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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 61

Divers
Chapitre 61 : La sphère
Sa sphère allait bientôt se briser, elle le sentait.
Cela faisait des semaines qu’elle la maintenait sans fléchir. Ou peut-être était-ce seulement quelques heures ... La notion de temps lui avait complètement échappée et l’espace, pour elle, ne se réduisait qu’à cette simple sphère. Par moments, elle ressentait une pression dans son esprit, comme si quelqu’un tentait une incursion dans sa précieuse bulle. Alors elle se tendait comme un arc et la présence s’arrêtait, prise d’un doute. Celle-ci restait alors prostrée où elle se trouvait durant quelques minutes en s’agitant bizarrement avant de s’en aller.
De la nourriture et de l’eau lui parvenaient sans qu’elle ne sache ni comment ni pourquoi, mais c’étaient là des questions qui ne faisaient qu’effleurer sa conscience. Elle se contentait de boire quand elle avait soif et de manger quand elle sentait son estomac gronder. Le reste du temps, elle se contentait d’exister. Recroquevillée dans son coin, elle maintenait sa sphère.
Il est étrange de penser que l’on puisse se trouver dans le coin d’une bulle, car, par définition, une sphère est entièrement dépourvue d’angles. Comment cette femme pouvait-elle donc se trouver dans un coin ? Si quelqu’un le lui avait demandé, elle n’aurait rien dit. Peut-être parce qu’elle ne connaissait elle-même pas la réponse, peut-être parce qu’elle n’entendait pas ou ne comprenait pas la question ou peut-être parce qu’elle ne se souvenait tout simplement pas comment elle s’était retrouvée là ...
La peur. La peur en était la cause. Cette femme avait été jetée dans cette pièce blanche sans explication ni habit. Seule et d’une tristesse épouvantable, la peur avait surgi comme un système de défense vieux de plusieurs milliers d’années et avait pris les commandes, balayant conscience, raison et toute autre émotion parasite. La femme s’était alors réfugiée dans le coin de la salle immaculée et, ramassée sur elle-même dans cette position fœtus que la peur lui avait dicté d’adopter, elle érigea sa sphère. Une bulle de protection incluant un coin et une frêle créature terrifiée.
Mais, de tout cela, elle ne gardait aucun souvenir. Elle n’en avait d’ailleurs aucune nécessité, tout ce dont elle avait besoin, c’était sa peur et sa sphère.
Mais depuis quelques jours, elle avait perçu un changement. Sa barrière avait diminué et son monde avec. Il y avait eu une pression, elle s’était raidie, mais la pression avait augmenté jusqu’à ce que sa protection en vienne à se rétracter. Une question avait alors surgi dans la partie consciente de son cerveau : pourquoi ? Sa peur n’était-elle plus assez puissante pour maintenir sa barrière ? Ou bien était-ce cette fatigue écrasante qu’elle sentait peser de plus en plus fort sur son esprit ? Ou encore, était-ce la faim ?
La faim était terrible. Elle avait beau manger cette bouillie infâme qui lui parvenait, elle avait beau en ingurgiter jusqu’à ce que son ventre n’en puisse plus, elle mourrait de faim. C’était comme si elle mangeait de l’air, elle pouvait s’en gaver toute la journée, sa faim ne s’en allait jamais.Une autre pression survint, sa sphère se réduisit encore. Et encore. Et encore. À présent, elle allait voler en éclat. Elle le sentait.
C’est alors qu’un changement s’opéra en elle : la faim prit le pas sur la peur. Ça ne s’est pas produit si subitement, non. Cela s’est fait petit à petit, presque sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle a simplement constaté que, à un moment donné, elle était plus affamée que terrifiée, voilà tout.
Lorsqu’elle sentit cette pression devenue maintenant familière contre sa barrière, la faim lui fit ouvrir un œil. Le monde autour d’elle était bien trop lumineux et elle cligna douloureusement des paupières. Elle prit une grande inspiration et constata que l’atmosphère était empreinte d’une odeur bien caractéristique qu’elle ne parvenait pas à identifier précisément. C’étaient les premières sensations qu’elle percevait depuis des mois et elles lui firent l’effet d’un coup de fouet. C’était trop en un coup, presque douloureux. Elle tenta de bouger, mais son corps, depuis trop longtemps immobile, refusa de lui obéir. Sa vision s’éclaircit peu à peu et elle put distinguer ... un homme.
Il se tenait à la frontière de la bulle protectrice et se masturbait en détaillant la femme. Lorsque cette dernière posa son regard sur lui, il eut une hésitation.
— Heu ... elle ... elle a ouvert les yeux ...— Continuez d’avancer, lança une voix venue de nulle part.
L’homme hésita. Toujours en se branlant, il esquissa un geste vers l’avant, mais le regard de la femme recroquevillée devant lui l’en dissuada.
— Je... j’peux pas ... j’y arrive pas !
La femme observa le sexe que l’homme astiquait vigoureusement en face d’elle et l’eau lui monta à la bouche. Elle sentit sa faim grandir, réveiller son corps ankylosé et ranimer sa conscience endormie depuis tant de temps.
— Elle ... elle bouge ! s’alarma l’homme.— Restez où vous êtes, reprit la voix.
Sans trop savoir comment, la femme se retrouva à quatre pattes, essayant tant bien que mal de conserver son équilibre vacillant. Elle fit un geste en direction de l’homme qui, surpris, tomba sur le dos en essayant de se dérober.
— Aah ! Q ... q... qu’est-ce que je fais ? Paniqua-t-il. Elle ... elle bouge !— Restez où vous êtes !
L’injonction claqua sèchement. L’homme cessa tout mouvement et regarda, terrifié, la femme progresser à tâtons dans sa direction.
Cette dernière prenait de grandes inspirations par le nez, tentant d’identifier cette senteur qui imprégnait l’air et qui lui plaisait tant. Quelque chose de piquant et moite, une odeur puissante qui faisait gronder son estomac. Le sexe, lui souffla son subconscient. C’était ça, c’était l‘odeur du sexe. Ce simple mot suffit à exacerber sa faim.
Elle chaloupa jusqu’à l’homme, guidée plus par son nez que par ses yeux. Elle renifla tel un animal, suivant les jambes, les cuisses et parvint enfin à ce pilier de chair planté en dessous du ventre. La verge tressautait devant son visage et elle prit une large goulée de ce parfum si entêtant.
Son corps agit de lui-même : sa bouche s’entrouvrit et laissa poindre une langue humide qui vint caresser la peau chaude de la queue. Le goût lui parvint, redonnant vie à un instinct profondément enfui en elle. Un sourire carnassier émergea et le sexe fut aussitôt englouti.
— Mmmh ! Gémis l’homme qui hésitait entre terreur et plaisir. Qu’est-ce que je ... Je fais quoi maintenant ? Hein ?! Héo ! Vous m’entendez ?— Rien ! Laissez-la faire ! C’est la première fois que nous avons une réaction de sa part, ne gâchez pas ça en faisait n’importe quoi !
La queue avait un goût absolument divin ! C’était comme si elle n’avait rien mangé depuis des années et que, tout à coup, un incroyable festin s’offrait à elle. La femme léchait tous les replis, avide de la plus petite parcelle savoureuse, de la moindre substance à absorber. Elle montait et descendait sur ce pilier de chaire, voulant plus que de la simple saveur aussi délicieuse soit elle. Elle se mit à aspirer, enfonçant ses ongles dans le bassin de l’homme.
— Aah ... mmh ... Je ... vous êtes sûr que ... aah ... que c’est sans risque ? Mmh ... Oh c’est bon !
Elle avait beau se démener comme une folle, sa faim ne se calmait pas le moins du monde. Elle était même encore plus affamée qu’auparavant. Un voile de cheveux noirs tombait devant son visage et ondulait au rythme de ses mouvements saccadés. Elle savait qu’il y avait quelque chose qui pouvait faire taire ces crampes intestinales, même si elle ignorait complètement ce que ce pouvait être.
L’homme posa sa main sur la tête de la femme qui se jeta aussitôt en arrière. Elle se ramassa dans une posture de défense et émit un son proche du feulement en guise d’avertissement.
— Ne la touchez pas ! Claqua la voix venue de nulle part. Laissez-la faire et ne bougez plus !— D’ac ... d’accord, pardon, je ... enfin ... je n’ai pas fait ... je veux dire, c’était si bon que ... je ... pardon ...— Taisez-vous et laissez-la faire !
Les yeux de la femme lançaient des éclairs. Ils passaient du visage de l’homme à son sexe et un combat silencieux entre la peur et la faim sembla se jouer sur ses traits. Finalement, elle progressa lentement vers la verge tout en jetant des coups d’œil assassins en direction des mains de l’homme. Elle renfonça ses ongles dans les fesses de sa victime et se remit à la pomper avec énergie. Un gémissement lui parvint, de douleur ou de plaisir, mais elle n’y prêta pas garde, car elle était trop concentrée sur sa tâche.
Elle sentait qu’elle était proche du but, elle allait être rassasiée. Sa langue, impatiente de voir apparaître cette nouvelle nourriture, s’acharnait autour du pilier de chair. Elle recueillait une foule de saveurs plus délectables les unes que les autres, surtout quand elle tentait de s’insinuer dans le petit trou situé au sommet de la hampe.
— Mmmh ooOOH c’est booon ! s’extasia l’homme en se couvrant le visage des mains.
Elle aspirait encore et encore, mais rien ne venait. Elle ne pouvait se contenter de ce goût si suave qui redoublait sa faim et la rendait littéralement folle.
— Aaah ouiii !
Soudain, sans crier gare, un jet de substance fusa dans sa bouche. C’était la chose la plus savoureuse qu’elle ait jamais goûtée. Elle l’avala goulûment et, aussitôt, un autre jet explosa dans le fond de sa gorge. Et puis un autre. Et puis un autre. Elle ingurgita tout en roulant les yeux de plaisir et en aspirant toujours plus. Qu’est-ce que c’était bon ! Ses ongles s’enfoncèrent dans la peau de l’homme, engloutissant davantage de ce précieux nectar. Elle déglutissait bruyamment chaque fois que le merveilleux liquide s’échappait de la queue.
Mais soudain, la source se tarit. Elle téta de toutes ses forces et secoua le sexe de haut en bas, mais rien n’y fit, il était vide. Il se mit même à se flétrir et à pendre mollement entre les cuisses de l’homme. Elle releva la tête et plongea son regard dans celui, terrifié, de l’homme.
— Je ... ce n’est pas moi ... enfin, j’ai joui quoi ... qu’est-ce que tu veux ?
La femme le prit par le col et approcha son visage du sien. Elle grinça un mot qui sembla venu du fin fond de sa conscience :
—... Plus ...— T ... t ... tu veux p ... plus ? Mais je ... j’ai pas ... j’ai plus ... de ...— Plus ! martela la femme en secouant le pauvre homme.— Aah d’accord ! D’accord ! fit-il en levant les mains en signe d’apaisement.
Elle saisit le paquet de l’homme à pleine main en s’exclamant :
— PLUS !— Aïe d’accord ! Doucement avec mon ... Ah ! Oui oui, plus ! Plus ! Je vais essayer de ... Ah arrête ! C’est sensible ce machin-là !
La femme stoppa tout mouvement et releva la tête. Elle venait de percevoir quelque chose, mais elle ne savait pas dire quoi ... Soudain, la lumière se fit dans son esprit ! Sa sphère ! Sa sphère avait recouvré sa taille normale ! Elle n’avait aucune idée de comment, mais ... si, elle savait comment ! Son regard se porta sur la verge toute molle qu’elle tenait toujours fermement. Le liquide, elle était presque sûre que c’était grâce à lui !
Elle se rendit en même temps compte que toutes les pressions qui avaient été exercées sur sa bulle protectrice auparavant devaient forcément être des individus avec LE liquide. Elle s’en voulut d’avoir raté toutes ces occasions de rassasier sa faim, mais au moins, maintenant elle savait. Son attention se reporta sur le sexe de l’homme. Que faisait-elle déjà lorsqu’il y avait une pression sur sa sphère ? Ah oui, elle se tendait. Elle ne savait pas pourquoi, c’était sa peur qui lui avait dit d’agir comme ça. C’est donc ce qu’elle fit et, instantanément, elle sentit la bite se durcir dans sa main.
— Ah bon bah heu... voilà plus, réagit l’homme sans trop comprendre.
La femme descendit en se pourléchant les babines, avide de faire taire les grondements de son estomac. Elle renifla les senteurs du sexe à nouveau en érection, planta ses ongles dans la chaire à vif et se remit à pomper avec une joie sauvage.
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