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[Sci-fi] Fièvre rose

Chapitre 6

Une érection d'enfer

Divers
Mary, Kyle, Maxence et Billie patientent en salle d’opération alors que Gween dort sous injection de cristaux de liaison onirique. Ils s’observent. Les quatre hommes puceaux se sont vu prélever du sperme à la source par seringue mais n’ont jamais éjaculé. Après les propos de Kyle, l’envie de jouir se fait ressentir. Billie, ne tenant plus, fait une proposition.

— Et si on s’enculait ? 

Les trois amis de Billie le regardent. Chacun en a envie mais la résignation domine alors que leurs chances de bander sont réduites. Fataliste, Maxence formule à l’oral l’opinion partagée.
— Je voudrais bien moi mais tu sais bien qu’on en est incapable.
Le souffle des ventilations de la pièce chasse les espoirs. Mary, Kyle, Maxence et Billie expriment la tristesse sur leurs visages. 
— Allez, on essaie au moins, insiste Billie.

Les amants fortuits s’apprêtent à réitérer la tentative plusieurs fois manquée et se déshabillent sans se soucier de la présence de Gween. Ils s’enlacent à quatre et ne tardent pas à s’embrasser mutuellement, en y allant avec la langue. Après ce préliminaire guère fructueux mais procurant des sensations très fortes chez les quatre individus, les amants s’enlacent à nouveau puis se frottent les uns aux autres. 
Mary fait un suçon à Billie et Maxence lèche Kyle. Le moment de partage intime est agréable mais tous sont nerveux et trépidants, comme des insomniaques qui se concentrant sur leur but, réduisent leurs chances de parvenir à leur fin. Une chaleur pénétrante les traversent alors qu’ils se frottent les uns aux autres à nouveau avant que Kyle n’entreprenne de lécher le visage de Billie tout enfonçant ses mains dans ses cheveux. Billie, peu satisfait de la manoeuvre repousse Kyle mais, alors qu’ils se sont allongé, descend jusqu’au sexe de Kyle pour tripoter la chair molle. Pendant ce temps, Mary bouffe le cul de Billie qui s’est mis en position de levrette alors qu’il a collé son visage au sexe de Kyle qu’il commence à parcourir de sa bouche. Maxence gobe les couilles de Mary. Plusieurs échanges buccaux ont lieu ainsi où les partenaires entreprennent de se sucer et lécher toute les zones érogènes jusqu’à épuiser leur salive. Mary s’interromp soudainement et dans un élan de colère décide de se rendre en salle de chimie.
 
— J’en peux plus. Il faut que ça durcisse.— Putain Mary, fais pas ça. On pourra pas te réparer avec les connaissances qu’on a.

Kyle essaie en vain de dissuader Mary déterminé à prendre du plaisir coûte que coûte. Parvenu au local de chimie, il ouvre sans précautions la première armoire à produits liquides à sa portée et en sort un bidon de résine. Ses trois amis lui courent après puis se jettent sur lui pour l’empêcher de faire ce dont il s’apprête. Mary décoche un coup de poing à Billie qui se retrouve la tête entre les mains, l’oeil atteint. Kyle prend un coup dans le ventre et Maxence tente encore d’immobiliser Mary qui se débat. Dans un dernier assaut, Mary parvient à repousser Maxence et attrape en titubant le premier objet tranchant qu’il trouve dans le laboratoire. En transe, il menace ses collègues.
— Vous vous éloignez tous ! Plus personne ne s’approche de moi !— Reprend toi Mary ! T’as pété un plomb. Tu vas te faire du mal.

May n’écoute pas les avertissements de Maxence et au bord des larmes, le visage chargé de ressentiment, il empoigne violemment une seringue posée sur un évier de désinfection. Il pompe la résine liquide puis insère l’aiguille de la seringue dans son pénis avant d’injecter la totalité du liquide aspiré dans les vaisseaux sanguins responsables du durcissement de l’organe intime. Un cri de douleur retentit dans les lieux. Les visages de ses camarades battus pâlissent alors qu’ils le voit s’effondrer par terre. Une simple bulle d’air dans le sang peut provoquer un arrêt cardiaque. Kyle s’arrête brusquement de vivre. Maxence, en pleurs, bégaye en se lamentant.
— Putain Mary, qu’est ce que tu as fait ! Non !
Billie et Kyle se précipitent sur lui et tentent les gestes de premier secours en vain. La résine empoisonne mortellement l’organisme de Mary. Les trois survivants sont sidérés et incapables de bouger, sauf Billie qui se lève et retourne à la salle d’opération où il revêt à la hâte sa tenue de travail. Revenu au tombeau, il voit ses comparses nus recroquevillés sur eux même, baissant les yeux au sol en geignant. Entre eux, Mary git sans vie, mais il bande. Billie donne, en criant de rage, un coup dans l’armoire qui contenait la résine.
*
Je me réveille dépitée dans une salle vide. Tiraillée par les branchements qui entrent en moi, je préfère ne pas bouger et attendre pour éviter un accident. J’entends le bruit de chute d’un objet en métal qui frappe de plein fouet un sol carrelé. Il vient de l’extérieur. Je m’inquiète. Billie vient à ma rencontre et je pousse un soupir de soulagement. 
— Mary est mort, me déclare t-il d’un ton glacial.— Quoi ?!
À peine sortie du rêve et encore un peu embrumée je peine à délivrer une réaction adaptée à la situation. Billie a l’uniforme médical débraillé, les bras tombants et un oeil au beurre noir. Je prends peur, craignant qu’il soit devenu fou et ai assassiné son collègue qui se serait débattu. Je n’ose rien dire. Je me sens vulnérable, le corps dévêtu et coincé sous les câbles. Je suis terrorisé mais ne réussit pas à motiver mon mouvement alors que Billie se penche sur moi.
— Qu’est-ce que tu as ? Tu ne vas pas enlever tout ça toi même.
Billie me délivre simplement. Je reste silencieuse et craintive alors qu’il passe une éponge imbibée de désinfectant sur ma peau. Il est doux et je commence à me détendre. Je suis stupide. Il est arrivé quelque chose de grave,mais Billie n’est pas responsable.
— Que s’est-il passé ? lui dis-je.
La voix nouée, Billie me raconte toute l’histoire. Je suis choquée, stupéfaite que mes infirmiers se soient livré à une orgie à mes pieds. Je saisis ensuite le désespoir et le pathétique de la situation. Billie est un jeune garçon de vingt-cinq ans, roux, aux joues enfantines couvertes de taches de rousseur, petit et maigre, à la peau très pâle. Kyle a vingt-sept ans. Il est noir aux cheveux frisés bruns et se fait particulièrement remarquer par ses beaux yeux verts, larges et brillants. Maxence est mate, blond et de corpulence moyenne. Il a le visage très fin et des traits androgynes. À vingt-deux ans, c’est le plus jeune de la bande. Mary est mort.
Les quatre adultes encore verts ont particulièrement mal vécu les privations imposées par la machine. Devenus brusquement les adolescents en pleine maturation sexuelle qu’ils n’ont jamais envisagé de devenir, tout les espoirs leur ont été permis. Ils n’ont pas manquer d’essayer de vivre leur sexualité alors même que leurs corps portent les marques d’une évolution de l’espèce se détournant des plaisirs charnels. Mary, qui n’était pas le plus stable du groupe a craqué et est mort à cause d’un acte irréfléchi en pleine crise nerveuse.
Moins d’une dizaine de minutes plus tard, nous nous retrouvons, moi, Kyle, Maxence et Billie, à prévenir les autres de la mort d’un des nôtres. Cela stupéfait. C’est la première fois qu’il y a un mort à la station. Notre plus grand bonheur commence mal.
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