Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 32 J'aime
  • 7 Commentaires

Service clients

Chapitre 23

SM / Fétichisme
JOUR 37
Le lendemain, Karine se faufile dans mon bureau en refermant la porte derrière elle, peu après le lancement de la journée.
« Je n’en croyais pas mes yeux hier soir lorsque je suis rentrée dans le bureau ! Comment as-tu pu, en si peu de temps, l’amener à ….ça ? » Elle me regarde avec un air où se mêlent curiosité, admiration mais aussi de la peur. Peur de ce qui peut se cacher derrière ma façade avenante, de mon esprit suffisamment « hors normes » -certains diront dérangé et pervers- pour infliger de telles humiliations à une jeune femme équilibrée et dont la vie était tranquille avant de tomber entre mes mains.
« Je n’ai fait que la guider. Mais le potentiel y était. Aujourd’hui, elle en redemande et j’ai même du la punir pour cela. Tu ne me crois pas ? Ne bouge pas… » je compose un numéro interne sur mon téléphone
« Gaëlle ? Viens dans mon bureau immédiatement »
Le regard de Karine se tourne vers la porte et, quelques secondes plus tard, Gaëlle entre après avoir frappé discrètement. Elle voit Karine mais passe devant elle pour se présenter devant moi et adopter la pose adéquate.
« Qu’as tu fait hier soir dans mon bureau ? »
« Je ….Karine est là … »
« Et alors ? Si je te pose la question devant elle, c’est que je n’ai rien à lui cacher. Réponds ! »
« Je suis venue à votre demande. Nous avons échangé à propos de la fois précédente, puis vous m’avez à nouveau ligotée et fait tout ce que vous désiriez. Enfin, j’ai du lécher une femme qui s’est assise sur mon visage – je suppose que c’était Karine – jusqu’à la faire jouir, pendant que vous me sodomisiez. »
« As-tu aimé ce que je t’ai forcé à faire ? »
« Oh oui, Monsieur ! »
« Es-tu prête à faire tout ce que je te demanderai à l’avenir ? »

« Oui, Monsieur, sans hésiter ! »
« Pourquoi ai-je du te punir la semaine dernière ? »
« Parce que j’ai osé réclamer que vous vous occupiez davantage de moi. Vous ne m’aviez pas utilisée pendant plusieurs jours. » elle baisse la tête à ce souvenir.
« Tu as bien répondu. Vendredi prochain, débrouille-toi pour inventer une excuse car je te sors. Je te donnerai plus d’instructions quelques jours avant. Nous reviendrons dans la nuit. C’est tout. Tu peux retourner au travail. »
« Oui, Monsieur. Merci, Monsieur. »
Karine n’a pas perdu une miette de la scène et, dès que Gaëlle a quitté la pièce, siffle entre ses dents « Hé bien, je dois reconnaître que tu l’as bien dressée ! Elle t’obéit au doigt et à l’œil ! C’est ça qu’on appelle la domination ? »
« Oui, c’est une relation complexe dominant – dominée, qui nécessite une confiance totale de part et d’autre. Elle s’abandonne à moi, me laisse la diriger comme bon me semble. Et moi, je suis responsable d’elle, et mon but est de lui faire découvrir, peu à peu, toute la jouissance qu’il peut y avoir à s’abandonner ainsi, en l’amenant toujours plus loin dans le plaisir. »
« Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Oh, j’en ai entendu parler. Une de mes ex m’avait d’ailleurs incitée à jouer un peu à ça, mais on n’est jamais allé plus loin que s’attacher les poignets pour s’immobiliser…. »
« Ca, c’est ce qu’on appelle le côté « vanille », gentillet et propret. Ce que je veux avec Gaëlle, et ce que j’ai déjà bien entamé, c’est une relation de totale soumission. Tu es libre vendredi soir prochain ? »
« Oui, je crois. »
« Hé bien si tu veux, tu n’auras qu’à venir avec nous. Je compte l’amener dans un club libertin où je connais un peu le patron. Il devrait être ravi du spectacle qu’on va lui offrir, il va sans doute augmenter son chiffre d’affaires après ça. En revanche je ne tiens pas à être reconnu, ni qu’on reconnaisse Gaëlle. Donc procure-toi un masque style loup de carnaval ou bandana avec des trous pour les yeux. Pas trop ridicule non plus… »
« Bon, d’accord. Qu’est-ce que tu comptes faire ? »
« Tu verras bien ! Ne sois pas impatiente ! Au fait, ça te dirait de prendre un peu part à son éducation ? »
Elle me regarde quelques secondes, hésitant avant de répondre « Bien sûr…mais je ne sais pas si je saurais … »
« Ne t’inquiète pas pour ça. Vendredi prochain, tu m’aideras et je te montrerai comment faire. Et si ça te plaît, tu pourras toi aussi te trouver une soumise ! »
« Mmmhhh, j’aimerais bien ! »
« Bon alors en attendant au boulot aussi ! Qui va faire tourner la boutique si on passe notre temps à causer ! Allez, hop ! »
« Oui, patron ! » me lance-t-elle amusée tandis qu’elle sort en trottinant de mon bureau.
Ce week-end, je vais avoir des contacts à prendre et des préparatifs à réaliser….
JOUR 44
La semaine s’est déroulée sans fait notable. Karine était un peu plus nerveuse qu’à l’accoutumée et évitait un peu Gaëlle. Celle-ci essayait de se concentrer sur son travail, et notamment ses tâches transverses mais, à plusieurs reprises, il avait fallu corriger ses rapports qui comportaient des erreurs d’inattention. J’essayais quant à moi de ne pas penser à ce vendredi mais je comprenais la nervosité de chacune car moi-même je repassais plusieurs fois dans ma tête le scénario que j’avais imaginé et je vérifiais ne pas avoir oublié de détail.
J’avais donné rendez-vous à Gaëlle et à Karine dans un parking couvert, afin que nous ne partions qu’avec une seule voiture (la mienne) et que je puisse vérifier que chacune était habillée comme il se devait.
Karine arriva la première, vers 21h30. Elle portait un pantalon de cuir noir et des bottes, un chemisier noir et une veste en cuir. Elle avait opté pour le loup qui masquait le haut de son visage, à la manière du carnaval de Venise. Gaëlle gara sa voiture à côté de la mienne à 21h34. Elle n’avait pas eu de choix vestimentaire, contrairement à Karine, et avait reçue des instructions précises. Elle portait une mini jupe en cuir noir que je lui avais offerte, les jambes nues mais masquées par un spray qui imitait le port de collants ou de bas, des bottes très pointues avec des talons de 9 centimètres, et un corsage en cuir noir également, lacé sur le devant, qui non seulement faisait ressortir sa poitrine mais dévoilait tout le milieu de son corps, de son ventre à sa poitrine. Mais le tout était masqué d’un long manteau de cuir noir, que je lui avais remis avec la robe, afin de ne pas éveiller les soupçons de son compagnon et l’attention en se rendant à sa voiture. Dans un petit sac se trouvait son masque, en cuir lui aussi. En réalité c’était une cagoule se zippant par l’arrière du crâne et qui comportait des orifices pour le nez et la bouche, mais pas pour les yeux. Elle était nerveuse ce soir, car elle savait que nous nous rendions dans un lieu où se trouveraient d’autres personnes, et elle ne savait pas ce que je comptais la forcer à faire devant celles-ci. Car elle se doutait que nous ne resterions pas sagement dans notre coin. L’avenir allait lui donner entièrement raison.
Pour ma part, j’étais habillé en costume noir mais sans cravate, chemise blanche et chaussures en cuir modernes. J’avais, dans le sac de voyage contenant plusieurs ingrédients pour la soirée, un bandana en tissu noir qui comportait deux trous pour les yeux, me masquant ainsi tout le haut du visage.
Notre anonymat était garanti, il n’y avait que le patron du club où nous nous rendions qui me connaissait, mais son intérêt était de ne pas divulguer notre identité, s’il voulait que nous revenions dans son établissement pour lui procurer un show gratuit. Il avait contacté ses meilleurs clients, tous intéressés par le BDSM, et leur avait promis une excellente soirée. Il ne fallait pas le décevoir.
A mi-chemin, je demande à Karine, assise sur la banquette arrière, d’enfiler la cagoule à Gaëlle, assise à l’avant, afin qu’elle ne voie pas où nous nous rendions. Celle-ci se laisse faire sans discuter mais présente des signes de nervosité de plus en plus évident. Elle n’ose pourtant rien dire. Je conduis silencieusement, un fond musical de Malher, l’acte IV de la 5ème symphonie, nous accompagne et s’accorde avec l’atmosphère tendue qui règne dans le véhicule. Au bout d’une vingtaine de minutes, nous arrivons dans un endroit un peu reculé, qui s’apparente davantage à un manoir qu’à une boîte de nuit. Les pneus crissent sur les gravillons de l’allée bordée d’arbres qui nous mène devant l’entrée du lieu. Je serre le frein à main et coupe le contact.
« Nous y allons maintenant. Gaëlle, tu es prête ? »
« Oui, Maître » répond-elle d’une voix tremblotante.
« N’aie pas peur, et surtout rappelle-toi que je suis là et que je te protège. Je suis fier de toi. »
« Merci, Maître » répond-elle avec un peu plus d’entrain, flattée par l’attention que je lui porte.
« Karine et moi allons t’aider à descendre et à marcher, nous te tiendrons chacun par un bras »
Des torches lumineuses sont disposées dans l’allée de gravillons pour nous aider à suivre le chemin, car l’entrée n’est que faiblement illuminée. Nous grimpons quelques marches pour parvenir à une porte en bois massif. Une plaque en bronze indique le nom du club, avec une mention en gros caractères « Privé. Admission seulement aux membres du club ». J’appuie sur le bouton puis je nous annonce dans la grille juste en-dessous. Quelques instants plus tard, un quinquagénaire aux cheveux gris, de belle allure et à la peau du visage grêlée, vient nous ouvrir.
« Bienvenue dans ma demeure. C’est un plaisir de vous recevoir ce soir ! »
« Bonsoir, Christophe. Nous ne sommes pas trop en retard ? »
« Pas du tout. Le timing est parfait. Tout est prêt. J’ai servi quelques cocktails afin de mettre tout le monde à l’aise. C’est donc elle ? »
« Oui. »
L’homme prend le temps d’examiner Gaëlle et la déshabille du regard, malgré son manteau. Karine en est presque gênée pour elle, heureusement que son masque ne lui permet pas de voir !
« Pas mal du tout. Pas une jeunesse toute fraîche mais plutôt la fleur de l’âge. Mmmhh, elle me plaît ! »
Gaëlle n’en revient pas que l’homme parle d’elle ainsi, mais elle savait qu’elle serait punie si elle lui répondait. Elle maintient donc le silence. Karine était également choquée par la goujaterie de leur hôte mais, ne connaissant pas exactement dans quoi elle était embarquée, préféra conserver un mutisme prudent. D’autant que l’hôte lui sourit d’un air charmant en la voyant et reprend, en s’adressant à moi : « je vois que tu es venu accompagné. Tu sais bien t’entourer. Soyez la bienvenue, mademoiselle ! »
Karine lui répond par un sourire pincé et Christophe pivote sur ses talons pour les précéder. Nous reprenons Gaëlle par les bras pour la guider dans un couloir normalement éclairé. Nous passons une porte coulissante, puis un autre couloir. Enfin, notre hôte nous fait descendre quelques marches, qui mènent dans une vaste salle de réception. A l’intérieur, une ambiance feutrée s’accordait à la décoration : musique assez forte pour couvrir les bruits de fond mais assez douce pour ne pas gêner les conversations, pierre apparente adoucie par des lourdes tentures en velours ou en tissu, éclairage indirect, plusieurs alcôves où des couples et des petits groupes sirotaient leurs cocktails. Plusieurs têtes se tournent vers nous, et des chuchotements pour signaler notre présence se font entendre. La plupart des personnes sont habillées en tenue de soirée, sans pourtant de trop grand formalisme. Les femmes portent généralement une jupe et un bustier ou une robe, les hommes une veste et un pantalon accordés ou un costume, mais très souvent sans cravate, comme moi. Les âges des convives vont d’une trentaine à une soixantaine d’années. A priori, une bonne cinquantaine de personnes est présente. Gaëlle percevait, malgré sa cagoule, qu’une assemblée occupait l’endroit où nous venions de pénétrer, et je la sens se raidir et tenter de reculer. Je serre son bras et je lui souffle, assez fort pour que Karine l’entende également « Allons, ce n’est pas le moment de reculer ! Tu es la plus belle de toutes, et tu vas les rendre tous jaloux de ne pas être à tes côtés, comme moi. Tu n’écoutes que ma voix, tu n’obéis qu’à mes ordres, tu fais tout ce que je te dis et tout va bien se passer. Et puis personne ne peut te reconnaître avec ce masque ! »
A moitié rassurée, elle mollit et se laisse mener au centre de la pièce. A cet endroit se trouve une petite estrade ronde de 2 mètres de diamètre environ. De petits spots composés de leds bleutées l’illuminent sans que l’éclairage ne soit violent. Près des bords de l’estrade sont posés des poufs en cuir, style marocain, et au centre est suspendue une espèce de siège hamac, fixé à une chaîne accrochée à une poutre au plafond. Nous nous dirigeons tout droit vers elle, et je préviens Gaëlle qu’il y a une marche afin qu’elle ne trébuche pas. Karine regarde autour d’elle, d’un air assez peu assurée. Elle doit certainement apprécier d’être à sa place plutôt qu’à celle de ma soumise, encore que cette dernière ne peut voir ce qui l’attend. Une fois au centre, nous sommes surélevés d’à peine une cinquantaine de centimètres. Pourtant, cela nous donne l’impression d’être sur une scène de spectacle, d’autant que les « spectateurs » ont commencé à déplacer leurs sièges pour former un demi-cercle autour de nous. Je positionne Gaëlle devant moi, le siège hamac derrière moi. Puis je retire son manteau et le laisse glisser le long de ses épaules jusqu’au sol. Un murmure d’approbation monte de l’assistance. Visiblement ils apprécient le spectacle. Il faut dire que dans un tel accoutrement, avec sa peau pâle et les cheveux blonds qui dépassent de la cagoule et qui tranchent avec le cuir noir, la vue est saisissante. Je fais signe à Karine de m’aider à pousser Gaëlle dans la direction du siège suspendu, jusqu’à ce qu’elle y bascule en arrière, lâchant un petit cri de surprise. Une fois assise, je sors des liens du sac que j’ai apporté et j’attache le coude gauche avec le genou gauche, montrant à Karine comment faire de même avec les membres droits. Gaëlle se retrouve ainsi basculée en arrière, montrant son entrejambe rasée à la foule en toute impudeur. Enfin, pour l’instant, la visibilité est réduite à cause de la jupe en cuir. Or, celle-ci comporte une fermeture éclair sur le devant. Je l’ouvre donc largement. Puis j’attache sa cheville gauche à une des cordes en hauteur du hamac, Karine m’imitant. Ainsi, Gaëlle se retrouve immobilisée sur le siège, à plus d’un mètre cinquante de hauteur, jambes largement écartées, offrant ses orifices nus à qui veut les admirer.
Je me lève et je fais face à l’assistance
« Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, si nous sommes ici ce soir, c’est pour vous offrir un spectacle que vous n’aurez pas souvent l’opportunité de revoir. Je crois savoir que beaucoup parmi vous ont déjà assisté à des mises en scène SM. Je ne peux connaître le niveau de réalité de ce qui vous a été offert, pourtant, ce soir, je peux vous assurer que tout est vrai. Ma soumise ici présente va réellement souffrir pour votre plaisir, et pour le mien. Pourtant, ce ne sera pas spectaculaire car il ne s’agit pas de la marquer, mais vous entendrez ses cris, et vous saurez qu’elle ne feint pas. Je vous demanderai un peu d’indulgence si elle supplie, car c’est sa première représentation en public. Elle aura ensuite l’occasion de se faire pardonner. J’espère que vous passerez une très agréable soirée ! »
Lorsque Gaëlle entend ces paroles, elle est prise de panique. L’ambiance, la foule autour d’elle, la situation incongrue lui font perdre son début d’entraînement et elle se met à supplier, en tremblant comme une feuille : « Pitié, Maître ! Détachez-moi ! Je ne veux pas que ces gens me voient comme ça ! Non, je ne veux pas ! »
Je m’approche d’elle en une enjambée et j’attrape une poignée de cheveux qui dépassent de sa cagoule dans mon poing serré, et lui dis à l’oreille :« Tais-toi ! Si tu ne veux pas que je ferme ta bouche avec un instrument que tu connais bien, tu as intérêt à conserver ta salive pour d’autres usages ! Tu veux me faire honte devant tous ces gens qui sont venus pour admirer combien ma soumise sait résister à la douleur ? Sait même la transcender pour en tirer du plaisir ? Ce soir, c’est un test pour toi. Si tu le réussis, tu auras franchi une étape importante. Mais si tu laisses la peur t’envahir, si tu ne me fais plus confiance, alors nous serons revenus au point de départ. Et je me demanderai alors si ça vaut la peine de continuer avec toi…. »
Ces derniers mots ont fait mouche. Gaëlle a besoin désormais de notre relation, un besoin autant physique qu’émotionnel, elle ne peut guère se passer de cet état dans lequel elle s’abandonne totalement et qui l’emplit à la fois de crainte, de souffrance mais surtout de beaucoup, beaucoup de plaisir. Un plaisir qu’elle n’a jamais rencontré auparavant et dont elle ne peut plus se passer désormais, comme d’une drogue. Qu’importe que je l’humilie, que je l’avilisse, même cela participait à son plaisir. Sa raison la poussait à me fuir et à me résister, mais sa volonté s’abandonnait bien volontiers à mes ordres pervers.
Elle tremble toujours un peu lorsqu’elle me répond, d’une voix mal assurée mais qu’elle essaie de maîtriser « Pardonnez-moi, Maître. Je ferai ce que vous voudrez. Je souffrirai pour vous si vous le souhaitez. Je suis à vous ! » souffle-t-elle finalement, en baissant la tête vers son torse. Elle ne peut voir le petit sourire de satisfaction qui apparaît alors sur mon visage, mais le ressent comme si un lien spécial nous unissait. Elle sait qu’elle a plu à son maître en disant cela, et elle en retire également de la fierté.
Il est temps de commencer réellement. Je me retourne et déclame à voix haute, pour le compte de l’assistance : « Nous allons d’abord devoir lubrifier un peu ses orifices. Est-ce que l’un ou l’une d’entre vous a amené un soumis ou une soumise et souhaiterait venir sur scène avec ? »
Après quelques secondes de réflexion, une femme aux traits austères sous son masque, grande et assez maigre, se lève. Elle est vêtue d’un chemisier de soie noire et d’une jupe en cuir de la même couleur, fendue sur le côté et laissant entrevoir des bas sombres que gainent de longues jambes un peu maigres. Aussitôt, l’homme qui l’accompagne, plutôt petit et replet, suit son mouvement. Elle avance de quelques pas et ne se retourne même pas pour vérifier s’il est bien derrière elle. Je lui tends la main pour l’aider à monter, et ses doigts fins agrippent les miens avec fermeté, en me regardant. Visiblement, cette femme a l’habitude d’être servie et obéie. Ses yeux me jaugent afin de savoir si elle peut me traiter en égal ou en valet. Finalement elle se retourne et lance à l’homme d’une voix cassante « Et alors ? C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? ».
Celui-ci répond d’une voix craintive « Tout de suite, Maîtresse ! ». Comme il fait mine de monter debout sur l’estrade, elle lui lance une nouvelle cinglade : « A genoux ! Tu n’auras pas besoin d’être debout pour me servir ! ». Il se laisse aussitôt tomber lourdement et se retrouve à un mètre du compas ouvert que forment les cuisses de Gaëlle.
Je m’adresse à sa « maîtresse » à haute voix, afin que l’assistance suive notre échange : « J’aurais besoin que sa langue parcoure ses deux orifices, suffisamment pour que nous puissions y introduire ce qui nous servira pour la suite. Pourrait-il faire cela ? ».
Elle ne me répond pas mais se tourne vers l’homme et lui lance, comme si elle s’adressait à son chien : « Tu as entendu ? Avance-toi à genoux vers la fille et sors ta langue. Tu vas t’en servir sur elle comme si c’était sur moi : suce, lèche, lappe, fouille, que ce soit son cul ou son con, jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. Et applique-toi, sinon tu auras affaire à moi ! ».
L’homme avance à genoux, comme il lui a été commandé, et se penche sur l’entrejambe de Gaëlle en sortant une langue large et crevassée, qu’il applique sur elle en commençant par la lécher de son anus jusqu’au dessus de son clitoris. La femme se met légèrement de côté, afin que le reste de l’assistance constate l’obéissance de son compagnon. Après avoir parcouru et humidifié largement ses deux orifices, il se concentre d’abord sur le clitoris, sachant par expérience que le reste sera plus facile une fois ce petit bouton gorgé de sang. Il le suce comme un bonbon, le titille de la langue, le mordille. Gaëlle n’est pas habituée à un tel traitement et ouvre grand la bouche comme un poisson hors de l’eau. La femme se rend compte de l’effet produit et gronde l’homme : « Attention ! Tu ne dois pas la faire jouir, seulement qu’elle mouille abondamment ! ». Sa langue se déplace alors sur son anus, et il pousse peu à peu sur le petit trou, afin qu’il se dilate sous la pression et la salive, jusqu’à s’introduire. Satisfait, il agit de même sur son vagin mais la pression n’étant pas la même a cet endroit, il peut pénétrer bien plus profondément, jusqu’à ce que sa langue disparaisse toute entière. Gaëlle n’a jamais connue de telles sensations et sursaute à plusieurs reprises sous les sensations extraordinaires que lui procure cet inconnu. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’une simple langue puisse lui apporter autant de plaisir. A plusieurs reprises elle est à deux doigts de jouir mais l’homme, en expert, le sent et fait une courte pause ou change sa cible instantanément. Finalement, elle se retrouve trempée, du pubis à la fin de la raie des fesses, autant par de la salive que par ses sucs internes, et ses orifices dilatés et rougis par l’affluence du sang dans ses extrémités nerveuses. La femme tire brusquement l’homme en arrière par ses cheveux : « Ça suffit ! Tu as correctement travaillé, nous allons revenir à notre place pour la suite ». En passant, je la remercie de son concours, elle me lance un simple regard qui me laisse penser que je n’ai pas intérêt à la décevoir et regagne son siège d’un air altier, toujours suivie de son soumis qui n’a pas osé se relever, n’en ayant pas reçu l’ordre, et reste le visage luisant du menton jusqu’au nez du mélange de sa salive avec la cyprine de Gaëlle. Après avoir parcouru la distance à genoux, il reste aux pieds de sa maîtresse. Elle tapote son crâne comme on le ferait d’un chien de compagnie.
Pendant ce temps, j’ai sorti du sac un générateur électrique avec un potentiomètre, un cadran de puissance et un bouton plus proéminent, que j’ai posé en-dessous du hamac. L’assistance commence à comprendre quel sort je réserve à ma soumise et semble apprécier, selon les murmures que je peux capter. Je branche deux fils électriques assez longs aux deux pôles du générateur et au bout de chacun je connecte un plug métallique dont la base est incrustée d’une led, et qui est en forme d’as de pique, mais moins ventru. Je présente le premier cône métallique devant les lèvres de Gaëlle en les touchant. Elle comprend sans que j’ai à lui dire qu’elle doit ouvrir la bouche et prendre l’objet pour le sucer, déposer sa salive sur lui, même si elle ne sait pas exactement de quoi il s’agit et quel sera son usage. Je recommence avec le second et elle commence à se faire une idée de la raison pour laquelle je lui fais lubrifier les deux objets. Une fois qu’ils sont bien luisants, j’introduis aisément le premier dans le vagin dont l’entrée est béante après le traitement qu’il a subi. Une fois la partie ventrue passée, il reste bien en place. Puis, je pousse doucement le second dans son anus. La pénétration est moins aisée, mais la lubrification du conduit et du plug facilitent l’opération. Il glisse d’un seul coup après que la plus grosse partie ait écartée les parois anales, arrachant un petit gémissement à la jeune femme.
J’entends des commentaires étouffés provenant des spectateurs, mais un silence pesant envahit la pièce. Certains retiennent presque leur souffle dans l’attente de la suite, d’autres haussent les sourcils ou écarquillent les yeux pour mieux voir. Je m’assure que tout est en place et bien branché, puis je règle la puissance à la moitié. J’appuie brusquement sur le gros bouton. Les Led des deux plug s’allument d’un seul coup, confirmant que l’électricité passe bien. Il ne se passe rien durant une fraction de seconde, puis les jambes et le corps de Gaëlle sont brusquement traversés d’un spasme et elle se met à pousser un hurlement, probablement autant de surprise que de douleur. Elle vient de se recevoir une double décharge, dans le vagin et l’anus, les enflammant brusquement et les « rigidifiant de l’intérieur ». Je m’avance brusquement vers son visage et la gifle à deux reprises, pour obtenir toute son attention.
A haute voix, je lui dis : « A chaque fois que tu ressentiras une décharge électrique, tu diras merci au public qui est venu te voir souffrir. Du plaisir va peu à peu se superposer à ta douleur mais tu ne parviendras pas à jouir ainsi. Lorsque tu n’en pourras plus, je veux que tu implores à haute voix que quelqu’un vienne t’aider à jouir. Peut-être qu’une âme charitable daignera se déplacer, ou peut-être qu’on prolongera ton supplice encore de longues minutes. Ce n’est plus moi qui décide. Mais je suis certain que si tu nous offres une prestation de qualité, et que tu remercies avec conviction, cela influencera la décision. ». Je me tourne vers le public et lance « Que le spectacle commence ! ». Je vois des sourires se dessiner sur les visages masqués et des langues se passer sur les lèvres qui les encadrent.
Je lance un regard à Karine, qui est impressionnée et un peu intimidée, et lui fait signe de me rejoindre. Puis je me baisse pour prendre le générateur et le tenir dans le creux de mon bras droit. Puis, avec ma main gauche, j’enfonce à nouveau le bouton poussoir et le relâche. Un nouveau petit cri accueille mon geste, après que l’entrejambe de Gaëlle se soit à nouveau illuminé. J’attends deux secondes et entend avec satisfaction une petite voix qui dit « Merci ».
Je me tourne vers le public et leur demande « Vous avez entendu quelque chose, vous ? »
Plusieurs voix me répondent « non, non ! »
Je me retourne vers Gaëlle et lui dit à haute voix : « Nous ne t’avons pas entendu. La prochaine fois tu le diras plus fort ! ». Sur ce, je règle le cadran sur une puissance plus élevée et j’appuie un peu plus longuement sur le bouton. Un « Aaaahhhh ! » me répond puis s’éteint dans des soubresauts de membres attachés. Quelques secondes plus tard, une voix rauque mais plus forte émet un « MERCI ! » suffisamment audible jusqu’au fond de la salle.
« Ah, c’est mieux ! ». Je règle le potentiomètre à un niveau plus faible et j’actionne le bouton durant au moins trois secondes. Gaëlle est parcourue de picotements, elle sent ses parois intimes gonfler, en même temps que ses tétons pointer douloureusement.
« MERCI ! » n’oublie-t-elle pas d’ajouter lorsqu’elle peut reprendre le contrôle de sa langue et de sa bouche, quelques secondes après que j’ai arrêté d’appuyer.
Je module ainsi, durant de longues minutes, des décharges rapides et violentes, avec des plus longues mais également plus douces, la faisant passer d’une tétanie qui la déchire intérieurement, lançant des éclairs explosant dans son vagin, dans son anus, mettant au supplice son clitoris et brûlant sa peau –du moins en imagination, à des instants pendant lesquels elle a l’impression que tout son corps est parcouru d’une douce chaleur, que son clitoris est caressé par une plume pendant qu’une bouche suce délicatement ses tétons, et que son anus défèque des excréments un peu trop épicés.
Au fur et à mesure, elle se liquéfie intérieurement et la montée de sa jouissance devient visible par l’écume blanche qui se forme autour du plug vaginal. Néanmoins, je lui laisse suffisamment de répit pour qu’elle ne soit pas emportée par un orgasme. Elle transpire abondamment et respire bruyamment. Elle n’oublie pas pour autant de dire « MERCI » à chaque nouvelle pause. Je tend le générateur à Karine puis m’avance vers son visage et lui glisse assez doucement, pour ne pas que l’assistance entende : « Alors, je dois continuer encore ou tu veux que quelqu’un te fasse jouir ? »
« Faites-moi jouir, Maître, je vous en supplie ! » me répond-elle d’une voix haletante
« Non, Gaëlle. Ce n’est pas moi que tu dois implorer. C’est eux : eux qui sont venus t’admirer, dans la souffrance comme dans le plaisir, celui que tu leur donnes et que tu vas recevoir. Demande-leur et peut-être que l’un d’eux t’exaucera ». J’ai parlé une nouvelle fois assez bas pour qu’elle seule entende la totalité. En attendant qu’elle se décide, j’ai réglé une nouvelle fois le cadran sur une forte intensité et j’ai appuyé, cette fois une bonne seconde. Elle crie à nouveau et se débat dans ses liens, pour retomber. Après son remerciement, je lui insuffle un nouveau courant de trois secondes beaucoup plus doux. Au bout de trois nouvelles décharges, Gaëlle capitule et lance à haute voix, après avoir remercié : « S’il vous plaît, que quelqu’un vienne me faire jouir. Je n’en peux plus ! Il faut que je jouisse ! Pitié, faites-moi jouir ! J’en ai trop besoin! »
Je me tourne vers l’assistance et attend. Quelques secondes d’attente et une femme se lève. Elle est brune avec des cheveux très courts plaqués en arrière, et porte un bustier avec un pantalon en cuir comportant un rabat sur le devant, qui passe sur son entrecuisse. Des bottes la chaussent et allongent son corps déjà élancé. Elle est accompagnée d’une autre femme, peut-être un peu plus jeune, habillée de manière beaucoup plus féminine. Elle lui fait signe de ne pas bouger d’un seul geste du doigt, et se dirige d’un pas décidé vers l’estrade. Je m’écarte pour la laisser monter et m’approche d’elle pour lui tendre, sans un mot, le vibreur électrique que j’ai déjà utilisé à plusieurs reprises sur le sexe de Gaëlle. Je l’installe sur un pouf entre les jambes largement écartées et donne des instructions à Karine, puis me recule un peu pour profiter moi aussi du spectacle.
Karine règle le potentiomètre et attend que le vibreur fonctionne et soit posé directement sur la fente béante de Gaëlle. Celle-ci sursaute au contact de ce dernier et Karine appuie alors sur le bouton du générateur pour lui envoyer une longue décharge à faible intensité. Le résultat ne se fait pas attendre et un nouveau long gémissement s’échappe de la bouche de la belle entravée. A partir de là, les deux femmes ne lui laissent plus de répit : Karine alterne les décharges et leur puissance à un rythme bien plus endiablé qu’auparavant tandis que la femme passe le vibreur entre ses lèvres et sur son clitoris, essayant même à un moment de la pénétrer avec. Gaëlle réagit au traitement en tirant sur ses liens, haletant furieusement et alternant cris de douleur et hululements de plaisir. Mais trop de tension l’empêchent de jouir et elle ressent de plus en plus douloureusement cette frustration, qui devient insupportable.
Je sens l’instant adéquat. La salle est penchée en avant et savoure le moindre gémissement comme des vampires assoiffés de sang psychique, pas un bruit ne s’échappe en dehors de ceux produits sur la scène. Je fais signe à Karine de ne plus envoyer de décharge et à la femme de relever le vibreur, et je m’approche du visage déformé par les émotions qui la parcourent. Je lui dit à haute voix « Si tu veux jouir, il va falloir demander la permission à celles et ceux qui te regardent ! »
Sa voix se fait immédiatement entendre en retour : « S’il vous plaît ! Autorisez-moi à jouir ! Laissez-moi avoir un orgasme ! C’est trop dur ! Je n’en peux plus ! »
Je me tourne vers les spectateurs et les interroge « A-t-elle mérité de jouir ? Vous a-t-elle donné du plaisir ? »
Plusieurs réponses fusèrent en même temps « OUI ! OUI !»
Je me retourne vers la femme qui tenait encore son vibreur au-dessus du sexe largement offert « Alors qu’elle jouisse, puisqu’on l’y autorise ! »
Le vibreur se pose à nouveau sur le sexe et le fouille, irritant le clitoris autant que les chairs délicates, massant, fouillant et envoyant des décharges enivrantes au cortex cérébro-spinal de la jeune femme entravée. Jamais elle n’avait été si offerte, si vulnérable, se donnant en spectacle devant des dizaines de personnes qu’elle ne connaissait pas, et pourtant jamais elle n’avait eu autant besoin d’atteindre le nirvana, ses nerfs à vif et son esprit flottant dans un demi-brouillard. Elle sent à peine la vague monter lorsque celle-ci l’emporte.
« AAAARRRRRRRRGGGGGGGGGNNNNNNNNGGGGG ! » Un hurlement s’échappe de sa gorge et tout son corps se tend une nouvelle fois. Pourtant l’électricité n’était pas en cause, seulement l’ensemble de ses terminaisons nerveuses qui paraissent parcourues par un autre courant d’origine interne, en provenance de son cerveau et des endorphines qu’il libérait. Les muscles de ses cuisses sont tétanisés et vibrent presque de la tension accumulée qui se relâche. La salle semble ravie de cette réaction de pur plaisir et de cet abandon total et primal de cet être qui leur est offert en pâture. Un rapide coup d’œil me montre que des mains sont posées sur des têtes et que des langues s’affairent sur des sexes, masculins sur féminins, féminins sur masculins, féminins sur féminins (il n’y a pas d’homosexuels masculins dans l’assistance, semble-t-il). Pendant plusieurs longues secondes, l’appareil infernal vibre à l’unisson de ses muqueuses, qui finissent pas être inondées de cyprine, et transforment Gaëlle en femme-fontaine. Finalement, mon assistante volontaire lève le vibreur mais l’orgasme se prolonge encore et encore, pour finalement s’achever dans un relâchement total des muscles et une quasi-défaillance de son état conscient.
Je la laisse se remettre quelques instants et en profite pour remercier la femme de l’assistance qui s’est portée volontaire, et qui regagne à présent son siège. Cette expérience semble lui avoir plu, et elle souffle quelque chose à l’oreille de sa soumise. Cette dernière se lève et se dirige vers une alcôve protégée d’un rideau en velours noir, suivie de près par sa maîtresse qui, visiblement, a besoin de se décharger à son tour de la tension sexuelle accumulée.
Je demande à Karine de m’aider pour détacher Gaëlle et la remettre debout. Elle tient à peine debout et il nous faut la soutenir pour ne pas qu’elle s’affaisse. Je défais son corsage pour que ses seins soient bien visibles et tire sur sa jupe largement ouverte pour la faire glisser jusqu’à ses pieds, avant de lui retirer complètement. Elle est désormais nue, seulement chaussée de ses bottes. Je m’adresse alors de nouveau à l’assistance :
« Vous avez pu apprécier la qualité oratoire de la jouissance de cette jeune soumise. A présent, je vous la mets à disposition, pour vous satisfaire encore plus. Elle va passer, à genoux, entre vos tables et chacun d’entre vous pourra lui donner une punition ou une récompense, selon votre désir. Des accessoires sont en cours de distribution par notre hôte et vous pouvez en faire l’usage qui vous plaît. La seule contrainte est qu’il n’y ait pas de marque rémanente plus d’une journée. A vous de jouer ! »
Gaëlle ne proteste même pas lorsque je lui fais descendre l’estrade et la force à se mettre à genoux. Là, je lui passe un collier terminé par une laisse et la promène en la faisant stopper à chaque fois qu’elle s’approche d’un couple.
Le premier, peut-être encore sous le charme du spectacle auquel ils viennent d’assister, reste très traditionnel. L’homme décide de lui donner une simple fessée à mains nues, en appréciant, semble-t-il, la chair rosée et délicate qui s’offre à lui. Gaëlle le remercie pour son attention et je la mène à la table suivante. Là, c’est une femme, aux traits largement masqués mais qui ne laissent néanmoins transparaître une peau grêlée, qui arbore un petit sourire pincé.
« Viens ici, mon petit » demande-t-elle à Gaëlle d’un air doucereux.
Cette dernière se met à genoux devant elle et ne sachant que faire de ses bras, les croise dans le dos, comme je lui ai appris. De fait, elle offre son buste et ses seins fiers dont les pointes sont encore érigées après l’expérience qu’elle vient de vivre sur la scène. La femme lui caresse un peu la poitrine puis prend entre ses doigts un des mamelons, qu’elle roule un peu. Dans son autre main apparaît une pince crocodile aux petites dents acérées, dont j’ai réglé la pression afin qu’elle fasse souffrir sans déchirer la peau. Toujours souriante, elle applique la pince sur le téton du sein gauche et ne peut réprimer un rictus lorsque sa victime tressaille au contact de l’acier et de sa morsure. Elle donne des chiquenaudes au sein pour vérifier que la pince ne tombera pas et Gaëlle la remercie comme il se doit.
Je la mène à présent à côté d’un couple dont la femme, en retrait, possède une luxuriante chevelure brune qui lui tombe presque aux fesses. L’homme a un regard perçant que l’on remarque malgré son loup et dévore du regard la jeune femme qui s’avance à quatre pattes près de lui. Il ordonne à Gaëlle de se lever et de se placer devant lui, jambes écartées. Là, il passe sa main sur son sexe et, sans vergogne, enfourne deux doigts dans son sexe, qu’il fait aller et venir. Elle ne peut réprimer un hoquet de surprise, d’autant que, aveugle, elle ne l’a pas vue venir. Une claque de ma part sur sa fesse droite et une mise en garde soufflée à son oreille la font reprendre une pose immobile. L’homme arrête son manège et sort une petite pince qu’il applique sur une des grosses lèvres du sexe rougi, après l’avoir un peu étirée. Puis, après avoir vérifié qu’elle tenait bien en place, il y ajoute un poids de quelques dizaines de grammes afin qu’il l’étire bien. Une fois que l’ensemble s’est immobilisé, après avoir oscillé quelques secondes, il lui caresse du bout de l’index sa fente offerte et se cale à nouveau dans son fauteuil, la laissant partir à regret.
« Merci, Madame, Monsieur » ne sachant si c’est un homme ou une femme qui lui fait subir ces traitements, elle ne peut que rester dans une formule de politesse générique.
Le couple suivant est composé d’un mâle dominant à forte corpulence et d’une femme du même gabarit portant une jupe fendue sur le côté qui laisse apparaître un porte-jarretelles, ainsi qu’un bustier avec un décolleté plongeant sur sa poitrine opulente. L’homme se lève et prend Gaëlle par les épaules pour la faire se coucher dos sur la table, après avoir retiré les verres qui y étaient posés un instant auparavant. Là, il veille à ce qu’elle laisse pendre ses bras et ses jambes et prend les bougies qu’il a pris soin d’allumer lorsqu’il nous a vu s’approcher de lui. Il les place au-dessus du ventre légèrement palpitant d’appréhension et les renverse, ensemble. La cire chaude se met à couler et ruisselle dans un premier temps sur la peau qui se rétracte au contact douloureux. Gaëlle ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit cri, ce qui fait sourire l’homme, ainsi que sa compagne. Sachant à quoi elle doit s’attendre à présent, et redoutant une punition ultérieure de ma part si elle ne se tient pas correctement, ma soumise se mord les lèvres et ne prononce plus un bruit. L’homme continue pourtant et dessine des arabesques de cire rouge , dont les gouttes s’aplatissent et durcissent sur son abdomen, sa poitrine , la base de sa gorge. Puis, il repose les bougies et aide Gaëlle à se relever. Elle le remercie et se remet à quatre pattes pour la table suivante.
Là, c’est une femme, assez jeune et très élégante, qui semble avoir le dessus sur un homme qui paraît avoir deux fois son âge et qui, pourtant, est aux petits soins pour elle. Elle a reçu en dotation un appareil de « musculation » électrique. Elle ordonne à Gaëlle de se mettre à genoux, jambes écartées et buste offert, légèrement penché en arrière, bras croisés dans le dos. Elle applique les patchs sur ses seins, son ventre, l’intérieur de ses cuisses et son pubis. Puis, durant plusieurs minutes, elle se délecte d’appliquer des décharges de plus ou moins longue durée sur le corps offert, qui tressaute à chaque impulsion, même si le traitement est sans commune mesure avec celui qui lui a été administré sur la scène, un peu plus tôt. Quelques gémissements qui s’échappent délectent la femme, et nous la laissons dans un état de grande excitation lorsque nous quittons la table. Du coin de l’œil je la vois se lever pour se diriger vers une autre alcôve, suivie par l’homme qui l’accompagne.
Pour Gaëlle, les couples suivants ne sont qu’une répétition des précédents, une pince crocodile sur son deuxième sein –ce qui la fait le plus souffrir et ce qu’elle redoute le plus -, une autre pince avec un poids sur son autre grande lèvre –elle se met à tinter lorsqu’elle se déplace – une nouvelle fessée qui rougit l’ensemble de son postérieur car elle lui est administrée par un homme aux larges mains. Elle ne peut se retenir de laisser échapper des petits cris et des gémissements lorsqu’un des derniers convives lui applique des coups de martinet sur son buste et son ventre, jusqu’à ce que la cire séchée se détache. Il faut que je la retienne pour qu’elle ne se débatte pas. Cela lui vaudra une punition supplémentaire de ma part, elle le sait et l’accepte, et remercie néanmoins l’homme.
La soirée touche à sa fin, quelques couples se sont éclipsés de temps en temps pour revenir assister aux divers traitements, la plupart sont restés soit pour discuter entre eux et regarder fugacement la progression de Gaëlle soit pour ne pas manquer une miette de ce que lui faisaient subir les autres.
Nous arrivons devant un homme dont la chemise pourtant large n’arrive pas à cacher un ventre proéminent et dont la barbe broussailleuse déborde de son masque qui lui couvre pourtant le haut du visage. Il tient un verre de cognac à la main et a terminé un cigare dont le bout finit de se consumer dans un cendrier. Christophe, notre hôte, m’a informé qu’il s’agissait d’un homme influent, possédant de nombreuses relations dans la région, autant politiques qu’économiques, et qu’il était un des meilleurs clients de son club. Je préviens Gaëlle que c’est son dernier « invité » à satisfaire, mais que celui-ci, elle devra lui accorder ses faveurs buccales. Et je rajoute, sentant son hésitation « Ne me déçois pas. Pas maintenant ! ». Je la place entre les jambes de l’homme et me penche vers lui pour lui chuchoter « Je vous présente Gaëlle. Après vous avoir probablement excité, elle se proposer de vous soulager en vous prenant dans sa bouche et en vous dégageant de toute cette tension accumulée. Est-ce que ça vous ferait plaisir ? »
Avant même que l’homme n’ai prononcé le moindre mot, ses yeux ont déjà répondu pour lui. Il prononce tout de même « J’en serais ravi. Merci pour cette généreuse attention. Je suis votre obligé, Monsieur ». Même s’il a sans doute l’habitude de traitements de faveur et que ce n’est pas la première fellation qu’il lui est administrée, il a l’air d’apprécier tout particulièrement d’être le point final de la soirée. Il fait un signe à la jeune femme sylphide qui l’accompagne, qui semble tout droit sortie du pays des elfes. Elle s’approche de lui et, d’une main experte, déboutonne son pantalon et baisse sa braguette, puis dégage un sexe assez court mais d’une largeur hors normes, strié de veines bleutées. J’approche la tête de Gaëlle et elle tire une langue pointue et rose pour localiser le sexe qu’elle doit servir. Lorsqu’elle touche la chair encore molle, elle commence à parcourir le membre et s’inquiète intérieurement de sa circonférence inhabituelle. Après l’avoir léché sur la hampe, elle décide de le prendre dans la bouche et, peu à peu, sent le sexe gonfler. Elle s’enhardit et enfonce la longueur dans sa gorge jusqu’à buter sur ses poils pubiens, très fournis. Le problème, c’est qu’au fur et à mesure de son excitation croissante, le phallus gonfle, gonfle, et prendre des proportions énormes, non en longueur mais en largeur, et la pauvre Gaëlle a toutes les peines du monde à écarter suffisamment ses mâchoires pour le contenir. Je fais signe à Karine et lui indique de la distraire pour qu’elle se concentre sur autre chose que la tétanie qu’elle doit commencer à ressentir dans ses muscles maxillaires. Elle ne se fait pas prier et prend un gode vibrant qu’elle introduit dans le sexe largement accessible à cause de ses lèvres dilatées par les poids et par l’humidité encore largement présente dans ses muqueuses. Pendant ce temps j’indique à l’homme qu’il peut jouer avec elle comme bon lui semble. Il ne se fait pas prier et se penche en avant pour attraper ses seins qu’il malaxe sans ménagement malgré les pinces crocodiles qui font déjà souffrir ses extrémités.
Gaëlle gémit à la fois du tourment du haut de son corps et de l’excitation qui émane de son sexe. Elle éprouve de plus en plus de difficultés à maintenir la bouche suffisamment grande ouverte pour engloutir l’homme et essaie d’accélérer le mouvement pour en finir le plus vite possible. Déjà, elle ne peut plus l’avaler en intégralité. Mais l’homme ne l’entend pas de cette oreille et exige de sa jeune compagne qu’elle l’aide en poussant en avant la tête de Gaëlle. Cette dernière ne peut que tenter d’ouvrir toujours plus grand sa bouche et d’ignorer les brûlures qu’elle ressent dans le bas de ses joues. Douleurs distraites par celles de ses seins, l’homme jouant également avec les pinces et lui envoyant des impulsions électriques à chaque fois que les griffes d’acier mordent un peu plus sa chair délicate, et les vibrations qui parcourent ses parois vaginales, l’olisbos allant et venant du main experte, d’autres doigts de Karine posés sur son clitoris et le faisant doucement rouler. Ce manège dure assez peu de temps, heureusement pour Gaëlle, car l’homme finit par grogner et rejette la tête en arrière, tout en explosant dans la bouche dont les lèvres entourent son sexe mafflu. Bien entendu, elle reste collée à lui malgré son envie de soulager sa mâchoire et avale docilement le liquide séminal, et ce d’autant plus aisément qu’il n’en relâche que peu, en trois giclées. Karine a cessé de la pénétrer et de la masturber, bien avant qu’elle ait pu avoir l’espoir d’un orgasme, la laissant sur sa faim. Finalement, les lèvres fines se dégagent du sexe qui commence à diminuer de volume et l’homme arbore un large sourire, tapotant les cheveux de celle qui lui a donné un plaisir VIP. D’un claquement de doigt, l’elfe qui l’accompagne se précipite pour le rajuster et s’agenouille à ses côtés, dans une position d’attente. Gaëlle l’a remercié entre temps et je la mène à nouveau sur la scène. Là, je la fais se relever et, devant toute l’assemblée attentive, je retire les ornements de ses seins et de son sexe, lui arrachant des gémissements de douleur. Je me tourne alors vers le public pendant que Karine rhabille Gaëlle.
« J’espère que notre petit spectacle improvisé vous a plu. C’était la première représentation en public de cette jeune femme, et vous en avez eu la primeure. Je vous remercie pour votre participation et vous souhaite une excellente suite de soirée. »
L’homme barbu se lève et applaudit des deux mains. Rapidement, toutes les autres personnes présentes font de même et c’est un tonnerre d’applaudissements qui emplit la salle. Je jette un coup d’œil à Christophe : il arbore une mine ravie et un couple de serveurs passe déjà entre les tables pour prendre une nouvelle tournée de commandes. Le champagne a déjà coulé à flots durant le passage de Gaëlle entre les tables, et je pense que de nombreuses bouteilles seront achevées avant la fin de la soirée. Je me retourne vers elle et lui dit d’une voix douce : « Je suis fier de t’avoir dans ma vie, et de ton comportement sans faille de ce soir. Viens maintenant, nous allons rentrer. Karine, tu m’aides à la conduire ? »
« Oh ! Si vous saviez comme je suis heureuse d’avoir pu vous satisfaire à ce point…. Vous savez que je vous appartiens, vous ne pouviez pas me faire un plus beau cadeau que de me dire ça…. Merci, Maître ! »
Karine est une nouvelle fois étonnée de la relation que j’ai construite avec Gaëlle, en à peine quelques semaines, mais ne prononce pas ses interrogations à voix haute pour ne pas briser ce moment de plénitude. Elle m’aide à lui remettre son manteau et à l’escorter jusqu’à la porte de l’établissement. Là, Christophe nous attend et s’adresse à nous.
« Brillante prestation ! Ca faisait longtemps que nous n’avions pas eu une telle atmosphère chargée d’électricité, au propre comme au figuré ! »
« Le but était que tout le monde en profite, et c’était une bonne expérience pour elle ! »
« Toujours aussi attentionné, toi ! Apparemment elle en a bien profité aussi, hein ! » me lance-t-il avec un clin d’œil.
« Et tes finances aussi, semblerait-t-il ! » lui rétorquès-je
Il répond par un grand rire : « Tu sais que toi et tes amis –et amies-» ajoute-t-il en lançant un regard à Karine « êtes mes invités permanents, en open bar ! ». C’était le moins qu’il pouvait faire, étant donné l’argent que nous lui avions fait gagner ce soir.
« Par ailleurs » continue-t-il à voix plus basse « la personne que cette jeune femme a satisfaite ce soir n’oubliera pas de sitôt son traitement spécial. Il était ravi d’être le clou du spectacle, et comme il a un carnet de relations long comme le bras, je peux lui demander tout ce que je veux si c’est pour toi ! »
« J’y penserai…Pour l’instant je n’ai besoin de rien, mais on ne sait jamais ! »
« C’est quand tu veux ! Mesdames, permettez-moi de vous offrir un coupe de champagne avant de vous quitter ». Il leur tend une coupe en cristal ciselé contenant un champagne rosé aux fines bulles. Je me laisse tenter à mon tour. Après avoir trinqué et échangé quelques banalités, notre hôte nous accompagne jusqu’à notre voiture et prend congé.
La soirée étant un peu fraîche, je mets le chauffage en vitesse forcée, immédiatement après avoir démarré le moteur. Gaëlle et Karine montent à l’arrière, après s’être débarrassées de leur manteau. Ce n’est qu’une fois largement sur le chemin du retour que je demande à Karine de retirer la cagoule de Gaëlle, alors qu’elle-même a retiré son loup depuis que la voiture roule sur la route nationale. Le visage de Gaëlle est en sueur, ses cheveux sont plaqués sur ses tempes et elle cligne des yeux malgré la nuit qui nous entoure.
« Je te remercie de nous avoir assistés ce soir, Karine. Est-ce que ça ne t’a pas paru trop bizarre ? Je suppose que c’était la première fois que tu étais dans une soirée de ce genre ? »
« Oui ! Effectivement, je dois dire que je ne savais pas qu’il se passait ce genre de choses si près de là où nous habitons. Mais c’était ….très excitant. Gaëlle, tu as été très courageuse de te livrer ainsi…. »
« J’ai confiance en mon Maître et je veux qu’il soit fier de moi » lui répond-elle
« Et je le suis ! En revanche, peut-être que tu pourrais t’occuper de Karine avant que nous arrivions à destination ? Après tout, elle nous a aidé et doit être assez frustrée d’être une des seules à ne pas avoir pu profiter de ton corps superbe. Fais lui donc une petite minette ! »
Gaëlle me répond un « Oui, Maître ! » enjoué qui m’étonne après la longue soirée que son corps vient de subir. Elle déboutonne le pantalon en cuir de Karine, ravie de pouvoir être également l’objet de ses attentions et, après l’avoir aidée à se dégager et à baisser sa culotte échancrée en satin, elle se met à genoux entre ses jambes pour enfouir son visage dans son sexe. Rapidement, sa langue a dégagée le clitoris de Karine de sa gangue de chair et elle s’active à le suçoter. Puis elle s’agite sur la corolle de chair rosée qui se boursoufle devant l’afflux de sang. Je me concentre sur la route, mais au long des minutes qui suivent, je baisse la musique pour profiter des bruits de plaisir féminin qui émanent de ma banquette arrière. Finalement, Karine empoigne la tête de Gaëlle et la maintient plaquée tandis qu’elle jouit bruyamment. Peu à peu elle desserre son étreinte et se laisse aller, profitant de sa petite mort. Gaëlle se relève et se rassied à côté d’elle, en s’essuyant le visage avec une lingette parfumée que je lui tends.
« Merci, Gaëlle, tu deviens une experte en cunnilingus ! Dommage que tu ne sois pas lesbienne, tu serais presque parfaite ! » lui dit Karine avec un air coquin.
Cette dernière laisse échapper un petit rire « Non ! Je préfère définitivement les hommes, même si mon maître m’a appris à faire de mon mieux avec ma langue, y compris avec les femmes. Et puis, c’est à lui que j’appartiens…. »
Sa dernière phrase me fait sourire, elle l’a prononcée avec une telle ferveur….je me demande, avec un peu d’appréhension, si elle va pouvoir continuer à gérer sa relation familiale et les exigences de la nôtre….notre histoire prend une tournure que je n’avais pas prévue, mais je ne concevrais que très difficilement de me passer d’elle actuellement. Et pourtant il le faudra bien prochainement….
Diffuse en direct !
Regarder son live