Je suis dans un vaisseau spatial. On est en l’an 3000. Nous sommes trois membres d’équipage : Zoé, Tom et moi. Moi, c’est Célia. Je suis la capitaine de l’engin naviguant dans le cosmos. Tout se passe bien. Notre mission de vol de la Terre à Mars se passe comme d’habitude. Comme d’habitude ? C’est ce que je croyais avant que les capteurs ne s’emballent et me signalent une anomalie inquiétante. Ça ne fait pas de doute : quelque chose a perforé le vaisseau. C’est la panique. Le couloir de notre engin où le choc a eu lieu est vite trouvé heureusement. Une course contre la montre s’engage pour réparer la fissure. Nous y parvenons après de longs efforts, et nous sommes alors tous soulagés. – Ouf, c’était moins une ! dit Zoé, qui n’en revient pas. La routine peut reprendre à bord. Nous menons quelques observations par le biais de nos sondes, ce qui nous permet de recueillir des données sur le vide spatial où nous nous trouvons et les alentours proches et lointains. Nous avons tous une formation scientifique très poussée qui nous permet d’interpréter de nombreux signaux électriques riches en information sur la composition des planètes, mais aussi des astéroïdes, du vide et de l’électromagnétisme. Aujourd’hui, il nous reste vingt-sept jours avant d’atteindre Mars. Après une journée chargée, nous décidons de prendre une pause et de manger ensemble en discutant. Nous nous efforçons de garder des routines et un rythme de vie régulier, bien que nous nous trouvons tout le temps dans le noir, et que ce n’est pas comme lorsque nous sommes sur terre, et que le soleil rythme naturellement nos journées. Pour garder le moral, nous organisons régulièrement des jeux sexuels pour nous divertir. Même si nous sommes très instruits, car nous sommes quand même doctorants en physique, sportifs surentraînés et mécaniciens astronautes de haut niveau, nous gardons des goûts simples. Nous jouons tout simplement à action ou vérité, dans une version très chaude. Mais avant de vous présenter une partie à bord, laissez-moi nous présenter tous physiquement. Nous sommes tous assez petits. C’était un critère de sélection pour aller dans l’espace. Par ailleurs, nous sommes en excellente forme physique et avons un corps mince et athlétique, là encore par nécessité. Me concernant, plus particulièrement, je suis une femme blanche rousse aux yeux verts, avec des taches de rousseurs, des petits seins ronds avec de petits tétons roses, une petite chatte poilue et des petites fesses. Zoé est une femme noire brune aux yeux châtains, avec des seins un peu plus gros que les miens, en poire, une chatte avec des lèvres qui ressortent un peu et des fesses un peu plus grosses que les miennes.Tom est un homme à la peau mate, brun aussi avec des yeux noisette. Il a des épaules larges, des pectoraux saillants, un pénis épais circoncis avec le gland proéminent et de gros testicules un peu tombants. Quand nous commençons le jeu, nous sommes vêtus d’une combinaison d’intérieur blanche moulante. Zoé lance le jeu en me posant la fameuse question : – Action ou vérité ? Je réponds «vérité», pour commencer. Elle me demande :
– Qu’est-ce que tu aimerais que Tom et moi, on te fasse sexuellement, là tout de suite ? La question, qui va droit au but, me déconcerte. Je suis surprise car je ne m’attendais pas à une approche aussi directe dans nos jeux sexuels habituels. Je veux cependant jouer le jeu, et réponds alors, sans réfléchir : – Je voudrais que tu me fasses un annulingus pendant que Tom me défonce la chatte avec sa bite jusqu’à éjaculer en moi en apesanteur. Je rougis immédiatement après cette révélation spontanée. Je me projette. En apesanteur, le sperme ne s’écoule pas comme lors d’un rapport terrestre. Lorsqu’il a giclé en nous, il reste longtemps à l’intérieur car rien ne le pousse à sortir tant que l’on ne l’expulse pas mécaniquement, en contractant nos muscles. Je retarde alors le plus possible ce moment, et me délecte de savoir le sperme rester le plus longtemps possible en moi. – Eh bien ! réagit Zoé, impressionnée et un peu intimidée. Je continue : – À ton tour, action ou vérité ? – Vérité, répond-elle. Je lui retourne sa question. Elle sourit mais ne s’attendait pas à ça. Décidément, plus c’est facile et moins on s’y attend. Elle joue alors le jeu : – Je dois dire que ta description m’a inspirée. Je voudrais qu’elle se réalise vraiment. Et toi, Tom, qu’en penses-tu ? Zoé et moi, on regarde Tom avec envie, attendant avec impatience qu’il rejoigne nos envies pour passer à l’acte. – Sérieusement, les filles ? On a à peine commencé la partie. Enfin, je dois bien avouer que ça me fait bander. Je suis votre homme. Le feu vert de Tom obtenu, nous nous mettons en place. L’avantage de l’apesanteur est que nous pouvons très facilement nous placer les uns par rapport aux autres de façon confortable. Nous nous déshabillons complètement puis Zoé écarte mes fesses et enfonce sa langue dans mon cul tout en ayant toute la place dont elle a besoin pour se mouvoir, comme si elle nageait dans l’eau. Tom se place bien en face de mon vagin. Il écarte mes lèvres avec les doigts et enfonce son pénis à l’intérieur. Il s’agrippe à moi et commence des va-et-vient profonds. Je peux bien sentir les secousses de son pénis qui s’enfonce par à-coups comme un clou dans une planche. Cela me fait comme des décharges électriques qui me donnent beaucoup de plaisir. Sentant la langue de Zoé qui fouille mes entrailles, pendant que le pénis de Tom gonfle de plus en plus, je prends grave mon pied. Enfin, le moment que j’apprécie le plus, Tom grogne puis exulte. Il déverse tout son foutre à l’intérieur de moi. J’adore ça et mouille abondamment. Mais, alors qu’il m’a fécondée, j’ai l’impression très étrange qu’un bébé est déjà en train de se former. Nous nous séparons les uns des autres, et cette sensation se confirme. Zoé pousse un cri en fixant mon ventre. Terrifiée, je le vois gonfler. Je sens un être vivant se développer à l’intérieur de moi. Soudain, il me déchire le ventre et sors à l’extérieur. Je me sens perdre connaissance. Ça y est, je perds mon sang et suis en train de mourir. Pourtant, alors qu’un bref instant, je ne vois ni ne ressens plus rien, je me sens à nouveau vivante, mais ailleurs. Je peux voir mon corps qui saigne et se meurt à l’extérieur de moi. Je me dis que je suis sûrement en train de sortir de mon corps et de rejoindre l’au-delà. Mais, je me rends compte en bougeant instinctivement que je suis encore bien vivante. Je peux voir mes mains, vertes et monstrueuses. Je peux sentir mon corps. Je ne ressens pas le besoin de respirer. C’est la première chose qui me frappe car c’est totalement inhabituel. Tout ce que je ressens est totalement nouveau. Mon incarnation est totalement nouvelle. Je vois Zoé et Tom qui me regardent avec terreur et comprends, horrifiée moi-même, que je suis devenue ce bébé adulte-né sorti des entrailles de mon ancienne enveloppe charnelle humaine. Je suis devenu une Alien.
