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La Señora Ortega

Chapitre 1

Travesti / Trans
Il commence à se faire tard. La nuit est tombée depuis une vingtaine de minutes, et une pluie fine, mais tenace, s’installe. Ce genre de pluie qui vous trempe jusqu’à l’os. Merde alors. Je suis là comme un imbécile, avec ma bouteille de whisky dans les mains, à attendre un bus qui ne passe pas. Et presque pas âme qui vive dans le quartier. Si je me souviens bien, ce n’est pas un quartier très fréquentable. Je n’y viens jamais, mais pour me rendre à la fête de mon collègue, je dois prendre un bus dont l’arrêt se trouve à l’entrée de ce quartier. Mais comme je vis ici depuis plusieurs mois maintenant, que mon espagnol est bon, je reste serein. Mais il est vrai que la pluie a fait se retrancher le peu de personnes qui était encore dans les rues. Déjà plus de 40 minutes que j’attends le bus, quand une voix sifflante me tire de mes pensées.
— Eh mon beau, si tu attends le bus, c’est foutu pour toi, tous les chauffeurs sont en grève aujourd’hui.— Eh merde... Aucun bus vous dites ?— Rien de rien mon chéri.
Pour moi-même :
— Et comment je vais rentrer chez moi maintenant... Pfff...— Merci pour l’info madame. Bonne soirée.— Monte un instant, tu veux ? On va se la boire cette bouteille, dit-elle en désignant mon litre de whiskey d’un doigt assoiffé.— Que je monte chez vous, vraiment ?— Mais oui, allez, tu vas mourir de froid et d’impatience seul dans la rue.— Eh beeeeh... OK !— Je vais t’ouvrir.
A ce moment, un homme qui passait près de moi et qui a assisté à notre conversation me regarde d’un air étrange et me dit :
— A votre place, j’éviterais de franchir la porte de cet immeuble...— Pourquoi ?... C’est dangereux ?— Oh non, aucun danger, mais vous n’y trou.— Alors j’y vais !
Et je cours me faufiler à l’intérieur de cet immeuble tout décrépi, mais dont la peinture orange safran écaillée donne un charme accueillant. Il y fait une chaleur humide, peu agréable, qui me colle à la peau. Je suis complètement moite, victime de l’eau. J’avais quitté la maison, si élégant, si beau, dans ma chemise cintrée et mon pantalon gris qui moulent bien mon corps, et maintenant...
Dans le couloir, un long miroir me permet de constater le désastre. Je ressemble à un pauvre clébard abandonné lâchement dans la rue. Bon, tant pis pour ce soir, tous ces efforts tombent à l’eau - quelle ironie. J’entends une porte s’ouvrir au rez-de-chaussée. Une femme noire aux boucles sombres et infinies se penche pour demander si je suis le livreur, mais "non, mauvaise pioche" avant de refermer sa porte aussi sec. Du deuxième étage, ma généreuse hôte m’invite à la rejoindre. Je monte alors les marches quatre par quatre et en rien de temps, arrive sur son tapis qui me souhaite la bienvenue en espagnol. La porte est entrebâillée et alors que je la pousse en disant "bonsoir ?", elle l’ouvre simultanément.
De la rue, je n’avais vu qu’une silhouette à contre-jour (la lumière de son salon faisant office de soleil). Et là, je me retrouve devant une Señora qui semble tout droit sortir de mon historique pornhub...
Pour vous donner une image, c’est une Bimbo latino. On dirait un mélange parfait de l’actrice X Sheila Ortega et de Nicki Minaj. Elle m’apparaît comme une apparition divine et tout de suite je repense à mon terrible aspect, je suis un plouc devant une princesse, et merde ! La señora est tout sourire en m’ouvrant la porte, elle rayonne dans son peignoir de soie sur lequel des oiseaux de paradis entonnent des chants ensorcelants, des envols séduisants, des danses aériennes hypnotiques. Je vois le tissu si fin et à l’apparence douce glisser sur la peau chocolat au lait de la Señora. Sa peau semble elle aussi d’une douceur inimaginable, et des premiers effluves de sa peau parfumée m’arrivent sous le nez pour me faire tourner la tête et chavirer. Mais sa main bienveillante attrape mon poignet pour m’attirer dans son palace de seconde zone.
— Entre mon mignon, viens te réchauffer.
Nous arrivons dans son salon, exigu, mais terriblement bien aménagé et décoré. Il y fait relativement frais et le petit poste de télé diffuse une telenovela de piètre qualité. Je n’ai que quelques courtes, trop courtes, secondes pour admirer les hanches larges, trop larges de la Señora, mais quelle vision. Le peignoir s’arrête, Dieu merci, à mi-cuisse, et me permet ainsi de voir ses cuisses puissantes, épaisses, à la peau lisse. Elles semblent moelleuses et fermes à la fois, des cuisses imposantes, mais pleines de chair juteuse, terriblement excitantes... Et cette couleur presque caramel qui me fait baver...
— Bienvenue chez moi ! me lance-t-elle en virevoltant, un demi-tour très théâtral à la L’Oréal qui continue d’attiser mon intérêt pour elle. — Merci Señora, merci beaucoup pour votre invitation. Et je lui tends la bouteille, lui offrant ce modeste cadeau.— Tu n’as pas à me remercier mon joli, et avant d’attaquer cette bouteille - mes yeux qui se perdent dans le décolleté de son peignoir quand elle dépose la bouteille sur la table basse - on va te débarrasser de ces habits tout trempés, sinon tu vas tomber malade.
La Señora s’approche alors dangereusement de moi et sans aucune gêne, commence à déboutonner ma chemise humide en me regardant de ses grands yeux sombres et pétillants. Ses lèvres charnues et bien gonflées semblent hésiter entre un sourire charnel et un autre plus carnassier. Mais les voir hésiter, se mouvoir en une vague sensuelle à quelques centimètres de moi, me donnent une suée glacée dans le dos...
Ses sourcils épais, sombres, et impeccablement peignés, donnent à son regard toute sa profondeur et son élégance, au milieu duquel un nez ordinaire aux angles arrondis donne la tenue parfaite à son visage qui se termine par un menton légèrement pointu, preuve de caractère. Alors que je détaille son visage si attirant, la Señora termine de déboutonner ma chemise et me la retire en la jetant négligemment par terre. Les doigts de sa main droite, aux ongles longs et vernis de jaune et verts fluo, effleurent mon torse et mes jeunes abdominaux. Un air de satisfaction passe dans son regard, sur ses lèvres qui font une moue pleine de promesses. Les doigts glissent jusqu’à ma braguette et je suis pris d’un frisson qui me braque, mais elle n’en a cure et retire ma ceinture avant d’ouvrir ma braguette...
Oh merde, ça va très vite...Je n’ai même pas le temps de penser à ce que je dois faire, ou comment réagir, et même plus pragmatiquement comment agir, alors qu’elle s’agenouille pour me retirer mon pantalon...Et en un éclair, la revoilà devant moi, son peignoir cachant toutes ces généreuses formes me frôle, et son regard qui plonge dans le mien pour me demander si ce n’est pas mieux comme ça ?
— Ssissi... dis-je en bégayant. Vous avez des affaires de rechange pour moi ?— Non ! Mais pour que tu ne te sentes pas idiot comme ça devant moi, je me mets à ton niveau. Tiens, ouvre-nous ça ! me dit-elle en me tendant la bouteille de whisky, avant de retirer - OH MON DIEU - son peignoir, l’ouvrant un pan après l’autre, et dévoilant une poitrine d’une incroyable rondeur, deux seins lourds, gourmands, imposants... Le plaisir visuel, rapidement, est en train de se transformer en une érection intense sur laquelle aucun contrôle n’est possible...
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