dont la grande taille et la corpulence massive étaient appuyées par une parka en treillis volumineuse. Sous sa casquette orange fluo, son visage était taillé au couteau, avec la peau sombre et une barbe noire courte et drue. Ses yeux lançaient des regards rudes, à la façon des montagnards, surplombant un nez massif et des lèvres dessinées et larges, ressortant d’autant plus que son menton carré avançait et lui conférait une expression sévère.
Dès qu’il salua Adèle cependant son œil brilla d’un sourire qui tempérait son allure abrupte et il ressortait de son air une énergie virile mêlée d’une gentillesse évidente. Après avoir fait la bise à Adèle, il salua Mya d’un hochement de menton timide et me serra la main fermement, chaque fois en nous regardant brièvement d’un regard droit et entier. Il semblait farouche, mais en aucun cas hostile et se prénommait Gautier. Adèle lui proposa immédiatement de venir manger chez elle le soir même et après une hésitation courte il accepta : à l’exclamation de joie d’Adèle, il répondit en élargissant son sourire, ce qui appuyait son air bonhomme.
Nous avons marché vers la maison, Adèle et lui menant la marche en discutant, elle volubile et joyeuse, lui répondant par des phrases expéditives et quelques rires contenus. Nous les suivions, main dans la main, profitant des dernières lueurs du jour qui faisaient briller d’une lumière rosée tous les sous-bois. Une fois arrivé, chacun s’est débarrassé de son lourd manteau et de ses grosses chaussures de marche. Gautier accrocha son fusil et sa casquette sur le porte-manteau comme un habitué des lieux, et alors que Mya et moi montions pour prendre une douche et se changer, Mya lui proposa d’en prendre une dans une autre chambre avant de passer à l’apéro, et de se servir dans les peignoirs réservés aux hôtes pour se changer et se mettre à l’aise.
En redescendant de la douche, nous les trouvions installés, Adèle et lui, auprès du feu. Elle avait remis une de ses amples chemises qui lui tombait jusqu’aux genoux et laissait dépasser ses jambes frêles jusqu’à ses charmants petits pieds nus. Lui était vêtu d’un grand peignoir blanc, malgré tout trop court pour lui, lui arrivant tout juste à mi-mollet et avait chaussé des mules dans la même matière : cela lui donnait une allure un peu comique, son grand corps massif serré dans ces vêtements d’intérieur en éponge blanche qui contrastait avec sa peau brune et faisait ressortir les poils noirs de son torse et de ses jambes. On aurait dit un sportif en cure à qui on n’a pas pu trouver un peignoir assez grand pour habiller tout à fait les muscles épais et la carrure imposante. Comme il n’y avait que trois fauteuils, Adèle me laissa le sien et sans plus de manière s’assit sur mes genoux.
Nous sirotions un verre en regardant le feu et en discutant tranquillement, faisant connaissance. Adèle était d’humeur légère et taquinait Gautier souvent, lui faisant remarquer au passage combien Mya était jolie comme pour l’embarrasser, ce à quoi il acquiesçait timidement. Assis sur les fauteuils son peignoir était béant et découvrait la toison fournie qui tapissait son torse, de sa poitrine musclée jusqu’à ses abdos dessinés. Je me fis la réflexion que ses bras devaient être aussi gros que mes cuisses et ses jambes larges comme ma taille, ce qui éveilla en moi un soupçon de jalousie et de sentiment d’infériorité. Mais son regard franc et naturel me réconfortait, car je n’y décelais aucune concurrence ni domination.
Réchauffés et détendus, nous regardions les flammes en silence dans la pénombre qui avait envahi la pièce. Mya étendait ses pieds vers la chaleur, vêtue d’un pantalon ample en tissu et d’une chemise vaporeuse, toujours aussi belle, alors qu’Adèle, bien calée sur moi, avait passé un bras autour de mon épaule et posé sa tête auprès de mon cou. Elle posa son verre et commença à m’embrasser doucement, comme une amoureuse pendue tendrement au cou de son amant, et je lui rendis son baiser. De plus en plus langoureuse, elle m’invitait à jouer avec elle, bécotant mes lèvres et m’offrant les siennes, sa main posée sur mon ventre qui descendait lentement vers mon pubis et se faufilait sous mon pantalon. Du coin de l’œil je voyais que Gautier et Mya échangeaient des regards un peu gênés, mais les joues un peu rosées de Mya trahissaient une montée d’excitation coquine.
Elle posa sa main sur le bras de Gautier, et, recevant la caresse avec un sourire, il dénoua la ceinture de son peignoir sans changer de position, confortablement enfoncé dans son fauteuil. Mya se leva vers lui et continua à explorer son corps : d’une main qui frôlait son bras et de l’autre qui s’engouffrait sous le peignoir pour se plaquer contre la fourrure de son torse. Elle l’embrassa en se mettant sur lui et malgré sa taille, elle paraissait petite comparée à la masse du corps musclé de Gautier. Il se laissait embrasser presque passivement et ses larges mains la ceinturaient, saisissant sa taille avec force de l’une, flattant son postérieur girond de l’autre.
De mon côté j’enlaçais le corps frêle d’Adèle qui frétillait agréablement, ses fesses petites et rondes qui ondulaient entre mes cuisses avaient réveillé mon désir et ma verge durcie poussait avec insistance sur ces formes. Se tournant pour se mettre à califourchon sur moi, elle y plongea sa main et l’entoura de son petit poing, dégageant mon pantalon de l’autre pour la libérer. Ses seins, à travers le tissu de sa chemise, me frottaient délicieusement le torse et j’avais glissé ma main sur sa nuque et dans ses cheveux souples pour mieux la presser de baisers. Elle se détacha de ma bouche et d’une bise dans le cou, puis sur la poitrine et enfin sur le ventre, elle glissa au sol pour s’agenouiller devant moi et commença à me sucer. Sitôt mon gland avalé la volupté s’empara de moi et je soupirais de ravissement.
Je vis que Mya, assise sur une des cuisses de Gautier maintenant découvertes, le régalait de baisers sensuels tout en ayant plongé sa main dans son entrecuisse. A ses gestes je devinais qu’elle besognait ce que je ne pouvais pas encore voir, caché par ses cuisses drapées, tandis qu’il lui déboutonnait son chemisier et découvrait ses épaules nues. Elle se tendit vers lui pour lui offrir sa poitrine généreuse et il aspira ses tétons pour les pincer de ses lèvres et les lécher du bout de la langue. J’éprouvais de la fierté d’avoir une compagne aussi belle et de partager sa beauté avec cet homme, mélangée à la fébrilité de la voir être comblée par un autre que moi.
Tandis qu’Adèle, consciencieusement, avec un hochement régulier, me gratifiait de sa bouche soyeuse, Mya se leva pour faire tomber son pantalon au sol.Gautier, toujours assis dans le fauteuil avec le peignoir complètement ouvert et les cuisses ouvertes, la contemplait d’un regard explorateur et impudique. Contre son ventre velu se dressait une trique qui me parut immense : comme un adolescent devant un film pornographique, j’hallucinais sur la prestance de ce membre qui de sa base à la tête était large comme un pilier grec, droit et majestueux, pour finir par un nœud aplati et fendu de la taille d’un gros abricot.
Je remarquais que Mya elle aussi l’admirait à ses yeux arrondis et son corps agité d’excitation et s’agenouillant entre ses cuisses, elle l’entoura de ses deux mains pour pouvoir en faire le tour et commença à les glisser sur toute la longueur, fascinée, alors que Gautier la fixait toujours avec un tranquille contentement, les bras sur les accoudoirs, se laissant entreprendre.
Les étreintes des lèvres d’Adèle m’échauffèrent d’autant plus lorsque je me gonflais de douces contractions à la vue de Mya qui l’empoignait de la sorte et, à genoux, comme une servante docile, le stimulait de ses mains jointes.
Glissant hors du fauteuil, il l’arrêta et la saisissant avec délicatesse, mais fermeté, il la plaça au sol devant lui. Obéissante, elle se soumettait à sa manipulation et elle fut bientôt à quatre pattes devant lui, le regard dans le vide et la bouche pendante d’abandon, sa langue à demi sortie et ses boucles noires dévalant devant son visage. La prenant comme un outil, il posa sa queue en appui sur la fente de ses fesses bombées et d’une main puissante lui serra la hanche. Il descendit l’autre le long de la fente qui lui était offerte, et du plat de la paume massait avec autorité sa vulve que j’imaginais trempée d’appétence.
Puis, ressaisissant son manche, il le dirigea à l’entrée du corps de Mya, le plaça en appui bien au bord de ses lèvres avant de mettre une main sur chacune de ses hanches larges et sensuelles, maîtrisant avec puissance son bassin. Docile, Mya se laissait faire en dodelinant de désir de tout son corps. L’agrippant ainsi, il l’attira vers lui afin qu’elle se fasse pénétrer par sa queue et avec des pressions impérieuses courtes et fermes, il l’enfila sur lui. Au premier passage laborieux du gland imposant qui distendait ses lèvres humides, Mya ouvrit encore plus sa bouche et fronça le nez, avec un gloussement animal de jouissance. Il la comprimait vigoureusement, ses doigts enfoncés dans sa chair charnue et souple, et de balancements en tractions autoritaires il se força au plus profond de son bas-ventre.
Secouée de tremblement, Mya haletait lourdement, transpercée de plaisir par le pieu qui la possédait, et ses yeux roulaient fiévreusement tant les sensations qui la parcouraient étaient intenses.
Captivé par la scène, j’en avais presque oublié les bonnes grâces d’Adèle et c’est presque avec surprise que je venais dans sa bouche, me tendant brusquement, parcouru par un éblouissement de plaisir. Elle avait dû se rendre compte que j’étais hypnotisé par le spectacle, car, ne m’en tenant pas rigueur, elle se rassit sur moi après s’être dénudée pour regarder le spectacle en ma compagnie, tout en m’invitant à lui caresser les seins et les cuisses.
Gautier pilonnait maintenant Mya de toute la longueur de son épaisse trique, lentement, allant du fond de sa caverne mouillée puis jusqu’à la limite de la sortie, coulissant en elle sans précipitation. A chaque butée du pubis velu de Gautier contre ses fesses fastueuses et ouvertes, elle poussait un gémissement aigu en tendant le cou. Ils étaient comme des animaux sauvages : elle une chienne offerte et lui un mâle dominateur au corps massif et noueux, couvert de poils noirs et durs, qui l’emboutissait vigoureusement.
Pelotant distraitement la peau soyeuse d’Adèle, du revers de ma main qui passait sous sa poitrine lourde ou de l’autre qui chatouillait son entrecuisse, j’appréciais la vision de leurs ébats, le regard aimanté. Elle aussi les contemplait avec intérêt, les bras enlacés autour de mon cou, sa tête légère posée contre mon épaule, répondant à mes caresses par de petites ondulations.
Les cris de Mya devenaient plus forts et dans un tumulte désordonné, elle poussa de longs rugissements exaltés alors qu’elle explosait intérieurement d’un orgasme extatique. Gautier sentit sa jouissance, resta loin en elle et de charges brusques et courtes percutaient son tréfonds en grognant, l’obligeant à bien consumer tout son orgasme. Une fois qu’elle se relâcha, béate, il se retira d’elle d’une longue glissade et reposant son pieu énorme sur la faille charnue de ses fesses, continua des va-et-vient réguliers. A la façon d’un boutoir il écartait les masses voluptueuses et se creusait un sillon, son nœud luisant et bombé, apparaissant puis disparaissant, venait frôler la chute des reins. Mya, la tête relâchée et pendante, le corps mou, ne bougeait plus qu’en réponse à ses gestes.
Il se figea en la tirant une dernière fois contre lui, se redressa un peu plus et le visage levé, avec un râle bref et grave, l’arrosa généreusement de ses reins jusqu’au bas de sa nuque, gouttes éparpillées inégalement par des jets successifs s’amenuisant jusqu’à l’arrêt.
Après un moment suspendu de silence où l’on distinguait seulement les craquements du feu et le souffle faible de Mya et de Gautier, c’est Adèle qui bougea la première et vint rejoindre Mya pour l’essuyer avec des gestes doux, tout en l’embrassant de petits baisers légers. Gautier, qui s’était rassis dans le fauteuil, croisa mon regard et souriant dans sa barbe, je voyais qu’il était pleinement contenté, son désir parfaitement assouvi. Je lui fis un sourire de gratitude mêlé d’admiration, tant j’avais apprécié de voir ma femme si bien honorée.
Je pensais que nous allions en rester là, mais j’avais tort : Adèle avait encore de l’envie à satisfaire, et après avoir câliné Mya le temps qu’elle sorte de sa torpeur délicieuse, elle l’invita à la suivre, restant à genoux, jusqu’aux cuisses ouvertes de Gautier. Là elles plongèrent leurs visages dans son entrecuisse et se mirent à lui prodiguer des léchages, de ses bourses poilues jusqu’au sommet de sa verge à demi ramollie, restant tout de même d’une grande taille malgré tout. Gautier posa sa tête en arrière et, les yeux fermés, savourait leurs attentions. A force de coups de langue et de bécots tout le long de sa verge, elle reprit un peu de vigueur, et se la repassant comme un jouet, elles alternaient de place en riant doucement : l’une enveloppait le bout dans ses joues et imprimait des coups de tête délicats pendant que l’autre pointait sa langue pour la faire glisser de bas en haut sur la peau fine du tronc.
Après que l’objet de leurs attentions ait repris sa plus belle taille, Adèle s’interrompit pour attraper la coupelle d’huile de notre massage passé et me la tendit. Je me levais pour l’attraper et elle mit son charmant petit cul bien en face de moi, la tête toujours enfouie dans l’entrecuisse de Gautier, m’invitant à s’en occuper. À genoux derrière elle, je fis couler un filet d’huile sur ses reins et commençais à malaxer chacune de ses fesses. Mes doigts passèrent dans sa raie et à peine j’effleurais son anneau qu’elle se poussa un peu en arrière : je compris sa demande et huilant abondamment mon doigt et sa fente, je poussais l’entrée de sa petite porte rose. Son soupir sans équivoque me signala que j’avais bien saisi son envie, et de mon doigt raidi, je m’enfonçais doucement, mais sûrement jusqu’à ce qu’il disparaisse en entier en elle.
Puis, massant tout autour de mon autre main pour assouplir son orifice molletonné, je le retirai pour le lier avec un deuxième doigt et de cette pointe ainsi constituée je forçais l’entrée de nouveau. Je pivotais, triturais doucement, étirais les parois de son anneau jusqu’à le sentir dilaté et prêt. Mya, elle, avait englobé toute la queue de Gautier, la bouche grande ouverte pour pouvoir l’accueillir et en descendant se la poussait au fond de la gorge avant de remonter, les lèvres tendues autour du gland bombé.
Mon désir était revenu, lui aussi, et je piquais de trois doigts sans presque forcer dans le petit trou d’Adèle : je me retirai et m’installais pour la prendre en levrette, guidant ma verge. D’une pression douce j’écrasais mon bout contre son anneau qui très vite s’ouvrit à moi et, avec précaution, je cheminais plus avant. De mes mains posées sur ses reins, je sentais la vibration de la voix sourde d’Adèle qui appréciait ma venue, et quand ses contractions intérieures tendaient à me refouler, je reculais un peu pour mieux m’enfoncer ensuite. Son anneau m’enserrait avec force et dans mes aller-retour me donnait d’autant plus d’ardeur en moulant étroitement le corps de ma verge de son cercle lisse et tendu. Dans le même rythme que le visage de Mya qui descendait et remontait, j’astiquais son petit fourreau étroit de toute ma longueur. Après un moment de ces flux et reflux, ce fut Gautier qui déchargea en premier, la main posée sur la nuque de Mya pour la garder bien autour de lui.
De sa bouche ouverte s’échappait le produit de sa jouissance, qui s’écoulait en fil visqueux le long de son pilier de chair, pour finir leur course contre le visage d’Adèle enfoui au plus profond de l’ouverture de ses cuisses, les joues contre ses bourses. Les petits cris saccadés qui naissaient dans le ventre d’Adèle devinrent de plus en plus sonores, et la perforant plus vite et plus fort, je jouis en elle à mon tour, un cri étouffé dans ma bouche serrée, me poussant au fond d’elle autant que possible dans une dernière éruption.
La soirée fut par la suite conviviale : nous avons mangé ensemble avec appétit dans une ambiance légère et décontractée, et au final Gautier resta dormir dans une des chambres libres voisine de la nôtre. Tous trois dormirent d’un sommeil profond, mais moi non : je revoyais les images de Mya en train de jouir comme je ne l’avais jamais vue, et la fascination de ce souvenir me torturait l’esprit au point de m’empêcher de trouver le sommeil. Je n’éprouvais ni douleur ni jalousie, tout au plus j’enviais un peu le sexe énorme de Gautier : au contraire j’étais comme obnubilé jusqu’à l’obsession par l’excitation trouble de la visualiser dans un tel état d’extase, possédée par ce membre épais et majestueux.
Le lendemain matin, Gautier était parti à l’aube à la chasse, et nous sommes restés tous les trois à profiter du calme de la maison et de la forêt environnante. Dans l’après-midi Adèle nous dit qu’elle devait aller chercher du bois pour compléter son stock et être tout à fait sûre d’en avoir assez pour l’hiver. Je me proposais naturellement de l’accompagner pour l’aider, me semblant que c’était la moindre des choses en retour de son hospitalité. Qui plus est les images mentales de Mya empalée par ce sexe immense continuaient à m’assaillir sans cesse et j’y voyais l’occasion de me changer les idées et de détourner un instant mon esprit de ces imaginations insistantes. Nous sommes donc partis en forêt sur un sentier, jusqu’à une clairière ou des arbres abattus jonchaient le sol. Nous passâmes quelque temps à les débiter et une fois les tas constitués, nous nous sommes chargés d’autant de bûches que possible pour rentrer à la maison.
Sur le chemin elle m’expliqua que Gautier habitait au village, plus bas, et que la chasse était un prétexte, tous les ans, pour s’échapper de son couple monotone et venir la voir discrètement, avec un alibi tout trouvé. En réalité il n’aimait pas chasser plus que ça, mais elle ajouta en riant que sa femme pensait, elle, que c’était devenu une passion dévorante ! J’en rigolais avec elle tandis que nous arrivions dans le bûcher pour nous délester de notre fardeau.
En passant devant les fenêtres de la cuisine, me dirigeant vers la porte, je lançais un regard distrait à l’intérieur et là : stupeur ! Mya et Gautier étaient auprès du feu. Je m’approchais du carreau pour mieux voir : lui était étendu de tout son long sur le matelas que Mya avait dû installer comme Adèle l’avait fait, nu. Mya, nue elle aussi, était au-dessus de lui campée à califourchon sur ses cuisses, et ses mains en anneau caressaient l’énorme verge qui pointait comme une tour vers le ciel. Elle semblait absorbée, les yeux rivés sur ce magnifique membre, s’en occupant avec concentration et délicatesse. De ses mains jointes, elle la parcourait lentement, prenant le temps de s’arrêter pour la masser de ses pouces, les faire rouler et appuyer sur le gland à son sommet, avant de les redescendre et de malaxer sa fondation avec douceur. Lui recevait les caresses, inerte, les yeux clos et les bras derrière la tête, un vague sourire dans sa barbe.
Cela devait durer depuis un moment, car il était à plein de son désir, la trique encore plus grande et plus dure, me semblait-il, que ce que j’avais vu le soir précédent. Adèle m’avait rejoint et en riant doucement quand elle avait compris ce que je faisais, elle s’était collée à moi pour regarder elle aussi à travers le carreau : deux voyeurs le nez contre la vitre.
Mya se dressa sur ses genoux, avança jusqu’à être bien au-dessus de son sexe, et continuant à le guider avec les mains, le cala contre ses lèvres rougies et gorgées de désir. Se laissant retomber très lentement de tout son poids, elle s’y empala en douceur, le visage crispé de plaisir. Une fois qu’elle l’avait fait disparaître en elle entièrement, elle resta un long moment presque immobile, juste agitée de petits balancements brefs et saccadés du bassin, une expression lascive de délice sur le visage, les mains posées sur ses cuisses. On aurait dit qu’elle chevauchait une monture de laquelle chaque pas lui procurait une onde de plaisir. Ma main avait inconsciemment rejoint ma braguette et je massais fiévreusement ma verge à travers la toile de mon pantalon, fasciné par la scène.
Mya se releva doucement, se hissant le long de l’épaisse lance qui réapparaissait, humide et brillante, avant de s’abaisser de nouveau plus brusquement. Sa langue pourléchait sa lèvre supérieure et lui conférait un air de vicieuse avide de volupté, suppliante. Les mains plantées dans la toison du torse de Gautier, elle débuta un martèlement ample qui ne s’arrêta plus, ses belles fesses charnues secouées de toute leur masse à chaque choc sur le bassin de Gautier en bas, à chaque coup de cambrure en haut. Son dos se creusait et s’arrondissait au rythme de sa chevauchée sauvage, ses seins ballottés s’entrechoquaient et même à travers la vitre, je percevais le son de ses cris rauques.
Intensément excité, je jouissais dans mon pantalon, oubliant tout autour de moi, complètement absorbé par cette vision extraordinaire. Mya, elle, comme en réponse, s’emmancha une ultime fois jusqu’à son comble pour y vibrer d’un orgasme spasmodique, psalmodiant des mots incompréhensibles, les yeux retournés, la joue écrasée dans la fourrure drue de Gautier, agitée des pieds à la tête de secousses violentes et chaotiques. Gautier la laissait faire sans s’agiter, mais au sourire satisfait qui fendait sa barbe, je déduisais qu’il avait dû jouir lui aussi. Reprenant sa respiration avec difficulté tant elle paraissait essoufflée, elle resta un moment là, inerte, sur le torse massif et velu, les bras pendants, toujours remplie.
Enfin elle se dégagea lentement comme une bête qui se relève péniblement et se laissa rouler sur le côté, terrassée de jouissance, les yeux mi-clos et les cheveux collés en travers de son visage humide de sueur.Luisante à la lumière des flammes, la verge superbe de Gautier reposait jusqu’à son nombril sur une épaisse couche de poils, comme un animal fier de sa conquête qui s’étend de tout son long et se prélasse sur l’herbe. Je ne pouvais plus en détacher mon regard, médusé, profondément subjugué par sa puissance et sa prestance.
Nous sommes rentrés juste après et Mya se rhabilla pour venir me rejoindre. Je lui signifiais d’un baiser amoureux que je n’éprouvais aucun ressentiment et elle fut immédiatement réconfortée par mes câlins. Pendant que Gautier enfilait son pull puis son pantalon, je jetais des regards à la dérobée sur son sexe, l’esprit obsédé par l’admiration que je ressentais. Adèle, de son côté, nourrissait le feu avec naturel, comme si rien d’extraordinaire ne s’était passé, toujours aussi calme et joyeuse.
Le week-end s’est terminé et il a bien fallu que nous retournions à la ville et à nos obligations. Sur le plan sentimental, rien n’avait changé entre nous : nous étions amoureux comme au premier jour, complices et heureux dans notre relation quotidienne. Pour Mya rien n’avait changé non plus au niveau de nos relations intimes, mais je fus bien forcé de constater que ce n’était pas le cas pour moi. L’obsession que j’avais commencé à ressentir ne s’effaça pas, bien au contraire : elle me rongea jusqu’à m’envahir entièrement et devenir incontournable à chacun de nos ébats. Je pouvais regarder les choses avec raison et savoir sans aucun doute que je ne ressentais aucune jalousie ni complexe d’infériorité. Mais mon désir avait profondément changé, car ce n’est plus son corps magnifique qui m’excitait, c’est son corps possédé par le mât de Gautier, sa jouissance extrême à cet instant et son visage déformé de plaisir qui réveillait ma libido, au point de devenir central et indispensable.
Mya avait beau me rassurer et exprimer son envie de faire l’amour avec moi, tenter de revenir à nos jeux sexuels habituels et éprouvés, je ne pouvais plus bander sans me refaire le théâtre intérieur de ces instants.
Ça la faisait souffrir, car, sensible comme elle était, elle voyait bien que je n’étais pas tout à fait présent à nous, l’esprit ailleurs, la regardant seulement d’un regard trouble pour mieux l’imaginer dans la situation qui provoquait mon désir, comme si une troisième personne était toujours là avec nous. J’avais beau, en conscience, chasser ces images mentales de mon esprit, tenter de revenir au désir simple de son corps et le relier à l’amour évident qui m’habitait, rien n’y faisait : j’étais devenu incapable de contourner mon imagerie fantasmatique. Si je n’invoquais pas cette pensée, j’étais impuissant, et à l’inverse dès que je laissais les images et les sensations affluer je retrouvais mon excitation et parvenais à lui faire l’amour et la satisfaire.
Le paradoxe c’est que je vivais du coup une passion nouvelle, dévorante, pour Mya : mais cette passion ne concernait pas Mya seule, en elle-même, mais Mya comblée par ce sexe énorme, Mya hurlant de jouissance comme une bête sauvage, Mya transpirante et grimaçante...
Abdiquant face à la puissance de mon obsession, nous sommes retournés chez Adèle après avoir retourné le problème dans tous les sens. Comme un toxicomane qui se fait submerger par son addiction j’avais poussé dans ce sens en usant de raisonnements logiques teintés de mauvaise foi, trouvant tous les arguments possibles pour la convaincre de recommencer. D’abord réticente vu les conséquences sur notre vie de ce premier séjour, elle avait fini par céder, se soumettant à mon besoin par amour, et nous avons refait des séjours dans la grande bâtisse régulièrement, où j’assouvissais ma passion avec un bonheur indicible.
Adèle s’étonnait que je sois aussi insistant pour qu’elle invite Gautier à venir nous rejoindre à chaque fois et je dus lui expliquer ce qui se passait, sans trop entrer dans les détails afin de ne pas la vexer. J’avais de l’appréhension à lui avouer que, même si je la trouvais jolie et très désirable, nos partages érotiques et nos relations sexuelles ne faisaient qu’accompagner mon réel objectif : cela revenait à lui dire que je me servais d’elle, de sa maison pendant que je m’enflammais sur le véritable objet de ma passion. Adèle, de son côté, me fit très clairement comprendre qu’elle s’en fichait totalement, appréciant nos ébats collectifs avec un enthousiasme toujours renouvelé.
Il n’y eut jamais de retour en arrière et moi qui n’avais jamais été capable de tuer le moindre animal ni tirer au fusil... Depuis ce moment j’attendais chaque année avec fièvre et impatience la saison de la chasse.Et puis nous ne pouvions le savoir à ce moment-là, mais ce n’était que le début d’un jeu qui allait nous emmener beaucoup plus loin.
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