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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 58

Une fois au fond, on ne peut que remonter

Divers
Chapitre 58 : Une fois au fond, on ne peut que remonter

Les trois avis de recherche des sœurs s’affichaient sur l’écran comme un vieil album de photos de famille ... en plus glauque. À leur côté, l’image d’une présentatrice figée dans le temps adoptait une pose neutre. Claire et Erika ne pouvaient détacher leurs yeux de la télévision, comme si contempler amèrement ces trois clichés trouvés sur les réseaux sociaux pouvait leur permettre de les remplacer par un message du style : « Bonjour, nous nous sommes trompés, ces filles n’ont rien à voir avec notre enquête. Amicalement, la police. »
— Jamais j’aurais pu deviner qu’on tomberait aussi bas, soupira Benjamin.— On ? Comment ça « on » ? questionna Claire avec humeur. Tu vois ta photo sur la télé, toi ? Tu te sens comme un hors-la-loi qui n’a plus le droit de mettre un pied dehors sous peine d’être immédiatement arrêté et mis sous les verrous ? Tu as l’impression que ...— Arrête, Claire ... Il n’y est pour rien.
La lassitude dans la voix d’Erika avait quelque chose d’alarmant, comme si elle était complètement désespérée. C’était peut-être le cas, vu la tête qu’elle tirait. Claire enfouit son visage dans ses mains et parut essayer de contenir un cri de frustration.
— Pardonne-moi, Ben ... finit-elle par dire. Je ...— Pas de souci, ma poule. Comme je vous héberge, je peux bien de temps en temps subir tes foudres ...
En plus de l’appeler « ma poule », surnom que Claire ne pouvait pas supporter, Benjamin rappelait douloureusement que c’était uniquement grâce à lui que la famille Shem avait encore un toit pour les abriter. C’était un coup bas de la part de l’ancien mercenaire, mais cela fit malgré tout sourire la jeune fille qui savait qu’elle l’avait mérité.
— Qu’est-ce qu’on va faire ? s’enquit Erika.— Je n’en ai pas la moindre idée, avoua Claire. Au moins, ils ont pris ma plus belle photo, c’est déjà ça.
La tentative d’humour ne fit même pas naître un sourire sur les lèvres d’Erika.
— Ce dont on peut être sûr, lança Benjamin, c’est que vous êtes maintenant des hors-la-loi, comme moi.— On est bien plus recherchées que toi, nous.— C’est vrai, mais, il n’empêche, vous êtes des bandits. La première chose à faire, c’est de le reconnaître.— Qu’est-ce que ça peut bien changer de le reconnaître ou pas ?
— Ça change tout, bien évidemment ! Avant, vous faisiez vos petites affaires discrètement, sans savoir si c’était bien ou mal. Maintenant que vous savez que c’est mal, ou du moins que le gouvernement ne le tolère pas, qu’est-ce qui vous empêche de vous arrêter en si bon chemin ?
Claire et Erika échangèrent un regard interrogatif.
— Qu’est-ce que tu insinues ?— Ce que je veux dire, les filles, c’est qu’une fois qu’on a touché le fond, on ne peut que remonter. Vous êtes considérées comme des hors-la-loi. Bon, OK. Et après ? Avec les collègues, on avait l’habitude de dire que la loi n’est qu’un joli mot pour dire chaîne. Maintenant que vous êtes déchaînées, qu’est-ce que vous allez foutre ?
Les sœurs se regardèrent, indécises.
— Je vous ai posé une question, grogna l’ancien mercenaire en fronçant les sourcils. Vous allez faire quoi, putain ?— On ... on va ... je ne sais pas ... on ...— Quoi ? Sorry, Claire, mais j’entends rien quand tu bafouilles comme ça. Et toi Erika, tu as tellement chialé ces derniers jours que t’as plus assez de salive pour t’exprimer ?— Quoi, mais je ... je.— Tu quoi ? Tu vas faire quoi ? Vous allez faire quoi, les filles ? Vous allez retourner dans votre chambre et baiser en pleurant sur votre sort, c’est ça ? Vous allez continuer à vous cacher comme vous le faites si bien ? Regardez-vous, bordel ! Regardez vos portraits à la télé. Vous croyez que le gouvernement balance des avis de recherche aussi simplement ? Vous croyez qu’il mobilise autant de flics parce qu’il y a trois gonzesses en ville qui agissent bizarrement ?— C’est quoi ton problème ?! s’écria Erika en bondissant furieusement sur ses pieds.— C’est quoi mon problème ? Mais c’est vous, mon putain de problème ! Vous voyez pas, le gouvernement a les boules ! Il est tellement terrifié qu’il s’est abaissé à diffuser sur les réseaux une photo de trois gamines et il les qualifie même d’extrêmement dangereuses. J’aimerais bien les voir, moi, ces filles « extrêmement dangereuses ». Elles sont où, hein ? Je peux vous assurer qu’elles sont en tout cas pas dans cette pièce !
Cette fois, Benjamin s’énervait pour de bon. Sa voix résonnait d’une colère trop longtemps contenue qu’il déchargeait en hurlant comme un fou.
— Mais bordel de merde, regardez-vous à pleurer sur votre sort comme si c’était la fin du monde ! Le gouvernement a les pétoches de vous deux, et vous êtes là à vous cacher comme des merdes. Qui a peur de qui, ici ? Alors je vous le demande encore une fois : vous allez faire quoi ?— Mais on n’en sait rien ! cria Erika, rendue furieuse par l’éclat de Benjamin. Putain, mais quoi, tu crois qu’il suffit de nous gueuler dessus pour que la solution nous tombe dessus ?— Tu crois qu’on n’y réfléchit pas déjà tous les jours ? enchérit Claire avec colère. On y pense chaque putain de secondes qu’on passe dans cette baraque de merde et en plus, on doit te supporter !— C’est moi qui dois vous supporter ! s’exclama l’ancien mercenaire. C’est moi qui dois vivre avec deux pleurnichardes qui ont baissé les bras !— On n’a pas baissé les bras ! hurla Claire. — Si, vous avez baissé les bras !— Mais non, putain ! On va se battre !— Quoi ? cria Benjamin.— On va se battre, s’époumonèrent les deux sœurs.— Vous allez vous battre ?— Mais évidemment qu’on va se battre !— Vous n’avez aucune chance de gagner ! Vous allez vous remettre à pleurer au premier problème comme vous le faites si bien.— Putain, mais si ! On va se battre jusqu’au bout ! clama furieusement Erika. T’es qui toi pour nous dire ça ? Tu vis encore chez ta mère et t’as même plus de job !— Je vis peut-être chez ma mère, mais moi au moins j’ai pas baissé les bras ! — Mais on n’a pas baissé les bras, putain !— On va lui mettre une branlée au gouvernement ! ajouta Claire en serrant furieusement les poings.— Alors, dites-le encore une fois ! Vous allez faire quoi ??— On va se battre !!— Plus fort !— On va se battre !!!— Aah ... souffla Benjamin en s’écroulant dans un canapé. Ça fait du bien.
Les deux sœurs le regardèrent sans comprendre. Tous les trois haletaient et peinaient à récupérer leur souffle.
— Que ... de quoi ? demanda Erika en fronçant les sourcils.— De gueuler un bon coup, bien sûr.— Mais tu ... tu n’es pas fâché ?— Ah si. Ça faisait un moment que j’avais envie de vous secouer. Maintenant que c’est fait, ça va beaucoup mieux.— Tout ça pour ça ? demanda Claire, interloquée. Et maintenant ?— Tout ça pour ça, confirma Benjamin. Maintenant ? J’en sais rien, ma poule. C’est vous qui avez décidé de vous battre. Eh bien, battez-vous.— Qu’est-ce que tu peux être soûlant, toi ! Et je ne sais pas pourquoi, mais, bizarrement, ça m’excite ...
L’ancien mercenaire se contenta d’esquisser un sourire triomphant.
— Aah, je suis furieuse à cause de toi, maintenant ! s’écria Erika en frappant dans un coussin.— Contre moi ? s’enquit innocemment Ben.— Oui ! Contre toi ! Contre le gouvernement, contre les flics, contre les mercenaires ! Contre cette vie de merde ! Et putain, contre ce Plein aux as !— Oh s’il était en face de moi, j’aurais deux mots à lui dire, à celui-là ... grogna Claire.— Tu lui dirais quoi ? questionna distraitement Benjamin tout en inspectant nonchalamment se ongles.— Je lui péterais la gueule à lui et à toute sa famille.— C’est un bon début, approuva l’ancien mercenaire.— Ensuite, je baiserais sa femme, sa mère, ses filles, ses maîtresses, ses sœurs et je ferais en sorte qu’il assiste à ça. Je lui en ferais baver autant qu’il nous en a fait baver. Je lui dirais ses quatre vérités ! Comment il a ruiné ma vie et comment je compte le faire payer !— C’est déjà beaucoup mieux, ça !— Attends, attends, réfléchit Erika. Et si on se filmait pour lui envoyer tout ça.— Tout quoi ?— Bah ça, tout ce que tu viens de dire. On se filme pour lui faire passer le message.— Et ça va servir à quoi ? — À le faire flipper. Si les gens du gouvernement sont si terrifiés par nous, comme l’a dit Ben, c’est sûrement Plein aux as qui leurs a transmis sa propre peur, non ?— Peut-être, mais pourquoi lui faire peur ? Nous ce qu’on veut, c’est pas lui faire peur, c’est retrouver Morgane et Simon.— Un homme qui a peur va toujours faire des choses inconsidérées. Il va vouloir se protéger de nous, il va isoler ses filles, femmes, maîtresses, sœurs et tout le reste auquel il tient ... On va le forcer à se montrer.— Et comment tu comptes lui envoyer notre vidéo ? Une clef USB glissée dans sa boîte aux lettres avec un petit mot qui dit « Recevez l’expression de nos sincères salutations ».— Non, on va la poster sur le Net, tout simplement. On va immédiatement faire le buzz ! Imagine, les filles les plus recherchées du pays font une vidéo pour préparer leur vengeance.— Quoi ? Mais t’n’envoies pas un message à Plein aux as là, tu envoies un message à la planète.— Exactement !
Claire considéra sa sœur un moment pour s’assurer qu’elle n’avait pas tout simplement perdu la boule. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était bel et bien sérieuse, elle se mit à envisager la possibilité de le faire.
— Nous aurions immédiatement la police sur le dos.— C’est déjà le cas, je pense, lâcha Erika en pointant la télévision du bout du menton.— Mais elle pourrait nous repérer beaucoup plus facilement en retraçant l’adresse IP avec laquelle la vidéo aura été publiée sur le Net ...— Mhh, c’est vrai que c’est un souci, ça ...— À moins que ...— Que quoi ?
Claire toisait silencieusement la télévision sur laquelle la présentatrice était toujours figée au côté des trois avis de recherche.
— À quoi tu penses, Claire ?— Je crois que je viens d’avoir une idée, sourit la jeune fille, mais je sais pas si ça va te plaire ...

Deux semaines plus tard, l’idée de Claire s’était concrétisée et un plan avait rapidement été mis sur pieds. Toute la famille Shem s’était attelée à la tâche. Il avait fallu également régler le problème de Nadine. Naturellement, cette dernière avait fini par comprendre qu’elle hébergeait sous son toit deux des trois filles représentées sur les avis de recherche que les chaînes de télévision passaient en boucle. Erika et Claire avaient décidé de s’occuper d’elle à leur manière, mais Benjamin avait quand même précisé une règle :
— Les filles, il est hors de question d’avoir une petite sœur comme vous ! Deux comme vous c’est déjà beaucoup trop pour moi, alors vous faites ce que vous voulez, mais pas de bébé ! Je suis déjà gentil de vous laisser faire ça ...
Claire et Erika avaient accepté le marché. Nadine avait fini par miraculeusement se joindre à leur cause.
Elles se trouvaient toutes les deux au coin d’une rue, se répétant mentalement les dernières consignes de leur plan. Benjamin surgit peu de temps après.
— Alors ? s’enquirent-elles aussitôt.— C’est fait, sourit-il victorieusement. Ça n’a pas été simple, mais c’est fait. Maintenant, à vous de jouer, les filles.
Claire et Erika se regardèrent avec appréhension, une indicible peur leur remuant les boyaux. Elles dégainèrent toutes deux une paire de lunettes de soleil ainsi qu’un châle pour masquer leurs cheveux.
— C’est parti, souffla Erika.
Les deux filles prirent une grande inspiration et s’élancèrent dans la rue. Leurs pas les menèrent tout droit devant un imposant bâtiment muni de deux larges portes tournantes qui déversaient par intermittence des travailleurs pressés. Elles se lancèrent un rapide coup d’œil, puis pénétrèrent dans le studio qui enregistrait le journal parler de la plus puissante chaîne de télévision du pays : La TVT.
Le hall était d’un blanc impeccable et une lumière filtrée par les nombreuses fenêtres qui perçaient le bâtiment exacerbait cette impression de laiteuse perfection. Une série de portiques se dressait au centre de la pièce et quelques gardes fixaient intensément les quelques travailleurs qui circulaient. Erika lança un coup d’œil à sa petite sœur qui l’encouragea silencieusement. Elles dégainèrent toutes deux un badge et le placèrent sur le scanner d’une des portes automatiques.
— Voyons voir s’ils fonctionnent ...
Il y eut un instant de silence puis un petit « bip » se fit entendre et la porte s’ouvrit devant Erika. Il en fut de même pour Claire. Elles soufflèrent de soulagement, mais n’en montrèrent rien de peur d’attirer l’attention des gardes.
— On peut remercier Mathilde, souffla Claire. Elle a bien fait son boulot ...
En effet, c’est la maman de Claire qui s’était occupée d’obtenir ces deux badges. Malheureusement, elle n’était pas parvenue à changer la photo des deux femmes à qui elle les avait volée, ce qui faisait que Claire s’appelait Isaline et Erika, Larissa. Évidemment, ce ne serait un problème que si des gardes demandaient à voir leur badge, raison pour laquelle les deux jeunes sœurs faisaient profil bas ...
Mathilde leur avait également fourni un plan de bâtiment. Elles s’en servirent pour repérer les lieux.
— Heureusement qu’on a ce plan, déclara Claire. Je ne sais pas comment on aurait pu s’en sortir vu tous les couloirs qu’il y a ici.
Elles trouvèrent rapidement la salle qu’elles cherchaient, mais elles se rendirent vite compte qu’il allait y avoir un problème : la porte était scellée par un cadenas magnétique et leur badge ne leur serait d’aucune utilité dans cette situation.
— Comment on va faire pour entrer là-dedans ? s’enquit Claire.
Erika se tapota pensivement la lèvre. Trouver la carte magnétique adéquate ne serait probablement pas aisé, surtout qu’il fallait que les deux filles se dépêchent si elles ne voulaient pas manquer ...
La porte s’ouvrit subitement et laissa sortir un homme qui avait tout l’air d’être mécanicien ou ingénieur. Erika sourit et fit un clin d’œil à sa sœur. Elle s’élança à la suite de l’homme et posa une main sur son épaule :
— Bonjour, vous savez où je peux trouver des toilettes ?— Heu ... bien sûr, répondit l’homme, légèrement surpris par cette douce apparition. Mhh, voyons voir, si vous empruntez ce couloir ...— Oh, vous pourriez m’y emmener ? J’ai un très mauvais sens de l’orientation et si vous me laissez toute seule, je risque de ne jamais retrouver mon chemin.
Elle ponctua sa réplique d’un rire cristallin qui aurait pu charmer le plus dur des rochers. L’homme accepta de bon cœur, le visage rayonnant de fierté de se trouver au côté d’une si jolie créature.
Pendant les quelques secondes durant lesquelles ils marchaient côte à côte, Erika laissa filtrer un fin filet de son pouvoir qui atteignit rapidement l’homme. Arrivé devant les toilettes, une large bosse déformait son pantalon et le rouge avait envahi ses joues.
— Hum ... c’est ici ... enfin, je veux dire ... hum ... les w.c. ... enfin les toilettes quoi ... voilà ...
Erika se pencha en avant et murmura dans le creux de son oreille :
— Vous avez l’air assez tendu. Laissez-moi m’occuper de vous ...
Elle le poussa dans une des toilettes tandis qu’elle glissait une main contre l’excroissance qui surélevait son pantalon. L’homme se laissa entraîner, son air hébété trahissant une incroyable surprise. Dans la pièce, un baffle diffusait du Damien Saez qui, par-dessus une guitare déchaînée, criait son désespoir : « J’en ai marre de ce cœur, mon Dieu, qui ne bat plus et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes qui nous mènent à la cime, qui nous traînent à la tombe ... »
La jeune fille tomba à genoux et abaissa prestement le pantalon de l’homme. La verge se dressa aussitôt devant le visage d’Erika qui ne prit pas la peine de s’encombrer de préliminaires et l’enfourna avec gourmandise.
— Mm ... oh oui ! souffla l’homme en posant ses mains sur la tête d’Erika. Qu’est-ce que tu suces bien !
Elle le pompa à un rythme effréné, enfonçant la pine le plus profondément possible. Il ne lui fallut pas plus d’une minute pour le faire exploser en bouillonnant des jets de sperme qu’elle laissa couler onctueusement dans le fond de sa gorge. L’homme gémit intensément, le corps tendu sous le coup des ondes orgasmiques. Elle déglutit avec régal et passa un petit coup de langue sur le gland pour recueillir la dernière goutte de foutre qui en suintait.
— Merci, sourit Erika en se relevant et en quittant les toilettes, laissant l’homme sur les w.c. plus ébahi encore que ce qu’il n’était déjà.— Un miracle ... souffla-t-il. Je viens d’assister à un miracle ...
Erika retourna là où l’attendait impatiemment sa sœur et exhiba victorieusement la carte magnétique qu’elle venait de dérober avec une simplicité désarmante.
— Tu as été plus vite que ce à quoi je m’attendais.— J’avais faim, lâcha Erika en dévoilant ses canines.
Elles ouvrirent la porte et entrèrent dans une grande pièce sombre encombrée de câbles, de caméras, de spots, d’ordinateur ... bref, tout ce qu’un studio de télévision pouvait contenir. Au centre, justement, se tenait le plateau éclairé de toute part et une dame qui déballait les infos avec ce ton neutre et inexpressif qu’empruntent habituellement les présentateurs.
— C’est maintenant que tout va se jouer, dit Claire en ôtant ses vêtements et ne laissant que sa combinaison blanche.
Erika approuva et l’imita. Parmi la quinzaine de personnes présentes dans la salle, aucune ne les avait encore remarquées. Parfait. Elles s’avancèrent jusqu’à arriver à dix mètres du plateau. Là, un homme les aperçut et, passé un moment de surprise, leur fit signe de reculer sans faire de bruit.
Évidemment qu’il est surpris, songea Erika sans cesser d’avancer. Qui ferait ce que nous nous apprêtons à faire ? C’est tellement inattendu qu’il n’y a presque aucune protection contre cela. C’est comme ça qu’on a pu entrer si facilement ici ...
L’homme parvint à leur niveau et agrippa fermement leur bras pour les empêcher d’avancer davantage.
— Qu’est-ce qui vous prend ? chuchota-t-il avec colère pour ne pas déranger la présentatrice. On est en plein direct, vous n’avez pas le droit d’être ici ! Vous êtes qui, d’abord ?
Personne ne s’attendait à ce qui se produisit par la suite. D’aucuns appelleraient cela une coïncidence, mais Erika préféra penser qu’il s’agissait du destin. La présentatrice se mit à parler ... d’elle et de ses sœurs !
— Hélas toujours aucune nouvelle des trois filles les plus recherchées du pays. Cela fait déjà deux semaines que leurs avis de recherche ont été publiés et nous en sommes toujours au point mort. La police ne veut donner aucun motif concernant leur prétendue dangerosité malgré les nombreuses questions qui ont été soulevées par le grand public.
Derrière la femme, les trois avis de recherche apparurent en grand.
— Cindy, Caire et Erika Shem. Si ce sont elles la cause de tout ce remue-ménage dans la police, nous n’en connaissons pas les raisons, mais espérons avoir ces réponses rapidement.
L’homme qui tenait les bras de Claire et Erika les fixait intensément. Petit à petit, ses yeux commencèrent à s’agrandirent et à ressembler à deux soucoupes qui lui conféraient un air stupéfait. Il venait de comprendre à qui il avait affaire ... Sous le feu du regard des deux filles, l’homme lâcha leur bras et recula, horrifié.
Erika fut la première à monter sur le plateau, suivie de près par Claire. Sous l’intense faisceau des projecteurs, leur combinaison blanche se mit à luire magnifiquement, ce qui eut le don de dessiner avec une volupté nouvelle les courbes de leur corps.
— Le maire était présent lors de la manifestation contre l’emprisonnement des 69 étudiantes, poursuivit la présentatrice. Il affirme vouloir montrer qu’il est avec toutes ces familles qui n’ont ...
Elle se tut lorsqu’elle aperçut les deux filles qui se dressaient ostensiblement devant elle. La surprise marqua ses traits quand elle comprit de qui il s’agissait et le plateau TV fut tout à coup enserré dans un silence pesant. Après un moment, Erika se tourna vers la caméra, le visage impassible si ce n’est les yeux qui reflétaient l’intensité de l’instant. Elle activa sa Voix et parla avec assurance :
— Vous voulez savoir si nous sommes dangereuses ?
Immédiatement, tout le monde dans la salle fut irrémédiablement subjugué. Si bien que la présentatrice fut incapable de réagir lorsque Claire passa derrière elle et posa un baiser incroyablement érotique sur sa joue.
— La réponse est oui, nous le sommes. Bien plus que ce que vous ne pensez.
Claire glissa ses mains le long du buste de la présentatrice. Celle-ci ne put contenir un terrible gémissement qui la surprit elle-même.
— Et pire que tout : nous sommes en colère.
Claire passa une main sous les habits de la présentatrice et agrippa fermement l’un de ses seins qu’elle pétrit joyeusement. La femme sursauta, mais, loin d’essayer de se soustraire à cette caresse forcée, elle se tourna et se mit à embrasser farouchement la jeune fille.
— Vous voulez savoir pourquoi le gouvernement a peur de nous ? Pourquoi il tient absolument à nous retrouver ? C’est parce qu’il sait ... Il sait à quel point nous sommes dangereuses, ça le terrifie ... et il a raison.
Erika se tenait devant la caméra, tel un ange déchu descendu sur terre pour accomplir la plus terrible des vengeances. Sa longue chevelure noire cascadait avec grâce sur sa combinaison immaculée. Son corps, prisonnier de sa toile en latex, laissait entrevoir des bouts de peaux laiteux qui ne demandaient qu’à être dévorés. Alors que ses yeux lançaient des éclairs, tout le reste de son être dégageait un érotisme tel qu’il pouvait être sans peine associé au divin.
Tout en l’embrassant fougueusement, Claire déshabilla la présentatrice, arrachant ses vêtements tant elle était impatiente. Une fois la poitrine exhibée, elle s’en empara avidement et la pelota avec hargne. Les gémissements de la présentatrice emplirent rapidement le plateau TV, ce qui eut pour résultat d’accroître le désir des deux jeunes filles.
— Mais il y a un homme qui n’a pas compris cela. Un homme a voulu jouer avec le feu ...
La main de Claire descendit entre les jambes de la présentatrice, mais la table bloqua la vue de la caméra. Tout ce qu’elle put voir fut le bras de Claire qui s’activait et l’expression extatique de la présentatrice.
— Oooh ... Mmmhmm ... gémit-elle entre deux halètements. C’est boon ...
Claire la fit taire en l’embrassant à nouveau. Ensuite, elle la souleva et lui mit ses doigts poisseux de mouilles dans la bouche. Elle lécha comme une assoiffée tandis que la jeune fille appuyait sur son dos pour qu’elle se plie en deux. Elle se retrouva étalée sur le bureau, la poitrine compressée contre celui-ci et le cul relevé et prêt pour une violente levrette.
— Cet homme nous a sous-estimées.
Claire abaissa la fermeture éclaire de sa tenue, libéra ses deux sexes tendus à l’extrême et les posa sur le derrière de la présentatrice. Celle-ci jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et aperçut les deux mastodontes qui exerçaient de lents allers-retours au niveau du creux de son dos cambré.
Ses yeux et sa bouche s’arrondirent de surprise. Son excitation était telle que, au lieu d’en être effrayée, elle poussa son cul vers cette nouvelle source de plaisir en se mordant les lèvres lubriquement.
— Cet homme a saccagé notre maison !— Aaah ouii ! cria la présentatrice lorsque Claire enfonça une de ses queues en elle.
Le sexe vacant de la jeune fille s’élevait alors comme une grosse antenne luisante au-dessus des fesses de la femme.
— Il a enlevé nos parents !— Aah ! Encore ! Encore !— Il a mis nos amies en prison !— Oui, c’est bon ! C’est booon !— Il nous a pourchassés !— Mmh oui ! AAaah !— Nous obligeant à fuir et à nous cacher !— Mon Dieu, ouiii !— Mais aujourd’hui, tout s’arrête.— Mmh oouuuhh ...— À partir d’aujourd’hui, il va payer !
La présentatrice était violemment malmenée par une Claire déchaînée. Les cris de la femme mêlés à la Voix d’Erika l’avaient mis dans tous ses états et son excitation était à son comble. Elle prit sa seconde bite suintante et la posa devant le petit œillet ultra-serré de la présentatrice.
Cette dernière hurla tout le temps que dura la double pénétration. Un mélange de surprise, de douleur et de plaisir qui fit aussitôt grimper le niveau d’excitation de toutes les personnes présentes dans la pièce. Erika, toujours face à la caméra, affichait un sourire plein d’assurance. Elle exultait.
— Vous n’êtes plus à l’abri nulle part, continua Erika, une insidieuse menace perçant dans sa Voix. Vous ne pourrez pas protéger vos femmes, vos filles, vos mères de nous. Ceci est une déclaration de guerre contre tous les hommes de cette planète.
Elle se retourna, baissa la fermeture éclaire de son pantalon et se dirigea vers le couple en action, sa queue tendue agrippée à pleine main. Le cri de la présentatrice fut noyé dans un gargouillis lorsque Erika lui enfonça son sexe dans la gorge.
Les caméras ne cessaient de filmer et, bientôt, la Voix d’Erika résonna dans la salle sous la forme d’érotiques gémissements. Ses balancements s’accompagnaient de bruits de gorge produits par la présentatrice qui n’en menait pas large. Cette dernière fut retournée sur le dos, les jambes posées sur les épaules de Claire et elle se fit prendre à nouveau.
— Elle va jouir, ahana Claire.— J’ai une question pour le gouvernement, à présent, poursuivit Erika sans pour autant cesser de se faire pomper. Qu’allez-vous faire de cette femme ?
Claire accéléra subitement et sa sœur aînée se retira pour faire écouter les cris de la présentatrice à tous les téléspectateurs.
— Allez-vous la laisser continuer à présenter le journal comme s’il ne s’était rien passé ?
La femme hurlait à s’en déchirer les cordes vocales. Elle mordait son poing et pleurait de bonheur en suppliant du regard Erika pour qu’elle l’enfourne à nouveau. Mais celle-ci refusa silencieusement, se délectant du spectacle en se masturbant lentement.
— Ou bien allez-vous la mettre en prison comme toutes ces étudiantes parce qu’elle portera bientôt notre enfant ?
Erika se tourna vers la caméra, l’air faussement surpris :
— Oh, vous ne saviez pas ? Toutes ces étudiantes ont été mises en détention parce qu’elles portent nos enfants ... Tout ce qu’elles ont fait de mal, c’est succomber à notre charme.
Tout à coup, la présentatrice jouit comme une folle. Son corps se tendit violemment sous les coups de boutoir de Claire et ses bras, comme animés d’une vie propre, se balancèrent dans tous les sens. Ce fut si intense qu’elle en eut le souffle coupé. Elle poussait maintenant des cris silencieux, le visage rouge et les yeux roulant follement dans leur orbite.
Claire, quant à elle, s’arrimait aux cuisses de la femme et ne diminuait en rien la cadence. Elle avait même accéléré quand elle avait senti le vagin et l’anus qu’elle fourrait compresser ses queues spasmodiquement.
Ses mouvements avaient engendré une réaction totalement inattendue chez la présentatrice : des jets de mouilles ! Son orgasme était si dévastateur qu’elle s’était transformée en femme fontaine et arrosait copieusement l’entrecuisse de Claire.Les deux sœurs se lancèrent un regard complice : il était temps de conclure ...
Claire, sentant son orgasme toute proche, accéléra encore en geignant de façon incontrôlable. Ses queues limaient sans vergogne les trous défoncés de la présentatrice qui semblait n’en avoir jamais assez. Elle finit par exploser en se déversant au plus profond de la présentatrice extatique.
— Aaahh ! gémit-elle intensément.
Erika, ne voulant pas masquer à la caméra le sublime visage de la présentatrice en pleine jouissance, se contenta de se branler et de lui jouir dessus. Son foutre atterrit dans la bouche, le nez, les cheveux, les seins, les yeux de la femme dont le corps était toujours cambré en un arc de cercle tendu comme une crampe.
La scène était absolument divine. La présentatrice affichait une expression de bonheur inégalable alors qu’elle était prise de toute part par deux sublimes jeunes filles en combinaison ultra-sexy, qu’elle avait du foutre plein la face et deux grosses queues profondément enfouies en elle.
Le calme reprit peu à peu sa place tandis que les halètements régressaient doucement. Erika laissa son sexe se balancer nonchalamment entre ses jambes et se tourna vers la caméra.
Elle s’approcha avec langueur, comme une lionne qui sait sa proie acculée, et murmura :— Vous nous avez tout pris ... à notre tour, maintenant ...
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