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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine

Chapitre 63

Les pions sont en place

Divers
Chapitre 63 : Les pions sont en place
Ce fut seulement plusieurs mois après que Cindy ait quitté la maison pour rejoindre un couvent que ses sœurs la revirent pour la première fois. Erika et Claire étaient toujours chez Benjamin, observant par la fenêtre des réseaux sociaux les effets qu’avait eus leur fameuse bombe médiatique. Elles attendaient impatiemment une réaction de cet étrange homme qui les pourchassait, Plein aux As. Seulement, pour l’instant, il n’y en avait eu aucune.
En revanche, leur petit coup d’état n’était pas passé inaperçu, loin de là. Bien que la vidéo de ces deux sublimes sœurs baisant une présentatrice en plein direct ait été presque immédiatement censurée, Internet avait fait en sorte que le monde entier ne l’oublie pas. Aujourd’hui encore, plusieurs semaines après les faits, la vidéo tournait toujours et spécialement sur les sites pornographiques où, pour le plus grand bonheur des internautes, elle n’était pas floutée. Aussi, la toile s’était emparée de cette fameuse séquence et un grand nombre de blagues avaient été faites, la rendant encore plus célèbre. La vidéo tournait sur Facebook, instagram ou encore twitter avec des phrases telles que « Si toi aussi tu as déjà lancé un défi qui va beaucoup trop loin à ta frangine comme baiser une présentatrice en plein direct, mets un j’aime ! », « #BalanceTaPrésentatrice », ou encore « Dorénavant, une prime de risque sera accordée aux présentatrices télé ! ».
Bref, les sœurs Shem avaient réussi leur coup bien au-delà de leurs espérances.
Claire et Erika regardaient les infos à la télé. Il y était question d’une manifestation pour récupérer les filles arrêtées quelque temps plus tôt, lorsque toute cette histoire avait commencé. Les cueilleuses d’Erika qui étaient toujours enfermées quelque part, dans un lieu dont personne n’avait réelle connaissance. En tout cas, le gouvernement opposait l’argument secret défense dès qu’une question abordait le sujet de cette captivité.
— Est-ce que tu es inquiète pour elles ? s’enquit Claire.— Elles ? Tu veux dire mes cueilleuses ? Oui, énormément. Je me demande surtout ce qu’ils leur font subir ... et je te rappelle que, dans le lot, il y a des filles que tu as engrossées toi aussi.— C’est vrai, mais je n’avais pas un lien aussi fort que toi avec tes cueilleuses ... Moi je les baisais, elles prenaient leur pied puis on ne se parlait plus jamais après. Bon, c’est vrai qu’il y en a quelques-unes qui m’ont envoyé des messages pour qu’on remette ça, mais je n’avais pas de temps à perdre, j’avais une compétition à gagner, je te rappelle !— Ouais, et quelle victoire hein ! ironisa Erika.— Oh ça va, fais pas ta maligne, toi ! Au moins, elles avaient double dose de sperme avec moi !
Erika éclata de rire.
— Quel argument ! Eh bien, avec moi, elles avaient double dose d’orgasme. Triple, même !— Ha, si tu crois que ...— Oh putain !!
Le cri d’Erika fit instantanément taire sa jeune sœur qui lui lança un regard surpris.
— Monte le son, vite !

Claire comprit alors que c’était le journal télévisé qui retenait son attention. Lorsqu’elle porta son regard sur celui-ci, ses yeux s’agrandirent de stupeur : une photo de Cindy trônait au centre de l’écran.
— ... aurait été appréhendée hier après-midi. Les autorités américaines ont préféré être sûres qu’il s’agissait bien de Cindy Shem avant de dévoiler cette nouvelle de première importance au monde entier. C’est la sénatrice Jane qui aurait repéré la suspecte le matin même. Elle l’aurait invitée chez elle le temps de prévenir les forces de l’ordre. Les deux policiers qui ont procédé à l’interpellation de la suspecte affirment qu’ils n’ont eu aucun doute sur son identité. Ils ont foncé au domicile de la sénatrice dès son appel et ont emmené la jeune fille au poste de police le plus proche. C’est une nouvelle de première importance qui pourrait apporter beaucoup de lumière sur les récents événements qui ont bouleversé... — Cindy ...— Oh non. C’est ma faute, tout est ma faute, gémit Claire que les pleurs empêchèrent de terminer sa phrase.— Mais pourquoi tu dis ça ? demanda Ericka, serrant sa sœur dans ses bras pour la rassurer. — C’est moi qui l’ai encouragée à ce qu’on baise toutes les deux ... Mais je ne savais pas, j’ai ... je voulais juste qu’on passe un bon moment, c’est tout. Et à cause de ça, elle n’a pas pu avoir sa transformation... elle a quitté la maison, le pays même et maintenant elle va aller en prison ...— Hé, calme-toi, intima l’aînée. Tu n’y es pour rien, tu ne pouvais pas savoir que tout ça allait se produire ... Celui qui est en tort, c’est ce salopard de Plein aux as ! C’est lui qui nous pourchasse, pour on ne sait quelle raison !— Que se passe-t-il ? J’ai entendu crier, s’exclama Benjamin en débarquant la mine inquiète. Hé, mais qu’est-ce qu’il fait là, lui ?— Hein, qui ça ? s’enquit Erika, elle aussi au bord des larmes.— Bah lui, à la ... mais ... tu pleures, Claire ? Qu’est-ce qui se passe ?— C’est ... c’est Cindy, tremblota-t-elle.— Votre sœur ? Qu’est-ce qu’elle a ?— Ils l’ont choppée, termina Erika, la mine sombre. Ils viennent d’annoncer sa capture aux infos ; elle était en Amérique.— Merde ! Je suis désolé pour vous, les filles. S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire ... ?— Merci, c’est gentil. On est un peu ébranlées par la nouvelle ... Qu’elle se fasse prendre était l’une de mes plus grandes craintes lorsqu’on organisait ce coup monté et c’est exactement ce qui s’est produit ... Aux Etats-Unis en plus. Mais que faisait-elle là-bas ? Je la croyais à l’abri dans un couvent quelque part ici.— Il faut faire quelque chose, s’insurgea Claire en se relevant subitement.— Mais quoi ? Que veux-tu qu’on fasse ? Elle est à l’autre bout du monde ...— Je ... j’en sais rien ! ‘Fin merde quoi ! On doit pouvoir faire quelque chose pour elle ! On a sauvé Eugénie, Mathilde et Juliette d’un sombre sous-sol gardé par une bande de mercenaires armés jusqu’aux dents et complètement givrés du ciboulot !— Hey ! s’insurgea Benjamin avant de hausser les épaules avec fatalisme, je suppose que ce n’est pas trop loin de la vérité en fin de compte.— Calme-toi, Claire ! Calme-toi. La nouvelle vient tout juste de tomber ; attendons de voir ce qui va se passer avant de foncer tête baissée.
La jeune sœur s’affala dans le divan, plus désespérée que jamais.
— Je suis désolée, souffla Erika, mais je pense que Cindy va devoir se débrouiller toute seule pour le moment ...— Vous ne m’avez jamais vraiment parlé d’elle... Elle est comment ? Son caractère, je veux dire, intervint Ben.— Cindy ? s’égaya Erika, ses yeux embués. C’est la meilleure ! Elle sourit tout le temps, on dirait qu’elle ne perd jamais le moral. Quand nous étions petites, je me souviens d’une fois où nos mamans nous avaient emmenées à la plage. Elles nous avaient offert une glace. Claire avait fait tomber la sienne. Je me rappelle comme tu pleurais ; tu étais inconsolable !— Une glace à la pistache, mon parfum préféré...— Moi, je me souviens surtout qu’aucune de nos mamans ne parvenait à te faire taire ! s’exclama Erika en riant malgré elle. C’est alors que Cindy est intervenue. Elle a juste tendu sa glace en disant : « Tiens, tu peux avoir la mienne. En plus, c’est stracciatella, c’est trop bon avec tous les petits bouts de chocolat ». Tu as arrêté de pleurer aussi sec !— Tu as accepté ? demanda Ben à la jeune fille toujours en larmes.
Cette dernière hocha la tête, trop submergée par l’émotion pour parler.
— Personne n’aurait pu refuser ça ! Tu l’aurais vue avec ses grands yeux bleus et ses mèches blondes en train de tendre sa glace. Vous l’avez partagée, si je me souviens bien ...— Oui, soupira Claire. C’est un beau souvenir ; je l’avais presque oublié !— Votre sœur doit être quelqu’un de très généreux.— Oh oui, elle l’est ! C’est la meilleure je t’ai dit ! Mais quand... hum, quand elle est... partie, je me suis rendu compte à quel point elle était ... comment dire ?— Effrayée ? hasarda Benjamin.— Peut-être ... enfin non, elle n’était pas effrayée. C’est plus, à quel point elle manquait de confiance en elle, à quel point elle était fragile. Mais comment aurions-nous pu deviner que quelque chose n’allait pas ? Cindy riait tout le temps, elle était toujours de bonne humeur.— Alors ... pourquoi est-elle partie, au juste ?
Erika tourna son regard vers sa jeune sœur et elle sentit que Claire n’était pas prête à évoquer cette triste aventure. Elle secoua la tête comme pour dire : « une autre fois ». L’ancien mercenaire n’insista pas. Erika s’ébroua, comme pour débarrasser son esprit de cette nostalgie.
— Mais tu disais ? Tu parlais de je-sais-pas-qui en entrant ...— Ah oui ! Mais justement, je me posais la même question, lâcha l’ancien mercenaire en s’emparant de la télécommande. Regardez.
Il appuya sur le bouton pour revenir en arrière et laissa défiler quelques images du journal parlé avant d’appuyer sur pause.
— Là, regardez !— Quoi ?— Vous voyez pas ?— Qui est-ce ?
L’homme qui se faisait interviewer ne disait rien aux deux filles.
— Jamais vu ce gars de ma vie, ajouta Claire.— Mais non, pas lui. Regardez le gars là-bas, un peu en retrait.
Erika dut plisser les yeux et vit en effet un homme qui, après réflexion, lui chatouilla la mémoire.
— Ah oui, c’est vrai qu’il me rappelle ... Oh mon Dieu, mais c’est ce salopard de Joe !!— Exactement ! s’exclama Ben. C’est ce salopard de Joe !— Quand je pense que ce gars a failli me tuer juste après m’avoir léché consciencieusement l’anus ... heureusement que tu étais là ce jour-là, mon Ben !— Oh, t’inquiète pas, depuis que je le connais, chaque fois que je le voyais j’avais envie de l’assommer avec le premier objet à ma portée. Je suis d’ailleurs très content que cet objet ait été un tabouret ...— J’aurais aimé être là pour voir ça, soupira Claire.— Mais ce que je ne comprends pas, c’est qu’est-ce que ce salopard de Joe fout à la télé ...— Remets la séquence de l’interview au début, qu’on sache de quoi il parle.
L’ancien collègue de Joe s’exécuta.
— Oui, tout à fait, répondit le journaliste en retirant les deux doigts qu’il tenait pressés contre son oreille. Comme vous l’avez dit, Cindy Shem a été interpellée hier après-midi aux Etats-Unis. Les négociations pour récupérer la benjamine de la tristement célèbre famille Shem sont en cours ici même, dans le bâtiment qui se trouve juste derrière moi. Pour des raisons que nous ignorons toujours, nos autorités politiques tiennent absolument à récupérer cette jeune fille dont les deux sœurs ont fait beaucoup parler d’elles ces derniers jours, en particulier, je le rappelle, avec cette terrible histoire qui s’est déroulée en direct dans les studios de la TVT. Depuis lors, plus aucune trace d’Erika et de Claire Shem et un avis de recherche mondial a été lancé incluant également la plus jeune sœur, bien qu’absente lors de la mésaventure.— Et qu’en est-il des négociations ? s’enquit le présentateur.— J’y arrive. D’après nos dernières informations, c’est la sénatrice Jane qui aurait pris en mains les discussions du côté américain, celle-là même qui est responsable de la capture de la détenue. Elle a déclaré vouloir garder Cindy Shem dans une prison américaine, ce qui fut une grande surprise pour nous. Nos négociateurs tentent donc de trouver un terrain d’entente pour récupérer cette criminelle et ainsi l’incarcérer dans nos geôles.— Merci, Hervé, pour toutes ces précisions. Une affaire qui n’est pas près d’être ... — Alors comme ça, votre sœur va être détenue en prison, réfléchit Benjamin en mettant la télévision en pause. Mais pourquoi les Américains feraient ça ? En principe, ils ne savent même pas pourquoi Cindy est pourchassée ...— Peut-être qu’ils se disent qu’au vu des efforts mis en place pour essayer de nous retrouver, on doit avoir beaucoup de valeur, argua Erika.— Pas bête, admit Ben. Reste à savoir ce qu’ils veulent en échange ...— Peut-être veulent-ils juste comprendre pourquoi elle est tant recherchée, lança Claire. Et s’ils font des tests sur elle, ils vont vite comprendre en quoi elle est si spéciale ... enfin, s’ils ont des chercheurs au moins aussi compétents que notre cher Simon. Ce qui est très probablement le cas ...
Erika lança un regard indulgent à sa jeune sœur qui ne put que hausser les épaules avant de se reprendre :
— Non c’est vrai, notre petit scientifique est très doué dans ce domaine spécifique, mais il faut quand même avouer qu’il est parfois un peu à côté de la plaque.— Ah ça, c’est pas moi qui vais dire le contraire ! Mais tu sembles oublier quelque chose : Cindy n’a jamais eu sa transformation. Pour tout le monde, c’est une fille normale si ce n’est qu’elle a un mini-sexe masculin en plus. — C’est vrai, j’avais oublié, reconnu Claire en baissant la tête avec culpabilité. Mais ... peut-être qu’elle a eu sa transformation, depuis lors ? Non ?
Erika haussa les épaules, sceptique.
— Bon, c’est bien beau tout ça, les filles, lâcha Ben, mais ça ne nous dit pas ce que fabrique ce salopard de Joe juste devant le bâtiment où se déroulent les négociations.— Je pense que c’est ce que nous attendions, avança Erika, la mine pensive.— Que veux-tu dire ?— Plein aux As vient tout juste de bouger son premier pion. C’est à nous de répondre à présent.

***

Cindy avait vu suffisamment de séries policières pour savoir qu’elle se trouvait face à un miroir sans tain. Deux ou trois agents devaient probablement l’observer en buvant un café tout en discutant d’elle : « Elle a bougé ? », « Non, elle ne fait que regarder le miroir. », « Très bien, gardez-la bien à l’œil. Comment va ta femme, d’ailleurs ? », « ça fait trois semaines qu’on n’a pas baisé. », « Ah et bien ça doit lui faire un bien fou ! », rire, tapes dans le dos et café renversé.
Cindy soupira. Mais quelle galère ! Elle avait à peine dix-huit ans et elle se trouvait dans les geôles du FBI à imaginer des discussions pour passer le temps. Ou peut-être était-ce pour éviter de songer à sa situation désastreuse. La porte s’ouvrit :
— Cindy ! Ça me fait tant plaisir de te revoir ! s’exclama la sénatrice Jane.
La jeune fille masqua sa surprise en fusillant son ancienne amante des yeux.
— Oh chérie, ne me regarde pas comme ça !
Jane s’installa face à la captive. D’un geste désinvolte, elle posa un dossier sur la table qui les séparait. Devant l’indifférence de Cindy, elle soupira avant de continuer.
— J’ai fait ce que j’avais à faire, tu le sais très bien. Tu es un danger pour les États-Unis, je n’ai fait que les protéger. En parlant de ça, ton pays fait des pieds et des mains pour te récupérer, tu es une vraie star, sais-tu ! Mais ne t’en fais pas, je ne les laisserai pas te prendre. Non, je veux que tu restes ici, tu seras bien mieux lotie. Ils ne t’ont pas fait de mal, j’espère ?
Comme Cindy ne répliquait pas, un silence inconfortable s’installa. Visiblement, la jeune fille n’avait aucune intention d’ouvrir la bouche. La sénatrice reprit donc son monologue :
— J’espère que ces deux policiers n’ont pas été trop brutaux avec toi. Je sais que les forces de l’ordre peuvent parfois se montrer... intransigeantes, surtout avec de superbes filles telles que toi. C’est un problème que l’on rencontre assez fréquemment. Sans doute que les hommes voient trop de vidéos pornographiques de nos jours et dès qu’ils ont un semblant de pouvoir, ils en profitent pour...— Qu’est-ce que tu veux ? cracha Cindy.
L’interruption surprit la sénatrice, mais elle se reprit bien vite :
— Juste discuter, mon cœur.— C’est ça, répliqua Cindy en grimaçant à l’écoute de ce ridicule surnom. Je ne dirai rien tant qu’il y aura quelqu’un derrière ce miroir.— Derrière ce... oh non ne t’en fais pas, nous sommes bien seules. J’ai expressément demandé qu’aucune vidéo ne soit tournée pendant notre échange et que personne n’y assiste. En tant que sénatrice, j’ai ce genre de pouvoir.
Devant le regard dubitatif de la jolie blonde, Jane afficha une mine agacée. Elle se tourna vers le miroir et ouvrit son chemisier en grand, révélant une paire de seins libre de tout soutien-gorge.
— Ça te va comme ça ?
Après un silence, Cindy finit par opiner doucement bien que toujours sur la défensive.
— Et de quoi veux-tu parler ? s’enquit-elle tout en évitant de lorgner la poitrine que Jane n’avait pas jugé utile de recouvrir. — Parle-moi de tes sœurs.
Cindy eut un rire désabusé. Elle croisa les bras et se renferma dans son mutisme.
— Pardon, c’était maladroit de ma part, reconnut Jane en se levant.
Elle fit le tour de la table et vint s’asseoir à califourchon sur les genoux de la jeune fille.
— Parle-moi de toi, plutôt. Qu’est-ce que tu fais aux États-Unis ?— Tourisme, lâcha Cindy avec laconisme.— Bien sûr, fit Jane en plissant les yeux. Et j’aimerais savoir ce que ceci signifie pour toi.
Elle sortit de sa poche l’un des colliers que Cindy avait coutume de laisser à ses amantes. Il s’agissait d’un mélange du signe féminin et masculin. La jeune fille se composa un masque de marbre pour éviter de dévoiler la moindre émotion.
— C’est un porte-bonheur, lâcha-t-elle avec une nonchalance feinte.— Evidemment, réplique la sénatrice en affichant un sourire sarcastique. Et toi, tu te trimballes avec une quinzaine de porte-bonheur sur toi. C’est pour avoir plus de chance, c’est ça ?— Parfaitement, fit Cindy, les lèvres pincées.— Oh, mais qu’est-ce que je sens-là ? s’étonna la sénatrice en furetant entre les jambes de la détenue. Je te fais de l’effet, on dirait.
La captive détourna la tête, rouge de honte, bien incapable de cacher le début d’érection qui gonflait sous le généreux derrière de la sénatrice. Depuis la veille, Cindy se sentait frustrée sexuellement. En effet, la politicienne l’avait longuement chauffée pour se faire saillir et quand enfin, la jeune fille avait été sur le point de l’enculer, les flics avaient débarqué. Et ça n’était pas tout ! Pour tenter de s’échapper de l’emprise des forces de l’ordre, elle avait dû les sucer à tour de rôle. L’un des policiers en avait même profité pour la prendre en levrette. Sa frustration aurait pu trouver une fin à ce moment-là, mais il avait fallu qu’elle tombe sur deux précoces qui s’étaient déversés en elle avant qu’elle n’ait le temps de dire ouf. Rien d’étonnant à ce qu’elle ressente tant d’excitation pour cette superbe femme assise sur ses genoux qui la dévorait des yeux. Cette dernière se mit à haleter sous le coup du désir et passa ses bras autour du cou de la détenue.
— Alors ? ahana-t-elle en se frottant langoureusement à la jeune fille. Raconte-moi tout. Quels sont tes rêves, tes désirs ? Quelles études as-tu suivies ? As-tu un petit copain ou... une petite copine, peut-être... ?
Cindy se mordit la lèvre, luttant pour garder son calme. La sénatrice eut un sourire gourmand au travers du rideau de cheveux noirs qui tombait sur son visage. Elle plongea sa main entre les cuisses de la jeune fille pour s’emparer du moite pilier de chair.
— Et surtout, dis-moi comment cela se fait-il que tu sois pourvue d’un si beau morceau ?— Secret familial...— Un secret bien dur... à percer, d’après ce que je vois. Cela t’embête si je prends quelque peu soin de lui ?
Sans se soucier de la réponse, Jane sortit la verge de Cindy qui se dressa royalement entre les deux femmes. La sénatrice se mordit le coin des lèvres, le regard chargé d’une lubrique convoitise. Sans plus attendre, elle se dégagea pour faire tomber sa jupe et sa culotte avant de revenir prestement, ses lèvres intimes embrassant la base de la hampe brûlante. D’un mouvement empreint de sensualité, elle fit monter et descendre son minou contre la tige, répandant sa cyprine sur le sexe tremblant d’envie. Les amantes se détaillèrent du regard en haletant.
— À quoi rime cet interrogatoire ? explosa la jolie blonde en repoussant la sénatrice avec brusquerie.— Qui te dit que je suis venue t’interroger, chuchota cette dernière en se dégageant sensuellement de la poigne de son amante, les yeux pétillants de malice. Je me fous bien de qui tu es, de tes rêves et de ta famille. Tout ce que je veux...
Elle se releva et positionna le gland rougeâtre contre son puits suintant d’envie.
— C’est ça, acheva-t-elle en s’empalant avec extase. OoOOooh Ouiiii...
Son intimité engloutit sans rechigner l’imposant chibre de Cindy. La jeune fille se sentit s’enfoncer dans le vagin bouillonnant de la sénatrice, son gland glissant entre les parois serrées et inondées de mouille. Elle contempla le visage de la sénatrice qui débuta un lent mouvement de va-et-vient. Aussitôt, elle sentit le plaisir grimper à une vitesse ahurissante. Elle pourrait éjaculer après plus ou moins treize secondes à ce rythme par pure vengeance, mais l’éducation reçue au couvent l’en empêcha. En aucun cas, une prière ne pourrait être utilisée pour laver un affront. Même si elle se trouvait là à cause de la sénatrice, elle désirait la voir jouir.
Inconsciente des émotions qui accablaient Cindy, Jane continua de faire coulisser la verge dans son con tout en gémissant profondément. Elle s’accrocha au cou de la jeune fille, faisant descendre son bassin avec toujours plus de force sur la divine queue.
— Mmmhh c’est boon ! C’est booon !
Cindy se laissa faire avec bonheur et se perdit plutôt dans la contemplation du visage de la sénatrice. Durant une prière dédiée à Déesse, chaque femme arborait une expression différente et qui leur était propre. En effet, c’était toujours durant l’ascension du plaisir que Cindy pouvait entr’apercevoir l’œuvre de Déesse. Dans un sourcil arqué, des joues gonflées, une tête penchée sur le côté, des yeux fermés... Jane, elle, fronçait le nez comme témoignage de son plaisir. Ça ne la rendait pas spécialement plus belle, mais c’était justement là qu’était toute la magie de Déesse.
La prière nous fait oublier qui nous sommes pour n’être plus que cette enveloppe dans laquelle le plaisir brille lui avait un jour enseigné Sabrina.
Et c’était d’autant plus beau que la sénatrice Jane, censée prêter une grande attention à son image de par son rôle dans la société, affichait une telle expression. Littéralement, elle s’oubliait.
Malgré sa volonté de tenir le plus longtemps possible, Cindy était sur le point d’exploser. Voir son amante ainsi s’empaler sur son sexe la rendait folle d’envie. Prise par leur jeu, Cindy se cramponna aux fesses de Jane et l’accompagna dans ses mouvements pour la faire aller et venir encore plus vite sur son sexe.
— Oh ouiii... souffla celle-ci en se mordant les lèvres.— Encore ! Encore ! MmmMMhh... C’est trop bon ! C’est trop booooon !
À présent, le bassin de la sénatrice imprimait dans l’air des cercles verticaux. Quand elle remontait, elle faisait tendre son cul vers l’arrière et elle se tendait vers l’avant lorsque son con ravalait avec un insatiable appétit le sexe dressé. Ainsi, le pilier de chair raclait différentes zones érogènes de son vagin, ce qui lui procurait des sensations incroyables !
Bientôt, Cindy n’en put plus. Elle souleva la politicienne par les fesses, l’allongea sur la table et la pilonna avec force. Son bassin claquait contre le cul ferme de Jane qui poussait des cris extatiques.
— Oh ! Aaah Ouii ! Mmh défonce-moi ! Plus fort ! Ouiiiii !
La jeune fille s’en donnait à cœur joie. Sa queue limait avec empressement l’intérieur surchauffé de Jane qui se sentait ballotter comme une vieille poupée entre les crocs d’un chien. Cindy sentit soudain qu’elle atteignait l’apogée. Elle résista de toutes ses forces et poussa encore et encore. Son chibre était compressé. Les seins de Jane dansaient sous ses saccades. Le plaisir montait encore jusqu’à devenir intenable. La sénatrice hurla.
La première salve de semence fusa sans crier gare. La politicienne complètement hors de contrôle les accueillit avec une série de spasmes. Elle se tendit sous le coup du plaisir et, finalement, Cindy put contempler l’œuvre de Déesse. C’était tout bonnement sublime : le corps de Jane formait un arc de cercle contracté, ses yeux étaient fermés, sa gorge déployée et elle arborait toujours ce froncement de nez... Cindy sourit de bonheur tandis qu’elle déversait par de puissantes giclées son orgasme dans les entrailles de son amante.
Au bout d’une longue minute, la jouissance prit fin. Cindy se laissa choir sur sa chaise alors que la sénatrice, toujours couchée sur la table, laissait mollement retomber ses jambes. La jeune fille avait une splendide vue sur la vulve de la politicienne d’où s’écoulait son sperme. Quand l’Américaine eut repris son souffle, elle s’assit à califourchon sur les genoux de la prisonnière qu’elle pressa contre sa poitrine dans un geste possessif.— Ne t’en fais pas, je ne les laisserai pas t’éloigner de moi. Tu es ma propriété maintenait et tu me baiseras comme ça tous les jours. Tu es ma petite prostituée rien qu’à moi...
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