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Séverine ou Le paradis retrouvé

Chapitre unique

Orgie / Partouze
Séverine est entrée discrètement dans le bureau de son collègue Lionel. Malgré son pas discret, il l’a entendue approcher. Il l’a reconnue sans décoller son regard de ses écrans, par son parfum, son souffle, sa présence. Quoique gay, Lionel aime les femmes. À défaut de les aimer charnellement, il aime les observer, imiter leurs manières délicates. Séverine est un mystère pour lui. Il sait qu’elle est célibataire et qu’elle a 29 ans. Mais il ignore tout de sa vie privée. Est-elle lesbienne ou hétéro ? Il n’en sait rien. Ils travaillent dans le même cabinet d’avocats depuis trois ans. Tous deux sont assistants juridiques. L’une est spécialisée dans les affaires d’espionnage industriel, l’autre dans les affaires de divorce.— J’aimerais que tu me rendes un service, Lionel.— Avec plaisir, Séverine. Lequel ?— Quelqu’un a… déposé des roses sur mon pare-brise.— Un prétendant ? Je trouve ça formidable.— J’aimerais que tu ailles maintenant prendre ces fleurs et que tu les jettes à terre avec rage.— Pourquoi veux-tu que je fasse ça ? Oh, je crois comprendre. Tu veux faire croire que nous sommes ensembles ? Tu veux que je me fasse passer pour ton compagnon jaloux ? Qui a déposé ces roses sur ton pare-brise ?— Quelqu’un que je ne veux pas voir m’approcher. Tu feras ça pour moi, Lionel ?— Je ne suis pas certain d’être crédible en macho jaloux… mais j’essaierai.
Il fait bien sombre, sous un ciel de plomb, sous l’orage menaçant, quand Séverine quitte son bureau. Elle marche sur les roses qui traînent sur le sol près de sa place de parking. Elle est ailleurs en ce vendredi soir. Elle est épuisée et conduit en pilotage automatique. Elle voit à peine le panneau indiquant les travaux. Elle suit sans s’en rendre compte les panneaux fléchés de la déviation. Elle songe à ces deux jours qu’elle va passer sous les draps, seule, loin de ses soucis, loin du monde, perdue loin, très dans ses pensées.
L’orage éclate et la pluie tombe soudain. Elle enclenche ses essuie-glaces, allume ses phares. Elle réalise qu’elle s’est éloignée de sa route. Elle s’est perdue dans une zone industrielle déserte, au milieu d’usines qui lui semble abandonnées. Elle se demande comment elle est arrivée là. Elle tourne à droite, puis à gauche, espérant trouver un repère qui lui permettra de retrouver son chemin. Elle pourrait se servir de son GPS, mais elle se dit qu’il serait ridicule de l’utiliser alors qu’elle n’est qu’à quelques kilomètres de chez elle.
Une lueur rouge lointaine l’attire. En s’approchant elle découvre le lettrage en néons indiquant : Lady & Gentlemen Club. Elle s’arrête devant l’établissement, hésite un instant, puis coupe le contact. La pluie battante la force à courir vers la grande porte d’entrée peinte en rouge ardent. Lorsqu’elle la pousse, elle est déjà trempée de la tête aux pieds.L’éclairage tamisé teinté de tons pourpres parait soigneusement étudié. Un comptoir couleur d’ébène barre toute la salle. Sur le mur du fond, s’étalent en rangées bien ordonnées, les différentes boissons, alcoolisées ou non, que l’établissement propose. La barmaid aux cheveux bleus et lisses, engoncée dans son costume noir moulant, s’approche d’elle.
— Bonsoir, ma belle. Qui es-tu ?— Euh, je… Je m’appelle Séverine. Bonsoir à vous.— Tu peux me tutoyer. Je suis Meg.— Enchantée, Meg.— Moi de même, Séverine. Tu veux boire quelque chose, avant d’aller t’amuser à l’arrière ?— Qu’est-ce qu’il y a à l’arrière ?— Oh… Je t’avais prise pour une habituée… (Meg sourit.) Une nouvelle, alors. La maison t’offre un verre. Que puis-je t’offrir ?— Rien d’alcoolisé. Je conduis et avec cette pluie…
— Rassure-toi, Séverine. D’ici à ce que tu reprennes le volant, ton corps, que je devine magnifique, je me permets de te le dire, aura eu le temps d’éliminer l’alcool. — Pourquoi dis-tu ça ? Je ne fais que passer. Tu ne m’as toujours pas dit ce qu’il y a à l’arrière, Meg.— As-tu déjà goûté à l’absinthe ? Veux-tu essayer ?— Si ce n’est pas trop fort.— Tu me sembles être une fille bien prudente, dit la barmaid préparant son verre selon le rite, et versant l’eau à travers un sucre posé sur une cuillère à absinthe. Bois. Qu’en dis-tu ?— Délicieux. Vraiment. Alors ? Qu’y a-t-il à l’arrière ?— Pour le savoir, il faut répondre à quelques questions, Séverine…— Quelles questions, Meg ?— Excuse-moi, un instant…
Meg quitte le comptoir pour servir un couple de clientes attablées dans un coin d’ombres. Séverine remarque que les deux femmes sont seins nus, la quarantaine bien entamée et très détendues. Meg leur sert deux coupes de champagne, puis revient vers Séverine.
— Préfères-tu les femmes ou les hommes, Séverine ?— J’aime… Je n’ai pas de préférence.— Quelle est la fréquence de tes rapports sexuels ? Honnêtement…(Séverine hésite, puis rougit.)— Il n’y a pas de honte à m’avouer que tu es vierge, dit Meg, posant sa main sur la sienne. Cela arrive lorsque l’on sacrifie tout à son travail.— Je crois que… je vais y aller, maintenant.— Non, Attend ! (Séverine veut fuir, mais Meg ne lâche pas sa main.) Non, s’il-te-plaît, ne pars pas maintenant. Nous avons tant à t’offrir ici. S’il-te-plaît, Séverine. Reste.
Le visage de Séverine s’empourpre. Elle n’ose regarder la barmaid dans les yeux. Meg caresse doucement sa main.
— Tu veux savoir ce qu’il y a à l’arrière, derrière cette porte ? Alors suis-moi.
Meg ouvre la grande porte sombre et entraine Séverine au bout d’un couloir faiblement éclairé par de petites appliques en forme de torches antiques. Les bruits qu’elle entend venir du fond, râles et gémissements de plaisir, l’interpellent.
— Mais c’est quoi au juste cet endroit ? Un bordel ? demande-t-elle.— Pas vraiment, répond Meg. Il ne s’agit pas de prostitution. Mais de sexe entre adultes avertis…
Meg ouvre la dernière porte sur un rideau rouge sombre. Elle écarte le rideau et propose à Séverine d’entrer la première.
— Après toi, ma belle. Allons, ne sois pas timide…
Séverine hésite. Elle regarde Meg d’un air inquiet, puis… Elle se lance. Elle passe la porte, le rideau que lui écarte Meg. Elle est accueillie aussitôt par la chaleur étouffante qui règne dans la salle. Ici aussi, l’éclairage a été soigneusement étudié, tamisé, aux teintes chaudes changeantes. Néanmoins, Séverine peut voir distinctement les dizaines de couples enlacés, accouplés, se chevauchant, se caressant, s’embrassant, nus ou vêtus de rares sous-vêtements coquins, dont le seul but est de rendre leur anatomie plus attirante encore.
— Je te communiquerai le prix de notre abonnement plus tard. En attendant, la première soirée est gratuite pour les femmes seules. Amuse-toi bien, Séverine.
Meg a refermé la porte derrière elle. Le rideau retombe. Des dizaines de têtes et de queues se tournent vers Séverine. On l’évalue avec gourmandise, elle le devine. En panique, elle cherche la porte, soulève le rideau et ne la trouve pas. Elle soulève un autre rideau et ne retrouve toujours pas la porte. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine. Elle se plaque contre le mur et ferme les yeux. Elle entend une voix douce lui parler. Une voix un peu rauque et rassurante.
— Allons. De quoi as-tu donc peur ? Ici, tu ne trouveras qu’amour et plaisir. Laisse-moi te déshabiller et viens te joindre à nous…

Séverine sent des mains attentionnées déboutonner sa veste, puis sa chemise, défaire sa jupe qui tombe sur ses pieds. Séverine rouvre les yeux. Elle découvre le visage de celle qui la déshabille. Souriante et blonde, aux longs cheveux tombant en torsade sur une poitrine belle, quoique artificielle. La blonde a un petit pénis, épilé, qui s’érige sur à peine une douzaine de centimètres, bien droit vers les lèvres serrées du sexe de Séverine.
— Je suis Amanda… Je suis bisexuelle. Je suis bi dans tous les sens. Femme et homme à la fois. Prends ton temps. Promène-toi au milieu de ces corps. Laisse nos mains te caresser. Laisse tes mains nous caresser. Joins-toi à nous lorsque tu le sentiras. Il n’y a pas d’obligation, pas de lois. Le temps s’est arrêté au moment où tu as passé cette porte. L’as-tu remarqué ?
Séverine suit les conseils d’Amanda. Totalement nue, elle déambule timidement au milieu des corps enlacés. Elle les regarde forniquer avec passion, se caresser avec douceur, leurs mains finissant toujours par disparaître entre des cuisses qu’elle devine brûlantes et trempées. Séverine remarque un jeune homme au corps fin, un peu efféminé. Il lui rappelle Lionel. Il caresse les seins volumineux d’une femme mûre, qui lui rend la politesse en massant sa longue tige virile entre deux doigts. Séverine ne peut s’empêcher de fixer son sexe. Sa tension monte. Sa bouche se met à saliver.
— Que m’arrive-t-il, donc ? se demande-t-elle à haute voix. Je crois que j’ai envie de… J’ai envie de te sucer, finit-elle par dire au garçon.— Alors viens, lui répond-il, écartant les cuisses en sa direction.
Tout est allé si vite, ensuite. La voilà déjà avec ses lèvres posées sur son gland. Il est chaud, bouillonnant, avec une légère odeur musquée. La femme mûre aux gros seins continue de le branler, quand Séverine le prend en bouche. Elle est à quatre pattes. A-t-elle remarqué qu’elle offre sa vulve et son anus à la vue des baiseuses et des baiseurs se trouvant derrière elle. Sans doute car elle n’est pas surprise de sentir des langues se mettant à la lécher. Elle y prête assez peu d’attention, car la fellation qu’elle applique au jeune homme, requiert toute son attention. Soudain , il lève les jambes et lui présente son anus. Séverine lui sourit et y dépose un baiser chaud, long et humide au final. Puis elle lèche, l’embrasse encore lorsqu’il s’ouvre un peu. Elle se dit que le garçon y a sans doute reçu de la visite et elle aime cette idée. Elle aime à penser que toutes les personnes autour d’elle son ouvertes à toutes les pratiques de l’amour libre et du plaisir absolu. Ce doit être si bon de ne pas avoir de tabous, ni de préjugés. De pouvoir aimer librement, de baiser librement.Séverine caresse les bourses du garçon du bout de son nez, puis les suce une à une. Elle reprend sa fellation, puis remarque le sexe épais et velu d’un couple voisin qui s’embrasse. Elle a envie de le goûter, lui aussi. Pourquoi s’en priver ? Elle se laisser glisser jusqu’à lui. Elle commence par en embrasser la hampe. Son odeur est un peu sucrée. Elle s’en amuse. Elle doit ouvrir sa bouche en grand pour y enfourner l’énorme gland surgonflé, si rouge qu’il semble prêt à exploser. La femme glisse sur le ventre de son compagnon et présente à Séverine sa vulve, ouverte en grand et débordante de cyprine. Séverine n’a jamais goûté d’autre cyprine que la sienne, aussi est-elle heureuse de lécher celle-ci. Puis elle retourne vers le jeune homme…
— Prends-moi, lui ordonne-t-elle, lui offrant sa croupe.
Il ne se fait pas prier et l’empale sans attente inutile. Séverine se dit que c’est bien meilleur que dans ses rêves érotiques. Il jouit en elle, elle sent sa liqueur la remplir. Elle n’est pas rassasiée. Elle se sent comme une louve affamée. À quatre pattes, elle déambule à la recherche d’une autre queue libre, prête à la prendre. Deux mains s’emparent de son fessier et la force à s’arrêter. Une bouche vorace lèche, suce et avale le sperme encore chaud qui coule entre ses jambes. Puis elle reprend sa déambulation.Les mains de Séverine tâtent, caressent, pincent chaque corps qu’elle croise. Puis quelqu’un s’introduit encore en elle. Elle ne veut pas savoir qui. Elle se laisse prendre, c’est tout. Elle profite ainsi de chaque coup de queue qui lui est offert, sans se poser de questions inutiles. C’est si bon de se laisser aller entre des mains qu’elle devine expertes.La nuit, personne ne dort. On baise, on passe d’un corps à un autre. Parfois à plusieurs. De petits groupes se forment. Plusieurs hommes sur une femme. Plusieurs femmes sur un homme. Des femmes entre elles. Des hommes entre eux. L’odeur du sperme a envahi la pièce malgré les bâtonnets d’encens que l’on fait brûler sur la table où se trouve un buffet bien garni et toutes sortes de boissons.
Lorsqu’elle rentre chez elle au petit matin, Séverine se maudit d’avoir attendu si longtemps pour franchir le pas. Elle avait pourtant eu de belles amourettes dans ses années adolescentes. Puis son travail (quel horrible chose !) avait pris le pas sur sa sexualité. Mais tout vient de changer. Elle ne sera plus jamais la même. Plus jamais elle ne demandera à Lionel de jouer au jeu du compagnon jaloux. Séverine se promet de goûter à chaque queue, chaque chatte qui s’offrira désormais à elle.
Et elle retournera au Lady & Gentlemen Club, le soir même. Après avoir dormi un peu...
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