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Sexcape game

Chapitre 1

Première énigme

Inceste
Ceci est une fiction. Les personnages et les situations décrits dans cette histoire sont purement imaginaires : toute ressemblance avec des personnages ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.


Dans un ancien local abandonné, Rémi Fralin a décidé de créer un second "laboratoire" d’expériences. Seulement, celui-ci, contrairement au premier, est plus orienté sur la réflexion. Adepte des films d’horreur avec des escape games macabres, il n’est nullement question d’enfreindre les lois en intentant à l’intégrité physique des participants. Non, ici, il veut seulement les pousser à résoudre des énigmes à la tournure plus charnelle.
Les règles du jeu sont simples : les participants ont cinq pièces différentes dans lesquelles se trouve à chaque fois une énigme. Pour chaque énigme, ils ont un certain temps pour la résoudre. Passé ce délai, les candidats qui n’ont pas trouvé la solution ou qui ont refusé d’exécuter l’acte que l’énigme indiquait sont déclarés perdants et repartent les mains vides. En revanche, les participants qui ont réussi à résoudre les cinq énigmes remportent une grosse somme d’argent.
*******************

— Allez, viens. Il y a un nouvel escape game qui vient d’ouvrir ! s’écrie Virginie.— Non, vas-y toute seule, lui répond Thomas.— Il paraît qu’il y a cinquante milles à gagner si on arrive jusqu’au bout.— Justement, ça doit être super compliqué à terminer. Donc pas la peine d’y aller.— Si tu viens, je range ta chambre pendant une semaine.— Un mois, tente de négocier Thomas.— Deux semaines et c’est ma dernière offre.— D’accord, mais ne t’attends pas à gagner. Avec une telle somme, tu te doutes bien que les énigmes doivent être hyper-compliquées.— Peut-être. Mais au moins on pourra passer un bon moment.
À vingt et un ans et dix-huit ans, Virginie et Thomas sont frère et sœur. Et surtout, Virginie est passionnée d’escape games. Et même si elle ne réussit pas toujours à tous les finir, elle aime les défis qu’ils représentent. En revanche, son frère est nettement moins intéressé par ces jeux, préférant largement s’enfermer dans un endroit calme pour créer sa première bande dessinée qu’il voit déjà comme un futur grand succès.
Aujourd’hui, Thomas n’a pas vraiment le choix. Il doit suivre sa grande sœur jusqu’à ce nouveau lieu où s’est récemment ouvert un énième escape game. Bien sûr, il aurait pu continuer de polémiquer et de refuser, mais s’il a accepté, c’est surtout pour avoir le calme. En plus, en acceptant simplement de participer, il a gagné deux semaines de rangement gratuit pour sa chambre. Quant à ce nouveau lieu de loisirs, s’il est comme la plupart des escape games, cela ne devrait durer qu’une heure ou deux. Ou peut-être un peu moins si la difficulté réside également dans la durée de réflexion réduite.
Ils arrivent tous les deux dans un lieu étonnamment grand. Thomas imagine déjà que la difficulté de ce nouvel escape game provient en partie de la taille des salles dont ils devront s’échapper. Mais tous les deux sont loin de s’imaginer qu’en ressortant de cet endroit, plus rien ne sera comme avant entre eux.
Ils sont accueillis par un homme souriant qui leur souhaite la bienvenue.
— Bonjour jeunes gens. Cet escape game est strictement réservé aux personnes majeures. C’est pourquoi je vais vous demander de me présenter votre carte d’identité.— Vu qu’il y a une grosse somme d’argent à gagner, nous nous doutions qu’il fallait avoir au moins dix-huit ans, répond Virginie.— Très bien. Mademoiselle a... on ne dit pas l’âge des filles, c’est trop indiscret. Mais au moins, vous êtes effectivement majeure. Quant à Monsieur... dix-huit ans depuis la semaine dernière. Joyeux anniversaire avec un peu de retard dans ce cas.— Merci.— Je vois que vous portez le même nom de famille. Virginie et Thomas Maugart. Vous êtes cousins ?— Non, frère et sœur. Mais je ne vois pas le rapport que ça peut avoir pour un escape game.— Vous le découvrirez rapidement. Enfin, je l’espère pour vous. Car cela voudra dire que vous avancez rapidement dans les énigmes. Dans tous les cas, veuillez signer ce document qui, pour faire simple, nous dédouane de toute responsabilité sur ce qui peut arriver entre vous durant le jeu.— Ce qui peut arriver entre nous ? demande Thomas.— Des disputes, ou autre chose, répond l’homme de l’accueil. — Et on a besoin de signer un document pour ça ? — Ce n’est pas moi qui fixe les règles, je me contente de les faire appliquer. Mais n’oubliez pas que vous pouvez renoncer à tout moment, même si vous avez trouvé la solution à l’énigme. — Qui peut renoncer en ayant la solution à une énigme ? demande Thomas.— Dans certaines situations, il y a parfois des gens qui peuvent préférer abandonner plutôt que de continuer, même s’ils ont la solution. — Bon, je pense que nous en savons assez. Signons ce document et qu’on commence, dit Thomas.
Le frère et la sœur signent chacun un exemplaire du document et entrent dans la première pièce. Dès qu’ils y pénètrent, un compte à rebours s’affiche sur un écran. Il indique qu’ils ont deux heures pour résoudre la première énigme. La pièce dans laquelle ils sont est une grande salle où se trouve une armoire sur le mur à côté de la porte d’entrée. À l’opposé se trouve la porte par laquelle ils doivent sortir. Le reste de la salle est composé de divers objets qui peuvent tous avoir leur place dans ce genre d’endroit. Des bibelots, des livres posés sur l’armoire et sur des étagères, des albums photos, des cartes du monde et autres objets. Il y a aussi une caméra de surveillance. Au moins, ils sont toujours en sécurité et quelqu’un pourra intervenir rapidement en cas de problème.
Thomas cherche logiquement une clé. Il renverse les livres, les ouvre en les retournant. Il cherche sous les meubles. Puis Virginie se dirige vers la porte.
— Attends. La porte n’a pas de serrure. Cherche plutôt quelque chose avec un code.— OK. Mais à mon avis, vu qu’il y a cinquante milles de prévus à la fin, je pense plutôt qu’il s’agit d’un truc où on doit trouver plusieurs chiffres et les additionner ou les multiplier.— Peut-être. Mais déjà, il faut trouver un boîtier avec un code. Tu en vois un quelque part ?
Le frère et la sœur cherchent dans tous les coins et recoins, sans trouver le moindre boîtier à code.
— Aide-moi à déplacer l’armoire, demande Thomas à sa sœur.
Elle vient se positionner à ses côtés et en la déplaçant, ils ne trouvent toujours pas de boîtier. En revanche, derrière l’armoire se cachait une immense photo du célèbre baiser de l’hôtel de ville. Une photographie de Robert Doisneau prise en 1950.
— Pas de clavier non plus ici. Nous avons cherché partout et il n’y a rien. On ne va quand même pas retirer le parquet ou casser les murs, s’exclame Thomas.— Non. Peut-être que nous sommes sur une fausse piste depuis le début. Peut-être que la caméra n’est pas là que pour nous surveiller en cas de problème, mais qu’elle est aussi là pour valider ce qu’on doit faire pour résoudre l’énigme et ouvrir la porte.— Et il faut faire quoi d’après toi ? Il nous reste moins de dix minutes pour trouver. On n’est quand même pas nuls au point d’échouer dès la première énigme.— Je ne sais pas ce que nous devons faire. C’est la première fois que je suis dans un escape game de ce genre.
Thomas regarde autour d’eux et en dehors de cette photo en noir et blanc, mais en taille très imposante, il ne voit rien qui pourrait amener à une quelconque action.
— Je pense à quelque chose, mais ça risque de ne pas te plaire.— Si tu as une idée, dis toujours. On ne sait jamais.— La photo sur le mur. Elle est immense. En fait, quand il n’y a plus l’armoire devant, on ne voit quasiment plus qu’elle dans la pièce. Donc si tu penses qu’il faut faire une action pour résoudre l’énigme, peut-être qu’il faut faire comme sur la photo et s’embrasser.— T’es malade ? T’es mon frère !— Je sais. Mais ce n’est qu’un baiser. Et c’est cinquante mille qui nous attendent potentiellement au bout.
À reculons, Virginie vient poser ses lèvres sur celles de son petit frère. Elle reste une fraction de seconde et se retire aussitôt.
— Ce n’était pas ça, la porte est toujours fermée. T’es content de toi ?— Ce n’était peut-être pas suffisamment long pour que ceux derrière la caméra le valident.— Tu fais chier petit con.
Elle se rapproche une nouvelle fois de son frère et pose ses lèvres sur les siennes pendant une dizaine de secondes. Mais elle n’entend toujours pas la porte s’ouvrir pour aller dans la pièce voisine.
— Mais qu’est-ce qu’il faut faire pour que cette putain de porte s’ouvre bordel ? commence-t-elle à dire en s’énervant. Je te préviens, s’il faut mettre la langue pour valider l’énigme, je préfère te dire tout de suite que c’est mort.— Je m’en doute. Et je ne pense pas qu’il faille en arriver là.
Le temps passe et il reste maintenant moins d’une minute. Pourtant, la porte n’est toujours pas ouverte. Dans le désarroi, Virginie tire son frère par le col.
— C’est bien parce qu’il y a cinquante milles à gagner et que c’est la seule chose que nous n’avons pas essayée, dit-elle.
Elle pose ses lèvres sur celles de son frère et commence à glisser sa langue dans sa bouche. Surpris, Thomas suit le mouvement et offre sa langue à celle de sa sœur. Ils s’embrassent pendant cinq ou dix secondes quand ils entendent la porte s’ouvrir. Pensant avoir perdu, ils regardent la porte par laquelle ils sont entrés. Puis dans un second temps, ils regardent la porte menant à la seconde pièce. Avant de quitter l’endroit de la première énigme, ils regardent l’écran du compte à rebours. Il ne restait que vingt-quatre secondes avant d’échouer.
Ils franchissent ensemble la porte et se rendent dans la seconde pièce, sans se douter que les énigmes suivantes vont les amener à repousser les limites qu’ils ne pensaient jamais pouvoir franchir.
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