En se réveillant le lendemain matin, Sébastien se repassa dans sa tête le film de la soirée. Il se souvint des confessions que sa mère et lui s’étaient échangées et du plaisir que lui avait procuré le fait de pouvoir toucher le corps de Manon. Au souvenir de cette relation réprouvée par la morale, le jeune homme sentit son sexe prendre de l’ampleur. Dans un premier temps, il voulut soulager son envie de se vider les bourses puis, en consultant l’heure affichée sur son réveil, il s’aperçut qu’il était déjà dix heures. Il décida donc de s’habiller et de descendre prendre son petit-déjeuner. En entrant dans la salle à manger, Sébastien ne trouva que ses sœurs en train de manger, Johann et Manon étant partis travailler. À leur expression, il comprit qu’elles aussi venaient à peine de se lever. Après avoir salué Alice et Justine, le jeune homme s’empara d’une tartine qu’il dévora en buvant sa tasse de lait, ce qui fit sourire les deux jeunes femmes. — Eh bien, on dirait que tu avais faim, Seb.— Oui, il y a des moments comme ça. Sinon, vous vous êtes bien amusées hier soir ?— Oui, c’était sympa. Et toi, tu ne t’es pas trop ennuyé ici, tout seul avec maman ?— Non, ça va. J’ai pu trouver de quoi m’occuper. En prononçant cette dernière phrase, Sébastien eut toutes les peines du monde à réprimer un sourire en coin qui aurait pu attirer l’attention de ses sœurs. Ils finirent tous trois leurs collations puis Sébastien décida de se retirer dans sa chambre afin de faire une partie d’échecs en ligne. Le jeune homme alluma son ordinateur puis se connecta au site au moyen de ses identifiants. Alors qu’il s’apprêtait à rechercher un adversaire à sa mesure, il entendit son téléphone vibrer. En déverrouillant l’écran, il constata qu’il avait reçu un message de sa mère. Bonjour, mon chéri. J’espère que tu as bien dormi. J’aurais besoin que tu viennes à mon étude pour me rendre un petit service. Je t’expliquerai quand tu seras là. À tout à l’heure. Sébastien s’empressa de répondre à Manon en lui disant qu’il arriverait aussi vite qu’il le pourrait. Après s’être lavé les dents et fait un brin de toilette, il avertit Alice et Justine de son absence en leur expliquant qu’il rentrerait au plus tard pour l’heure du dîner. Dès qu’il eut refermé la porte derrière lui, il marcha d’un pas pressé jusqu’à l’étude de Manon. À cette allure, il arriva au lieu du rendez-vous en un peu moins d’un quart d’heure. En entrant dans le bâtiment, le jeune homme fut surpris de ne trouver personne à la réception. D’ordinaire, sa mère employait une secrétaire pour l’aider dans la gestion administrative de ses dossiers et de son agenda. Il se dirigea vers le bureau de Manon et frappa à la porte avant d’en tourner la poignée. — Ah, te voilà, mon chéri !— Salut, maman. Alors, qu’est-ce que c’est que ce service que tu veux me demander ?— Comme tu l’as constaté, ma secrétaire n’est pas là. Elle m’a contactée ce matin pour me signifier qu’elle est malade. J’aurais donc besoin que tu tries les mails reçus sur l’adresse de l’étude et que tu mettes à jour mon agenda en conséquence. Pour les questions d’ordre juridique posées par les clients, tu n’auras qu’à les transférer sur ma boîte mail. Ça joue pour toi ?— Oui, bien sûr. Au moyen des mots de passe communiqués par Manon, Sébastien se connecta à l’adresse mail de l’étude et éplucha un à un les messages reçus. Au vu de la quantité de mails reçus, le jeune homme ne mit pas moins d’une heure pour finir le tri. Après avoir vérifié de n’avoir oublié aucun élément, Sébastien se déconnecta et alla avertir sa mère.
— Parfait, mon chéri. Avant que tu ne t’en ailles, j’aurais encore un service à te demander.— Ce que tu voudras, maman.— J’ai rendez-vous dans une heure avec un client dont le dossier est particulièrement sensible. De plus, ce client n’est pas forcément des plus aimables. Je vais donc devoir être extrêmement détendue pour le recevoir. Est-ce que tu pourrais me faire un massage au niveau des épaules ?— Pas de problème. Manon enleva sa veste tandis que son fils se plaçait derrière elle. Sébastien s’appliqua à masser les épaules de sa mère jusqu’à ce que celle-ci se détendît peu à peu. Le jeune homme continua son œuvre jusqu’à être interrompu d’un signe de l’avocate. — Tu as besoin d’autre chose, maman ?— Oui, je tiens à te remercier pour le travail que tu as fait pour moi aujourd’hui. Tu m’as vraiment dépannée. — C’est normal, maman. N’oublie pas que, depuis hier soir, tu es ma reine.— Oui, c’est vrai. D’ailleurs, je sais exactement comment te remercier. Enlève ton pantalon et ton boxer et assieds-toi sur le bureau. En souriant, Sébastien obtempéra tandis que Manon ôtait son chemisier, laissant apparaître sa généreuse poitrine à ses yeux ravis qui ne manquèrent pas de transmettre ce sentiment à sa verge qui atteignit rapidement son niveau de rigidité le plus élevé. À la vue de ce sexe dressé en son honneur, Manon sourit. — Eh bien, mon fils, tu as vraiment un sacré morceau entre les cuisses !— C’est grâce à ta beauté, maman.— C’est très gentil à toi de dire ça, mais, assez parler. Il est temps que je me régale. Sur ces mots, l’avocate s’agenouilla aux pieds de son fils et se saisit de sa verge pour la mettre en bouche. Sébastien ferma les yeux pour mieux apprécier le contact des lèvres de sa mère coulissant le long de son sexe. Manon fit des mouvements de va-et-vient pendant environ une minute avant de reprendre son souffle en adressant un sourire empreint de fierté au jeune homme. — Ta queue est vraiment bonne. J’aimerais avoir plus de temps pour la savourer, mais je n’ai pas le choix. Je vais devoir me dépêcher sinon je ne serai pas présentable pour mon client. Manon entama une nouvelle série de va-et-vient buccaux avant de masturber son fils à l’aide de sa main. À ce régime, Sébastien put tenir approximativement deux minutes avant de jouir dans la bouche ouverte de sa mère dans un râle de plaisir. Après s’être remis de son orgasme, Sébastien se rhabilla tandis que Manon se nettoyait le visage et la bouche. Après s’être revêtue à son tour, l’avocate mit de l’ordre sur son bureau. — Bon, il ne me reste plus qu’à attendre mon client. De ton côté, rentre à la maison. Je devrais avoir le temps de dîner avec vous avant mes rendez-vous de cet après-midi. Sinon, j’espère que cette petite séance intime t’a plu.— Bien sûr qu’elle m’a plu, maman. Tu n’es pas ma reine pour rien. — Merci pour ce compliment, mais j’aurais souhaité que nous allions plus loin aujourd’hui, ce qui sera peut-être possible si mes rendez-vous ne me prennent pas trop de temps. Fais attention à ton téléphone : je te contacterai si jamais je décide de quelque chose.— D’accord, maman. À tout à l’heure.— À tout à l’heure, mon chéri. Sébastien reprit le chemin de son domicile en espérant ardemment que cette journée lui réservât un autre moment intime avec sa reine. [ À suivre ]
