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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 42

Sabrina

Divers
Chapitre 42 : Sabrina
 « Journal intime de Sabrina
 Je vis au couvent depuis toujours. Ce sont les sœurs qui m’ont élevées à coup de prières, de chants et de méditations. Malgré cela, j’ai toujours été différente des religieuses. Les sœurs avaient beau me persuader du contraire, je savais au fond de moi que je n’avais rien à voir avec elles.
 J’étais croyantes, comme elles. Je faisais mes prières, comme elles. Je chantais, dormais, mangeais comme elles. Mais j’étais différente.
 J’ai pris pour la première fois conscience de cette dissemblance le jour où je me suis ouvert à sœur Elise. J’avais huit ans, elle me tenait par la main et nous bavardions gaiement dans les couloirs quand je lui ai demandé :
 -Pourquoi ta lumière est plus forte, à toi ?
 Sœur Elise eut un sourire hésitant, se disant que se devait être une question mal formulée.
 -Je ne comprends pas, avoua-t-elle. Tu trouves qu’il y a plus de lumière de mon côté que du tiens. C’est parce que le soleil perce à travers les fenêtres qui se trouvent derrière moi. -Non, TA lumière. Pourquoi elle est plus forte ? -Comment ça, ma lumière ? S’enquit sœur Elise en s’agenouillant pour se mettre à mon niveau. -Bah, pourquoi tu brilles plus que les autres sœurs ? -Tu trouves que je brille ?
 J’ai hoché la tête en souriant :
 -C’est une très belle lumière, tu trouves pas ? T’es comme un petit soleil.
 Sœur Elise fronça les sourcils, cherchant une cause logique à mes visions. Elle tourna la tête vers une religieuse qui passait par là et la désigna d’un mouvement du menton :

 -Elle brille, elle ? -Bien sûr, comme tout le monde. Mais tu brilles plus, toi. Mais pourquoi tu brilles plus ? -Je … je n’en sais rien. Tu dis que tout le monde émet de la lumière, c’est bien ça ? Mais d’où elle vient exactement ? -D’où elle vient ? Répétais-je pensivement. -Oui, elle vient du ventre ? Ou du cœur, peut-être ?
 Soudain, une idée me frappa.
 -Tu ne vois pas la lumière ?
 Sœur Elise secoua négativement la tête. Devant mon air interloqué, elle se reprit :
 -Mais ce n’est rien, raconte-moi plutôt comment c’est ? C’est beau ? Est-ce que c’est une lueur chaude ? -Oui, c’est très beau, surtout ta lumière. Et elle ne vient pas du cœur ou du ventre. Elle … heu … -Elle vient de la tête, c’est ça ? -Non. -Ah, des yeux peut-être ? -Non.
 Sœur Elise était en train de réfléchir à la provenance de cette intrigante lumière quand j’ai trouvé la réponse :
 -Elle vient de l’âme ! -De l’âme ?
 Je hochai vivement la tête. C’était ça ! C’est l’âme qui était lumineuse.
 -C’est Mère Aliénor qui m’a dit ce que c’était.  -Et tu dis que mon âme émet plus de lumière que les autres sœurs ? -Oh oui, beaucoup plus !
 Sœur Elise s’enferma dans un silence méditatif. Elle finit par se relever en souriant avec chaleur.
 -Eh bien, ma petite Sabrina, tu possèdes un don incroyable. J’ignore ce que tout cela signifie mais je suis persuadé que si on cherche un peu, on trouvera ! Ne parle de ça à personne, d’accord ? Ce sera notre petit secret.
 J’acquiesçai, heureuse de partager un secret avec mon amie.
 -Viens, on va faire une tresse dans tes magnifiques cheveux roux.  
 […]  
 Toute ma vie, j’ai prié un dieu que je ne connaissais qu’au travers de quelques écrits. Les sœurs m’en parlaient avec déférence et amour, vantant ses mérites. Comme j’ai été élevée avec de tels discours, cela aurait été normal que je sois la plus endurcie des croyantes. Pourtant, ce n’est pas le cas.
 J’ai toujours éprouvé une certaine réticence à prier ce dieu imperceptible. Je ne le sentais ni le voyais et l’on tentait de me faire croire qu’il était bel et bien là, quelque part.
 Mère Aliénor se doutait que je ne croyais pas en son dieu malgré tous les enseignements qu’elle me prodiguait. Elle avait beau m’assurer qu’il y avait la vie après la mort, que le royaume de Dieu existait en chacun de nous, que Jésus était ressuscité trois jours après sa crucifixion, à chaque fois mon regard demeurait sceptique.
 Elle a fini par comprendre que je n’adhérais pas à sa religion mais cela n’a en rien altéré l’amour qu’elle me portait. La façon qu’elle avait de me regarder en était la preuve indéniable.
 Si j’écris tout ça dans mon journal, c’est pour expliquer l’état de pensée dans lequel je me trouvais lorsque je L’ai rencontrée …
 Je me souviens m’être réveillée en sursaut. J’étais dans ma chambre, il faisait noir et j’avais cette étrange impression de ne pas être seule … J’ai tourné la tête dans tous les sens pour tenter de comprendre d’où venait cette curieuse mais pas dérangeante sensation. Et c’est là que je L’ai vu.
 Ma chambre a subitement été inondée de lumière et Elle m’est apparue. Elle était vêtue de filaments de lumière qui tourbillonnaient avec langueur autour d’Elle. Ses cheveux d’or voletaient dans tous les sens comme s’Ils n’étaient aucunement affectés par la gravité. Ils étaient semblables à de chauds rayons de soleil dansant sous une caresse invisible. Elle volait paisiblement à quelques centimètres au-dessus du sol comme si les problèmes de ce monde ne La concernaient nullement.
 Elle me fixait de ses yeux dorés et je savais qu’Elle sondait mon âme et bien plus encore. Je n’avais pas peur, loin de là. Je me suis ouverte à Elle et Elle m’a sourie. J’en ai été éblouie. Je garderai à jamais ce sourire graver dans ma mémoire.
 Elle a flotté jusqu’à moi et a posé ses lèvres contre les miennes. Une larme de bonheur a roulé sur ma joue et Elle l’a recueilli du bout des doigts. Elle s’est allongée contre moi. Nous étions nues et c’est sans surprise que je me suis rendu compte qu’Elle possédait un sexe masculin. Celui-ci était dressé et chaud contre ma peau.
 Elle m’a fait l’amour avec une tendresse infinie. Je me suis endormie, le cœur débordant de joie et d’amour. Juste avant que je ne sombre complètement, Elle m’a susurré :
 -Je compte sur toi …
 Ces quelques mots ont été prononcés sans que Sa bouche n’articule quoique ce soit mais ils ont résonné en moi longtemps après qu’Elle se soit volatilisée.
 Lorsque je me suis réveillée le lendemain matin, j’étais une toute autre femme. Une foi nouvelle brûlait ardemment dans mon cœur, j’avais une mission à accomplir et pour couronner le tout, j’avais une violente érection. La première de toute ma vie et je savais qu’elle annonçait de grands changements.
 C’était le jour de mes dix-huit ans … »
   ***  
 -Donc, répétons une dernière fois les règles du pari pour qu’il n’y ait aucune tricherie. -D’accord. Première règle : il est interdit de parler du pari, débuta Claire en levant le pouce. -Deuxième règle : Il est interdit de parler du pari, poursuivit Erika en souriant avec complicité. -Troisième règle : les coups, les griffes et les morsures sont interdis. -Quatrième règle : interdit de jouir dans le vagin de sa partenaire. -Cinquième règle : les pouvoirs sont interdits. -Sixième règle : obligation de relâcher la pression si l’une de nous deux a mal. -Septième et dernière règle : le combat s’achève lorsque l’une de nous deux jouis. La perdante se fera engrossée par la gagnante. -Super, approuva Erika. Tout est prêt. On commence ?
 Claire et Erika se firent face. Elles étaient toutes les deux nues, leur sexe au garde-à-vous. Claire caressait fièrement ses deux queues comme un maître ferait avec des chiens trop impatients de fondre sur leur proie. Erika, quant à elle, considérait sa petite sœur avec intensité, les mains résolument plaquées sur les hanches.
 Claire s’élança subitement. Elle tenta de saisir sa sœur par les bras pour la retourner mais celle-ci résista vaillamment. Erika s’empara de la nuque de de sa partenaire et la força à ployer l’échine. Claire n’était pas assez forte pour résister et elle se retrouva bientôt la face plaquée au sol avec le cul relevé au plus haut. Erika ne perdit pas une seconde : elle posa son pied sur la tête de Claire et fourra aussitôt deux doigts dans son con détrempé.
 -Mm ! Aah Arrête ! Se débattit Claire.
 Erika jubilait. Elle s’empara de son imposante queue et la posa contre le minou de sa partenaire tandis que son pied maintenait toujours cette dernière au sol.
 -Non, attend ! Tenta vainement de se défendre la pauvre Claire.
 Soudain, la sonnette retentit. Les deux filles cessèrent tout mouvement et se questionnèrent du regard. Comme aucune des deux ne semblait attendre quelqu’un, Erika décida de ranger son sexe.
 -On ferait mieux d’aller voir. Mais ne t’en fais pas, ce n’est que partie remise …
 Claire se releva en massant sa nuque endolorie et lança un regard empli de défi à sa sœur :
 -J’y compte bien. Et ne vas pas croire que parce que tu as eu l’avantage cette fois signifie que tu gagneras d’office la fois prochaine.
 Erika rigola ce qui eut le don d’énerver au plus haut point sa jeune sœur. Elles se rhabillèrent et descendirent. Lorsqu’Erika ouvrit la porte, elle se retrouva face à une superbe jeune fille à la chevelure de feu.
 -Bonjour, je m’appelle Sabrina, se présenta l’inconnue avec un sourire carnassier.
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