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Section TG

Chapitre 16

Travesti / Trans
29-13 mars 2017.J’avais quitté Strasbourg deux semaines plus tôt. Ma filature avait porté ses fruits et le dossier fut transmis à la brigade des stup’ de Strasbourg. Désormais, ce n’était plus de notre ressort. J’étais resté encore quelques jours notamment pour ranger l’appartement et aussi récupérer les mouchards GPS que j’avais caché sous les voitures du député.
Le lundi soir, je m’invitai chez Isabelle. Je voulais tout savoir du week-end passé à Paris avec Nathalie. Elle en parla mais resta dans les généralités. Malgré tout, on fit l’amour. J’invitai Isabelle le vendredi au restaurant, pour notre dernier soir. Mais je la sentis distante, parfois absente. — Ça ne va pas ? demandé-je. C’est parce que je pars que tu es triste ? — Non, enfin, oui un peu. — C’est Nathalie ?Isabelle ne répondit pas mais à voir sa réaction, je sentis que j’avais vu juste. — Tu es amoureuse ? — Comment veux-tu que je sois amoureuse d’une femme ? — Et alors ? — Je ne suis pas homo, dit-elle tout bas. — Ecoute, la question n’est pas de savoir si tu es homo ou hétéro. La question est de savoir si tu es bien avec Nathalie, si tu penses voir des choses à partager avec elle, si tu as envie de la revoir, de passer du temps avec elle et plus si affinité. Et le fait que Nathalie soit une femme ne doit pas t’interdire d’avoir des sentiments.
Isabelle ne répondit pas de suite, en proie à des tourments basés sur des aprioris et une éducation séculaire où les amours entre personnes du même sexe n’avaient pas leur place.
— Tu as raison, dit-elle enfin. — Appelle-là alors. — Non, demain. Ce soir, je suis avec toi.Je pris son téléphone et dessinai le code de déverrouillage. Un « N », comme par hasard. Je retrouvais l’échange de sms. Enfin d’échange, c’était surtout Nathalie qui écrivait le plus, majoritairement des smileys qui reflétaient ses sentiments pour l’assistante de son mari.Je tapotai sur le clavier virtuel et tendis le téléphone à sa propriétaire. — On y va, dis-je en me levant.
— Tu n’as pas fait ça ? dit-elle avec un certain effroi. — Mais bien sûr que si ! Il est temps de tout lui dire. La réponse à mon « viens, j’ai des choses à te dire » ne se fit pas attendre. Un « J’ARRIVE » tout en majuscules suivi d’un cœur s’afficha sur le téléphone.
On arriva les premières à l’appartement. Nathalie sonna à peine quelques minutes plus tard. — Isabelle à des choses à te dire, annoncé-je. Mais je ne partirai que lorsqu’elle les aura dites. — Oh, oh, fit Nathalie en s’approchant de son amie pour la ceinturer au niveau de la taille. J’ai beaucoup pensé à toi, tu sais. Isabelle gardait sa tête baissée. — Moi aussi, dit-elle finalement en relevant les yeux. Malika m’a fait comprendre que ... — ... que ? demanda Nathalie. — Laisse-moi parler, s’il te plait, sinon, je ne vais jamais y arriver.— Elle m’a fait comprendre que je tenais à toi bien plus que je ne voulais l’admettre. Le fait que tu sois une femme me bloquait. Nathalie, se colla encore un peu plus contre elle. — Je ... je veux passer du temps avec toi, sortir, me promener, aller au cinéma, voir des expos, ...Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres à peine. Isabelle parlait doucement. — ... aller au restaurant. Isabelle marqua un silence.— Je veux dormir à tes côtés, ..., faire l’amour avec toi. Elle la regarda dans les yeux. — Je t’aime ! dit-elle enfin à toute vitesse avant de poser ses lèvres sur celle de sa chérie. Voilà, c’était dit. Je venais d’assister à la naissance de l’amour entre deux femmes. Et d’une certaine façon, c’était un peu à cause ou grâce à moi. Je m’éclipsai discrètement et rentrai chez moi pour une dernière nuit avant de revenir à Paris.
Isabelle était devenue une très bonne amie et on s’appelait régulièrement. Nathalie avait demandé le divorce et s’était installée chez Isabelle. François Marquant n’avait pas essayé de la retenir, ni même négocier. Pour lui c’était le début de la fin. Si sa vie bien rangée venait de commencer à battre de l’aile, elle allait bientôt s’écrouler comme un château de carte. On avait appris qu’il referait une livraison à la fin du mois et les stup’ lui tomberaient dessus à ce moment-là.
Je repris mon travail d’analyste. Vanessa était là aussi. On continuait toujours nos entrainements physiques et de combats comme nous l’avait appris la major Valeur. « Si vous voulez rester en vie, entrainez-vous encore et encore. » disait-il.
En milieu d’après-midi, la colonelle Garan nous convoqua toutes les deux dans son bureau. Ce qui nous parut suspect et inquiétant car nos missions étaient confidentielles. Qu’est-ce qu’on avait encore fait ? Notre section était-elle dissoute ? Et si c’était le cas, qu’allions nous devenir ?
— Asseyez-vous, dit-elle. Malika, tu te souviens de Steve Lohar ? — Oui, bien sûr. Je dois aller le surveiller ? — Non, ce n’est pas la peine. On a épluché toutes les infos qu’on a pu avoir grâce à lui. Et il y a deux noms qui reviennent souvent : Anton Vachenko et Sergeï Jonavic. Ce sont deux serbes qui trafiquent un peu de tout et surtout des armes. Avec la guerre de Bosnie, il y a un tout un stock d’arme de guerre qui ne demande qu’à être vendu. Et avec tous les attentats que l’on a eus jusqu’à présent, vous comprendrez qu’on veuille contrôler ce trafic. Votre mission est simple : débrouillez-vous pour vous coller à ces deux hommes et remontez-nous tous les renseignements possibles. — Euh, oui, bon d’accord. Et en quoi on a plus de chance que d’autres d’approcher ces charmants messieurs ?Sophie sourit, fière de sortir son atout. — On sait que ces ... charmants messieurs organisent des parties fines une fois par mois avec des clients et des relations à eux. Et cette sympathique partouze est animée par des prostituées et deux transsexuelles, toujours les mêmes. Or ils se trouvent qu’elles sont ... malades et qu’elles doivent être remplacées. — Bon, bon. Je vois, dis-je. — Et pourquoi ils accepteraient de nous garder ? — J’en sais rien moi, dit Sophie. C’est votre problème et vous avez été formées pour le résoudre. Cela dit, là où vous allez mettre les pieds, c’est pas le pays des Bisounours. Donc faites gaffe. — C’est gentil de nous encourager, dit Vanessa. Et elle a lieu quand cette sauterie ? — Demain soir ! Voilà l’adresse, le dossier des deux Serbes et les coordonnées des trans que vous remplacez si vous avez des questions à leur poser.
On quitta le bureau. Pour la première fois, Vanessa et moi allions faire équipe. Mais comme l’avait dit Sophie, on n’allait pas au pays des Bisounours. On savait que les mafieux des pays de l’est n’étaient pas des tendres et n’avaient pas beaucoup d’états d’âme pour punir celui ou celle qui n’allaient pas dans leur sens.

30-On était donc allé voir les deux filles que l’on remplaçait. Et on dut avouer qu’elles n’avaient plus rien de masculin à part une queue entre les jambes.Elles nous racontèrent ce qui s’y passait. Rien d’extraordinaire si ce n’est que les participants, origines obligent, étaient adepte de l’amour à la cosaque. Et quelque part, nous comprîmes qu’elles n’étaient pas fâchées de passer le relais à des consœurs.
On sortit le grand jeu coté look : minijupe et top tout aussi minimaliste, bas résille, talons hauts et maquillage à la truelle. On arriva à la résidence d’Anton Vachenko, une somptueuse demeure dans un grand parc sur les hauteurs de Saint-Cloud avec une vue imprenable sur Paris.
Malgré notre appréhension, on essaya de rester le plus naturelles possibles. On sonna et une femme, svelte et blonde aux cheveux très courts nous ouvrit. — Qu’est-ce que vous voulez ? demanda-t-elle presque agressive, avec un accent marqué. — On vient pour la soirée. Jessica et Cindy ont la gastro et elles nous ont demandé de les remplacer. Elle nous toisa de la tête aux pieds. — Restez-là ! dit-elle en nous claquant la porte au nez. Elle revint cinq minutes plus tard. — C’est bon, vous pouvez entrer. On était dans la place. A nous d’y rester.
La blonde nous guida vers un grand salon où une dizaine d’hommes discutaient entre eux ou se faisaient déjà sucer par au moins autant de filles. — Les voilà, dit la grande brindille à deux hommes un peu à l’écart que l’on reconnut pour être Anton et Sergeï.
Ils nous regardèrent de la tête aux pieds. — Un peu moins jolies, mais pas mal quand même. On va voir ce que vous valez. Anton frappa dans ses mains et tous cessèrent ce qu’ils faisaient— Messieurs, Jessica et Cindy étant malades, ce seront ces deux charmantes personnes qui les remplaceront. Mesdemoiselles, montrez-nous ce que vous savez faire. — Avec vous ? demanda Vanessa— Non, entre vous. Faite l’amour devant nous, dit Anton.
La tuile ! L’idée d’avoir une relation sexuelle avec Vanessa ne m’avait pas effleuré l’esprit. Et j’étais presque sure qu’il en était de même pour mon amie et collègue. Mais le job était le job. Je m’approchai de Vanessa, la pris par les épaules et lui roulai une pelle. Surprise au départ, elle se laissa faire et m’ouvrit sa bouche pour que nos langues entrent en contact. Malgré tout, à ce moment-là, il se passa quelque chose de bizarre dans ma tête mais je n’y prêtai pas cas. Ma main remonta le long de sa cuisse et caressa ses fesses puis passa devant pour toucher son sexe toujours au repos. Le mien commençait à s’agiter dans mon string. Je quittai ses lèvres et appuyai doucement sur ses épaules. Elle comprit où je voulais en venir, se mit à genou et prit ma queue dans sa bouche. Dieu qu’elle suçait bien !— Encule-là maintenant ! lança Anton. Vanessa se tourna. Je relevai sa jupe et écartai la ficelle du string. Je glissai un préservatif et entrai en elle. Je la pris par les hanches pour mieux la pénétrer. Encore cette étrange sensation de plaisir et de bien-être. Je lui fis l’amour pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’Anton nous interrompe et prenne ma place. Sergeï s’occupa de moi et les autres invités reprirent là où ils en étaient restés.
La soirée dura quelques heures. On passa de mains en mains, ou plutôt de bites en bites. Ils tentèrent même sur nous une double pénétration anale. Et chose étrange, je l’acceptai, contrairement à Vanessa. Parfois les filles se gouinaient mais seulement parce que l’une d’elles se faisaient besogner par un des mâles. La seule qui ne participait pas, ou alors à peine, était la grande blonde qui nous avait reçues. Et les rares fois où elle jouait, ce n’était qu’avec des femmes. J’en conclus logiquement qu’elle était purement lesbienne.
La soirée s’acheva enfin. Mon cul était dilaté comme jamais et l’espace d’un instant je crus qu’il ne se refermerait jamais.Tout le monde prenait congés et notre tour arriva. Si on voulait s’incruster, c’était maintenant qu’il fallait jouer. Je sentais Vanessa fébrile sur ce coup. Non pas qu’elle ne voulait pas assurer la mission. Juste qu’elle ne savait pas comment s’y prendre.Je me collai à Anton.— J’ai l’impression que la blonde n’aime que les femmes et qu’il n’y a pas de Madame Anton ni de Madame Sergeï. Alors on se propose non pas de les remplacer, mais de vous tenir compagnie, d’être à votre disposition quand bon vous semble. Anton me regarda bizarrement se demandant si je plaisantais, si je me foutais de sa gueule ou si j’étais tout simplement inconsciente. Puis il éclata de rire. — Putain, tu ne manques pas d’air toi. Tu es encore plus gonflée que tes nibards. Et pourquoi j’accepterai de te prendre comme ... dame de compagnie ? — Eh bien parce qu’on aime le sexe, qu’on n’a pas de tabou ou presque et qu’on est disponible tout le temps. On a la chance de ne pas avoir nos ragnagnas, dis-je en jetant un coup d’œil à la blonde — C’est bien beau tout ça. Et en échange, vous voulez quoi ? — Oh pas grand-chose. Nourries, logées et une carte de crédit pour aller faire du shopping. Les deux hommes éclatèrent de rire. — Vous ne manquez pas de culot ! Et vos deux copines qui sont malades ? — Tant pis pour elles. Les affaires sont les affaires, non ? — Et de combien le crédit ? demanda Sergeï — Pas beaucoup. Cinq cent euros. — Bah, si c’est que ça. — Par semaine ! ajouté-je pour enfoncer le clou. Les deux hommes restèrent sans voix. — Vous avez intérêt à être à la hauteur ! dit Anton sur un ton qui, bien qu’amical, ne laissait aucun doute sur notre sort si on ne tenait pas nos promesses. — Vous ne serez pas déçus, dit-je.
La blonde prononça quelques mots en russe surement, que bien évidemment, je ne comprenais pas. — Mais non, répondit Anton. Tu vois le mal partout. Tu vois bien qu’elles n’ont pas grand-chose dans la tête. La remarque était cinglante. Mais finalement nous arrangeait. Ils nous prenaient pour des bimbos avec un QI d’huître et on n’en demandait pas plus. On ne pouvait pas rêver meilleure couverture.
Vanessa partit avec Sergeï et je restai donc avec Anton et la blonde qui me regardait de travers. — Eh bien, dit Anton, voyons voir si tu es aussi gourmande que tu le dis.
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