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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 48

Fin du journal de Sabrina

Divers
Journal de Sabrina, suite.

« Lorsque je me réveillai le lendemain, je vis que sœur Agnès avait de larges cernes sous les yeux mais un sourire lumineux éclairait son visage.
– Encore, croassa-t-elle, le regard lourd de fatigue et la voix enrouée.
Je compris à son expression qu’elle attendait depuis longtemps que j’émerge de mon sommeil. Je lui ai tendrement caressé le visage avant de l’embrasser.
– J’ai une mission pour toi, aujourd’hui.– Mais ... j’ai encore envie, moi ...– Je sais. Nous referons l’amour une fois que ta mission aura été menée à bien. Compris ?
Agnès acquiesça docilement, visiblement déçue par mon refus. Je lui caressai un sein tout en lui faisant part de mon plan. Elle m’écouta sans m’interrompre malgré l’excitation qui la gagnait faisant ériger ses tétons et augmentant sa lumière intérieure. C’était cruel de ma part de jouer ainsi avec elle mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Le supplice que je lisais dans ses yeux me plaisait énormément.
Quand elle sortit de ma chambre, j’étais certaine qu’elle avait tout compris. Cela se voyait à son regard confiant et déterminé. Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre le moment propice.
Je passai ma journée à faire ces maudites prières et ces stupides chants. Le soir venu, je frappai contre la porte du bureau de la mère supérieure.
– Entrez. Ah c’est toi ? S’exclama-t-elle joyeusement. Viens, entre donc.– Bonjour, ma mère. Je suis venue voir si vous aviez encore besoin d’un petit coup de main, aujourd’hui.– Oh, chaque jour que Dieu fait j’ai besoin d’un coup de main. Tu es un ange de proposer ainsi ton aide.
Je l’ai aidé pendant presque deux heures, triant et classant les papiers importants, jetant ceux devenus inutiles, lorsqu’on frappa à la porte.
– Oui ?
Sœur Agnès entra avec une carafe d’eau posée sur un plateau.
– Je vous ai apporté de quoi vous rafraîchir, ma mère.– Oh mais il ne fallait pas, s’exclama-t-elle. C’est très attentionné de ta part, sœur Agnès. Qu’est-ce que je ferais sans vous deux ?
Je lançai un regard interrogateur à la nouvelle arrivant qui me répondit par un léger sourire en coin. Le plan était en marche ... Parfait !
– Vous voulez boire un peu, les filles ? Proposa mère Aliénor en se servant un verre d’eau.– Non merci, répondîmes-nous dans un bel ensemble et avec un peu trop de précipitation.
Heureusement, cela fit rire la mère supérieure qui ne se douta de rien. Elle but l’intégralité de son verre d’eau et se resservit même.
– Ça fait du bien, avoua-t-elle. Bon, il nous reste encore beaucoup de travail.– Je peux vous aider, ma mère ? Demanda Sœur Agnès.
Mère Aliénor cligna des yeux de surprise puis un sourire lumineux éclaira son visage.
– Mais bien sûr, mon enfant ! Cela me fait extrêmement plaisir, vous savez.– C’est tout naturel.
Sœur Agnès et moi échangeâmes un sourire complice avant de nous mettre au travail. Je jetai de fréquents coups d’œil en direction de la mère du couvent. Celle-ci était plongée dans sa paperasse et semblait presque nous avoir oubliés. Au bout d’un moment, je perçus une variation dans sa luminosité, comme si une vieille lampe perdue au milieu d’une sombre cave se mettait subitement à clignoter. Sa lumière intérieure se mit alors à croître petit à petit et par à-coups et je la vis se gratter nerveusement la nuque.
Sa respiration s’accéléra, ses joues rosirent, son regard devint fuyant, ... Plus sa luminosité augmentait, plus je la sentais déconcentrée et inquiète. À un moment donné, je fis un petit signe dans la direction de sœur Agnès qui me renvoya un hochement de tête. Elle était anxieuse mais connaissait le rôle qu’elle allait devoir jouer.
– Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud, ici, ma mère ?– Si, sœur Agnès. Pourtant les radiateurs sont éteints ...– Puis-je retirer quelques boutons de ma robe ?
La mère supérieure hésita. Elle savait que quelque chose clochait mais elle ne savait pas dire quoi ... Elle finit par hocher la tête.Sœur Agnès s’exécuta et retira par la même occasion sa coiffe de religieuse. Mère Aliénor la laissa faire sans opposer d’objection.
– Puis-je faire de même ? M’enquis-je.– Oui, oui. Fais donc mon enfant.
Lorsqu’elle nous contempla, sœur Agnès et moi, le cou découvert et les cheveux relâchés, sa lumière gagna subitement en puissance. Je jubilai intérieurement : maintenant qu’elle était excitée, un rien semblait l’émoustiller. Cependant, bien qu’elle soit à présent dans cet état tant attendu, je savais que la tâche n’allait pas être facile et je me félicitai d’avoir pensé à sœur Agnès pour me venir en aide. Sous ses airs de sainte-nitouche se cachait une véritable chaudière qui allait m’être d’une précieuse aide à l’avenir, j’en étais certaine ...
La mère supérieure s’ébroua et se racla la gorge :
– Bon, ce n’est pas tout mais j’ai encore beaucoup de travail, les filles.– Vous n’avez pas trop chaud, vous, ma mère ?– Ça va, je suis bien ainsi.– Vous êtes sûr ? J’ai même envie d’ôter ma robe tellement j’ai chaud.
La mère supérieure ne put s’empêcher de détailler sœur Agnès du regard. Elle l’observa de bas en haut, s’imaginant peut-être à quoi elle ressemblait sans ses vêtements.
– N ... non, je suis bien comme je suis ...
Je perçus un léger tremblement dans sa voix. Un excellent signe, d’après moi.
– Allez, mes sœurs, ne nous laissons pas distraire par cette chaleur étouffante.– Vous avez raison, répliquais-je. Au travail !
Nous nous y remîmes et je fis un discret clin d’œil à sœur Agnès pour lui faire comprendre qu’on y était presque. Encore un peu et la mère supérieure allait craquer ...
Cette dernière, probablement trop stressée par l’étrangeté de la situation, fit tomber tout un tas de feuilles qui vinrent se répandre sur le sol.
– Oh non ! Se lamenta-t-elle.– Ne vous inquiétez pas, ma mère, je m’en occupe, la rassura sœur Agnès.
Elle tourna le dos à la mère du couvent et se mit à quatre pattes pour ramasser la paperasse. Elle se cambra tellement qu’on pouvait deviner très clairement son cul à travers sa robe de religieuse.
Je lançai un regard de biais pour voir la réaction de mère Aliénor et faillis éclater de rire lorsque je la vis : son regard était rivé sur les fesses de la religieuse, sa bouche était grande ouverte et elle triturait nerveusement (ou peut-être rêveusement) son stylo. À présent, elle émettait une vive lueur tant elle était excitée. Je pouvais presque deviner ses pensées.
Elle se leva subitement, renversant sa chaise dans la précipitation et posa ses mains sur le bureau, comme pour retrouver son équilibre :
– Je ... je suis désolée, les filles ... mais ... je ne ... me sens pas très bien. Je vais aller me coucher, je finirai demain, ne vous en faites pas.– Quoi ? m’exclamai-je. Mais ... vous ... enfin ...– Ne t’en fais pas pour les papiers, sœur Sabrina, je terminerai demain. Je n’ai plus le courage aujourd’hui ...
Sans rien ajouter de plus, elle s’en alla prestement sous nos regards déçus.
– Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? Questionna sœur Agnès.
Je vis dans ses yeux qu’elle était désappointée par la tournure des événements. Elle qui s‘attendait à se faire prendre comme je le lui avais promis voyait tous ses espoirs s’envoler en même temps que la mère supérieure.
– Je n’ai pas dit mon dernier mot ! Répliquai-je en fronçant les sourcils avec détermination.
Je m’élançai dans le couloir, sœur Agnès sur mes talons. Je me doutais que mère Aliénor était allée se réfugier dans sa chambre et c’est donc là que je me rendis. Je posai mon oreille contre la porte : rien. Soit la chambre était très bien isolée, soit la mère du couvent dormait déjà ...
Quel échec ... Tout ça pour rien. J’étais hautement déçue tout comme sœur Agnès. Pourtant, mon plan était parfait ! J’avais d’abord demandé à sœur Agnès de donner un verre d’eau contenant une pilule excitante à la mère supérieure. Dès lors, si je la sentais excitée, Agnès et moi devions tout faire pour exacerber ce désir et faire en sorte qu’il croisse énormément. Ces deux étapes avaient été franchies avec succès alors qu’est-ce qui n’avait pas marché ? Qu’aurions-nous dû ...
Soudain, j’arrêtai de me lamenter et tendis l’oreille. Je venais de percevoir un son, comme une sorte de ... grincement aigu. Je tournai mon attention vers la chambre de la mère supérieure :
– Mmh ...
Là ! Il venait de se reproduire ! Était-ce la mère supérieure ? Je priai de toutes mes forces que ce soit le cas. Je lançai un regard plein d’espoir à ma compagne qui avait aussi entendu le gémissement. Nous avons toutes deux posé nos oreilles contre la porte en bois et nous avons distingué très clairement un halètement féminin.
Je mis mon doigt sur ma bouche pour signaler à mon ami d’être silencieuse et tournai la poignée de la porte. C’était ouvert ! Certainement que, dans sa précipitation, mère Aliénor avait oublié de verrouiller sa chambre. Cet oubli allait lui coûter très cher ...
Je passai la tête par l’entrebâillement de la porte pour voir ce qui se passait dans la pièce. La mère du couvent était allongée sur son lit. Son visage était tourné vers le plafond, ses yeux étaient fermés mais affichaient malgré tout une expression d’une intense concentration. Elle avait remonté sa robe jusqu’à sa taille, dévoilant un sexe aussi lisse que la peau d’un bébé, et un doigt glissait avidement en elle pendant que son autre main caressait frénétiquement son clitoris.
J’entrai sur la pointe des pieds, immédiatement suivie par sœur Agnès qui ouvrit de grands yeux surpris lorsqu’elle vit la mère du couvent dans un tel état de dépravation. Je lui fis signe de se placer entre les jambes de celle-ci et d’attendre mon signal.
Le son saccadé du souffle de mère Aliénor emplissait la pièce. Je me plaçai à côté d’elle et susurrai tendrement :
– Vous êtes magnifique.
Elle sursauta en poussant une exclamation surprise et cria à nouveau quand elle m’aperçut.
– Sabrina ?! M ... mais ... Dieu tout puissant, qu’est-ce que tu ... Oh lalalala ...
Je le fis taire en l’embrassant, plaquant ma main sur sa joue pour éviter qu’elle ne gigote de trop. Sœur Agnès interpréta cela comme le signal qu’elle attendait et elle fourra sa tête entre les cuisses de la mère supérieure.
– Mmph ! S’exclama celle-ci dans ma bouche.
Elle baissa la tête et vit la religieuse qui s’activait avec ardeur sur sa rose déjà tout ouverte.
– Sœur Agnès ... ? Mais ... ?
Je l’embrassai à nouveau pour couper court à ses interrogations. Ma main glissa le long de son corps et vint agripper sa robe en partie retroussée pour la faire passer par-dessus sa tête.
– Je vous ... ooOoOOooh ... je vous en prie, mes sœurs ... Mmmh ... Réussit-elle à dire tandis que je lui ôtais son vêtement.
Je récupérai bien rapidement sa bouche et commençai à caresser son corps. Mes mains parcoururent son ventre chaud, descendirent le long de ses jambes et remontèrent pour venir s’accrocher à ses seins enfermés dans un soutien-gorge. Ils pointaient timidement, comme s’ils se sentaient coupables de ressentir autant de désir.
Je pinçai ses tétons endurcis par l’envie et jouai avec pour la faire gémir. Je retirai à mon tour ma robe et lui présentai l’un de mes seins.
– Sœur ... sœur Sabrina ... émit-elle sans trop d’assurance.
Je plaquai ma poitrine contre sa bouche, la forçant à me téter. Je fis de même avec ses seins, calant ses tétons entre mes lèvres et en les suçotant avec régale pendant que ma main caressait son autre globe.
Elle me mordillait les seins ! J’étais déjà surprise qu’elle ouvre la bouche au contact de ma poitrine mais qu’elle joue avec, je ne l’aurais jamais cru. Il faut croire que tout le monde se transforme en une autre personne lorsqu’elle est excitée ...
Je me suis retirée. J’ai compris à son expression qu’elle était enfin prête.
– Vous êtes un véritable régal pour les yeux, ma mère. Tu peux arrêter, sœur Agnès.
Cette dernière obtempéra et me rejoignit. Nous contemplâmes la mère du couvent avec convoitise.
– Qu’allez-vous faire de moi, demanda-t-elle, apeurée.– Ce que vous voulez, dis-je en souriant. Nous pouvons soit arrêter, soit continuer ... C’est vous qui choisissez.
Sœur Agnès me lança un regard sceptique. Elle avait peur que la mère nous demande de partir. Seulement moi, je n’avais aucun doute.Mère Aliénor hésita pendant de longues secondes. Ses jambes gigotaient frénétiquement et ses doigts se trituraient les uns les autres. Elle transpirait d’envie, cela se ressentait.
– Je ... hésita-t-elle et nous regardant à tour de rôle. Je ne sais pas ... je peux ... vous pouvez peut-être ...– Oui ? Que désirez-vous, ma mère ?– Mmm ... On peut peut-être ... continuer ... ?
Je souris victorieusement.
Je me déplaçai juste devant son entrejambe et abaissai ma culotte. Malgré mon excitation, j’étais parvenue à contenir mon érection jusqu’à présent et c’est pourquoi mère Aliénor n’avait rien remarqué. Lorsqu’elle aperçut mon sexe lentement s’ériger, ses yeux s’agrandirent de terreur. Elle ne s’attendait certainement pas à cela.
Je me penchai sur elle, mon imposante queue nonchalamment plaquée contre son con et vrillai mon regard au sien.
– Es-tu ... le diable en personne ? Me demanda-t-elle en tremblant de tous ses membres, tant de peur que d’excitation.
Je plaçai mon gland devant son entrée et lui répondis avec un sourire à glacer le sang :
– Oh je suis bien pire que cela ...
Et je m’enfonçai en elle.
Elle hurla à s’en déchirer les cordes vocales. Sœur Agnès se mit à califourchon au-dessus de son visage et la fit taire avec son sexe trempé de désir.Elle était incroyablement serrée. Naturellement, avec une queue aussi grosse que la mienne, n’importe quel vagin pouvait paraître étroit cependant, celui-ci l’était particulièrement.
– Oh, ma mère ! S’extasia sœur Agnès. Léchez-moi plus fort ! Oui, avec la langue ! Oui !
J’étais vraiment étonnée d’entendre cela : je ne m’attendais pas à ce que la mère supérieure soit si réceptive sexuellement parlant. Elle, lécher un minou ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je débutai des allers retours qui firent se contorsionner Aliénor de plaisir. Elle s’agrippa aux cuisses de la religieuse à qui elle aspirait l’entrejambe avec tant d’enthousiasme tandis que son corps ondulait sous mes profondes incursions.
Nous gémissions toutes les trois tellement le plaisir était intense. Enfin je baisais la mère du couvent ! C’était si bon !
Mon sexe gonflé d’envie élargissait son intimité avec brusquerie et elle en demandait encore. J’ondulais lascivement sur son corps, me frottant à elle comme la petite dévergondée que j’étais. Chaque fois que je m’enfonçais voluptueusement dans ses tréfonds, elle écartait davantage le compas de ses jambes pour me permettre d’aller le plus loin possible. Elle était affamée. Pourtant, quelque chose la retenait. Peut-être l’idée de forniquer avec une autre femme ou bien la peur tout simplement ... Il fallait qu’elle se laisse aller. Il fallait que le plaisir la gagne.
Je posai ma main à plat sur son ventre et, à l’aide de mon pouce, j’agaçai son clitoris gorgé de plaisir. Elle gémit langoureusement. Elle était sur le point de jouir ...
– Retire-toi, dis-je à sœur Agnès qui obtempéra avec une moue déçue.
Elle aurait très certainement préféré garder son con posé sur le visage de mère Aliénor mais j’avais envie de voir briller l’orgasme dans les yeux de cette dernière. Ainsi ma victoire sera écrasante.
Je me positionnai au-dessus de son corps tremblant de délectation et plantai mon regard dans le sien. Je continuai mes va-et-vient en elle, me délectant de son regard rempli d’incompréhension pour ce plaisir inconnu.
– Aah ! Mmmh Seigneur ! Ahana-t-elle en me prenant par les côtes.
Mon souffle devint rauque tellement je prenais mon pied. Ce n’était pas tant son trou ultra-serré que le bonheur de fourrer la mère supérieure du couvent qui me prodiguait un plaisir infini. J’étais tout simplement aux anges.
– Venez, ma mère ! Laissez-vous aller et jouissez tout votre soûl !– Ooh non ! Ah sœur Sabrina ! Pourquoi est-ce si bon ? C’est mal ... Mmmh ... non !– Vous voulez jouir, mère Aliénor. Mmh ... Ne craignez rien, vous pouvez vous lâcher. N’ayez pas peur.– Je ne ... Oooh ... non, je ne peux pas ... Mmmh ... Mon Dieu, que suis-je en train de faire ? Aaah Sabrina ! Je ... Oh pourquoi est-ce si dur de résister à Ses tentations ?– Rejoignez-moi en enfer, ma mère. Je vous y invite ...
Elle s’arrima subitement à moi comme si j’étais son seul point d’attache sur terre. En m’enlaçant de la sorte, elle m’enfonça en elle si puissamment qu’un fulgurant orgasme la terrassa aussitôt. Elle cria en me serrant de toutes ses forces. Je jouis à mon tour sans cesser de la contempler.
Ses yeux autant que sa bouche hurlaient un plaisir si dévastateur que ça en devenait presque effrayant. Elle se contractait délicieusement autour de moi tandis que de puissants jets de foutre inondaient sa matrice. Je gémissais, profitant avec un régal immense du spectacle de la mère supérieure en train de se faire remplir.
Je finis par m’effondrer sur son corps transpirant et restai là avec l’impression d’avoir accompli la mission que m’avait assignée Déesse. »
***
Cindy fut surprise de constater que le journal se terminait ainsi. Certaines de ses questions restaient sans réponse. Elle se demandait notamment comment Sabrina avait pu devenir mère du couvent. D’accord elle était parvenue à faire l’amour avec Aliénor mais ça n’expliquait pas comment elle l’avait forcé à lui céder sa place de mère supérieure.
Comme Sabrina était sûrement occupée avec sa fille nouvellement née, elle décida d’aller quérir ces informations directement à la source. Elle descendit et s’engouffra sans hésiter dans l’aile ouest. Elle frappa à la porte de l’ancienne mère du couvent et attendit.
– Oui ? Demanda une petite voix.– C’est Cindy, je peux entrer ?
La porte s’ouvrit avec précipitation sur Aliénor.
– Cindy ? S’alarma-t-elle. Mais qu’est-ce que tu fais ici en plein jour ? Tu es folle, tu vas te faire voir par Sabrina ! Entre vite !
La jeune fille ne savait pas trop comment avouer à l’ancienne cheffe du couvent qu’elles n’étaient plus dans le même camp ... Elle décida de ne rien dire pour l’instant. La vérité finirait bien par éclater.
– Il fallait que je vous pose des questions ! Qu’est-ce qui vous a poussée à ... Mais ... ? Vous êtes ... Enceinte ?
Aliénor posa une main sur son ventre et le caressa songeusement.
– En effet. Si tu as lu le journal, tu sais qui en est le géniteur. Ou la génitrice devrais-je dire ...
Cindy s’en voulait de ne pas avoir aperçu ce détail lors de leur précédente rencontre. Cela dit, l’obscurité de la pièce et les vêtements bouffants d’Aliénor lui avaient caché cela avec efficacité.
– Quand doit-il naître ?– Très bientôt ... avoua Aliénor en souriant avec tendresse.– Ça à l’air de vous rendre heureuse.– Eh bien ... je n’ai jamais eu d’enfant auparavant. Alors oui, parmi tout le cocktail d’émotions que je ressens, il y a de la joie ... Mais tu voulais me poser une question ? Dépêche-toi avant que mère Sabrina arrive.– Oui. Qu’est-ce qui vous a poussée à donner votre place à Sabrina ?
Aliénor baissa honteusement les yeux. Elle était manifestement gênée et cherchait les mots appropriés.
– Sabrina m’a fait l’amour une première fois, ça tu le sais. Cependant ... heu ... je me suis rendu compte par la suite que ... eh bien, que j’aimais cela ... Les jours qui ont suivi cet évènement, Sabrina et moi ne nous sommes presque pas parlé. C’était comme si elle m’évitait ... Mais moi, j’avais de plus en plus envie ... je voulais ... je la voulais, elle. Alors, un soir, je me suis faufilée dans sa chambre. Elle était nue sur son lit et semblait m’attendre. Je l’ai supplié de me faire l’amour mais elle refusait. Pourtant, elle était excitée. Elle était ... enfin tu sais ... elle avait ...– Une érection ? Proposa Cindy.– C’est ça ! Une érection ! Elle était plus désirable que jamais. Elle m’a alors proposé un marché. Elle me donnait un enfant en échange de ma place de mère supérieure du couvent. À ce moment-là, j’ignorais que j’étais déjà enceinte ... J’ai accepté.– Je vois. Sabrina a fait une promesse à sœur Agnès. Quelle est-elle ? Vous l’a-t-elle faite à vous aussi ?– Oui, c’est une promesse qu’elle nous a faite à toutes les deux. Elle m’a promis de me faire l’amour encore et encore si je donnais une fille à Déesse. Pas avant ...– Je comprends, maintenant ... Donc là, vous ... vous en avez envie, n’est-ce pas ?
Elle hocha la tête lentement :
– Tu n’imagines pas à quel point je suis impatiente que cet enfant naisse ... Je me déteste pour ce désir que je ressens mais je ne peux plus vivre sans à présent.– Une autre question me chatouille l’esprit : pourquoi m’avoir donné le journal ? Vous ne me connaissiez pas avant. Et comment vous l’êtes-vous procuré ?– Je t’ai aperçu, un jour, dans notre église. Tu pleurais. Ensuite, mère Sabrina est venue s’asseoir à tes côtés et vous avez parlé. Dès lors, je me suis promis de te protéger. Je voulais que tu comprennes dans quel monde tu étais tombée. Je ne voulais pas que tu sois salie à ton tour par la convoitise de mère Sabrina. Je savais depuis longtemps qu’elle écrivait un journal intime. Juste après lui avoir cédé ma place de mère du couvent, je le lui ai volé. Elle l’a bien cherché pendant un moment mais ne l’a jamais trouvé. Je ne savais pas encore ce que j’allais en faire jusqu’à ce que je te voie sur le banc de l’église ... Maintenant que tu sais qui elle est, tu comprends que tu ne peux pas rester ici. Tu dois partir, c’est dangereux. Sabrina est en train de transformer cet endroit en une secte dédiée au sexe et à cette maudite déesse dont elle scande le nom à chaque fin de phrase.– Pourtant, c’est grâce à Déesse que vous portez un enfant. – Peut-être mais j’ai perdu ce que je chérissais le plus au monde : ma liberté. Aujourd’hui je ne suis plus qu’une ...
Aliénor se figea subitement et lorgna Cindy d’un œil inquisiteur.
– Pourquoi dis-tu « grâce à Déesse » ? – Déesse est bonne. Elle m’a guérie, elle m’a ouvert les yeux ...– Si c’est Sabrina qui t’a dit ça, tu ne dois pas la croire ! S’alarma Aliénor. Elle ment !
Cindy soupira, elle n’avait plus le choix. Elle replaça une mèche blonde derrière son oreille et commença à abaisser son pantalon.
– Mais ... qu’est-ce que tu fais ?
La jeune fille ne répondit pas et ôta sa culotte. Les yeux d’Aliénor s’arrondirent de surprise tandis qu’elle lorgnait sans comprendre la verge de Cindy qui pendait nonchalamment entre ses jambes.
– Mais ... comment est-ce possible ?
La jeune fille ne dit rien, se contentant de fixer l’ancienne mère du couvent. Petit à petit, son sexe se mit à enfler sous le regard ébahi de cette dernière.
– Je ... je ne ... comprends pas, souffla-t-elle. Qui es-tu ?– Je suis la petite sœur de Sabrina.– Mon Dieu ...
Le sexe de Cindy était à présent au garde-à-vous, pointé de façon menaçante sur Aliénor. Celle-ci haletait. Son regard allait de Cindy à la hampe dressée et se demandait ce qu’elle devait faire.
– Je suis sûre que vous en avez envie ...
Aliénor ferma les yeux avec dépit, et commença à retirer sa robe.
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