Le lendemain, après avoir passé une nuit plutôt agitée en raison des évènements de la veille et des émotions y liées, Sébastien se leva vers dix heures. Après s’être habillé, il descendit à la cuisine pour prendre son petit-déjeuner. À son entrée dans la pièce, il constata l’absence de Manon. Seules restaient Alice et Justine qui semblaient être en grande conversation avant que le jeune homme ne fît irruption. — Salut, les filles. Où est maman ?— Salut, Seb. Maman a dû partir parce qu’elle avait une urgence à son travail. Sinon, bien dormi ?— J’ai connu des nuits meilleures. Et vous ?— Nous, on a bien dormi. Sébastien mangea sa collation puis se rappela l’intuition qu’il avait eue en entrant dans la cuisine. — Au fait, j’espère que je ne vous ai pas interrompues, tout à l’heure.— Non, pas du tout. Au fait, ça te concerne.— Ah bon ?— Oui, on a pu discuter avec maman, avant qu’elle ne parte. Elle nous a raconté ce que vous avez fait avant qu’on ne découvre la situation. On lui a demandé de nous raconter pour savoir ce qu’on pouvait te demander ou pas.— Et vous êtes satisfaites de sa réponse ?— Oui, et cela nous a donné une idée. Enfin, un pari, pour être plus précise.— Un pari ?— Oui, entre Justine et moi. Le but est de savoir laquelle de nous deux te fera jouir le plus vite.— Ça a l’air plutôt intéressant. Comment vous comptez mettre ça en place ?— Les règles sont simples : on va s’affronter en deux manches. Tu découvriras ce qu’il va s’y passer au dernier moment. Chacune de nous chronométrera la prestation de l’autre sur son téléphone. Celle qui aura le meilleur temps gagne la manche. — Et si vous êtes à égalité au bout des deux manches ?— Dans ce cas, nous ferons une moyenne des chronos obtenus et celle qui aura la moyenne la plus basse remporte notre pari.— C’est très excitant. Quand est-ce que vous voulez commencer ?— Cet après-midi. On peut déjà te dire de nous retrouver à la piscine pour quatorze heures et déjà à poil.— D’accord.— Parfait. En attendant, repose-toi bien. On a besoin que tu sois en forme pour ne pas fausser les résultats.
Sébastien remonta dans sa chambre et décida de regarder un film sur son ordinateur afin de faire passer le temps. Pendant le visionnage, le jeune homme ne put s’empêcher de se demander ce que ses sœurs pouvaient lui réserver, et pour quelle raison elles souhaitaient que cela se passât à leur piscine. De plus, comme elles avaient parlé à Manon, cette dernière leur avait mentionné les pratiques auxquelles ils s’étaient adonnés, ce qui laissait plusieurs scénarios envisageables. Vers treize heures, le jeune homme et ses sœurs se préparèrent à manger puis, à la fin du repas, ils firent la vaisselle et les deux jeunes femmes prirent la direction de la piscine en demandant à leur frère de ne les y rejoindre qu’une demi-heure plus tard. Afin d’occuper ce laps de temps, Sébastien décida de regarder un moment la télévision. Au bout de vingt-cinq minutes de visionnage d’un documentaire portant sur un personnage connu, conformément à ce qu’Alice et Justine lui avaient indiqué le matin même, il se dévêtit intégralement et rejoignit ses sœurs au bord de la piscine. À son arrivée, il eut l’agréable surprise de constater qu’elles étaient toutes deux déjà nues. Cette vision eut pour effet de rapidement faire grandir sa verge, ce qui n’échappa pas à Alice. — On dirait que notre petit frère est déjà prêt, Justine. Ne traînons pas trop pour nous décider. Seb, assieds-toi au bord de la piscine, les pieds dans l’eau. Justine et moi allons aller dans l’eau et te sucer à tour de rôle. Tu connais déjà les règles que nous t’avons expliquées ce matin. Sébastien prit la posture demandée tandis qu’Alice et Justine faisaient une partie de pierre, papier, ciseau pour déterminer laquelle des deux lancerait le concours. Le hasard voulut que Justine remportât ce duel. La jeune femme se glissa dans l’eau puis, dès qu’elle eut pris le sexe de son frère en bouche, Alice enclencha le chronomètre. Comme il l’avait fait la veille, le jeune homme savoura le rythme rapide des lèvres de sa sœur le long de sa verge. Afin de mieux se concentrer sur les sensations qu’il ressentait, il ferma les yeux et repensa aux différents rapports qu’il avait entretenus avec elle. Il se souvint de ses caresses et de ses mains parcourant délicatement son torse. Il se rappela ensuite le sentiment indescriptible qu’il avait éprouvé lorsque leurs lèvres s’étaient jointes dans leur baiser. Sébastien se repassa ensuite le film du cunnilingus qu’il lui avait prodigué et des coups de reins qu’il lui avait donnés juste avant de jouir. Lorsqu’il se revit en train de répandre sa semence sur les corps de ses sœurs, Sébastien constata avec amusement qu’au même moment, il sentait sa jouissance se rapprocher inexorablement. Le jeune homme laissa Justine poursuivre sa fellation pendant quelques secondes, puis il la prévint qu’il allait éjaculer. La jeune femme fit ressortir sa verge de sa bouche puis quatre jets de sperme vinrent maculer son visage. Elle plongea pour se nettoyer puis ressortit de l’eau tandis qu’Alice stoppait le chronomètre. — Parfait. Maintenant, reposons-nous un peu, le temps que tu redeviennes dur.— Ça marche. Les trois frère et sœurs s’allongèrent sur des chaises longues et discutèrent de choses et d’autres, puis Sébastien décida d’orienter la conversation sur leur mère. — Au fait, vous avez une idée de l’urgence qu’a eue maman, aujourd’hui ?— Non, elle n’a rien voulu nous dire. Mais elle avait l’air particulièrement excitée.— Excitée ? — Un peu comme quand elle sent qu’elle va gagner un procès. Ils interrompirent là leur conversation puis continuèrent de profiter du soleil jusqu’à ce que Justine remarquât que la verge de Sébastien avait repris de l’ampleur. — Alice, on dirait que ton tour est venu.— Oui, en effet. Seb, c’est parti. Le jeune homme s’assit à nouveau au bord de la piscine tandis qu’Alice s’immergeait. Justine, de son côté, attendit que sa sœur eût commencé sa fellation pour enclencher son chronomètre. D’emblée, Sébastien constata que, contrairement à ce à quoi il pouvait s’attendre, Alice avait gardé le même rythme lent et régulier que la veille, à la différence près que ses lèvres serraient sa verge légèrement plus fort. Cependant, il admit intérieurement que cette autre méthode lui plaisait aussi et ferma à nouveau pour mieux apprécier ce moment. Tandis qu’Alice s’évertuait à tenter de battre le chrono de Justine, Sébastien songea à nouveau au plaisir qu’il avait éprouvé en voyant sa sœur aînée se déshabiller devant lui, lui exposant un à un ses atouts physiques. Il revécut mentalement le rythme lent et régulier sur lequel Alice lui avait prodigué sa fellation d’alors puis songea au plaisir qu’il avait eu à la prendre. Ce fut justement à ce souvenir qu’une sensation le ramena à la réalité. Les efforts d’Alice allaient finir par porter leurs fruits. Sébastien sentit en effet son sexe palpiter dans la bouche de la jeune femme, signe annonciateur d’une jouissance imminente. Comme il l’avait fait pour Justine, Sébastien la prévint qu’il allait jouir. Alice recracha la verge du jeune homme et quatre jets de sperme vinrent maculer son visage tandis que Justine arrêtait le chronomètre. Lorsqu’Alice ressortit de l’eau après s’être nettoyée, les deux jeunes femmes comparèrent leurs temps respectifs. — Bravo, Justine. Tu remportes cette manche, mais je compte bien prendre ma revanche ce soir.— Quand tu veux, Alice. À part ça, je pense qu’il serait bon d’informer notre petit frère sur le temps qu’il a tenu avec chacune de nous.— Oui, en effet. Alors, Seb, avec Justine, tu as tenu neuf minutes et quarante-sept secondes. Avec moi, tu as tenu onze minutes et trois secondes. Comme tu l’as entendu, la deuxième manche se déroulera ce soir. D’ici là, repose-toi bien. Quant à nous, dès que nous serons sèches, nous irons faire une course en ville.— D’accord. Les trois frère et sœurs regagnèrent la maison pour s’y rhabiller et se remettre de leurs émotions. Environ une heure plus tard, Alice et Justine sortirent de la maison pour se diriger vers le centre-ville, laissant à Sébastien le loisir d’imaginer tous les scénarios possibles et envisageables en lien avec la seconde manche.
