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La serveuse de l'Albatros

Chapitre 6

Voyeur / Exhibition
Quand Sophie pénétra dans la salle, rien dans son attitude ne surprit les habitués, ni le patron et sa femme qui lui jetèrent à peine un regard. Ils étaient déjà tous accoutumés à ses jupes courtes et n’y faisaient plus guère attention.
La matinée se passa sans incident et arriva l’heure du déjeuner. Déjà, quelques personnes attablées attendaient la carte et consultaient le tableau. Chacun faisait son choix et le service commença. Jean, le vieux serveur et Sophie se démenaient pour satisfaire les affamés, mais il n’y avait pas foule et comme la cuisine suivait le mouvement, le service était assez rapide. Sophie ramassait les assiettes des premiers servis et commandait en passant les boissons que Fernand déposait au fur et à mesure sur le coin du comptoir. Elle faisait des va-et-vient entre la salle et le guichet de la cuisine et se penchait comme d’habitude pour vider d’un coup de fourchette les assiettes sales avant de les déposer en pile sur une étagère prévue à cet effet.
Pour l’instant, personne ne semblait avoir vu quoi que ce soit. Bien sûr, la fraîcheur de son teint et la rondeur de sa croupe sous la jupette virevoltant entre les tables ne laissaient pas les clients indifférents. Ce n’est que vers 13 heures, lorsque les premiers quittèrent leur table et que certains firent un détour par l’escalier des toilettes avant de sortir que Sophie sentit son cœur s’emballer un peu. Cependant, comme elle voyait très bien dans la glace ceux qui descendaient dans son dos, elle pouvait contrôler sa position au moment le plus propice tout en s’activant au service.
Elle donna donc à ceux qu’elle reconnaissait la vision de sa chatte nue juste le temps de se pencher un petit peu pour prendre un couvert, une assiette propre, ou en vider une. C’était un jeu pour elle que de faire coïncider le moment où elle se penchait avec celui où quelqu’un s’engageait dans l’escalier des toilettes. Souvent, personne ne voyait rien, absorbé sans doute plus par l’attaque de la première marche sans trébucher que par ce qui se tramait derrière la rampe. Et pourtant, elle crut voir un moment l’hésitation d’un de ses habitués au moment où elle se courbait franchement en avant pour retirer une assiette déposée trop loin d’elle par le cuistot. Elle surveilla du coin de l’œil le retour du gars et le vit revenir des toilettes et s’arrêter un instant pour vérifier à travers la rambarde s’il avait rêvé ou non. Cela ne faisait aucun doute, il avait vu quelque chose de troublant et se posait des questions.
Sophie n’étant plus devant le passe-plat, il rejoignit sa table et elle le vit en grande discussion avec son collègue qu’elle connaissait aussi très bien.
Quelques minutes plus tard, c’est le copain du gars qui se leva de sa chaise à l’instant précis où elle revenait de la salle plusieurs assiettes sales sur le bras et il s’engagea dans l’escalier juste comme Sophie, à demi penchée, vidait une à une les assiettes dans la poubelle sous le guichet. Il s’était bien débrouillé pour synchroniser sa descente au retour de Sophie et profiter au maximum de la vue dont lui avait parlé son copain. Tout en continuant à racler sans hâte ses assiettes, elle sentait que le type restait immobile au milieu des marches, le regard scotché sur son cul largement exposé. "Heureusement, pensa-t-elle, qu’on ne voit que de l’escalier, sinon j’aurais une émeute dans la salle". Elle avait les joues en feu et son cœur battait la chamade. Mais elle adorait finalement ces émotions là.
Elle ne se retourna surtout pas, mais jeta juste un coup d’œil rapide dans le miroir. Il était toujours là, les yeux rivés sous sa jupe. Elle avait l’impression de sentir un point de chaleur sur la peau de ses lèvres découvertes, comme si le regard du voyeur était un rayon de feu. Quand elle se redressa, il reprit sa descente un sourire béat aux lèvres, mais remonta 15 secondes après pour rejoindre son ami qui lui fit un signe du menton comme pour dire "Alors, j’ai pas rêvé ?".
— Ces deux là, au moins, auront compris, et je parierais bien que, dans les jours qui viennent, on ait plus de monde à déjeuner que d’habitude, pensa-t-elle. Elle n’avait pas tort.

Tous les jours suivants, les deux types étaient venus déjeuner alors qu’on ne les voyait d’ordinaire qu’une ou deux fois par semaine. L’accroche était donc fructueuse. Comme bien sûr les deux gars avaient fini par prendre Sophie à part pour lui demander si elle offrait des services supplémentaires, elle leur avait gentiment demandé de faire en sorte que son patron et sa femme ne soient jamais mis au courant sinon elle remettrait aussitôt une culotte et s’en serait terminé du spectacle gratuit. A eux de passer le mot aux autres pour qu’ils tiennent leur langue.
Elle ne mettait plus du tout de culotte et s’amusait de plus en plus à voir la tête des nouveaux élus qui découvraient, par hasard ou avertis par d’autres, ses charmes dévoilés. Lorsque Sophie se faisait surprendre sans le vouloir par un inconnu qui se rinçait l’oeil, elle prévenait discrètement un des habitués présents qui se chargeait alors de le mettre au parfum et de s’assurer de sa discrétion. Un réseau de surveillance s’était ainsi constitué spontanément pour assurer d’une part le secret de l’opération et d’autre part la protection de Sophie contre des voyeurs trop entreprenants.
Du coup, la clientèle du midi augmenta sérieusement à tel point que le cuisinier dut prévoir des rations supplémentaires et plus encore à mesure que les jours passaient. On ne s’expliquait pas ce prodige. Ni celui des nombreuses allées et venues dans l’escalier des toilettes. Ce phénomène semblait intriguer encore plus le patron que l’augmentation des clients. Surtout que c’était exclusivement les hommes qui faisaient cette navette incessante. Et le vieux Jean ronchonnait tout le temps à cause du surcroît de travail. Sophie pensa bien un moment le mettre au courant mais elle y renonça, n’étant sûre ni de sa discrétion ni de son self-control.
Tous les midis on faisait salle comble et souvent on dressait des tables supplémentaires dans la partie bar qui restait quant à elle plutôt calme. Interrogée sur ce curieux envahissement, Sophie répondait que c’était sans doute que la cuisine était meilleure ici qu’ailleurs et que tout le monde s’était donné le mot. D’ailleurs, Fernand avait un jour demandé aux clients pourquoi ils venaient si nombreux depuis quelques temps. Ils lui avaient répondu que la cuisine était bonne, le patron sympa et la serveuse jolie comme tout. Pour tous ces quadras et quinquagénaires grisonnants et presque tous mariés, c’était fête tous les midis.
Cependant, on ne comprenait rien au fait que le reste du temps, la clientèle était restée stable et que la vente des bières, petits blancs et autres cafés n’augmentait pas en proportion des repas. Bizarre. Comme c’était là-dessus que le patron faisait proportionnellement le meilleur bénéfice, c’était ennuyeux qu’on n’arrive pas à capter plus de monde. Sophie se promit en elle-même de réfléchir à une solution du même genre, histoire de booster les ventes.
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