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Sandra, volupté et insouciance

Chapitre 4

Erotique
Chapitre 1 – Episode 4

Je répondis :[SMS Estelle, Thierry]< Bonjour, ce serait quand ?> Vendredi< Quel genre de soirée ?> Je reçois des amis, j’ai besoin de quelqu’un pour assurer le service< Que pour ça ?> D’après-vous ?< A vous de me le dire> J’ai testé vos talents et je souhaite vous faire rencontrer quelques amis< Je vois> Alors, êtes-vous d’accord ?< Quel délai me donnez-vous pour vous répondre ?> 1 heure< OK> J’attends votre réponse
Je fis part de cette échange avec Alex. Sa réponse fut simple : "Tu es libre ma chérie, si tu as envie, n’hésite pas."Pas une once de jalousie, pas une question, pas un soupçon d’inquiétude, comme si cela lui était indifférent ! Mais au fait, comment Thierry a eu mon numéro de téléphone ? Il m’a donné sa carte professionnelle lorsque nous étions dans sa voiture mais à aucun moment je ne lui ai communiqué le mien ! Ne serai-je pas manipulée ?
J’envoyais un SMS à Thierry avant la fin du délai :

[SMS Estelle, Thierry]< OK pour vendredi, quelles sont les conditions ?
Il répondit sitôt :
> Un chauffeur viendra vous chercher à l’endroit que vous me communiquerez et ce à 18h précise< OK et ?> Ensuite, il vous emmènera dans un endroit pour vous mettre en condition< Me mettre en condition ?> Vous préparer< Qu’attendez-vous de moi ?> Etre ouverte, disponible, obéissante, audacieuse, extraverti< Pas de relation trash, ni hard, ni violente> Non rien de tout ça, charme, sensualité, respect, libertinage< Je dois prévoir une tenue particulière ?> Non, vous vous habillerez là où le chauffeur vous emmènera< OK
Je me tournai vers Alex.
— Bon et bien voilà, j’ai rendez-vous vendredi mon chéri.— Cool, j’aurais aimé être invité pour prendre des photos.— C’est tout ce que ça te fait ? Des mecs vont me baiser ou faire de moi ce qu’ils ont envie et tu ne dis rien d’autre ?— Mais ma chérie, j’ai très envie que tu vives ce genre d’expérience si ça te fait plaisir. Par contre, si tu crains quoique ce soir, n’y vas pas.— Oui ça me fait plaisir, je suis même déjà très excitée !
J’eus du mal à me concentrer durant les deux jours qui suivirent. Je ne cessais de penser et d’imaginer cette soirée inédite et pas mal de questions restaient sans réponse, notamment celles concernant ce qui m’attendait évidemment.
Vendredi dix-huit heures. Le rendez-vous avait été fixé à une adresse proche de mon lieu de travail. J’attendais sur le trottoir depuis quinze minutes et personne ne vint. Quinze autres minutes plus tard, toujours rien. Je m’apprêtais à téléphoner à Thierry quand une voiture s’arrêta à ma hauteur. Un chauffeur en descendit, me salua et ouvrit la portière arrière en me proposant de monter. Nous partîmes.
— Puis-je savoir où nous allons ?
N’ayant pas reçu de réponse, je réitérer la question :
— Puis-je savoir où nous allons s’il vous plaît ?— Je ne peux pas vous le dire Madame mais nous allons bientôt arriver.
Après vingt minutes de trajet, la voiture emprunta une rue étroite, s’arrêta face à un portail massif qui s’ouvrit et s’engouffra dans la cour d’un hôtel particulier. Le chauffeur descendit et m’ouvrit la porte.
— Vous êtes arrivée Madame, quelqu’un va vous accueillir sur le perron.
En effet, une frêle jeune femme vint à ma rencontre. Pas très grande, blonde avec un chignon, des yeux bleus et vêtue d’un chemiser blanc boutonné jusqu’en haut, une jupe mi longue moulante noire, un tablier blanc, des escarpins à petits talons.
— Bonjour Madame, je suis Lily, je vous en prie, dit-elle en me faisant signe d’entrer.— Merci.
Elle ferma la porte et me demanda de la suivre. Nous montâmes un large escalier en pierre revêtu d’un épais tapis bleu roi jusqu’au premier étage puis nous empruntâmes un long couloir. Elle s’arrêta devant une large porte en bois et frappa.
— Oui ? Dit une voix derrière la porte.— Madame est arrivée, Madame.— Entrez.
Elle ouvrit la porte. Nous entrâmes dans une chambre immense et très lumineuse, avec une moquette épaisse, un lit immense, une méridienne, des fauteuils et une table basse.
— Bonjour Estelle, entrez, je suis Jeanne, en charge de votre préparation.
Jeanne, femme d’une cinquantaine d’année, grande et mince genre bonne éducation, brune à chignon serré, en tailleur gris foncé, jupe aux genoux, chemisier blanc, petits talons, cliché très "prout-prout catho".
— Me préparer ?— Oui, pour votre soirée.— Mais où sommes-nous exactement ?— Peu importe Estelle, déshabillez-vous maintenant.— Ici ?— Oui, ne soyez pas timide.
Je déposai la veste de mon tailleur puis la jupe sur la méridienne.
— Il faut tout retirer, tout !
Le chemisier rejoignit les premiers vêtements.
— J’ai dit tout, ne vous faites pas prier, on ne doit pas perdre de temps.— A quelle heure dois-je rejoindre Thierry ? — MONSIEUR Thierry ! Dit-elle sévèrement. Vous devez l’appeler Monsieur Thierry.— Bien Madame, à quelle heure dois-je rejoindre Monsieur Thierry ?— Vous devez être au rendez-vous à vingt heures. Vous êtes souvent nue sous vos vêtements ?— Toujours sauf période délicate !— Je comprends. Par contre, vous en mettrez quelque chose ce soir, ce sont les ordres.— Retirez vos bas et allez prendre une douche rapidement.— Une douche ?— Oui, la salle de bain est à côté, allez ! Vous devez tirer et attacher vos cheveux en arrière.
La salle de bain est vaste avec une baignoire d’angle et une douche à l’italienne avec multi jets. Le timing serré ne permet pas de profiter de tous ces gadgets. Pressée par Jeanne une nouvelle fois, j’abrégeai la douche et revint dans la chambre une serviette autour de la poitrine. Lily, qui m’accueillit tout à l’heure, était présente.
— Allongez-vous ici, sur le ventre, dit Jeanne en m’indiquant la banquette sur laquelle une grande serviette blanche était étendue.— Lily, procédez s’il vous plaît.
La jeune fille s’approcha de moi un flacon à la main. Elle versa du produit dans sa paume et l’étala en commençant par les épaules.
— C’est une crème hydratante, indiqua Jeanne, qui vous donnera une peau douce et de senteur très agréable.
J’eus le droit à un véritable massage. Lily était douée. Ses mains parcouraient mon dos par des gestes circulaires. Des épaules, elle passa sur mes côtes effleurant mes seins au passage, elle descendit sur mes fesses qu’elle pétri puis glissa sur mes jambes jusqu’aux pieds. C’était agréable, je m’abandonnais complètement.Ses mains firent le chemin inverse mais en insistant sur l’intérieur de mes cuisses me contraignant à ouvrir les jambes. Elle malaxait mes fesses, les écartait, ses doigts passaient partout, sur ma chatte, dans ma fente, autour de mon petit trou.
— Tournez-vous, s’il vous plaît.
Je m’installai sur le dos. Le massage repris mais Lily s’occupa directement de mes seins en les malaxant, en triturant les tétons. Je plantai mes yeux dans les siens mais elle fuit mon regard. Une main plongea entre mes cuisses et les doigts me caressèrent. J’haletai, bouche largement ouverte. Mon bassin allait à la rencontre de sa main, je voulais qu’elle me baise avec ses doigts jusqu’à jouir mais la partie s’arrêta là.
— C’est bon comme ça Lily, laissez-la, elle jouira plus tard. Vous allez mettre ceci, dit Jeanne en montrant des vêtements posés sur le lit.— C’est quoi ?— Je comprends votre inquiétude mais il faut vous habituer à ne pas poser de questions. Faites ce qu’on vous demande. Tout ira bien, je vous l’assure.
J’enfilai un corset guêpière en dentelle et satin noir avec une particularité singulière : mes seins étaient juste maintenus, les trois quart restant apparent. Lily fixa une paire de bas nylon à l’aide de huit attaches. Elle enfila ensuite le minuscule string en tulle noir qu’elle ajusta sur mes hanches puis chaussa mes escarpins vernis noir, de la célèbre marque à la semelle rouge, aux bouts pointus et talons aiguilles d’au moins douze centimètres ! Pour cette opération, elle dû s’accroupir. Sa robe dégagea complètement ses cuisses et même au-delà si bien que je vis ses bas retenus par un porte-jarretelles (ou une guêpière peut-être) mais surtout qu’elle ne portait pas de lingerie. A ma grande surprise, je distinguais deux anneaux accrochés à ses lèvres intimes reliés par une petite chaîne en argent et un petit cordon sortant de son sexe.En se relevant, elle me sourit tout en se mordant la lèvre inférieure. Elle recula de quelques mètres près de la porte de la salle de bain, les mains dans le dos et la tête haute attendant les prochains ordres.
— Marchez pour voir ! Commanda Jeanne.
Je fis quelques pas au travers de la pièce.
— Parfait ! Je constate que vous avez l’habitude de ce genre de chaussures.
Oui je portais quotidiennement des talons hauts mais pas à ce point tout de même !
— Vous avez dû voir le maquillage dans la salle de bain. Vous allez mettre un rouge très voyant et beaucoup de noir sur vos yeux. Dépêchez-vous. Lily, aidez-la à tirer ses cheveux encore plus. Je m’absente quelques minutes, ne perdez pas de temps !
Pendant que je me maquillais, Lily s’occupait de ma chevelure. J’avais envie d’en savoir sur elle.
— Vous vous plaisez ici ?— Oui Madame.— Jeanne est votre maîtresse ?— Oui Madame.— Vous aimez être soumise.— Oui Madame.— J’ai vu vos piercings, vous en avez d’autres ?— Oui Madame.— Où ?— Aux tétons et au nombril Madame.— Qu’est-ce que vous avez dans votre chatte ?— Des boules Madame.— Ça vous fait du bien ?— Oui Madame.— Vous me montrez ?
Elle releva sa robe pour découvrir son bas-ventre.
— C’est une guêpière ?— Oui Madame, comme la vôtre.— Vous mouillez ?— Oui Madame, toujours.— Je peux ?— Oui Madame.
J’ai glissé une main entre ses cuisses.
— Eh bien dis donc, c’est l’inondation là !— Oui Madame, je mouille beaucoup.
Je passai un doigt dans sa fente et titillai les boules. Elle gémit.
— Mais vous avez aussi un truc dans le cul !— Oui Madame, mes trous sont toujours remplis.— C’est quoi ?— Un rosebud.— Vous vous faites prendre par qui ?— Par mon maître et ceux à qui il demande de me baiser.— C’est qui votre maître ?— Monsieur Thierry.
Le retour de Jeanne abrégea la conversation. Dommage car j’aurais en savoir plus. Nous sortîmes de la salle de bain.
— C’est terminé ?— Oui voilà.— Parfait. Un petit détail avant que vous ne partiez. Lily va vous montrer quelque chose. Lily, assieds-toi là.
La jeune fille s’avança et s’assit sur une chaise.
— Quand on vous demandera de vous assoir, il faudra vous mettre dans cette position : d’abord relevé votre vêtement pour que vos fesses soient en contact avec le siège, vos mains à plat sur vos cuisses que vous devez toujours garder écartées puis la tête haute. Vous devez adopter la même position quand on vous demande de vous agenouiller aux pieds de quelqu’un, compris ?— Oui parfaitement. — Mettez ce par-dessus et on descend. La voiture est en bas.
En effet, le chauffeur nous attendait.
— Bonne soirée Estelle. Nous aurons peut-être le plaisir de vous revoir.— Merci Madame Jeanne et... merci à Lily aussi, ce fut très... agréable.— Je lui dirai, allez ouste et bonne soirée.
Je m’engouffrai dans la berline.
— Où allons-nous cette fois-ci ?— Pas très loin.— C’est chez qui ?
Je n’obtenu aucune réponse et, en effet, ce n’était pas éloigné puisque moins d’un quart d’heure après, la voiture stationna devant un des plus beaux hôtels de luxe parisiens situé dans le VIIIème arrondissement.
— Vous devez vous rendre dans la suite 604, Madame.— Ah OK.— Bonne soirée Madame.— Merci.
Un employé ouvrit la portière et pour descendre de la voiture je dus écarter les jambes mais le jeune homme très professionnellement n’a, à aucun moment, tenté de lorgner entre mes cuisses.J’entrai dans le palace par la porte tambour qu’un autre employé s’activa à faire tourner. Je m’adressai à la réception :
— Bonsoir Madame, que puis-je faire pour vous ? — J’ai rendez-vous suite 604.— Nous allons vous accompagner.— Merci.
L’homme s’adressa à un des grooms disponibles à proximité et lui indiqua ma destination.
— Si vous voulez bien me suivre Madame.
Nous nous dirigeâmes vers l’ascenseur. J’imaginais les regards de trois personnes derrière la réception. Qui étais-je pour eux dans cette tenue osée, une poule de luxe ?Il ouvrit la porte, me fit passer avant lui et nous montâmes au sixième étage. Nous nous rendîmes devant la porte de la suite.
— Voilà, c’est ici Madame.— Merci.— Bonne soirée Madame.
Je lui donnai un pourboire, il se retira. J’étais face à une porte et surtout face à un dilemme : partir et tout arrêter ou entrer dans l’inconnu ?Ma raison me dictait de rebrousser chemin mais ma libido me poussait vers cette nouvelle expérience. Si je m’en allais je le regretterais certainement parce que j’avais goûté à d’autres formes de plaisir et que je désirais aller plus loin mais si je rentrais ma vie en serait probablement bousculée, rien dans mon couple ne serait plus comme avant...Je sonnai.La porte s’ouvrit, Thierry m’accueillit avec un grand sourire. Il portait un costume trois pièces gris clair parfaitement coupé, une chemise blanche avec des liserés gris et une cravate parme. La classe !
— Bonsoir Estelle, rentre.— Bonsoir Monsieur.
Je pénétrais dans une suite très lumineux avec de larges double fenêtres bordées de grandes tentures, des murs beige clair, le plafond blanc, une épaisse moquette blanche avec des motifs à carreaux. L’ensemble du mobilier était aussi dans les tons clairs.Thierry me fit visiter : la salle à manger avec une table ronde et quatre fauteuils puis un petit canapé. Ensuite le salon avec un canapé, deux fauteuils, une table basse. Dans la même pièce, un bureau entouré de deux assises. Une chambre dans les mêmes tons avec son lit "king size" et un bureau puis une salle de bains tout en marbre beige avec une grande baignoire et une douche à l’italienne.
— Qu’en penses-tu ?— C’est magnifique.— Il y a une autre chambre avec salle de bain à côté du living-room.— Eh bien, quel luxe !— Et ce n’est pas terminé, viens voir.
Il m’entraîna dans le salon dont une porte fenêtre donnait sur une terrasse.
— Que dis-tu de ça ?— Wow, manque plus que la piscine !— Il y a une autre suite avec un jacuzzi sur la terrasse mais elle est déjà occupée.
L’espace ombragé était aménagé avec du mobilier aux mêmes couleurs que celui de la suite, une table et des chaises en fer forgé et puis deux larges bains de soleil.
— Vous descendez souvent ici ?— Disons que j’y ai mes petites habitudes.— Etait-ce chez vous où je suis allée avant de venir ici ?— Absolument. Ça s’est bien passé ? Tu as fait connaissance avec Jeanne et Lily ?— Oui, elles sont charmantes.— Jeanne m’a dit que tu avais été très réceptive.— Lily a des mains douces. Vous êtes marié ?— Je l’ai été deux fois.— Plus aujourd’hui ?— Exact.— Et toi ?— En couple.— Il sait que tu es là ce soir.— Bien sûr.— Il n’est pas jaloux.— Apparemment non.— Il fait peut-être pareil de son côté.— Possible.— Vous êtes un couple libre alors.— On peut dire ça. C’est quoi le programme pour ce soir ?— Et bien j’organise cette soirée pour remercier quelques personnes.— Que dois-je faire ?— Te mettre à l’aise pour le moment, donnes-moi ton vêtement.
Au moment où je lui remettais mon par-dessus, la sonnette retentit et il partit ouvrir. Il en revint avec un paquet dans une main qu’il déballa.
— Jeanne avait oublié ceci, c’est pour toi, pour compléter ta tenue, me dit-il en me tendant un vêtement. Mets-le s’il te plaît.
C’était un chemisier noir en tulle avec quelques empiècements en vinyle, notamment pour cacher mes tétons.
— Magnifique, tu es très sexy dans cette tenue.— Merci.— Pratiques-tu la sodomie ?— Euh... oui.— Dans la salle de bain, il y a un accessoire particulier et un flacon de gel, va t’équiper.
L’objet en question était le même que celui de Lily : un rosebud orné d’un cristal aqua-marine. Je pris le flacon de gel, m’accroupis et enduisis mon petit trou. Le bijou s’y enfonça facilement. Je me relevai, la sensation était très agréable et excitante. Je rejoignis Thierry. Il téléphonait quand je revins dans le salon et demandait pourquoi le mobilier qu’il réclamait n’avait pas été installé. Il raccrocha, énervé.
— Alors ton impression, tu aimes ?— Euh oui.— Au bout d’un moment tu auras une forte envie qu’on s’occupe de ton cul.— Quel sera mon rôle ?— On va nous livrer du Champagne et des amuses bouche, il faudra faire le service tout simplement.— C’est tout ?— Tu imagines bien que tu ne vas pas te contenter de jouer la serveuse.— Oui je m’en doute.— Tu devras être aussi à l’écoute de ce qu’attende mes amis.— Du sexe ?— Tu es là pour ça, non ?— Absolument.— Mais je te rassure, rien de trash, ni de violent.— J’espère.— Ils sont bien élevés et très respectueux. D’ailleurs ils ne devraient pas tarder désormais. Comment te sens-tu ?— J’ai un peu d’appréhension mais vous me rassurez.— Ah au fait...
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la sonnette tintât.
— Je vais ouvrir, mets-toi là, dit-il en m’indiqua de me positionner entre le salon et la salle à manger.
Deux hommes apparurent portant une espèce de banquette toute en cuir capitonné sur le dessus qu’ils déposèrent au milieu du salon. Thierry remercia les employés de l’hôtel qui s’en allèrent. Il récupéra une enveloppe posée sur le bureau.
— Tiens.— Qu’est-ce ?— Tout travail mérite salaire.
Je mis l’enveloppe dans mon sac à mains sans même vérifier ce qu’il y avait à l’intérieur.La sonnette retentit.
— Va ouvrir s’il te plaît.— Dans cette tenue ?— Euh oui... pourquoi ? Cela te pose un problème ? Je ne vois pas ce que tu pourrais mettre d’autre ! Et puis, j’aimerais que tu ne poses plus de question, compris ?— Bien Monsieur.
Ma réflexion était stupide. J’étais là pour obéir à tout ce qu’on me demanderait et surtout de ne contrarier personne.Je m’empressai donc d’aller ouvrir. Un jeune homme attendait derrière un petit chariot de service sur lequel étaient disposés un seau rempli d’une bouteille de Champagne, des flûtes et deux plats avec des victuailles.
— Bonsoir Madame, room service, annonça-t-il.— Je vous en prie.
Il entra, je fermai la porte et le suivi. Il déposa ce qu’il y avait sur le chariot sur la table basse et repartit après que Thierry lui ait donné un billet.
— Tu te places ici, debout, ordonna Monsieur en désignant un coin du salon. Mets les mains derrière le dos, bombe le torse. Tu ne dois jamais serrer les jambes, c’est entendu ?— Oui Monsieur.— Comment te sens-tu ?— Nerveuse.— Détends-toi, tout ira bien.
La sonnette se fit entendre à nouveau.
— Ce doit être eux cette fois-ci.

A suivre...
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