Le mercredi, je séchai les cours. Je n’en avais qu’un, et je détestais le professeur. J’en profitai pour aller au parc voisin, zyeuter les filles du cours de yoga en fumant quelques cigarettes avec Larry. Mais Jeudi, j’allai à l’école tel l’obéissant jeune homme que j’étais. Mais Danica était déja en cours. Je n’ai aucune idée de si elle se rappelait de l’entente, mais j’allais au lieu de rendez-vous à 9h55, comme mentionné.Cependant, elle ne vint pas. Effrayée? Dégoutée? Peu importe. Je lui ferais regretter. À midi, je la trouvai à son casier.— Tu m’as oublié? T’as pas trouvé que j’étais assez gentil Mardi? Je t’ai quand même rendu ton repas...— J’ai pas oublié. Je n’ay suis juste pas allé. Je n’irai plus.Je plaçai mes mains sur ses hanches, fermement, mais gentiment.— Écoute. Je crois que tu serais intéressée de savoir que j’avais mon cellulaire lorsque j’ai éjaculé sur toi Mardi.— Quoi? T’as quand même pas... filmé? S’il te plaît je ferai tout pour que ce soit pas révélé... Tout ce que tu veux...Elle paniquait. Mon bluff avait touché, et c’était un coup critique. Elle transpirait, en plus.— Holà, du calme. Je peux pas filmer. Mais je peux prendre des photos. Et je crois bien connaître certaines personnes qui seraient intéressés à avoir une photo de toi avec le visage plein de sperme.Elle se calma légèrement, et après deux grandes respirations, elle me demanda comment elle pouvait corriger son erreur. Je lui dis qu’elle pouvait me rejoindre à 14h. Que ce serait sa dernière chance.Elle vint réellement cette fois. Et comme toutes les autres fois, elle se rendit dans une cabine, et se déshabilla. Je me masturbai, et lui vint sur le visage. Avant de sortir, je décidai de faire un bon geste.— Je tiens à m’excuser d’avoir utilisé la photo pour te forcer, mais... tu m’as désobéi.— Désolée d’avoir désobéi... Je... Je ne le referai plus... Tant que tu le voudras, je t’obéirai, mais par pitié gardes la photo pour toi...Elle n’était aucunement au courant de mon bluff! Elle ne s’en doutait même pas! Je sortis, et l’attendis à la sortie de l’école. Je fumais une cigarette lorsqu’elle sortit. Je la suivis à une distance respectable, et lorsqu’on fut suffisamment séparés de l’école (ce qui arriva plus tôt que prévu puisqu’elle avait accéléré le pas lorsqu’elle avait remarqué que je la suivais), je l’ai interpellée.— Hé! Danica! Je veux te montrer quelque chose! Rien de méchant, je te le jure!Elle ralentit, mais ne s’arrêtat pas.— Quoi? Qu’est-ce que tu peux bien vouloir me montrer?— Mon cellulaire. Enfin, les photos. Pour m’excuser de t’avoir menacée de t’humilier, j’ai effacé la photo, et je voulais que tu le vérifie toi-même.Elle s’arrêtat lorsque je l’eus rejointe. Elle me regarda avec défiance.— Pourquoi tu ferais ça? C’est pas ton genre.Je lui tendis mon téléphone.— Le code, c’est 1172. Vérifies toi-même.Elle s’exécutat. Elle visionna chacune de mes photos : De mes photos avec Larry, aux quelques photos pornographiques que j’avais téléchargées sur internet, en passant par la photo que j’espérais qu’elle voit. Un photo d’elle. Lors de sa première journée. Lorsqu’elle eut terminé son inspection, elle me rendit l’appareil.— Merci. Mais pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi tu fais ça?Et je lui expliquai. Mon unique ami était Larry. Tout le monde dans l’école soit me détestent, soit me craignent, mais chose sure, ne m’apprécient pas. Alors dans ma deuxième année, j’avais choisi une fille plus jeune qui semblait heureuse, et décidai de détruire son bonheur pour me satisfaire. J’espérais réussir à la convaincre de coucher avec moi, au travers de menaces, histoire de ne plus être puceau une fois sorti du lycée.— J’ai... Je m’excuse, dis-je en m’éloignant vers chez moi.Elle m’agrippa la main, et dis quelque chose qui me surpris, mais que j’espérais tout de même entendre.— Je vais... le faire. Si c’est tout ce que tu veux... Coucher avec moi... Pourvu que tu cesses de m’intimider. Ma seule condition, c’est un condom.Je me dégageai, et m’éloignai encore plus.— Je ne... Je préfèrerais pas. Je suis dangereux. Je pourrais ne pas arrêter après ça. Et en plus, je n’ai ni condom, ni d’argent de surplus pour en acheter.Elle me laissa marcher pendant quelques minutes, en me suivant. Lorsque je m’en rendis compte, je m’arrêtai. Elle m’agrippa le bras de nouveau. Cette fois, à deux mains.— Écoutes... Cette fois, c’est moi qui t’offres de le faire. Et je vais changer ma condition... Je veux que tu me dises pourquoi tu as une photo de moi sur ton téléphone.
