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Section TG

Chapitre 14

Travesti / Trans
25- J’arrivai un peu en avance. Je me méfiai d’Isabelle et je la soupçonnai de ne pas vouloir suivre mes consignes. Mais je fus mauvaise langue car elle m’attendait dans sa robe noire, les jambes gainées d’un fin collant noir et chaussée d’escarpins à petits talons. Elle avait même fait un effort de maquillage. — Tu es magnifique, dis-je en lui faisant la bise. — Tu n’es pas mal non plus. Mais avoue que tu pensais que je ne le ferai pas. — Oui, j’avoue.
On bavarda un moment puis on décida qu’il était temps de bouger. On arriva alors que la moitié des invités se faisaient encore attendre. Isabelle me présenta au député et à sa femme. — Isabelle ? demanda François Marquant. Je ne t’avais pas reconnue. C’est rare de te voir en robe. Isabelle sourit sincèrement flattée. — Tu es vraiment ravissante, ajouta Nathalie. — En fait, c’est Malika qui m’a un peu forcé la main. — Ma chère Malika, je devrais vous décorer pour avoir réussi un tel exploit. Enfin ma dévouée Isabelle a retrouvé cette féminité cachée. J’espère que j’aurai le plaisir de vous revoir plus souvent ainsi. D’autres invités arrivèrent, nous volant la vedette. On profita du buffet. Isabelle discuta avec plusieurs personnes qu’elle connaissait et qu’elle me présenta.
J’observai régulièrement nos hôtes, surtout le député, histoire de voir s’il avait des discussions privées. Mais ce qui me surprit le plus, c’était la façon dont Nathalie suivait du regard Isabelle. Parfois, elle s’approchait d’elle pour parler un moment avant de repartir vers d’autres convives. De mon côté, je racontais ma vie, du moins celle qui était présentable, à quelques curieux et curieuses.
La soirée s’éternisa jusqu’à minuit puis on rentra. — Tu as fait sensation auprès de ton patron, dis-je. — Il semblerait en effet. — Dis-moi, il n’a pas essayé de te sauter quand tu es arrivée à son service ? — Oh il a bien tenté quelques remarques, mais je l’ai remis en place assez vite. Et puis tu as bien vu, on ne peut pas dire que mes tenues sont très excitantes. — C’est vrai. Mais ce soir, c’était tout le contraire. Même Nathalie était sous le charme. — Comment ça ? — Tu n’as pas remarqué ? Elle n’a pas arrêtée de te mater de toute la soirée.
— Mais non, tu as rêvé. — Peut-être, dis-je, même si j’étais plus que sure de ce que j’avais vu. Je me collai contre Isabelle et posai ma main sur son genou. Sa robe était remontée à mi-cuisse. Je la trouvai irrésistible. — Ça ne t’a pas excité d’être dévorée des yeux ? — Non. Ça aurait dû ? — Oh ce que tu es rabat-joie ! Moi, tu m’excites grave, dis-je en remontant ma main sous le tissu de sa robe. — Non pas ce soir, dit-elle en repoussant ma main. J’ai mes trucs-de-fille-que-tu-peux-pas-comprendre. — Oh, je vois. C’est vrai que je n’ai pas cet inconvénient. Désolée. — Bah, on s’y fait. C’est désagréable un moment. C’est tout. Mais par contre, je veux bien que tu restes avec moi. — Moi aussi je veux bien.
On passa à la salle de bains pour nous démaquiller. Depuis que j’avais passé quelques nuits avec elle, j’avais ma brosse à dent à côté de la sienne. Et je prévoyais désormais un string de rechange. Nous fîmes nos ablutions nues devant le lavabo. Ma main s’égara sur ses fesses douces et mon doigt s’insinua dans le sillon. — Si tu es gênée devant, on peut essayer par derrière, dis-je taquine. — Non, une autre fois peut-être. — Tu n’as jamais essayé ? — Non, jamais. — Ok. Si un jour, tu veux franchir le pas, tu me dis. — Je suppose que tu le fais souvent, demanda-t-elle, curieuse. — Souvent, je ne sais pas, mais ça m’arrive, à l’occasion. — Ça fait mal ? — La première fois, un peu. Ensuite, avec un minimum de préparation, y a pas de souci. — Je vois.
On se coucha, l’une contre l’autre, ne gardant que nos sous-vêtements.                                                                                                 .oOo.— Tu as passé une bonne soirée ? demanda François Marquant à sa femme en se glissant sous la couette.— Oui. Pour une fois ...— Tu as vu Isabelle ? Elle était très sexy ce soir. Tu crois qu’elle a quelqu’un dans sa vie ? — Oui, je l’ai vu, répondit Nathalie un brin troublée. Quant à savoir si elle a quelqu’un, je n’en sais rien. Ce n’est pas moi qui passe mes journées avec elle.— N’empêche que tu n’as pas arrêtée de la suivre du regard de toute la soirée. Tu as envie d’elle ? — Pourquoi ? Pas toi ? Ne me dis pas que tu n’as pas pensé à la culbuter dans un coin ?— Ne soit pas vulgaire, s’il te plait. Et puis ne répond pas à une question par une autre question. Nathalie éclata de rire. — C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! C’est le genre d’exercice dans lequel tu excelles, non ? Bon, alors pour répondre à ta question : oui, j’ai très envie d’elle. — Et oui moi aussi, j’ai pensé à me la faire. D’ailleurs, si elle se pointe en jupe, pas sûr que je résiste. Nathalie se retourna et lui lança un regard noir. — Isabelle est à moi. Alors pas touche ! C’est compris ? — Non, mais tu es sérieuse là ? — Oui, très sérieuse. Ne va pas me casser mon coup. — Je sais que tu aimes bien te taper des nanas de temps en temps. Mais c’est pas la peine d’en faire toute une histoire.— Si, j’en fais toute une histoire. Tu ne touches pas à Isabelle !François regarda sa femme plus attentivement. — Je ne le crois pas ! Tu es amoureuse ? Tu as viré ta cuti ? Nathalie se rallongea, silencieuse, les yeux fixés au plafond. — Non sans rire. Tu es vraiment amoureuse ? Et moi alors ?— Oh arrête ! Tu sais très bien qu’entre nous, c’est fini depuis longtemps. Tu as tes maitresses, j’ai les miennes et mes amants. On fait juste semblant pour la galerie. Comme ce soir. Alors ne me fait pas une crise de jalousie mal placée.— Ok, ok, ok. François se calma. — On fait l’amour ? demanda-t-il — Si tu veux, répondit Nathalie sans entrain
François repoussa la couette. Il s’allongea sur sa femme pour l’embrasser. Elle se laissa faire, passive, ses pensées tournées vers Isabelle. Il remonta sa chemise de nuit, retira sa culotte et lécha son sexe surmonté d’un triangle de poils courts. Elle mouillait, mais pas à cause de la langue de son mari. Il renonça à se faire sucer et se positionna pour la pénétrer. Il lui fit l’amour jusqu’à la jouissance. La sienne. Car Nathalie n’exprima le moindre plaisir. Il se retira, laissant sa femme souillée de sa semence. Satisfait, il s’endormit.
26-La semaine passa doucement. Je n’avais pas grand-chose à faire si ce n’est d’attendre. Je ne vis pas Isabelle le week-end suivant non plus. Elle avait pris une journée pour aller voir ses parents en Normandie. A son retour, elle m’appela, presque en panique. — Malika, j’ai un problème. — Allons bon ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? — Le député part seul à Bruxelles la semaine prochaine et Nathalie m’a demandé si je ne voulais pas l’accompagner à Paris pour une virée shopping. — Et où est le problème ? demandé-je ravie de cette annonce. — Pourquoi j’irai à Paris avec une femme que je ne connais pas vraiment ?— Eh bien pour faire connaissance. Et ensuite passer du bon temps entre fille à faire du shopping. — Bah, tu sais, moi, le shopping...— Fais un effort pour une fois. — D’accord. Je vais essayer. Cela dit, je n’ai pas vraiment les moyens de suivre Madame dans ses boutiques hors de prix. — Elle, elle les a. Peut-être te fera-t-elle quelques cadeaux.
Cette nouvelle m’intéressa à plusieurs titres. D’abord, j’allais pouvoir reprendre ma filature. Ensuite, cette invitation de la part de Nathalie Marquant confirmait mes impressions. Il y avait fort à parier que ce n’était pas que pour faire du lèche-vitrine.
— Je fais quoi, alors ? demanda Isabelle— Mais tu réponds que tu es d’accord bien sûr ! Quelle question !— Bon, bon, dit Isabelle, résignée, ayant espéré jusqu’au bout une autre réponse.
L’idée de repartir en chasse m’excita comme une puce. Je mis ma chef au courant. Elle me donna les heures de départ du député et m’informa qu’un agent serait sur place à la gare de Bruxelles pour suivre le colis une fois que le député l’aurait déposé dans la consigne.
Je changeai de déguisement. De blonde aux yeux bleus, je devins rousse aux verts. L’aller se fit comme la fois précédente. Strasbourg, Paris, Bruxelles, Anvers, diamantaire, consigne, Bruxelles. Je récupérai une voiture louée à l’avance et planquai devant son appartement. Il était neuf heures du soir, lorsqu’il sortit, les mains dans les poches. Je le suivis à distance et le vis entre dans un bar. Je fis demi-tour. C’était le moment ou jamais de faire le tour du propriétaire.
Manque de chance, l’entrée de son immeuble se faisait via un badge magnétique. Je tentai de sonner à tous les appartements pour me faire ouvrir. Les deux seuls qui daignèrent me répondre me menacèrent d’appeler la police. Il fallait que je fasse vite. J’entrai dans l’immeuble voisin, moins protégé. Je montai sur le toit par le sas de désenfumage et passai à côté. Je forçai la trappe et descendis sur le palier, dévalai l’escalier et me retrouvai enfin devant la porte de l’appartement du député. Je crochetai facilement la serrure.
C’était un petit deux pièces. J’en fis rapidement le tour et trouvai ce que je cherchais. Le sac de sport était là, bien lourd. Je l’ouvris et trouvai des cubes soigneusement emballés dans du scotch de déménageur. Pas la peine d’avoir fait de grandes études pour savoir ce que c’était. Malgré tout, je choisis un pain au fond du sac, fit une légère ouverture et goutai la poudre blanche. Cocaïne.
Je continuai ma fouille et en particulier sa valise qui semblait vide. La poche sur le dessus contenait un petit sac de velours. Je plongeai doucement mes doigts et en ressortis des pierres transparentes soigneusement taillées. Des petits diamants. Sa commission.Je rangeai tout comme je l’avais trouvé lorsque la serrure de la porte se mit à cliqueter.                                                                                           .oOo.Isabelle retrouva Nathalie sur le quai de la gare. — J’ai eu peur que tu changes d’avis, dit Nathalie. — Je ne me serai jamais permis. Malgré tout, je me demande pourquoi vous m’avez invité. Je suppose que vous avez plein d’amies qui auraient été ravie de vous accompagner. — Surement. Mais je voulais que ce soit toi qui m’accompagne. J’ai envie de mieux te connaitre. Et puis, autre chose, arrête de me vouvoyer. Elles se rendirent vers le wagon de première classe. — Fenêtre ou couloir ? demanda Nathalie. — Heu, ça m’est égal. — Alors fenêtre. Je t’en prie, installe-toi.
Elles arrivèrent gare de l’est en milieu d’après-midi. Nathalie n’avait pas arrêté de lu poser des questions sur sa vie professionnelle, sa relation avec son mari. Un taxi les déposa devant l’hôtel Saint James Albany et un employé les accompagna jusqu’à leur chambre. — Et voilà, dit Nathalie. On a quatre jours entre filles. Isabelle posa sa valise dans un coin et fit le tour de la pièce du regard. — Il n’y a qu’un seul lit ? demanda Isabelle, soudain inquiète d’être tombée dans un piège.Nathalie s’approcha. — Oui, il n’y a qu’un seul lit et c’est fait exprès. Elle s’approcha un peu plus et commença à jouer avec le col du chemisier. — Quand je t’ai vu la première fois dans le bureau de mon mari, j’ai ressenti une certaine attirance pour toi. Il y avait quelque chose en toi, ta douceur, ta fragilité. Peut-être le fait d’être habillée sans féminité qui cachait une blessure. Puis l’autre soir, quand je t’ai vu, si belle, si désirable, mon cœur s’est arrêté. Je ressens quelque chose de profond pour toi, pas une simple attirance sexuelle, comme j’en ai avec d’autres femmes.
Isabelle était figée. La femme de son patron qui l’avait soi-disant invité pour une virée shopping venait de lui faire une déclaration d’amour en bonne et due forme. Malika avait vu juste et elle ne l’avait pas crue. D’ailleurs comment croire qu’une femme mariée puisse tomber amoureuse d’une autre femme. Encore des certitudes qui volaient en éclat.
— Mais ton mari ? demanda Isabelle— Oh, avec François c’était bien au début. Mais depuis qu’il est député, il a beaucoup changé. Notre couple n’est plus qu’une façade que l’on montre dans les événements officiels. En dehors, c’est chacun pour soi, même si on partage encore le même lit. — Mais je ne suis pas ... — Lesbienne ? Moi non plus. Mais pour toi, je pourrai le devenir. Ecoute, je te propose une chose. On passe les quatre jours ensemble, comme prévu. Laisse-moi te donner du plaisir et si à la fin tu es toujours aussi convaincue, je te promets de t’oublier. Ça te va ?
Isabelle réfléchit un moment. Elle s’était déjà laissé faire quand Malika l’avait dragué sans se poser de question. Et elle avait eu beaucoup de plaisir à se faire gougnotter. Mais Malika restait quand même un homme malgré son apparence et elle appréciait ses saillies. Mais faire l’amour à une vraie femme... Nathalie ne brusqua pas les choses.— Prends-moi dans tes bras, dit-elle en posant sa tête sur l’épaule d’Isabelle. Voyant qu’elle ne bougeait pas, Nathalie passa les bras de son amies autour de sa taille.
Isabelle était toujours en pleine réflexion. Si l’idée de se faire caresser par Nathalie ne la rebutait plus, elle se demandait si elle pourrait en faire autant. Et est-ce qu’elle saurait faire ? Elles allaient devoir passer quatre jours ensemble et elle ne voulait pas que ça se passe mal.
— Je ne l’ai jamais fait avec une femme, murmura Isabelle. — Je m’en doute. Mais ce n’est pas un problème. Et ce sera normal que tu ne saches pas tout du premier coup. Je te guiderai. — Je veux bien essayer. Mais ne t’attends pas à un miracle. Heureuse comme elle ne l’a jamais été depuis longtemps, Nathalie pris le visage d’Isabelle dans ses mains et l’embrassa passionnément.
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