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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 56

L'orgie de l'évasion

Divers
Erika avait l’impression de revivre encore et encore la même situation. Elle et son groupe étaient encerclés par une dizaine de mercenaires qui les menaçaient de leur arme.
Comment la situation avait-elle pu dégénérer à ce point ? Elle avait eu une seconde chance de s’échapper de cet endroit maudit et elle l’avait ruinée. Et comment ? En copulant, une fois de plus. Elle était juste incapable de résister à l’appel du sexe, même quand c’était elle qui en était la source.
Mais alors qu’elle se morigénait, son esprit se clarifia petit à petit et quelque chose se mit à la turlupiner. Comme quand on sait qu’on a oublié quelque chose mais qu’on ignore ce que c’est. Une sensation particulièrement frustrante. Elle avait beau réfléchir, elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus.
Elle sentait encore les sexes de Claire et Benjamin en elle et leur présence la déconcentrait grandement. À quoi songeait-elle déjà ? Ces orgasmes avaient été si bons qu’elle avait du mal à réfléchir correctement.
Et puis, elle comprit : Les hommes autour d’elle n’étaient pas le moins du monde armés. Ils se branlaient ! Ils se branlaient en la lorgnant directement et sans honte.
— Qu’est-ce que... ? Débuta Erika en se dégageant de l’étreinte familiale.
Ce mouvement réveilla Claire qui sursauta à la vue de tous ces hommes.
— Oh non ! Gémit-elle. C’est quoi ça encore ?
Les autres membres du groupe émergèrent eux aussi de leur torpeur et un silence ébahi s’installa. Les mercenaires avaient cessé de se branler et considéraient le groupe impassiblement, leur chibre tenu à pleine main.
— Qu’est-ce qu’on fait, Erika ? S’inquiéta Mathilde.— Je, je n’en sais rien, je...— Je sais ! S’exclama subitement Claire sans pour autant s’empêcher de chuchoter. C’est ta voix !— Ma voix ? Mais... — Oui, tes cris ont dû les attirer.— Tu crois ?— J’en suis sûre. Regarde-les, on dirait qu’ils attendent quelque chose. Parle-leur avec ton pouvoir.

Erika approuva. Claire avait probablement raison. Elle prit une inspiration et se lança :
— Où se trouvent les filles qui étaient avec nous ?
Les hommes se mirent subitement à parler tous ensemble. Erika mit immédiatement fin à ce brouhaha avec un « stop » sec et intransigeant.
— Toi, désigna-t-elle du doigt. Réponds-moi.
L’homme qui, comme tous les autres, s’était remis à se masturber en entendant la voix d’Erika, s’avança avec dévotion :
— Elles sont toutes ligotées en haut.— Que comptez-vous faire d’elles ?— Plein aux as les veut aussi. Elles vont partir avec vous.— Partis ? Comment ça, où comptiez-vous nous emmener ? — Nous, nulle part. Mais les hommes de Plein aux as sont en route pour vous prendre...
Erika jeta un regard anxieux à Claire. Celle-ci la contemplait presque amoureusement.
Ma voix doit lui faire de l’effet à elle aussi, songea la jeune fille avec une moue concentrée. Elle ne pourra pas beaucoup m’aider dans cet état...
Mais alors qu’elle se disait cela, elle sentit une douce chaleur gagner son ventre et son sexe masculin s’ériger sensiblement. Elle préféra focaliser son attention sur les hommes.
— Dans combien de temps doivent-ils arriver ? Questionna-t-elle.— Bientôt.
Erika acquiesça gravement, le temps n’était plus à l’atermoiement. Ils devaient agir au plus vite.
— Bien, que tout le monde se rhabille immédiatement. On va sortir d’ici.
Tous s’exécutèrent sans même penser à contredire ses ordres. Erika attendit au niveau des escaliers, son sexe durcissant insidieusement et se gonflant dans son legging.
— Les hommes vous passerez devant, si nous sommes menacés d’une quelconque façon que ce soit, protégez-nous. Pas toi Ben, tu restes avec ma famille. Allons-y.
Avant de s’élancer dans les escaliers, Erika posa son regard sur Claire. Malgré le fait qu’elle venait de jouir en elle, ses deux sexes formaient une bosse sous son pantalon : elle était encore excitée ! Sans aucun doute, la voix d’Erika y était pour quelque chose. Les mercenaires gravirent les marches et ouvrirent la porte avec un naturel désarmant.
Peut-être un peu trop naturel, pensa Erika avec un sursaut de pessimisme.
Ils entrèrent dans la salle principale où résonnaient quelques légères discussions. Le silence se fit tandis que le groupe pénétrait les lieux.
— Qu’est-ce que vous avez les mecs ? fit Joe en se levant lentement.
La tension dans ses jambes et ses épaules, son regard fixe, ses poings serrés. Tout dans son attitude prouvait qu’il pressentait un danger. Ses yeux s’agrandirent de stupeur lorsqu’il vit entrer Erika et sa famille.
— Putain mais qu’est-ce qu’elles foutent là, elles ? S’exclama-t-il en dégainant son fusil.
Aussitôt, un mercenaire s’interposa en faisant barrage de son corps. Le restant des hommes présents dans la salle s’emparèrent à leur tour de leur arme.
— Qu’est-ce qui te prend, Greg ? Fous le camp, merde !
Erika prit alors la parole et tout le monde se figea pour l’écouter :
— Ils sont avec moi, Joe. Nous partons. Libérez mes cueilleuses et laissez-les venir avec nous.
Les mercenaires paraissaient ébahis par les paroles d’Erika mais aucun ne fit le moindre geste pour lui obéir. Ils avaient juste l’air soudainement amortis.
— Toi, désigna l’aînée. Libère mes filles. Maintenant.
L’homme partit comme un somnambule et disparut derrière une porte. Il revint une poignée de secondes plus tard avec une cohorte de jeunes filles à la mine effarée. Erika dénuda sa voix de la moindre trace de son pouvoir pour être sûre de capter toute leur attention :
— Rentrez chez vous, mes petites cueilleuses. Je vous remercie pour l’aide inespérée que vous nous avez fournie.
Les filles s’entre-regardèrent avec incertitude avant de lancer des regards timorés en direction des mercenaires.
— Ils ne vous feront rien, les rassura Erika. Partez, maintenant. Ne vous retournez pas.
Toutes les cueilleuses s’élancèrent vers la sortie et disparurent sans demander leur reste. Certains hommes commençaient à cligner des yeux et à tourner la tête dans tous les sens.
Ils reprennent assez rapidement conscience, se dit Erika. Et parler en utilisant mon pouvoir m’épuise. Je dois me dépêcher.
— Mathilde, Eugénie, Juliette, Claire et Benjamin. Partez, je les retiens ici. On se retrouvera plus tard.
Incapable de résister à cette voix, le petit groupe quitta la salle. Claire jeta malgré tout un regard mi-excité, mi-inquiet en direction de sa sœur avant de disparaître.
Erika se retrouva seule avec une trentaine d’hommes qui la lorgnaient avec un mélange de convoitise et de réticence.
— Et maintenant, dans combien de temps arrivent les hommes de Plein aux as ?
Elle ferma les yeux pour tenter d’endiguer les vagues de désir qui manquaient de la submerger d’un moment à l’autre. Comment sa propre voix pouvait-elle l’exciter de la sorte ? Elle sentit son entrejambe se liquéfier davantage et son sexe devenir de plus en plus serré dans sa prison de tissus.
— Bientôt, répéta le mercenaire qui lui avait déjà répondu auparavant.— Bien.
Elle se tourna vers Joe. Celui-ci la défiait du regard en tenant son sexe à pleine main. Ses yeux étaient assombris par la colère mais il semblait incapable de faire le moindre geste sans qu’Erika ne le lui ait ordonné. Elle plongea en elle à la recherche de ce lac qui était la source de ses extraordinaires facultés et le trouva presque asséché. Heureusement, il lui restait suffisamment de pouvoir pour proférer encore quelques mots...
— Je veux que vous jouissiez tous en moi, sauf toi, dit-elle avec sournoiserie en pointant Joe du doigt. Toi, tu aspireras tout le sperme que j’aurai accumulé dans mon cul une fois que tes collègues auront terminé. Ensuite vous dormirez.
Evidemment, cela n’était que pure vengeance aux yeux d’Erika mais le regard haineux que lui lança Joe fut pour elle la meilleure récompense qui soit. Ensuite ce fut la débandade.
Immédiatement, les mercenaires se déshabillèrent et vinrent se coller à la jeune fille. Erika se sentit empoignée de tous les côtés. Des mains agrippèrent sauvagement ses nichons, son cou, ses fesses, son vagin, ses bras, ses cheveux, sa queue. Elle fut tiraillée de toute part. Face à cet assaut brutal d’hommes en rut, elle voulut protester, ordonner tout ça grâce à son pouvoir mais le poids de tous ces mâles la força à se retrouver à quatre pattes.
— Non ne, eut-elle le temps d’émettre avant qu’une large bite ne force le barrage de ses lèvres et vienne se planter dans le fond de sa gorge. Mmmh mhmm...
Une autre queue s’enfonça férocement dans son anus béant et la violenta avec empressement. Elle sentait des chibres se frotter contre elle et leur chaleur moite la rendit complètement dingue. Un homme écarta ses cuisses, glissa sur le dos pour se retrouver juste en dessous d’elle. Erika n’eut pas le temps de se poser de questions que, d’un coup de bassin, le mercenaire lui perforait violemment le vagin.
— MMhmmm !
L’homme qui s’échinait dans sa bouche s’enfonça brusquement et lâcha la sauce sans prévenir, si ce n’est par quelques grognements bestiaux. Erika reçut les jets de semence directement dans le fond de sa gorge. L’homme fut tiré en arrière et Erika eut tout juste le temps de prendre une grande inspiration avant qu’une seconde hampe ne force sa cavité buccale.
Entre temps, elle parvint à apercevoir un mercenaire en peu en retrait qui lorgnait l’orgie avec envie : Joe. Si elle n’avait pas été trop occupée à se faire prendre de tous les côtés, elle lui aurait souri effrontément.
L’homme derrière elle jouit à son tour. Elle accueillit les jets de sperme en serrant convulsivement son anneau anal autour du chibre. Très vite, ce dernier se retira et fit place à un autre tout aussi impatient de se vider. Pourquoi est-ce que c’était si bon ?
Malgré la brutalité de la situation, Erika prenait réellement son pied. Après réflexion, c’était peut-être même grâce à cette bestialité qu’elle prenait autant de plaisir...
Mais alors qu’elle savourait toutes ces sauvages pénétrations, elle sentit un chibre tressauter contre sa joue. Elle voulut le sucer mais l’autre la tenait fermement et la queue qu’elle conservait en bouche ne bougea pas d’un iota. Pourtant, elle sentait que cette bite plaquée contre sa joue allait jouir. L’homme allait-il lui désobéir et jouir sur elle et non en elle ?
Le sexe tenta de se frayer un passage entre ses lèvres mais elles étaient bien trop obstruées que pour laisser entrer une seconde queue. Le sexe qui était le sur le point d’exploser se tourna alors vers le seul trou à sa disposition : le nez d’Erika.
Lorsque celle-ci sentit le gland se poser contre l’une de ses narines, elle gémit et rua follement mais elle était fermement tenue.
L’éjaculation explosa dans son nez. Le foutre chaud et salé fusa dans sa cavité nasale sans qu’une seule goutte ne déborde. Elle ferma les yeux en gémissant et tenta de se dégager mais rien n’y fit. Comme sa trachée était bloquée par la queue de l’autre homme, elle fut dans l’incapacité de souffler pour se débarrasser de cette substance collante et invasive.
Soudain, alors qu’elle était sur le point d’étouffer, la bite dans sa bouche se mit à juter abondamment. La pauvre Erika n’eut d’autres choix que d’avaler le liquide gluant. Le sexe finit par se rétracter et elle put prendre une grande goulée d’air avec soulagement. Ses narines étant encombrées, elle renifla instinctivement et sentit la semence du mercenaire couler dans sa gorge.
— Aah putaiiin. Qui t’a permis de...
À nouveau, une longue hampe vint s’enfoncer dans sa bouche, mettant fin à ses remontrances. Comme dans un rêve, elle sentit son con se faire remplir à son tour et l’homme couché sous elle se faire tirer en arrière pour être remplacé par un autre. Tous ses trous étaient sans cesse comblés.
— Mmmh. Aaaah Ouii ! Parvint-elle a articulé tandis que la bite dans sa bouche entrait et sortait.
L’homme s’enfonça soudainement tout au fond de sa gorge et cette fois-ci, le mot avait dû tourner car ce sont deux queues qui vinrent tressauter contre ses joues. Les yeux d’Erika roulèrent follement dans leur orbite, essayant par tous les moyens d’empêcher que ça ne se reproduise. C’était peine perdue.
Les deux glands se plaquèrent chacun contre une de ses narines et vomirent aussitôt un flot de foutre épais. La semence inonda ses sinus et manqua de l’étouffer une seconde fois. Des larmes roulèrent sur ses joues. Elle renifla un bon coup et apprécia le fluide dégouliner onctueusement dans sa gorge.
Elle avait atteint un point de fatigue tel qu’elle ne s’étonna même pas d’aimer cette nouvelle sensation.
La séance se poursuivit ainsi pendant plusieurs dizaines de minutes. À la fin, Erika se sentait remplie comme jamais. Lorsqu’il ne resta plus qu’un seul homme qui s’échinait dans son derrière défoncé, la pauvre jeune fille se trouvait avachie sur le sol, la respiration gargouillante et les membres pantelants de fatigue. Tous les autres hommes étaient étalés de-ci, de-là, endormis comme après un joyeux festin.
Le corps du mercenaire se tendit et la jeune fille sentit des filets de sperme rejoindre la mare de ce même liquide blanchâtre qui croupissait tout au fond d’elle. Ensuite l’homme s’effondra.
Erika se dégagea mollement et tenta de se relever mais ses membres ne lui obéissaient plus.
— Quelle conne, murmura-t-elle en serrant le poing. Quelle conne, quelle conne, quelle conne...
Elle avait espéré pouvoir s’échapper une fois que tous les hommes seraient endormis mais elle n’avait pas imaginé qu’elle ressentirait un tel épuisement après l’orgie. Ses yeux étaient lourds de fatigue et tout son corps...
— Oh !? Qu’est-ce que... ?
Elle sentit deux mains se poser sur ses fesses, les écarter largement et une bouche avide vint embrasser goulûment son anus explosé. Une langue s’enfonça en elle et racla son rectum comme si elle était à la recherche de quelque chose.
— Mmmh Oouuuh, c’est boooon...
Elle tourna la tête et ses yeux se posèrent sur un Joe affamé qui lui récurait la rondelle avec appétit. Non seulement il lui léchait l’anus, mais il le suçotait, l’embrassait et l’aspirait également ce qui procurait à Erika un bonheur intense en comparaison au plaisir de s’être fait enculer par tous ces sauvages. C’était comme appliquer de la crème sur une brûlure mais cela produisait un effet plus soulageant encore.
— Ooooh ouiiiii, gémit-elle en fermant les yeux. Moi qui voulais simplement me venger en te demandant ça, oouuuh, c’est la meilleure idée que j’aie jamais eue...
Et Joe continuait d’aspirer consciencieusement le fondement en feu de la jeune fille, écartant ses fesses et baisant son petit trou avec sa longue langue. Instinctivement, le corps d’Erika se tendait vers cette nouvelle source de bonheur et le mercenaire pouvait s’enfoncer plus encore entre ces douces fesses.
— Oouhh Tu fais ça si bien, Joe. Mmmh oui !
Erika pouvait l’entendre déglutir bruyamment tandis qu’il avalait les larges quantités de foutre qui stagnait dans son rectum.
Le foutre de ses collègues, songea la jeune fille avec un sourire de conspirateur. J’aimerais voir sa tête lorsqu’il en prendra conscience. Enfin, pour l’instant je profite parce que c’est juste trop booooon...
Elle serrait et desserrait son anneau anal, jouant coquinement avec l’appendice buccal du mercenaire. Il devint soudain plus assoiffé encore et sa langue se mit à parcourir toute la longueur de sa raie. Il recueillit ainsi quelques gouttes de cyprine qui imbibaient la petite chatte d’Erika avant de venir s’enfoncer à nouveau dans son anus.
— Aaah ouiii. Mmmh...
Joe fit vivement tournoyer sa langue dans ce puits rempli de semence, écartant les parois anales avec avidité.
— Pouah ! Merde mais qu’est-ce que je fous, bordel ?!
Stoppée en pleine extase, la jeune fille sursauta et jeta un regard par-dessus son épaule. Joe était à genoux et se frottait la bouche avec sa manche, affichant une grimace écœurée.
— Putain mais qu’est-ce que tu m’as fait, sale pute !
Comment avait-il fait pour reprendre conscience ? Bon, c’est vrai qu’Erika ne maîtrisait pas encore son pouvoir mais comment Joe était parvenu à s’extraire de son emprise tandis que ses collègues n’avaient pas réussi ? Peut-être était-ce simplement une question de temps...
— Heu, je, bafouilla la jeune fille en se tournant sur le dos. Je ne, je ne voulais pas...— Je vais te buter ! S’exclama-t-il en s’avançant.— Non, arrête ! S’écria Erika en levant une main.— Ah oui ? Et pourquoi je devrais faire ça ? Dit-il en la saisissant violemment par les cheveux et en collant son visage tout près du sien.
Erika était terrifiée. Elle sentait que son pouvoir était entièrement épuisé et elle était si épuisée que son corps lui répondait à peine. Joe pouvait littéralement faire ce qu’il voulait d’elle. À moins que...
— Heu. Si tu me fais le moindre mal, je vais te faire aspirer tout mon cul.
Joe s’arrêta, indécis. Il avait encore un goût âcre en bouche et ce souvenir l’effrayait autant qu’un fusil plaqué sur sa tempe. Erika le vit hésiter et mesurer le pour et le contre. Son regard se braqua sur elle, une lueur menaçante au fond des yeux.
— Si tu peux m’ordonner tout ce que tu veux, pourquoi te ne me demandes pas de te sortir d’ici ? Hein ?
La jeune fille se sentit piégée. Elle voulut répondre mais avant qu’elle n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche, Joe agrippa son cou et se mit à l’étrangler.
— Et puis, si tu ne peux pas parler, tu ne peux rien m’ordonner, salope.
Erika rua autant que ses maigres forces le lui permettaient. Ses mains griffèrent les avant-bras du mercenaire, tentant vainement de décrocher ses doigts de son cou. Elle étouffait.
— Alors, c’était bon de se faire lécher le cul ? Pas vrai ? Mais il est temps de payer maintenant...
Elle essaya de donner des coups de genoux dans les parties intimes de l’homme mais celui-ci la bloqua d’une pression du bassin. Il était beaucoup plus fort qu’elle. Ses mains enserraient son cou puissamment et rien ne paraissait capable de les déloger.
— Mais, mais c’est qu’elle bande, la petite salope ! S’ébahit Joe. Ça t’excite de te faire étrangler comme ça ? T’es vraiment qu’une pute, toi !
Erika vit des points noirs danser devant ses yeux. Il fallait qu’elle fasse quelque chose avant de perdre connaissance mais quoi ? Elle n’arrivait même plus à raisonner normalement tant la peur de mourir la terrassait.
— C’est bientôt fini, petite pute, shhht, shhht...
BONG !
Joe s’effondra et Erika put avaler une grande goulée d’air salvatrice.
— Hhhh. Hhhh. Hhhh, haleta-t-elle en massant son cou endolori.— Erika ! Erika, est-ce que ça va ?
Un visage se pencha sur elle. C’était Benjamin.
— Respire, ma belle. C’est fini, souffla-t-il en lui caressant la joue. Ça va aller, ne t’en fait pas.
Ensuite, Erika tomba dans les pommes.
Comme ses vêtements étaient en lambeaux, Benjamin jeta une couverture sur son corps dénudé et la prit dans ses bras. Il poussa ensuite la porte pour sortir mais, une fois dans le couloir, il aperçut une voiture qui stationnait juste devant l’entrée. Des portières claquèrent.
— Merde ! Jura-t-il entre ses dents.
Il fit demi-tour et se retrouva dans le petit salon où se trouvaient tous les corps des mercenaires endormis et de Joe qu’il avait assommé d’un coup de tabouret. Il ouvrit prestement la porte d’un placard et s’y faufila. Il entendit des pas dans le couloir et referma l’armoire en laissant un peu de lumière filtrée pour qu’il puisse voir qui pouvaient bien être ces nouveaux arrivants.
Il était assis avec Erika entre ses jambes qu’il pressait contre son corps dans un réflexe protecteur. Elle avait la respiration sifflante et laborieuse et il ne put s’empêcher de s’en inquiéter. Dire que c’était cette même fille qui l’avait torturé quelques nuits plus tôt pour lui soutirer des informations. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer en si peu de temps pour qu’il se fasse du souci pour elle et se jette à son secours... ?
Deux hommes entrèrent dans la pièce et tombèrent sur une trentaine de corps assoupis, nus pour la plupart. Ils se regardèrent, interloqués, et dégainèrent leur fusil. L’un d’eux se dirigea vers le sous-sol pendant que l’autre examinait les corps. L’autre homme revint après avoir inspecté tous les étages.
— Personne.
Le premier homme fronça les sourcils, l’air embêté. Il rangea son arme et saisit son téléphone.
— Elles se sont échappées, dit-il simplement avant de raccrocher.
Les deux hommes s’en allèrent et Benjamin put sortir de sa cachette, Erika chaudement lovée dans ses bras, et s’enfuit en vitesse.

******

À l’autre bout de la ligne, l’homme abaissa son téléphone.
— Monsieur ? Tout va bien ?
L’homme s’ébroua et un sourire sans joie naquit sur ses lèvres.
— Juste un léger contretemps. Où en étions-nous ?— Eh bien, vous alliez me montrer votre premier sujet, répondit l’interlocuteur en remettant ses lunettes en place.— Ah oui, c’est exact. Suivez-moi. D’ailleurs, en parlant de ça, je n’aurai pas les autres sujets aujourd’hui comme je vous l’avais dit à votre arrivée. Mais rassurez-vous, un seul sujet est suffisant pour étayer mes dires...— Je vous fais confiance.— Naturellement.
Les deux hommes arrivèrent dans une salle au fond de laquelle était plaquée une baie vitrée qui prenait toute la taille du mur. Ils s’en approchèrent pour avoir un aperçu de ce qui se trouvait de l’autre côté.
— C’est une femme ? S’étonna l’homme aux lunettes.
Une silhouette recroquevillée sur elle-même se tenait piteusement dans le coin de la pièce. Elle était nue et sa longue chevelure noire masquait son visage et une partie de son dos.
L’autre ne répliqua pas et appuya plutôt sur un bouton :
— Veuillez faire entrer le premier volontaire, je vous prie.
Dans la salle de l’autre côté de la vitre, une porte s’ouvrit et laissa entrer un homme.
— Vous voyez ce cercle dessiné autour du sujet ? Expliqua l’homme au second. Aucun volontaire n’a réussi à le dépasser.— Qu’est-ce qui les en empêche ?
L’homme sourit sans répondre. Son regard était fixé sur le volontaire.
Ce dernier s’avança précautionneusement vers le sujet. À un mètre du cercle, il s’arrêta, incertain. Il reprit sa marche et lorsque son pied se posa sur le cercle, il s’arrêta à nouveau.
— Eh bien ? S’impatienta l’homme à lunettes.
Sous ses yeux ébahis, le volontaire abaissa en toute hâte son pantalon et se mit à se pignoler.
— Que, mais qu’est-ce qui lui prend ?
Son interlocuteur se tourna vers lui.
— Celle que vous avez prise pour une femme n’en est pas une. Elle en a l’apparence, certes, mais elle est affublée d’un sexe masculin comme vous et moi. Seulement, sa semence se trouve être bien plus efficace que la nôtre. Quand nous devons faire l’amour pendant des jours et des jours pour espérer avoir un enfant, une seule fois lui suffit pour mettre à coup sûr la femme enceinte. De plus, elle possède des facultés psychiques hors norme. Tous les hommes et les femmes que nous avons envoyés dans cette pièce ont eu la même réaction que ce volontaire. Ils se branlent tant qu’ils se trouvent dans le rayon d’influence du sujet.— Et, et une fois qu’ils, heu, jouissent ?— Ils recommencent.— Est-ce possible ?— Parfaitement.
Les deux hommes restèrent songeurs en regardant le volontaire se masturber.
— Qu’attendez-vous de nous ? Demanda alors l’homme à lunettes.— Comme j’ai pu vous l’expliquer, il existe d’autres sujets comme celui-ci. Lâcher dans la nature comme ils le sont actuellement, ils vont se reproduire à une vitesse ahurissante. J’ai même réussi à obtenir une liste de femmes qu’ils ont engrossées. J’ai besoin d’avoir les pleins pouvoirs afin de m’occuper d’eux.— Vous voulez les pleins pouvoirs ?— C’est exact.— Je vois. Et, qu’entendez-vous par : vous occuper d’eux ?
Le regard appuyé que lui servit son interlocuteur suffit à faire frissonner l’homme à lunettes.
— Bien, laissez-moi réfléchir, je vous donnerai ma réponse sous 48 heures.— J’espère qu’elle sera favorable, répliqua l’autre en se perdant dans la contemplation du sujet.— Hum, qui, que représente cette heu, personne pour vous ?
L’autre eut un sourire froid. Il mit plusieurs secondes avant de répondre, comme s’il était plongé dans une période lointaine de sa vie.
— Cette personne, comme vous dites, était ma prof, autrefois. Ma prof de français...
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