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Sensualité japonaise

Chapitre 2

The White day 1/2

Erotique
Nous sommes le 14 mars.
J’ai attendu cette date avec fébrilité.
Lorsque je lui ai offert mes chocolats, et mon corps par la même occasion, Toshirô m’a dit d’attendre le 14 mars.
Alors, j’ai attendu. Pas une fois il ne m’a retouchée depuis ce soir-là. M’en juge-t-il indigne ? Il doit penser que je ne suis qu’une traînée pour m’être présentée dans le Dojo nue sous mon yukata, pour m’être prêtée à sa dégustation et avoir joui sous ses assauts.
J’y ai pensé à chaque fois que je le croisais. Je me suis caressée toutes les nuits, priant pour qu’il me rejoigne dans ma chambre pour me prendre encore et encore. Mais à la place de ses mains, ce sont les miennes qui ont caressé mon corps enfiévré de désir. À la place de son membre épais, ce sont mes doigts ou les gadgets que je me suis acheté qui ont pénétré mes chairs tendres et juteuses.
Pourtant, il ne m’a adressé la parole que pour des futilités quotidiennes, mais jamais il n’a fait un geste vers moi, ni même frôlée un seul instant. Il a même cessé de m’accompagner au boulot.
Ce matin, je me morfonds derrière l’écran de mon ordinateur sur lequel s’affiche une succession de kanjis qui semblent danser devant mes yeux. Autour de moi, ce ne sont que murmures excités de mes collègues.
Ce qu’elles peuvent m’agacer. On se croirait dans un poulailler. Et piapiapia et piapiapia...
Ça n’en finit pas. Impossible de me concentrer sur ce compte rendu de réunion que je dois terminer pour midi. Une main chaude sur mon épaule me tire de ma torpeur. Je lève la tête et vois le visage souriant de Tanako, mon superviseur. Elle me sourit en m’invitant à faire une pause et venir prendre une boisson avec elle. Je la suis docilement.
— Ça n’a pas l’air d’aller, Emy-San. Vous semblez perturbée.— Hmmm, réponds-je en prenant une gorgée de thé vert. C’est... personnel, veuillez m’excuser, Tanako-San, si cela perturbe mon travail.— Ne vous inquiétez pas. Je comprends que ce soit difficile pour vous. Puis-je vous aider ?— Non, je ne crois pas. Merci quand-même et...— Veuillez nous excuser, mesdames.
Un groupe d’hommes s’est approché de nous pendant que nous discutions. Ils sont huit et tiennent chacun une boîte blanche. Les lèvres de Tanako s’étirent en un grand sourire tandis qu’elle accepte l’une des boîtes. De la tête, elle m’indique d’en faire autant. À mon tour, je m’incline et accepte la boîte. Les deux hommes qui nous ont donné leur présent s’inclinent et repartent avec leurs comparses. J’examine la boîte, un peu surprise, sous le rire de Tanako.

— Nous sommes le quatorze mars.— Et alors ? demandé-je en ouvrant ma boîte pour y découvrir des brochettes de guimauve.— Tu n’es pas au fait de nos coutumes. Le quatorze mars est le White Day, le pendant de la Saint Valentin.— Ooooh...— Oui, si nous offrons des Giri Choco à nos collègues masculins le quatorze février, ils nous en offrent le quatorze mars, le White Day.— Aaah, d’où les guimauves.— En effet. Et si tu as offert à un homme des Honmei Choco, il devrait t’offrir en retour un magnifique cadeau blanc.— Ah oui ? demandé-je avec espoir.— Oui. Bijoux, lingerie... selon ses goûts.
Mais voilà, aucun geste ni aucune parole n’a trahi les intentions de Toshirô envers moi. Il m’a seulement dit d’attendre ce jour, le White Day.
Alors... peut-être que...
Une petite bouffée d’espoir s’empare de mon petit cœur qui se met à battre plus fort sous mon bonnet D. J’ose espérer un retour de la Saint Valentin.
Mais peut-être m’a-t-il trouvée trop entreprenante, d’où son comportement envers moi...
Le doute s’abat de nouveau sur moi, sous le regard compatissant de Tanako. Elle me tapote l’épaule et me propose de venir avec elle et des amies célibataires dans une boîte branchée ce soir. Je me contente de hausser les épaules, aussi peu motivée par la perspective d’une soirée avec des Japonaises à moitié ivres que par celle d’une soirée en solo dans la chambre.
Le reste de la journée s’écoule lentement au gré des différents dossiers à traiter.
Je ne me rends compte de l’heure tardive que lorsque Tanako passe me chercher pour rejoindre ses amies au restaurant. Je finis par décliner l’invitation. Tanako n’insiste pas mais me glisse tout de même les cartes du restaurant et de la boîte, au cas où je changerais d’avis. Je prends les cartes en la remerciant et les glisse dans ma poche avant de prendre mes affaires pour rentrer.
En sortant de l’immeuble, je suis surprise d’entendre mon portable sonner. Un bref instant, l’espoir que ce soit un message de Toshirô me traverse l’esprit. Mais il est vite chassé par la déception de découvrir un message de sa mère qui m’informe que son époux l’invite à dîner et que tous deux seront absents ce soir. Je me contente de lui répondre en lui souhaitant une bonne soirée.
Lorsque j’arrive à la maison, après trente-cinq minutes passées à être comprimée dans le métro, je la découvre sombre et silencieuse.
Tadaima ! lancé-je par habitude pour annoncer mon retour.
Mais aucun okaerinasai ne me répond pour me souhaiter un bon retour. Avec un profond soupir, je retire mes chaussures et monte directement dans ma chambre. Je me déshabille et m’attache les cheveux pour aller prendre une bonne douche. Je pourrai me faire couler un bain, mais j’en ai la flemme. Je m’assois sur le petit tabouret en plastique et fais couler l’eau chaude sur mon corps. L’eau me masse le corps avec délicatesse, comme une dizaine de mains douces et chaleureuses, qui me détendent et m’apaisent.
Si seulement Toshirô pouvait être là.
Mon esprit enfiévré et en manque de lui l’imagine se glisser dans mon dos, m’enlacer de ses bras musclés, m’emprisonner entre ses cuisses fermes. Je deviendrais le terrain de jeu de ses lèvres, de sa langue et de ses doigts habiles. Malgré la chaleur de l’eau, ma peau se couvre de frissons de plaisir et de désir. Je laisse le pommeau de la douche courir sur mon corps, caressant mes seins, mon ventre, mon sexe. Mais je sais qu’ils ne me suffiront pas. Je veux Toshirô, mais il n’est pas là. Je dois me contenter de ce que j’ai. J’ouvre grand les cuisses et écarte mes lèvres de mes doigts. Sans hésiter, je passe le pommeau de la douche en mode jet et le dirige vers mon antre assoiffé de caresses. Je lâche un gémissement lorsque l’eau chaude vient frapper mes chairs moelleuses.
— Ooooooh ! lâché-je à voix haute, sans gêne. Oooh !!!
Mes doigts pénètrent la vulve pour l’ouvrir encore plus et laisser la puissance du jet me donner le plaisir que j’attends.
— Toshirô... crié-je en imaginant mon amant d’un soir me rejoindre.
Le jet d’eau fait son effet. Mes muscles se contractent sous l’effet du plaisir qu’il me donne. Je me laisse glisser du tabouret pour m’allonger sur le dos. Je continue de promener le jet sur mes lèvres, mon clitoris, imaginant la langue puissante de Toshirô. De nouveau son nom s’échappe de mes lèvres. Peu m’importe, personne ne peut m’entendre. J’écarte un peu plus mes lèvres pour y diriger le jet. Avec la pression, je sens l’eau me pénétrer. Quelle sensation agréable. Mon corps se tortille alors que l’eau s’accumule dans mon vagin.
— Aaaahhhh ! Aaaaahhhh !!! crié-je alors que la pression se fait trop forte.
Mes muscles se contractent pour évacuer le liquide alors que ma gorge laisse échapper un long gémissement. Mais ce n’est pas suffisant. J’ai besoin de quelque chose de plus fort, de plus intense. Je tends le bras pour augmenter le débit du jet d’eau lorsque j’entends un bruit dans le couloir. Ma main referme le robinet et je m’agenouille.
— Il... Il y a quelqu’un ?
Personne ne me répond. Le silence règne à l’étage. Était-ce le fruit de mon imagination ? Pas très rassurée, je me lève, m’enveloppe dans une serviette et attrape la brosse dont monsieur Nakamura se sert pour se laver le dos. À pas de loup, je sors dans le couloir, mon arme dérisoire à la main.
— Sortez de votre cachette ! partez d’ici, je ne porterai pas plainte !
Seul le bruit du vent me répond dehors. C’est alors que je vois une faible lueur briller sous la porte de ma chambre. Je suis certaine d’avoir éteint la lumière tout à l’heure. Toujours aussi silencieusement, la brosse bien devant moi, je pose la main sur la poignée de la porte de ma chambre et l’ouvre brutalement en criant. Mais je suis surprise de n’y voir personne. Seule la lumière de mon bureau trouble la tranquillité de la pièce. Le cœur battant, je laisse mon regard se promener dans mon espace privé à la recherche du moindre intrus... pour s’arrêter sur une boîte, posée sur mon lit. Boîte qui n’y était pas tout à l’heure. Toujours l’oreille aux aguets, je m’en approche. Une petite carte est posée dessus. je la prends et la retourne. J’étouffe un cri de surprise lorsque je reconnais l’écriture de Toshirô.
Mets ça et rejoins-moi au Dojo sans rien de plus.
Je lâche la brosse de surprise et me hâte d’ouvrir la boîte. Mes lèvres s’étirent en un grand sourire en découvrant de la lingerie blanche à l’intérieur – un redresse-seins, un porte-jarretelles et des bas blancs – accompagnée d’une paire de chaussures blanches à talon haut. L’excitation, que la peur avait refoulée, gagne de nouveau mon corps et mon cœur.
Ce n’était pas une promesse en l’air alors ?
Je me hâte de me sécher pour enfiler la lingerie immaculée. Comment a-t-il fait ? Elle me va parfaitement. Du redresse-seins au porte-jarretelles, en passant par les bas et les chaussures, tout est à ma taille. Je me regarde dans le miroir de ma chambre : L’image qu’il me renvoie de moi est parfaitement indécente. La lingerie blanche, symbole de pureté, est ce soir symbole de dépravation.
Comment a-t-il fait pour me rendre autant accro à lui ?
Je m’en moque et ne veux pas le savoir. Je préfère le retrouver et assouvir mes désirs – et les siens – aussi longtemps et souvent que possible.
* * * * *
C’est un vent froid qui m’accueille dans le jardin. Ma peau frissonne, mes tétons se dressent avec fierté. Je suis surprise de voir un long tapis de joncs tressés reliant l’arrière de la maison au Dojo.
Pour garder les chaussures propres.
Si d’un côté j’ai envie de courir pour le rejoindre, de l’autre j’ai aussi envie de prendre mon temps, de le faire languir tout comme il l’a fait avec moi tout ce mois. Bien que je sois certaine que l’on est seuls, j’ai l’impression de sentir sur moi de nombreuses paires d’yeux qui me détaillent. Mais je me fais sûrement des idées. Plus je m’approche du Dojo, plus je sens mon intimité se contracter et s’humidifier. Dans quelques instants, je serai de nouveau à lui et lui à moi.
Je me glisse sous la coursive. Le claquement de mes talons sur le parquet résonne dans la nuit. Lorsque j’arrive devant l’entrée, je vois que le panneau est déjà ouvert. Une faible lueur orangée luit à l’intérieur. Mon cœur bat de plus en plus fort lorsque je pose un pied à l’intérieur.
Quatre braseros illuminent et réchauffent la pièce à ses quatre coins. Je vois Toshirô, en position seiza – à genoux sur le sol – revêtu de son hakama noir et torse nu. Les flammes dansantes des braseros dessinent des ombres mouvantes sur son torse. Je sais qu’il m’a entendue, mais il ne me regarde pas. Sans un mot, je m’avance vers lui et prends la même position en face de lui, à deux exceptions près : j’écarte un peu plus les genoux et pose mes mains derrière la tête pour mettre en valeur la lingerie qu’il m’a offerte ainsi que, bien sûr, mon anatomie.
— Tu es belle, se contente-t-il de me dire.— Merci Toshirô pour ce cadeau.— J’espère te voir le porter souvent.— Je le porterai avec plaisir. Aussi souvent que tu voudras me voir dedans. — Je n’en attends pas moins de toi. As-tu envie de moi ?
À quoi joue-t-il ? Ne le sait-il donc pas ?
— Oui, Toshirô. J’ai envie de toi.— Alors, donne-moi envie de toi aussi. Donne-moi envie de te faire ce que tu attends de moi.
Il aime jouer. Très bien, jouons alors.
Mes mains s’emparent de mes seins dans leurs bonnets demi-coques. Je les caresse, les malaxe tout en le regardant droit dans les yeux.
— Je veux tes mains sur moi. Tes mains fortes et fermes, lui dis-je avant de les faire descendre sur mon sexe lisse. Tes doigts qui prennent possession de mon corps.
Alors que l’une de mes mains s’attarde sur ma vulve, je porte les doigts de mon autre main à mes lèvres.
— Ton sexe sous ma langue.
Disant ses mots, je lèche mon index et mon majeur avec application. Je vois que la respiration de Toshirô s’accélère un peu.
— Puis dans ma bouche, poursuis-je en faisant faire quelques va-et-vient de mes doigts dans celle-ci.
Un gémissement rauque s’échappe de sa gorge. Mais il a voulu jouer, qu’à cela ne tienne. Je m’allonge sur le dos, écartant bien mes cuisses. Mes doigts se faufilent entre mes lèvres humides.
— Je veux ta langue, ta bouche qui me dévore. Ahhh... lâché-je mes doigts profondément enfoncés. Je veux être à toi, Toshirô. Autant que tu le voudras.— Tu m’appartiens à partir de ce soir.
Avant que je n’aie le temps de réagir, il se couche sur moi, s’emparant de mes poignets pour les plaquer au-dessus de ma tête. Ses lèvres s’emparent des miennes, plus sauvagement qu’à la Saint Valentin.
— Tu aimes quand c’est brutal ? me demande-t-il à l’oreille.— Oooh, oui...— Tu vas adorer alors.
Je lâche un cri alors que ses doigts se glissent sans ménagement en moi. Il m’encourage à exprimer mon plaisir. Nous sommes seuls, nous ne dérangerons personne. Ses allers-retours sont vigoureux. J’ai du mal à respirer sous son poids, mais le plaisir qu’il me donne me fait oublier la suffocation. Un troisième doigt vient rejoindre les deux autres. Ma voix résonne avec lubricité dans ce lieu voué à l’enseignement des arts martiaux. Mais le sexe n’est-il pas un art en lui-même ? L’art de donner du plaisir et d’en recevoir ? L’art de faire jouir ?
Alors qu’il continue de me doigter, ses lèvres quittent les miennes pour descendre le long de mon cou jusqu’à mes seins. Maintenant à genoux entre les miens, il me tète, me mordille les tétons, m’arrachant des cris de douleur mêlés au plaisir. Encouragé par mes gémissements, il aspire mon mamelon et le mord en même temps alors que sa main libre me malaxe l’autre sein.
— Oh ouiiii ! Ouiiii !!!
Le traitement qu’il me fait subir, allié à ma frustration de ces dernières semaines, m’amène aux portes de l’orgasme. Sans doute s’en rend-il compte car il retire brutalement ses doigts de mon vagin et se redresse.
— Nooooooon ! crié-je frustrée.— Qui te dit que j’en ai terminé avec toi ? Nous avons toute la nuit devant nous. Alors prépare-toi à hurler encore et encore !
Je relève la tête, essoufflée, sentant ma cyprine s’écouler de mes lèvres sur le tatami.
— Toute la nuit ?— Oui, dit-il en me pinçant le clitoris, m’arrachant un nouveau cri. Mes parents ne rentreront que demain matin et j’ai envoyé un mail à ta boîte pour dire... que tu ne viendras pas travailler demain car tu es malade.— Oooh Toshirô.— Comme je te l’ai dit : tu m’appartiens à partir de ce soir...
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