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Sandra, volupté et insouciance

Chapitre 5

SM / Fétichisme
J’entendis Thierry accueillir chaleureusement des personnes. Qui arrive ? Combien sont-ils ? A quoi vais-je avoir droit ?Un couple apparut. La femme était une grande blonde coupe au carré court, yeux bleus. L’homme, plus grand, cheveux bruns très courts, barbe de quelques jours bien taillée, yeux marron.
— Maureen, comment vas-tu ?— Très très bien.— Et toi Raphaël, ça va aussi ?— Parfaitement Thierry et toi ?— Ça va aussi. Merci d’avoir accepté mon invitation.— C’est toujours avec plaisir mon cher. — Je vous débarrasse.
Madame défit son manteau et apparut dans une robe en cuir noir, courte et moulante, au col montant dénudant ses épaules. Ses jambes étaient gainées de noir, elle chaussait des escarpins à talons aiguilles d’au moins dix centimètres.Quant à lui, sous son manteau, il portait un costume noir sur une chemise bleu marine avec une cravate d’un bleu indigo.
— Je vous présente Estelle, qui sera à notre service ce soir.— Estelle, voici Maureen et Raphaël, des amis de longue date et qui rentrent du Canada.
Je les saluai d’un signe de la tête.
— Allez Champagne ! Lança Thierry.
Il s’empara de la bouteille, l’ouvrit et remplit les verres.
— Fais le service Estelle.— Oui Monsieur Thierry.

Je déposai les flûtes sur un plateau et les proposai. Je fis de même avec le plateau d’en-cas. Je pris ensuite position dans le coin.Les invités s’installèrent sur le canapé tandis que Thierry s’assit dans un des fauteuils. Ils discutèrent un moment sur des sujets divers tels que leur séjour en Amérique du Nord, les affaires des uns et des autres, leurs loisirs, leurs vacances etc.
— Tu l’as baisée, demanda Maureen à Thierry en me désignant.
Je compris que la conversation prenait un virage plus... grivois.
— Juste une pipe dans la voiture.— Dans ta voiture ?— Eh oui.— T’es plutôt du genre à fricoter dans les hôtels toi, non ?— Oui mais là, je passais en voiture et...— Elle faisait le trottoir ?— Exact.— Raconte !
Je l’entendis relater notre rencontre et le pourquoi du comment je faisais ça ce jour-là.
— C’est marrant ça, un "cap pas cap" de faire la pute, s’étonna Maureen. Ça te dérange si elle se met devant nous au lieu de la laisser dans son coin ?— Pas du tout. Viens là Estelle !
Je m’avançais de façon à me situer devant le canapé, face à Raphaël et à Maureen. Je remarquais facilement qu’elle portait des bas et une culotte noire.
— Elle est vraiment pas mal, tu as toujours très bon goût, n’est-ce pas Raf ?— Absolument. Grande, fine, élancée, taille de guêpe, sensuelle, troublante et provocante. Tourne-toi... hum quel cul ! Juste un détail cependant, ses seins.— Retire ton chemisier et montre-les-nous, ordonna Thierry.
J’enlevai le vêtement et exhibai ma poitrine.
— Ils mériteraient que tu t’y attardes Thierry, non ? Un 90 C ou D ce serait bien je trouve, au moins pour commencer.— Moi j’aime ses petits seins.— Je pensais que tu préférais les gros, comme ceux de tes deux ex-femmes.— Les seins m’importent peu en fait, je privilégie les beaux petits culs.— Comme le sien ?— Tout à fait.— C’est toi qui lui as fait mettre une culotte ?— Pour une première sortie c’était préférable.— Tu en portes toujours ? Me demanda-elle.— Non, habituellement je n’en porte pas Madame.— Eh bien enlève-la ou plutôt on va te la retirer. Raf... Tu t’en occupes ?— Avec plaisir.
Il s’est accroupi à mes pieds. Ses mains saisirent chaque côté du string pour le descendre et l’enlever.
— Elle n’aura pas besoin de lubrifiant, sa culotte est toute trempée !— J’aimerais bien voir ça, ajouta Maureen.
Elle se leva et, une fois devant moi en me fixant droit dans les yeux, mit une main entre mes cuisses. Je sentis un doigt glisser dans ma fente. Ce geste ajouté au rosebud qui titillait mon cul me fit geindre.
— Eh dis donc ma coquine, en effet tu es bien trempée, en plus elle porte un bijou, tourne-toi pour nous le montrer.
Je pivotai puis me penchai.
— Ecarte tes fesses, ordonna Raphaël.
J’ouvris les globes au maximum.
— Magnifique postérieur, s’exclama-t-il.— J’ai apporté quelques accessoires, ajouta Maureen. Tu permets Thierry ?— Oui bien sûr. Voulez-vous encore du champagne ?
Un "oui" collégial se fit entendre et Thierry appela le room-service. Moins de cinq minutes après, on sonna.
— Va ouvrir Estelle, ordonna Maureen. Et puis entre le moment où il rentrera et celui de son départ, il doit voir ton bijou. C’est ton premier défi.
Mon premier défi ?Ça sous-entendait qu’il y en aurait d’autres. Comment allais-je montrer mon cul ?J’essayais de me rassurer en me disant que les employés d’étages des grands hôtels devaient en voir de toutes les couleurs alors une fille à poils...Ce fut une jeune femme qui se présenta à la porte. Une grande brune très jolie dans son uniforme strict. Elle poussa son petit chariot, je la suivis. Elle demanda où poser le seau. Maureen lui indiqua la table basse. Quand elle se tourna pour repartir, je me penchai faisant semblant de remettre en place un de mes escarpins. De cette manière : courber en avant, jambes tendues et fesses en l’air, elle ne pouvait rien louper ! Je me relevai une fois qu’elle fut repartie.
— Défi remporté, annonça Maureen. J’étais en face d’elle, son regard s’est planté sur ton fessier mais elle ne sembla pas choquée. — Qu’aurais-tu fait à sa place ? Demanda Raphaël.— Peut-être que j’aurais claqué ses fesses.— Mais toi tu es une perverse.— C’est vrai.— Tu n’avais pas parlé d’accessoires ? Lui demanda Thierry.— Oui. Ils sont dans mon sac.
Elle en sortit un collier large en cuir rouge paré d’anneaux tout autour, des bracelets similaires, un masque, un martinet, des chaînes, des pinces métalliques et un gode. Elle prit le collier, le disposa autour de mon cou puis fixa les bracelets à mes poignets. Ensuite elle me fit mettre les mains dans le dos puis fixa une chaîne qui reliait le collier avec les menottes.
— Il paraît que ta bouche est très accueillante, tu aimes sucer ?— Oui.— Oui MADAME ! Dit-elle sèchement.— Oui Madame.— On va voir si tu sais te débrouiller sans tes mains. Mets-toi à genoux.
Je m’exécutai. Raphaël se planta devant moi, défit bouton et braguette pour sortir son sexe à moitié bandé. Je m’arrangeai pour qu’il grossisse rapidement puis le suçai quelques minutes. Sans les mains ce ne fut pas très facile mais je me débrouillai plutôt bien. Au fil de mes succions sa bite devint raide et dure. Maureen contemplait le spectacle, assise sur le canapé, une main entre ses cuisses.
— Alors Raf, qu’en dis-tu ?— Elle s’en sort bien, je goûterais bien à sa chatte maintenant.— C’est une bonne salope, on va la détacher et l’installer sur cette banquette.
Elle retira le mousqueton qui retenait la chaîne des menottes de façon à m’installer à quatre pattes sur le sofa en cuir. Elle me caressa les fesses avant de les claquer sévèrement. Jamais jusqu’à présent personne n’avait frappé mon postérieur et, après les effets de surprise et d’abjection, je découvrais que cela décuplait mon excitation.
— Tu sembles aimer ça petite salope, hein ?— Oui Madame.— Voyons voir si tu apprécies ça aussi.
Elle se saisit d’une chaîne au bout de laquelle pendaient deux pinces en métal.
— Ça fait mal au début mais tu t’y habitueras.
De ses doigts elle tritura mes tétons en les pinçant, les étirant. Tout comme pour la fessée, j’eus mal, très mal, je serrai les dents. Elle fixa ensuite les pinces sur mes tétons. La douleur fut maximale.
— Tu vas t’y habituer, ne t’en fais pas ma belle, essaya-t-elle de me rassurer.
J’étais donc à quatre pattes sur cette banquette, un plug ancré dans mon cul et des pinces sur les bouts de seins. Ma chatte suintait, bouillait, il fallait s’en occuper et c’est ce que fit Raphaël en se positionnant derrière moi. Il mit ses mains sur mes hanches et me pénétra d’un seul coup, sans préliminaire. Je ne trouvais pas sa queue très grosse, bien moins que celle de Thierry et encore moins que celle d’Alex mais cela me fit du bien. Il me lima un bon moment.Je regardais autour de moi : Thierry était debout, près de nous, il se caressait le sexe par-dessus son pantalon, un verre à la main tandis que Maureen se déshabillait. Elle lui demanda de défaire le zip de sa robe. Le vêtement tomba à terre. Elle se retrouva donc en string, bas et talons hauts.
— Tu vas me lécher salope, j’ai envie de sentir ta langue.
Elle se positionna devant moi, se pencha pour m’offrir son arrière-train qu’elle écarta de ses mains, puis le plaqua contre ma bouche. Ce fut une première pour moi car je n’avais jamais eu de relation lesbienne auparavant. Je m’appliquai à faire du mieux que je pouvais en passant ma langue sur sa rondelle et dans sa fente trempée. A l’entendre gémir, j’en conclus que je devais bien m’en sortir. Je prenais aussi du plaisir et trouvais particulièrement agréable cette liqueur de femme encore inconnue jusque-là.Après quelques minutes de ce traitement, Maureen s’écarta et proposa à Thierry de mettre sa queue dans ma bouche. Ce qu’il fit et je me retrouvai donc avec une bite dans deux de mes orifices. Je me sentais comme un objet sexuel à disposition pour satisfaire toutes leurs envies.
— Elle va me faire jouir cette salope, s’exclama Raphaël. Est-ce qu’elle prend dans la bouche ?— Oui elle aime le jus, confirma Thierry.— Echangez vos places messieurs, ordonna Maureen.
Les deux hommes ne se firent pas prier et quand Thierry a planté sa queue dans ma chatte, j’ai senti la différence.Mes trous comblés, mes seins pincés, l’excitation grandissait, je sentais la jouissance proche. Ce fut le cas aussi pour Raphaël qui sortit sa queue de ma bouche pour expulser son jus sur mon visage. Maureen utilisa ses doigts pour en racler un maximum et me le faire déguster. En même temps, Thierry indiqua que, lui aussi, allait jouir mais cette fois-ci dans ma chatte. Il me lima de plus en plus vite. Un orgasme fabuleux m’emporta alors qu’il se vidait presque en même temps en grognant son plaisir. Je criais tellement ma jouissance que tout l’hôtel a dû entendre !
— Va falloir aussi s’occuper de son cul, s’exclama Maureen.— Je vais le préparer, répondit Raphaël.
Il se positionna derrière moi, retira le rosebud pour le remplacer par ses doigts enduits auparavant de ma mouille abondante.
— Tu vas mettre ça, dit Maureen en déposant un masque sur mes yeux. Privée de la vue, tes autres sens vont se décupler.
Au moment où je plongeais dans le noir, la sonnette retentit.
— Ah voilà nos invités, dit Thierry, je vais ouvrir.
Encore des invités ? Qui étaient-ce ? Hommes ? Femmes ? Combien étaient-ils ? Impossible à savoir avec les yeux occultés.
— Bienvenue les amis, entrez ! Entendis-je.
Alors que Thierry accueillait ses convives, Raphaël s’occupait de mon postérieur et après l’avoir bien travaillé de ses doigts, il le pénétra sans problème.
— Eh bien voilà, c’est ici que ça se passe ! Je vous présente Maureen et son époux Raphaël en pleine action. Voici Christian et Alain. Voulez-vous un peu de Champagne ? Je vous présente aussi Estelle notre chienne d’un soir, à votre disposition, profitez-en !
Je perçus les bruits de fermeture éclair qu’on descend et de vêtements qu’on retire. Juste après, un pénis caressait mon visage, j’ouvris la bouche et le suçais.A partir de ce moment-là, tous mes orifices furent sollicités. Des sexes d’hommes m’ont pénétrée, des mains me tripotaient, mes tétons torturés par les pinces, ma bouche léchait tout ce qui se présentait à elle. On m’a mis dans diverses positions : à quatre pattes, sur le dos, sur le ventre. On m’a empalé sur des pénis alors que d’autres m’enculaient. Mon esprit n’arrivait plus à distinguer qui faisait quoi. J’ai joui à maintes reprises, du sperme s’écoulait de mes entrailles, de mes lèvres, ma chatte était en feu. J’haletais, gémissais, criais, j’entendais Maureen prendre aussi son pied, les hommes nous traiter de salopes, de bonnes putes ou de sales chiennes à jus. J’ignorais combien de temps avait duré ce traitement.On me fit me relever, on attacha mes mains dans le dos.
— On commande une autre bouteille de Champ ?
Thierry n’attendit pas de réponse pour appeler le room-service.
— Je vais te retirer le masque, dit Maureen.
Mes yeux eurent du mal à s’habituer à la lumière mais après quelques secondes je reconnus ceux qui m’entouraient : Maureen, vêtue simplement de ces bas et ses talons hauts ; Raphaël, entièrement nu ; Thierry, également dans le plus simplement appareil puis un homme que je ne connaissais pas.
— Voici Christian.
Le grand brun aux cheveux courts et aux muscles saillants se tenait debout, nu, derrière Maureen.Thierry anticipa ma question :
— Le deuxième invité est derrière toi.
Je me retournai et, oh surprise, je vis Alex, mon Alex, qui se tenait debout, nu lui aussi !Je tombai dans ses bras.
— Mais qu’est-ce que tu fais là ? Ne me dis pas que c’est toi qui as organisé tout ça ?— Pas complètement !
L’employé du room-service livra la commande de Thierry qui s’était, entre temps, paré d’un peignoir. Pendant ce temps Alex m’expliqua qu’il connaissait Thierry depuis quelque temps et que ma rencontre avec lui ne fut pas due au hasard. Maureen ne me laissa pas le temps de poursuivre ma discussion.
— Mets-toi là, à genoux, mains sur les cuisses.
J’obéis mais à peine mise en position, qu’une gifle s’abattit sur ma joue.
— Ecarte les jambes, tu n’as pas encore compris ? Et ce n’est pas parce que ton mec est là que tu peux te relâcher, d’accord ?— Oui Madame.— On va finir en beauté mes chéris, vous allez baiser la bouche de cette salope et lui gicler sur le visage, allez, qui commence ?
Raphaël se présenta le premier. Il mit son sexe devant mon visage.
— Tu peux utiliser tes mains cette fois-ci, me dit Maureen qui s’accroupit à mes côtés.
Je me saisis donc du pénis et le caressai de manière qu’il grossisse puis l’enfournai dans ma bouche. Je le suçai profondément jusqu’à ce qu’il m’aspergeât.
— Parfait, à qui le tour maintenant ? Christian ?
La même scène se reproduisit avec arrosage jusque dans mes cheveux. Je sentais le liquide couler le long de mes joues.Le dernier à se présenter fut Alex qui, après une branlette rapide comme les précédents, pulvérisa aussi son jus sur mon visage.
— Te voilà bien recouverte ma cochonne, conclu Maureen.
Elle se servit, une nouvelle fois de ses doigts pour ramener le liquide gluant jusqu’à ma bouche.
— J’ai très envie de goûter à ce nectar moi aussi, dit-elle.
Elle lécha mon visage depuis le front jusqu’au menton puis m’embrassa. Nous mélangeâmes nos salives avec le sperme. Avant de nous relever et en me regardant droit dans les yeux, elle retira délicatement les pinces fixées à mes seins. Ce fut alors un choc particulier. Mes tétons ayant été privés de sang un très long moment, l’afflux de liquide provoqua une douleur telle que je criai. Maureen caressa ma poitrine et, à mon grand étonnement, le supplice ressenti auparavant provoqua un orgasme violent.
— Ça fait toujours cela, tu n’échappes pas à la règle ma belle. Va te rafraîchir maintenant.
La suite comprenait deux salles de bain. Alex et moi occupâmes l’une d’entre elles tandis que Maureen et Raphaël allèrent dans la deuxième.L’eau chaude sur mon corps me fit un bien fou. On se savonna mutuellement mais le lavage dérapa rapidement vers des caresses ciblées. On s’embrassa. Alex bandait. Je me suis accroupi pour le prendre en bouche. Quand son sexe fut bien dur, il me releva et me demanda de m’empaler dessus en m’agrippant à son cou, les jambes autour de sa taille. Il donnait de grands coups, sa queue rentrait profondément. Je vis une ombre entrer dans la salle de bain mais sans distinguer qui c’était à cause de la buée sur la paroi en verre. Alex m’embrassa de nouveau, j’ai senti une main caresser mes seins. Ça ne pouvait pas être Alex puisque ses mains me portaient. L’inconnu pinça mes tétons, je couinais de plaisir. Aidé par le savon on fouilla ensuite mon sillon fessier : un doigt s’introduisit dans mon anus puis un autre et encore un pénétrèrent facilement mon trou tellement il fut sollicité auparavant.
Les doigts laissèrent ensuite la place un sexe de gros calibre qui s’enfonça sans peine jusqu’à la garde. Alex me fit tourner la tête pour offrir ma bouche à celui qui se tenait derrière moi et je découvris Thierry. J’étais comblée mais les garçons eurent du mal à se synchroniser et la position, certes très excitante, ne fut pas facile à tenir très longtemps. Je descendis de mon perchoir. Les mâles m’ont demandé de m’accroupir à leurs pieds, ils se sont branlés et leur jus gicla sur mon visage.
Nous nous nettoyâmes et sortîmes de la salle de bain vêtus d’un peignoir.Avant de retrouver les autres, Thierry annonça qu’on pouvait garder la suite jusqu’au dimanche. Je le remerciai en lui roulant un patin d’enfer.
— Ah vous voilà enfin, s’exclama Maureen qui s’était rhabillée tout comme Raphaël et Christian.— Voulez-vous encore un peu de Champagne ? Ou autre chose ? Proposa Thierry.— Ça ira pour moi, répondit Christian, je vais y aller.— Nous aussi, ajouta Maureen, nous allons au C&C, vous nous accompagnez ?— Pas ce soir en ce qui me concerne, dit Thierry.— Je pense qu’on va rester tranquille ici, ajouta Alex.— Eh bien merci pour ces bons moments de plaisir, bonne soirée à tous et à une prochaine fois.
Maureen, Raphaël et Christian nous saluèrent avant de partir. Nous nous installâmes sur le canapé alors que Thierry s’assit en face de nous dans un fauteuil.
— Bon alors, tes impressions sur cette soirée ? Me demanda-t-il.— Surprenante, étonnante, impressionnante.— Comment as-tu abordé cela ?— Même si j’étais très excitée en venant ici j’appréhendais beaucoup car je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre.— Tu n’as pas été déçue ?— Non, bien au contraire.— Qu’est-ce qui t’a plu ?— Le sentiment d’être considérée comme une femelle à qui on demandait de faire des choses inavouables. Etre aux ordres, obéir, satisfaire les désirs.— Comment t’es-tu sentie ?— Comme une soumise, une chienne.— Ça t’a plu ?— Oui beaucoup.— Et faire la pute sur le trottoir ?— Ça c’était plus un défi.— Oui mais tu n’étais pas obligée d’aller jusqu’à une relation sexuelle.— En général, quand on me lance un chalenge, je vais jusqu’au bout.— Aimerais-tu recommencer ?— Faire la pute ?— Oui ou la soumise comme ce soir.— Ça me plairait bien oui.— Eh bien mon cher Alex, voilà de belles perspectives. Je vais me rhabiller et vous laisser.
Il disparut dans une des chambres.
— Vous m’avez bien eu tous les deux, dis-je à Alex, vous êtes deux beaux salops !— Tu ne regrettes pas en tout cas, d’après ce que tu dis.— Non rien. La surprise fut totale.— Ça aurait été moins excitant, je pense, si je t’avais tout raconté avant.— Certainement. Au fait, c’est quoi le C&C ?— Un club libertin tendance sado maso.— Tu es déjà allé ?— Pas encore. Tu voudrais ?— Pourquoi pas.— C’est noté.— Tu connais aussi Christian ?— Pas avant ce soir, c’est un ami de Thierry. Apparemment, il aime tout ce qui tourne autour du sadomasochisme.— Il a dû apprécier la soirée non ?— Trop gentil pour lui je pense. Tu sais ce qu’il fait en ce moment ?— Oui bien sûr !— C’est vrai ?— Bah non, comment voudrais-tu que je le sache, je ne le connais pas.— Il aménage un donjon.— Comme pour un château ?— Non, dans le monde du SM, un donjon c’est un endroit aménagé avec des accessoires, du mobilier pour des jeux très particuliers.— Il fait ça où ?— Il a acheté une propriété au Vésinay, il m’a laissé son téléphone au cas où.— Au cas où quoi ?— Qu’on aimerait le visiter ?— Qui ? Lui ou son donjon ?— Les deux !
Thierry réapparut.
— J’ai disposé quelques effets dans la penderie de la chambre. Je vous conseille de profiter de la piscine, c’est tellement beau !— Merci !— Ah aussi... J’ai réservé une table pour trois pour le déjeuner de demain au restaurant de l’hôtel. Vous avez rendez-vous avec quelqu’un au bar à 12h30. Je vous laisse les amis, à très bientôt j’espère.
Il partit.
— Tu sais de qui il s’agit ?— Non.— Vraiment ou c’est encore un coup monté avec lui ?— Je t’assure que je ne sais vraiment pas.— Qu’est-ce qu’il a déposé dans la chambre ?— Je l’ignore, faut aller voir.
Ce que nous fîmes.J’ouvris en grand les deux portes du dressing. Trois housses à vêtements étaient disposées sur des cintres. J’en décrochai un, l’ouvris l’emballage et découvris une robe, noire, courte et sans doute très moulante, faite dans un tissu doux et extensible. Encolure ronde à nouer sur la nuque, décolleté en tulle jusqu’au nombril, dos entièrement transparent probablement jusqu’à la pointe des reins.
— Elle a l’air sublime, qu’en penses-tu ? Demandai-je à mon chéri.— En effet, j’ai hâte de la voir sur toi, tu l’essaies ?— Il y a un petit mot accroché au cintre.
Je décrochai la carte : "A porter au déjeuner samedi"
— On regarde les autres ?— Ne te sens pas obligée.— Tu crois que je résisterai à l’envie de savoir ce que c’est ?— Non, je ne pense pas.
J’attrapai le second cintre : une robe tout aussi courte que la précédente, de couleur magenta avec deux fentes au niveau des cuisses et un large décolleté plongeant.
— C’est vraiment magnifique !

La troisième housse contenait une robe blanche à bretelles, courte bien sûr, dans un tissu très léger avec un serre taille noire.Il y avait quelques boîtes en carton. Je me saisis de la plus petite et l’ouvris. Sous le papier de soie, j’extrayais deux pièces qui se révélaient être un maillot de bain. Plutôt un bikini car les bouts de tissus que je tenais en main étaient minuscules.
— Il a tout prévu ton ami, je comprends pourquoi il nous a parlé de la piscine.— C’est quelqu’un de très organisé.— On ouvre les autres boîtes ?— Vas-y.
L’autre carton était plus grand. J’en sortis une combinaison intégrale en vinyle rouge brillant, sans manches avec un col montant et disposant d’un zip partant du col devant jusque sur le haut des fesses à l’arrière. Un blouson style perfecto toujours de la même matière complétait l’ensemble.
— Il n’y a pas de consigne pour ça, indiquai-je à Alex.— Peut-être qu’il te les donnera par téléphone.— C’est ce qu’il t’a dit ?— Il m’a dit qu’il nous informerait des dispositions à prendre pour le reste du week-end.— On est donc à ses ordres ?— C’est excitant non ? — Assez j’avoue ! Y a encore des boîtes, c’est Noël décidément.— Il est très généreux, allez ouvre !
Cette fois-ci, c’est une paire de sandales que nous découvrons. Rouges et noires, à brides, des talons vertigineux et une semelle plateforme d’au moins quatre centimètres.
— Wow, impressionnant ! Sans doute pour porter avec l’ensemble en vinyle rouge, qu’en penses-tu ?— Oui ou bien d’autres choses aussi.— Il y a une autre boîte à chaussures semble-t-il.— C’est la dernière, non ?— Oui.
Alors comme les précédentes, je l’ouvris.
— Des escarpins blancs, pour aller avec la robe.— Te voilà bien équipée ! Reste à savoir quand et pourquoi tu porteras tout ça.— On attendra les ordres ! On va se coucher ? Je suis fatiguée.— On peut prendre chacun sa chambre.— Vraiment ?— C’est ce que tu veux ?— Bof non.
On s’est couché dans le lit et après quelques câlins, on s’est vite endormi.
C’est l’alarme prévenant de l’arrivée d’un message qui me réveilla. Je secouai Alex et lu à haute voix :
— Commandez vos petits-déjeuners puis allez vous détendre à la piscine ce matin. Je vous rappelle que vous avez rendez-vous à 12h30 au bar de l’hôtel. D’autres instructions plus tard.— Eh bien, au moins on sait ce qu’on a à faire.
Alex passa commande auprès du room-service et dix minutes après, une jeune femme se présenta pour nous l’apporter.
— Souhaitez-vous que je dresse votre table Monsieur ? Demanda-t-elle.— Oui s’il vous plaît.
J’apparus dans le salon, enveloppée dans un peignoir blanc et, tandis que l’employée installait le nécessaire, je fis un tour sur la terrasse.
— On pourrait déjeuner ici non ? Il fait beau ce matin.— Je peux installer votre table sur la terrasse si vous préférez, proposa l’employée.— Non c’est très bien comme ça, répondit Alex.
Fruits frais, confitures maison, viennoiseries et pain divers, jus de fruits pressés, café et thé... un régal !Vers huit heures trente le téléphone d’Alex émit un bip signalant un message.
— Thierry je suppose ? Demandai-je.— Oui en effet.— Que dit-il ?— Il demande si on a passé une bonne nuit, si le petit-déjeuner est à notre goût et si on envisage un tour à la piscine.— Tu lui réponds quoi ?— Par l’affirmative, non ?— Oui bien sûr. On se prépare ?— Je mets le maillot et tu me diras ce que tu en penses.— OK.
Je suis donc allée dans la chambre et sortis les deux morceaux de tissu de leur boîte. Comme je le pressentais, ce maillot ne dissimulait que le minimum : le bas, très échancré, recouvrait tout juste ma vulve ; quant à l’arrière, il ne couvre que la partie supérieure de mes fesses. Le haut est à l’image du bas : minimaliste ! Les triangles de tissu ne couvrent que mes aréoles.
— J’arrive ! Annonçai-je.
Je me présentai devant Alex.
— Alors, qu’en penses-tu ?— Très bien, très sexy.— Trop non ?— Non comme il faut.— Pas trop vulgaire pour aller à la piscine d’un hôtel de luxe ?— Faut oser c’est tout !— Toi tu as quoi ?— Un boxer, très classique.— Mais tu savais qu’on resterait ici ?— Oui Thierry me l’a dit.— Y a-t-il autre chose que je devrais savoir et que tu me caches ?— Non rien.— C’est Thierry qui dirige tout ça ?— Oui c’est lui qui a proposé ce week-end. — Tu sais qui on va rencontrer ce midi ?— Non.— Un homme ou une femme ?— Je ne sais pas.— Qu’est-ce qu’on va faire avec cette personne ?— Déjeuner sans doute !— Et ?— Je n’en sais rien chérie !— OK. On met nos peignoirs pour descendre ?— Oui c’est préférable mais on ne descend pas.— Comment ça ?— La piscine est sur le toit.— Ah OK.
Vêtus de nos peignoirs et de nos chaussons, nous prîmes l’escalier pour accéder au dernier étage. Le fléchage nous permit de trouver facilement notre but.La pièce était lumineuse grâce à d’immenses baies vitrées qui offraient une magnifique vue sur les toits de Paris. Le bassin, tout habillé de teck, évoquait le pont d’un grand voilier !L’endroit était désert. Nous retirâmes nos peignoirs.
A suivre...
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