Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 37 J'aime
  • 6 Commentaires

Service clients

Chapitre 12

SM / Fétichisme
Jour 24 (2ème partie)
Je ne reviens qu’au bout d’une demi-heure (il est à peine neuf heure et demi) et pourtant Gaëlle me jette des regards fous lorsqu’elle me voit, en secouant la tête et en tentant de me parler au travers de son bâillon. Son corps est secoué de soubresauts par moments et en m’approchant je constate qu’elle a pleuré, ses yeux sont rougis et des larmes ont séché sur ses joues. Je coupe les deux générateurs électriques et me penche sur son corps en posant ma main sur son ventre pour enlever les patchs. Je m’aperçois, un peu alarmé, que son corps est recouvert d’une sueur glacée. Je ne voudrais pas qu’elle tombe malade, elle doit rester en forme pour la suite de notre week-end. C’est pourquoi je retire rapidement les patchs puis, plus doucement, l’olisbo. Elle ferme les yeux de soulagement. Je détache d’abord ses chevilles, puis ses poignets, avant de retirer son bâillon. Elle tente de se rasseoir mais est obligée de rouler sur le côté pour solliciter le moins possible ses abdominaux meurtris.
“Aïeee ! Je ….ne veux…. plus que vous me…. laissiez comme ça ! J’ai eu peur que …..vous ne reveniez pas ! J’avais mal ! Ne me ….punissez plus comme ça, je ferai ce que vous ….voudrez mais ne me punissez plus comme ça !” elle pleure à nouveau en prononçant les derniers mots et a du mal à ne pas être parcourue de soubresauts en parlant.
“Chht ! Reste couchée, je vais m’occuper de toi. Je ne vais pas te punir, au contraire” lui dis-je d’un ton rassurant. Je retire les bracelets de ses chevilles et ses poignets, puis son collier. Elle se laisse faire, tout en tremblant (de froid ?) de temps en temps et sanglote. Je continue de lui chuchoter « Tu comprends qu’il fallait que je te montre ce qui t’attendait si tu ne faisais pas d’effort ? Je veux que tu progresses, mais je ne peux rien faire si tu n’y mets pas un peu de courage. Et si tu n’éprouves pas un peu de souffrance. C’est normal que tes muscles te fassent souffrir, si tu ne les a jamais sollicités. C’est ce que je viens de te prouver, un peu malgré toi. Mais c’est toi qui m’y a obligé, souviens-t-en ». Une fois qu’elle est totalement libérée de ses entraves, je la prends dans mes bras et la soulève, puis je l’emporte dans les escaliers. Elle se laisse faire, et se blottit même contre moi (pour se réchauffer ? Syndrome de Stockholm ?). J’aime son corps contre le mien, j’aime qu’elle se laisse aller comme ça, qu’elle s’abandonne totalement. Nous arrivons sur le palier et je prends l’escalier qui mène aux chambres, en prenant garde de ne pas la cogner car il est étroit. Enfin, nous parvenons à la salle de bains, où j’ai fait couler un bain chaud. Je la plonge délicatement dans l’eau et m’agenouille à côté d’elle pour lui mouiller également les cheveux à l’aide d’une grosse éponge naturelle. Elle ferme les yeux lorsque l’eau coule sur son visage, puis les ouvre à nouveau et me fixe bizarrement.
Je prends une bouteille de shampooing et en verse une noix dans ma main, puis je masse ses cheveux, et son cuir chevelu de mes deux mains. Elle se laisse glisser afin que sa tête repose seulement entre mes mains, et je l’entends respirer doucement, et soupirer de plaisir. J’avoue que, personnellement, je ne résiste pas non plus au pouvoir relaxant d’un tel massage. Et je comprends qu’après la tension que je lui ai fait subir, elle se relâche. Pourtant, ce qui m’étonne, c’est son abandon entre mes mains, les mêmes mains qui l’ont attachée et faite souffrir à peine quelques minutes auparavant. Après trois ou quatre minutes de ce traitement, je prend le savon posé sur le rebord et le frotte contre l’éponge. Puis je savonne son corps avec l’éponge, en commençant par son cou, puis en descendant sur son buste. C’est là que je me rends compte que je n’ai pas enlevé les pinces à ses seins, avec la chaînette qui les relie ! A aucun moment elle n’a essayé de les retirer, par peur de représailles ou ...? Je tire un peu sur la chaîne pour soulever ses seins et passer l’éponge sur eux et autour d’eux, elle grimace un peu mais ne résiste pas, les yeux toujours fermés. Je lâche l’éponge et la laisse flotter pour retirer mon gilet en laine et rester en T-Shirt. Elle a ouvert les yeux pour savoir pourquoi j’avais arrêté, sans rien dire. Elle me détaille et ce qu’elle voit ne semble pas lui déplaire, car elle sourit timidement. Maintenant que j’ai les bras nus, je reprends l’éponge et, en plongeant mes yeux dans les siens, je reprends mon doux savonnage sur son corps. Cette fois, je la passe sous ses aisselles, puis je descends le long de son estomac, avec des mouvements circulaires. Je m’arrête après l’avoir passée sur son pubis et remonte mon bras trempé pour déposer l’éponge sur le rebord après l’avoir essorée.
Je détaille son visage. Malgré un peu de mousse du shampooing et quelques mèches qui lui collent aux tempes, elle est aussi belle que la première fois que je l’aie vue sur notre lieu de travail. Ses yeux bleus rieurs me détaillent également, et sa bouche aux lèvres roses et délicates s’entrouvre pour découvrir des dents bien blanches et égales. Ma main droite se pose sur sa joue pour la caresser. Sa main gauche sort de l’eau et vient à sa rencontre, enserre un peu mon poignet. J’approche mon visage du sien, centimètre par centimètre, je détaille ses sourcils bien dessinés, ses longs cils clairs, l’arête de son nez aquilin, la petite griffure sous sa narine qu’elle doit garder d’un accident lors de son enfance, sa lèvre supérieure qui tremble un peu. Elle ferme les yeux et entrouvre la bouche pour accueillir mon baiser, qui se pose doucement, puis ma langue s’enhardit et découvre sa propre langue, qui dardait à sa rencontre. Nos deux organes jouent l’un avec l’autre, se cherchant et se tournant autour, échangeant nos salives. Nos bouches n’arrivent pas à se séparer, et se dévorent l’une l’autre. Sa main caresse mon cou, pendant que la mienne descend le long de son corps, tel un serpent d’eau, pour atteindre son ventre, son pubis, puis l’entrée de son sexe. Elle écarte immédiatement les cuisses pour me permettre de poursuivre mon exploration, sa respiration s’accélère, comme mon cœur qui cogne fort dans ma poitrine, et semble résonner dans mes tempes. Je découvre immédiatement ce que je suis venu chercher : son clitoris est tout érigé, et prêt à la rencontre avec mes doigts. Je le saisis doucement entre mes doigts et commence à le masser doucement avec des mouvements circulaires. Je l’agace du bout de l’ongle, de temps en temps ma main poursuit plus profondément pour s’enfoncer dans son sexe chaud et humide, et pas seulement à cause de l’eau du bain, pour revenir systématiquement sur l’objet de son désir. Ma bouche n’est pas restée inactive et s’est posée sur son cou, la mordillant à la base, puis remontant tout le long jusqu’à son lobe, puis son cartilage, qui subit aussi l’assaut de mes dents. Elle halète sous ce double traitement, et je sens monter son désir, son ventre venant à ma rencontre et son bassin ondulant. Elle caresse de sa main disponible mon torse, s’introduit sous mon Tee-shirt pour caresser mon torse velu puis tente de s’introduire plus bas. C’est alors que je fais quelque chose auquel elle ne s’attend pas : de ma main gauche je saisis le haut de son crane et j’appuie dessus, la faisant glisser dans la baignoire et enfonçant sa tête sous l’eau. Elle est surprise et tente de résister, mais j’ai plus de force qu’elle et je bénéficie de l’effet de surprise. Elle se retrouve immergée et se débat, aspergeant la salle de bain. Je la maintiens ainsi cinq secondes avant de la remonter, mon autre main ayant quitté son sexe. Elle prend une grande bouffée d’air, les cheveux dégoulinant sur ses yeux et l’aveuglant. Je la replonge peu après sous l’eau en la maintenant cette fois de mes deux mains mais ne la laisse cette fois que très peu de temps avant de la remonter. Elle aspire l’air à pleins poumons, et essaie de repousser le plus rapidement possible ses cheveux pour ouvrir les yeux. Lorsqu’elle constate que je ne la replonge pas dans l’eau, elle laisse échapper un cri de colère et de frustration : « Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? J’étais prête à …»
Je lui réponds d’une voix calme : « Pour te rappeler que c’est moi qui décide. Je décide quand tu as du plaisir. Je décide quand tu dois souffrir. Et je décide … » dis-je en tirant sur la chaînette pour la faire se lever « …quand tu dois sortir du bain ! ». Elle est obligée de suivre le mouvement de ses seins et se met debout aussi rapidement qu’elle le peut, en se tenant pour ne pas glisser. « Lorsque tu auras compris cela, et que tu l’accepteras sans discuter, alors nous aurons progressé. Et peut-être alors tu comprendras que tu peux éprouver un plaisir comme celui que tu as éprouvé l’autre jour dans mon bureau, mais multiplié par dix ou par cent. En attendant, mets ce peignoir pour ne pas prendre froid et sèche-toi ! ». Je m’écarte d’elle et lui signale une armoire. « Tu trouveras dans un des tiroirs un sèche-cheveux. Tu as cinq minutes pour l’utiliser puis tu enfileras ces chaussons de bain et tu viendras me retrouver en bas. Je serai dans le salon, il est attenant au couloir de l’entrée, la première porte à droite. A tout de suite, et ne me fait pas attendre »
Elle est encore sous le choc de son immersion forcée, et du bien-être intense qu’elle a ressenti juste avant, et ne sait plus quoi penser. Ses sentiments, ses désirs, ses peurs, sa volonté, tout s’embrouille et se mélange dans sa tête. En descendant l’escalier je me demande si elle pense à quitter la maison, à me fuir, pour ne plus subir mes volontés perverses. Après tout ça ne serait pas difficile. Il lui suffirait de retourner dans sa chambre, de s’habiller et de sortir de la maison. Certes, peut-être pense-t-elle que la porte est fermée à clef. Et une fois dehors, que je pourrais la rattraper facilement, la route étant à plusieurs centaines de mètres, et assez peu fréquentée sur ce tronçon. C’est avec ces pensées que je m’installe dans un fauteuil du salon, en face de la cheminée, après avoir ravivé les flammes qui dansent sur les grosses bûches que j’ai déposées dans l’âtre un peu plus tôt. Une douce chaleur se répand dans la pièce, assez sombre malgré l’heure matinale. Je suis plongé dans la transe hypnotique de la danse du feu lorsque deux coups discrets frappés à la porte me font brusquement revenir à la réalité. Je regarde ma montre : cinq minutes et quelques secondes se sont écoulées. « Toujours tirer un peu sur la corde » semble être son credo.
Je lui réponds au bout de quelques secondes – le même nombre qu’elle m’a fait attendre- « Entre ». Elle pénètre dans la pièce en peignoir, les cheveux presque secs et un peu frisottants, le pas un peu traînant à cause des chaussons de bain.
« Place-toi devant la cheminée » je joins le geste à la parole. Elle contourne la table basse qui nous sépare et se place à égale distance de l’âtre.
« En position ! » je la gronde un peu car je considère que cette posture devrait être automatique. Elle se raidit et passe ses bras derrière son dos, ce qui écarte un peu le peignoir et dévoile la naissance de sa poitrine.
Je me lève et m’approche d’elle, en me plaçant un peu sur son côté : « Je crois qu’il faisait froid, dans la cave, lorsque je t’ai laissée ? »
« Oui, Maître, plutôt » elle ne peut s’empêcher de frissonner à ce souvenir récent.

« Le bain t’a un peu réchauffé. Mais je ne voudrais pas que tu prennes froid, c’est pourquoi j’ai allumé ce feu et je t’ai demandé de te placer devant lui. Enlève ton peignoir ! » les derniers mots ont été prononcés rapidement, sur un ton qui ne supportait pas de contestation. Elle décroise ses bras et laisse glisser le peignoir à ses pieds, dévoilant une fois de plus son beau corps à la peau légèrement rosée par la chaleur de l’eau du bain. Je constate avec satisfaction qu’elle n’a pas osé enlever la chaînette fixée sur ses seins. Elle se remet d’elle même en position d’attente, jambes écartées et bras derrière le dos. J’attrape une bouteille d’huile de massage posée sur le rebord de la cheminée et je retire le bouchon. J’en verse une dose généreuse sur ses épaules, et je l’étale immédiatement sur son dos. J’en profite pour la complimenter : « Tu as une très belle peau, très douce, je ne voudrais pas qu’elle se dessèche. Elle mérite un peu d’attention de ma part. »
« Merci Maître » me répond-elle, un peu troublée et étonnée par l’attention que je lui porte. Je continue d’étaler l’huile sur ses fesses, puis l’arrière de ses jambes jusqu’à ses pieds. Je la contourne pour déposer à nouveau une dose d’huile parfumée sur l’avant de ses épaules, et l’étale doucement sur son buste, sa poitrine et son ventre. Une nouvelle dose est répandue généreusement sur son pubis nu, entre ses cuisses – j’effleure son sexe sans pour autant insister – puis ses jambes, jusqu’à ses pieds à nouveau. Une fois totalement enduite et luisante, je reviens à mon fauteuil et essuie mes mains avec un chiffon posé à mes pieds. Je prends un livre posé sur une pile sur une tablette et l’ouvre.
« Recule-toi un peu plus, plus près de la cheminée. » Elle fait deux pas en arrière, et touche presque les pierres du foyer, protégé seulement par une grille pour éviter les projections sur le sol nu. « Lundi, je t’ai demandé de lire plusieurs livres pour accroître ta culture générale. L’as-tu fait ? »
« Oui, Maître, je les ai tous parcourus »
« Parcourus ? Nous allons donc tester tes connaissances. J’ai une vingtaine de questions à te poser. Chaque mauvaise réponse ou absence de réponse engendrera deux questions supplémentaires. Tu pourras t’approcher de moi lorsque tu auras bien répondu à toutes les questions. En attendant, tu vas te réchauffer ! » j’ai prononcé ces derniers mots sur un ton ironique, afin qu’elle comprenne ce qui l’attend. Elle se rend compte très vite qu’elle va connaître un des sueurs chaudes après les sueurs froides de la cave.
« Commençons par une question facile : capitale du Brésil ? »
« Rio…non, Brasilia ! »
« Bien ! C’était une question un peu piège. Question suivante : à quelle période s’est développée la théorie de Keynes ? »
« Dans les années …30 ? »
« Très bien ! Durant la grande dépression »
« En quelle année a été créée la PAC en Europe, la Politique Agricole Commune ? »
« …… » quelques secondes s’écoulent, en silence
« Heuu….1975 ? »
« Faux : 1962. Il reste donc de nouveau 20 questions ! Quel est le nom de l’homme qui était président de la République au moment de la guerre de 39-40 en France ? »
« …Daladier ? »
« Faux ! Albert Lebrun : nous en sommes à 22 questions. Concentre-toi un peu ! Une facile : quel est le département français qui porte le numéro 66 ? »
« Les Pyrénées-Orientales ! »
« Oui ! Tu as du y aller en vacances ! » Je rajoute avec une pointe d’humour dans la voix.
Je continue ainsi ma litanie de questions, elle avance difficilement dans le score car trébucher sur une question la fait souvent revenir plus en arrière qu’elle n’a progressé. Par ailleurs, je constate que son dos, ses fesses et l’arrière de ses jambes doivent commencer à chauffer, car elle éprouve de l’inconfort et bouge un peu. Au bout de quelques minutes supplémentaires, elle n’a toujours pas atteint le seuil des 10 questions restantes, et commence à transpirer à nouveau. Des gouttes perlent le long de son cou et dégoulinent le long de ses aisselles. Bien entendu, l’huile dont je l’ai enduite ne fait que renforcer cet effet, et la « cuit » littéralement à petit feu.
Quatre questions plus tard, Gaëlle grimace sous l’effet de la chaleur qui commence à la brûler, tel un coup de soleil. Elle éprouve du mal à se concentrer, et rate encore une réponse. Finalement elle lâche, d’une voix implorante : « Maître, mon dos me brûle ! Puis-je m’écarter un peu du feu ? »
« Tu plaisantes ? Tu n’as même pas réussi à passer en-dessous des 10 questions restantes. En revanche, je t’autorise à te tourner pour lui faire face. Ainsi ton dos va pouvoir se rafraîchir. Bon, maintenant que tu es beaucoup mieux, peux-tu me dire quel est le pays dont les frontières sont le Bostwana, la Namibie, le Zimbabwé et le Swaziland ? » Dos tourné, elle me fait profiter de ses belles fesses rondes et de la courbe de sa croupe.
Elle réussit à me donner la bonne réponse « L’Afrique du Sud »
« Très bien ! Pourquoi Hitler a-t-il perdu la bataille de Russie ? »
Elle progresse peu à peu et réussit à tomber en-dessous de 6 questions restantes. Pourtant, elle ruisselle dorénavant de tout son corps, et découvre une autre douleur que j’avais prévue : la chaînette posée sur son torse et les pinces qui enserrent ses tétons étant en métal, elles accumulent encore plus de chaleur, et sont brûlantes au toucher. Elle me supplie une minute plus tard de lui enlever, et ne peut s’empêcher de reculer d’un pas. Je me lève et m’approche vivement pour la prendre par le cou et la forcer à avancer à nouveau, tout en lui donnant une claque sonore sur sa fesse droite « Pas de ça avec moi ! Tu restes là où tu es. Maintenant, si la chaînette te brûles de trop, je peux y remédier. » Ce faisant, je prend pour la tirer vers le haut du rebord, là où se trouve une pointe plantée verticalement dans la pierre, et passe la chaînette derrière elle. Ainsi, elle est obligée de se pencher sur l’âtre, exposant un peu moins le haut de son corps, mais très près des flammes et du pare-feu pour son ventre, son pubis et ses cuisses.
« Aahhh ! non, c’est trop près ! C’est chaud ! »
« Il faudrait savoir ce que tu veux » Ses seins sont étirés vers le haut du rebord et frottent contre la pierre, ses mains sont posées le long du cadre de la cheminée, et son corps est parcouru de lueurs orangées. Ne prenant plus la pose réglementaire, je suis obligé de lui prendre les deux bras pour les remettre dans son dos, la forçant à se mettre sur la pointe des pieds en équilibre pour ne pas arracher les pinces. Et je continue mon questionnaire : « Quel est le plus grand producteur de pétrole au monde ? »
« L’Arabie Saoudite ! »
« Bien ! Tu vois quand tu te concentres sur les questions, plutôt sur ce que subit ton corps …Quelle est la différence entre un poste fonctionnel et un poste opérationnel dans une entreprise ? »
Elle continue de répondre, bon gré mal gré, selon ses connaissances et sa mémoire. Mais elle continue également de cuire, l’odeur de l’huile parfumée se répandant dans toute la pièce, sa peau rougissant de plus belle et son corps se défendant comme il le pouvait en produisant des gouttes de transpiration par tous ses pores. A un moment elle n’y tient plus et me supplie « Maître, je brûle ! Pitié ! Aïiee ! Ca fait trop mal »
Elle n’est plus qu’à trois questions de la fin. Je décide néanmoins d’abréger sa souffrance, mais en lui faisant payer la non-atteinte de l’objectif.
« Très bien. A trois je vais te libérer et tu vas pouvoir reculer de deux pas. » Je me place derrière elle, je sens la chaleur qui irradie de son corps, et l’odeur de transpiration mêlée au parfum huilé. « Un, deux et ….Trois ! » J’ai saisi les pinces de ses seins et les ai retirées vivement, lui arrachant un cri de douleur rauque, qui ne l’empêche pas de reculer et de me faire presque basculer en arrière sur la table basse.
« Imbécile ! Fais attention, nous avons failli tomber ! »
Elle saisit ses seins à pleine main lorsqu’elle comprend que la douleur qui irradie de sa poitrine est encore plus vive que celle qu’elle ressentait quelques instants auparavant. Je la gifle en lui criant « reprends la pose ! Lâche tes seins ! » Comme elle continue de les tenir en les massant doucement je la gifle à nouveau, plus fort cette fois et lui attrape les poignets pour les écarter et les passer de force dans son dos. Elle tente de me résister « Non ! j’ai trop mal, laissez-moi ! » et nous entamons un véritable combat, par trop inégal, malgré mes difficultés à maintenir ma prise sur sa peau huilée et mouillée. Je réussis à la repousser et la fais tomber en arrière, tout en la maintenant, sur le fauteuil, ses bras derrière elle.
Elle me regarde d’un air farouche que je ne lui avais pas vu depuis bien longtemps et me lance « Vous croyez que vous êtes le plus fort, hein ? Jusqu’où vous croyez aller comme ça ? » Dans notre lutte, elle s’est retrouvée couchée sur l’assise du fauteuil, sa tête posée sur le dossier, ses jambes grandes ouvertes autour de ma taille, ses jambes essayant de me donner des coups sur les flancs. « Et puis d’abord, prouvez-moi que vous êtes un homme ! Vous ne faites qu’exciter puis souffrir, vous me parlez de jouissance mais pour l’instant je n’ai pas vu grand chose à part des bites factices ! Allez-y, prouvez-moi votre virilité, si vous en avez une ! » elle me hurle dessus, et me jette un regard de défi. Telle que je la tiens, il suffirait que je déboutonne ma braguette et que je la pénètre d’un trait jusqu’au fond, elle serait dans une position parfaite. Son sexe est largement offert et entrouvert, à cause de ses jambes écartées et peut-être aussi de l’excitation sauvage qu’elle ressent. Elle est luisante de transpiration et le reflet des flammes sur son corps fait penser à une sauvage échappée d’une jungle quelconque dans une série B. Et surtout elle est brûlante de la chaleur accumulée devant la cheminée, et sa peau est rougie comme par un coup de soleil. Je suis sur le point de craquer lorsqu’une voix dans ma tête me souffle que, si près du but, ce n’est certainement pas le moment de se laisser aller. Surtout qu’elle vient de me donner une nouvelle preuve qu’inexorablement elle se laisse mener vers mon objectif.
« Non ! » Je lui réponds les dents serrées, comme si je faisais un effort douloureux
« Quoi, non ? » me lance-t-elle, à nouveau avec hargne et dépit
« Non, tu ne m’auras pas comme ça ! Tu as failli m’avoir, mais je ne te faciliterai pas la tâche ! Tu veux te libérer de ta tension sexuelle ? Très bien : alors fais ce que je te demande ! Et tant que tu ne comprendras pas ça, tu seras de plus en plus frustrée. »
« C’est facile pour vous de dire ça » reprend-elle sur un ton toujours défiant, mais moins vigoureux « Mais c’est moi qui endure vos épreuves, c’est moi qui souffre, et c’est moi ….c’est moi…. Je ne comprends même pas pourquoi je suis encore là ….je deviens folle…je ne me reconnais plus….je ne sais plus …. » et, brutalement, elle craque, toute velléité de résistance abandonnée, et éclate en sanglots.
Je lâche ses bras, ses mains se portent instantanément devant son visage, couvrent ses yeux, qui se remplissent de larmes. Sa poitrine se soulève au gré des hoquets qui la parcourent, telle une enfant qui éprouverait un énorme chagrin. Je soulève son torse et sa tête et la prend dans mes bras, en caressant ses cheveux. Son visage est au creux de ma poitrine.
« Shhhh, Shhhh ! Calme-toi ! Je comprends que tu ne saches plus où tu en es et je ne t’en veux pas. Ces dernières semaines, tu as connu des expériences totalement nouvelles, tu as expérimenté de nouvelles sensations, tu as exploré ton corps différemment. Mais qu’as tu appris, finalement ? Qu’est-ce que tu ressens aujourd’hui ? Tu veux tout arrêter ? Maintenant ? » je pose ma voix doucement, pour la rassurer, et l’amener à me confier ses pensées les plus intimes. Je me doutais qu’à un moment nous en arriverions là, je ne pensais pas que ce serait si tôt dans le week-end. Je retiens mon souffle lorsqu’elle se décide à me répondre, entre deux sanglots.
« Je ….je ne sais pas….Je vous déteste pour ce que vous me faites….mais je ne peux pas… je veux …..je VOUS veux…..tout à l’heure, dans la baignoire, lorsque vous m’avez embrassée…je croyais que vous m’aimiez…enfin ! » me confie-t-elle, sans oser me regarder en face.
« Tu n’as donc pas compris ? Oui, je t’aime ! Depuis le premier soir dans mon bureau. Et c’est pour toi que je fais tout ça. Ah ! C’aurait été facile de te « baiser », au bureau ou ailleurs, en te faisant miroiter un quelconque avancement. Ca s’appelle de la promotion canapé ! Mais les sentiments que j’éprouve pour toi sont d’un autre ordre. Si je te fais subir ces épreuves, c’est pour te faire découvrir une autre forme de plaisir, une autre forme de jouissance, qui fait partie intégrante de moi. Je pensais que tu étais capable de surmonter ces tests, et que tu me prouverais que je ne m’étais pas trompé sur toi. Que toi aussi, au bout, tu pourrais faire partie de mon monde. Et que ton évolution personnelle t’amènerait naturellement à une évolution professionnelle, car ce que je te fais découvrir renforce ton endurance, ta volonté et ta concentration. » Je lui parle doucement, comme à une enfant, avec tendresse, et en prenant son visage entre ses mains pour que nos regards se croisent. « As-tu compris maintenant ce que j’attends de toi ? »
« Que …que je vous fasse confiance ? » dit-elle d’une petite voix, encore entrecoupée de hoquets et le visage baigné de larmes
Je la regarde avec une bienveillance paternelle « Seulement confiance ? C’est tout ce que tu m’accordes ? »
« Non…vous voulez que je … vous obéisse ? » me répond-elle en arquant ses sourcils, comme des points d’interrogation
« Seulement obéir ….. Décidément, tu n’as pas encore compris ce que je désire pour toi et pour moi » lui dis-je d’un ton faussement dépité
« Dites-moi ! Dites-moi ce que vous voulez, et je le ferai ! Je veux que vous me guidiez, je veux vous obéir, je veux que …vous m’aimiez ….comme je vous aime ! » Elle avoue ces derniers mots en baissant les yeux et en posant son front sur mon épaule
« Enfin ! » J’exulte en entendant ses mots, lâchés presque à contrecœur, laissant son âme à nu autant que son corps. « Enfin, tu as compris ce que je veux : je ne veux pas seulement que tu m’obéisses, je ne veux pas seulement que tu me fasses confiance. Je veux tu t’abandonnes totalement à moi, je veux que ton esprit se soumette totalement, que tu te laisses guider aveuglément. Car tout ce que je te ferai, ce sera pour toi, pour nous, pour que notre relation s’épanouisse, bien entendu sans mettre en péril ta vie d’avant. Je veux qu’il y ait deux Gaëlle : la mère de famille et l’employée capable d’évoluer dans la société, et la jeune femme dont l’esprit et le corps me sont subordonnés, afin que je les façonne et leur fasse découvrir de nouveaux univers de plaisir et de jouissance. Est-ce que tu m’aimes suffisamment pour abandonner tout ton être entre mes mains, et que je puisse te prouver à mon tour mon amour ? »
Elle reste un moment sans voix, elle a relevé sa tête et me regarde dans les yeux, comme pour sonder mes pensées secrètes et évaluer ma sincérité. Je soutiens son regard et suspend tout mouvement, pour ne pas briser la magie de l’instant. Ses lèvres tremblantes finissent par s’écarter pour prononcer dans un souffle le mot que j’espérais : « …oui…OUI ! »
Je la reprends aussitôt d’une voix plus ferme « Oui, qui ? »
« Oui…Maître ! » répond-elle fièrement, la fierté d’assumer son statut et d’assujettir sa volonté à la mienne de son plein gré, de se savoir aimée par quelqu’un qui assume ses exigences et ne peut aimer en retour que quelqu’un qui s’en montre digne, comme elle. Pour ma part, j’éprouve seulement une sensation de plénitude et d’aboutissement, d’admiration également pour elle d’avoir su comprendre et accepter. Maintenant, il va falloir que je me montre digne de sa confiance et de son amour, et que je continue mon travail avec elle, qui est loin d’être terminé.
Je me relève sans reculer, elle se retrouve les jambes toujours écartées autour des miennes, ses bras glissant le long de mon torse puis de mon bassin. Je lui ordonne d’une voix ferme mais sans dureté « Relève-toi ». Je me recule d’un pas pour lui permettre de se mettre debout. Elle est toujours recouverte d’une pellicule de transpiration.
« Ramasse le peignoir et remets-le. Ainsi que les chaussons. Puis suis-moi »
Nous quittons le salon pour rejoindre une fois de plus l’escalier qui mène à la cave. Je ne me retourne pas pour vérifier si elle est derrière moi, j’entends ses pas feutrés mais je sais à présent qu’elle ne reculera pas. Nous descendons les dernières marches, et je me dirige cette fois vers la partie gauche de la salle, cachée par les rideaux. J’écarte un pan de tissu et je lui commande « Entre ! ». Cette partie étant moins éclairée, ses yeux mettent quelques secondes à analyser ce qu’elle y voit. Je scrute sa réaction, qui ne se fait pas attendre, même si désormais elle est plus mesurée. Ses yeux s’écarquillent et sa bouche ne peut s’empêcher de rester ouverte. Son corps se met à trembler lorsqu’elle imagine à quel usage peuvent être destinés les objets qu’elle voit devant elle.
Je fais un geste avec mon bras droit pour balayer la pièce et je lui annonce : « Bienvenue dans mon donjon ! ». Devant son air d’incompréhension, j’ajoute « Cette partie a été conçue et aménagée par mes soins pour toi. Tu ne me crois pas ? Pourtant c’est vrai. Ce que tu vois peut te paraître bizarre ou même te faire peur. Ne t’inquiète pas : certes certains de ces objets te feront sans doute les craindre lorsque tu les auras côtoyés, mais le but final est bien de te faire découvrir de nouvelles sensations, pour t’amener à te dépasser et à découvrir de nouveaux plaisirs. »
Elle me jette un regard d’appréhension dans lequel je détecte également un désir, désir que je n’avais pas constaté jusqu’à présent.
« Veux-tu te désaltérer un peu ? Je sais qu’il est encore un peu tôt mais j’ai gardé au frais une bouteille d’un excellent Ruinart de 1998, très fin et agréable. Aimes-tu le champagne ? Je suppose que oui, n’est-ce pas ? »
« Oui, Maître, j’adore ça. »
« Dans ce cas tu l’apprécieras » Je me dirige vers une armoire collée à un des murs et ouvre une des portes. Quelques bouteilles de vin et de champagne côtoient des objets moins communs dans une cave, comme des rouleaux de corde, des martinets, des badines, des cravaches, des pinces de toutes sortes, des rouleaux adhésifs…. Je prends une des bouteilles ainsi que deux coupes (je préfère les coupes aux flûtes, elles permettent de mieux apprécier un champagne de bonne qualité) que je pose sur un petit guéridon. Je n’aime pas faire de l’esbrouffe, aussi j’ouvre la bouteille simplement, sans la sabrer, et je verse son précieux contenu dans les coupes, dont je lui tends le premier exemplaire plein et pétillant. Elle la prend d’une main, délicatement (la coupe est en cristal très fin, du St Louis pour les connaisseurs) et me remercie.
« A toi, à nous, à notre week-end, à ton futur ! » Je tends ma coupe vers la sienne, afin qu’elles se frôlent sans se choquer, et je vérifie qu’elle la porte à ses lèvres avant de l’imiter. En réalité, je ne suis pas un grand amateur de champagne, mais il est rare qu’une femme n’apprécie pas ce vin, aussi je pensais avoir peu de chances de me tromper lorsque j’ai fait l’acquisition de quelques bouteilles en prévision de sa venue.
« Mmmh, il est excellent ! »
« Heureux que tu l’apprécies, il est spécialement pour toi. Je te laisse le déguster pendant que je vais régler quelques petits détails ». Cette partie de la pièce, contrairement à l’autre, est en effet peu éclairée à part une petite ampoule nue au plafond. Mais des chandeliers sont disposés aux quatre coins, et j’ai disposé des grands miroirs derrière eux pour amplifier leur luminescence. Aussi, à l’aide d’un long briquet, je les parcours un par un pour que des petites flammes se mettent à danser, ce qui donne un aspect plus fantomatique et inquiétant aux cordes, poulies, chaînes, tubes et matériels divers qui meublent l’endroit. Je reviens vers elle et m’approche très près de son visage, en prenant soin de bien la regarder dans les yeux. Son regard brille, en partie du à l’alcool, et peut-être aussi à l’excitation de ce qui va lui arriver.
« Nous y sommes. C’est maintenant que nos relations prennent un nouveau tournant. Soit tu me fais confiance et tu acceptes tout ce que je vais faire avec ton corps dans les minutes qui suivent, soit tu peux regagner ta chambre, t’habiller et partir. J’annulerai tout, et je ferai comme si rien ne s’était passé depuis le jour où tu es venue me voir dans mon bureau. Bien entendu je t’appellerai un taxi pour que tu puisses regagner ta voiture. A toi ensuite de te débrouiller pour expliquer à ta famille pourquoi tu es revenue chez toi alors que tu devais aller chez ton amie malade. Regarde moi : tu n’as qu’à baisser les yeux pour que je prenne cela pour un consentement, mais après tu devras m’obéir. »
J’ai préféré retenir ma respiration durant les quelques secondes qui ont suivi, pour ne pas faire le « mauvais geste » qui aurait tout gâché, et j’ai soutenu son regard. J’ai failli crier de joie lorsque son regard s’est finalement baissé et que, d’elle même, elle m’a tendu sa coupe pour prendre la pose en passant ses bras derrière son dos, écartant ainsi un peu les pans de son peignoir. Elle était à moi, toute entière. Et je me devais de ne pas la décevoir.
Diffuse en direct !
Regarder son live