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La sextape

Chapitre 1

Découverte

Voyeur / Exhibition
"A ton tour d’être cocu. Et profites-en bien, c’est la dernière fois que tu vois mon cul ! "
J’ai beau me dire que c’est une blague, je suis quand même un peu inquiet de découvrir ce texto. Mon smartphone est en mode avion depuis ce matin 9h30, lorsque nous avons débuté notre réunion hebdomadaire. Elle a duré moins d’une heure, mais j’ai complètement oublié de réactiver mes connexions avec le monde.
Ma boite mail pro, et perso se synchronisent. Puis les mails apparaissent en « lu », puisque j’étais tout le reste de la matinée sur mon PC. Mais ce texto, ne m’arrive, lui, que maintenant. Et il y a une pièce jointe, où plutôt un lien, que je n’arrive pas à ouvrir.
— Paul, tu déjeunes ?— Oui, j’arrive. Vous allez où ?

Je n’écoute pas la réponse. J’attrape ma veste, mon portable toujours à la main, et sors de l’open-space.
— Une seconde, j’arrive.

Et je presse le pas vers les toilettes. Je délaisse la rangée d’urinoirs pour m’enfermer. Ca y est, le lien a trouvé sa source. C’est une vidéo et je comprends vite sa nature lorsqu’une femme apparait en petite tenue. Trop sensuelle, trop langoureuse pour être naturelle, elle sort du champ. La pièce est sans âme, les épais rideaux sont tirés, un téléphone sur la table de chevet, à coté d’un grand lit. C’est visiblement une chambre d’hôtel.
Lorsqu’elle revient, elle tient par la chemise un type plus grand qu’elle dont on ne voit pas le visage. En prenant soin de le cadrer dans l’objectif, elle le déshabille.
J’avance le film. Je l’aperçois avec un sexe en bouche. Sans mes écouteurs restés sur mon bureau, je n’ose pas mettre le son, même très bas. J’avance encore… Leurs corps sont nus, enchevêtrés sur le lit. Je zappe jusqu’aux dernières secondes. Elle est de nouveau seule, assise sur le lit, une serviette lui cache la poitrine, et elle tend un beau doigt d’honneur à la caméra qui n’a pas bougée.
Je relis le texto avant de sortir : « A ton tour d’être cocu. Et profites-en bien, c’est la dernière fois que tu vois mon cul !». Je décortique ce numéro qui n’est pas dans mon répertoire. C’est une blague, ou une erreur. Sans le son, je n’en saurais pas plus.
En me lavant les mains, j’éprouve tout de même le besoin d’appeler Nathalie pour me rassurer. Et c’est ce que je fais sur le chemin du restaurant en m’isolant un peu de mes collègues.
— C’est moi, ça va chérie.— Oui, et toi ?— Très bien.— Qu’est-ce que tu voulais me dire ?— Rien…On part déjeuner, avec les collègues et voilà… sur le chemin du japonais, j’avais envie de t’appeler.— Ok, c’est bien, me dit-elle sur un ton cassant. Je suis contente d’apprendre que tu vas prendre du bon temps. Pour moi ce sera sandwich, et j’en profite pour te dire que je vais rentrer tard. Donc si tu n’es pas trop ‘débordé’, tu prendras le pain pour ce soir.— Oui, Ok, je vais essayer d’y penser.— Essayer ? Non, penses-y vraiment. C’est mieux !— Euh…Oui.— Bon, je te laisse, j’ai un vrai boulot, MOI. Bisous.
En quinze ans de vie commune, mon humour sarcastique avait déteint sur elle, mais en période fiscale, elle en usait et abusait mieux que moi. Chaque année, au printemps, je passais quelques semaines à encaisser ses humeurs de comptable débordées. Il parait que c’est pire pour ces collègues du cabinet. Mais, elle n’a fait aucune allusion à la vidéo. Je suis donc rassuré qu’elle soit étrangère à cette blague.
De retour au bureau, après ce repas nippon, ni mauvais, je retrouve mes écouteurs. Et ils me permettent de découvrir l’ambiance sonore des 17 minutes de ce moment privé. Maintenant que l’inquiétude est passée, c’est finalement sympa à entendre pour ma digestion. Elle ne donne aucun nom, et elle a choisi un type pour la sauter pour se venger de son mec qui l’aurait trompé avec plusieurs de ses copines. Rien de ce que je n’entends après ne m’aide pour mener l’enquête sur l’émetteur de ce texto. Oh bien sûr, il me suffit de rappeler, mais ce serait avouer mon échec à le démasquer. Surtout qu’il est probablement là, sous mes yeux. A m’observer peut-être. J’aurai un regard suspicieux sur chacun de mes collègues toute l’après-midi. Mais au moment de quitter le bureau, je ne suis pas plus avancé.
Nathalie ne sera pas à la maison avant 20h. J’ai donc tout le temps pour regarder cette vidéo avec le son et tenter d’y reconnaitre quelqu’un. Un adaptateur USB, un câble HDMI et voilà la belle et son amant sur le grand écran de ma télé. Je m’assieds devant, à deux mètres à peine, histoire de ne pas en rater une miette. Miette ? Merde ! J’ai oublié le pain ! Il faut que je ressorte. Le téléphone à la main, j’hésite à lancer la vidéo, la regarder juste une fois, vite fait… Mais je me connais, ça va déraper. Sans éteindre la télé, je débranche le câble, et je redescends mon portable de la main, comme si quelqu’un pouvait, à partir de cette télécommande, lancer le film sans m’attendre. Dans ma précipitation j’ai failli oublier mon masque.
Ce midi, je n’ai aperçu que quelques scènes. Mais maintenant, que j’ai la certitude que cette fille est étrangère à ma vie, elle m’excite beaucoup. Dans la rue, toutes les femmes me semblent des proies sexuelles. J’envisage en quelques secondes chacune d’elles, à tel point que je m’entends demander à la boulangère : « Une braguette pas trop cuite s’il vous plait ». Elle ne relève pas le lapsus. Tout est moins audible derrière ce bout de tissus qui nous barre le visage depuis des mois. Elle ne voit pas non plus mon sourire lorsque je m’en rends compte.
De retour à la maison, je me reconnecte, et je tire aussi les double-rideaux évitant ainsi le reflet du soleil couchant. Voilà je suis prêt cette fois : Show must go on.
Elle est en culotte et soutien-gorge noir, tout en dentelle, tout en transparence. Des bas autofixants viennent souligner son sex-appeal. Elle s’agenouille derrière le lit et son visage apparait. La trentaine passée ? Son ton est calme, mais elle a dans le regard toute la détermination des brunes méditerranéennes.
— Salut espèce de salaud. J’ai appris que tu m’avais trompée, et pas qu’une fois, avec plusieurs de mes copines. Alors je vais te faire pareil. J’ai trouvé un mec au hasard, et j’espère qu’il est en forme parce que je vais m’offrir à lui, par tous les trous comme une pute. Et regarde bien mon cul, c’est la dernière fois que tu le vois !
Elle se relève puis disparait. Sa magnifique plastique me met déjà à l’étroit dans mon boxer. A moins que ce ne soit ses mots crus que je n’ai pas l’habitude d’entendre de la part d’une partenaire. Lorsqu’elle revient, elle tient par la chemise un type plus grand qu’elle dont on ne voit pas le visage. En prenant soin de le cadrer dans l’objectif, elle le déboutonne et lui retire les manches. Son torse puissant et halé contraste avec la peau blanche qu’elle lui propose. Puis elle s’agenouille à nouveau pour dégrafer son pantalon. Un scratch et voila son sexe déjà décalotté qui apparaît. Elle hésite, le prend en main, semble regarder son partenaire, et commence une timide fellation. Le type ne bouge pas, mais déploie tout de même une superbe érection dont la longueur me laisse quelque peu jaloux. D’ailleurs, je me sens obligé d’accompagné les hochements de têtes de cette brune par des mouvements de main sur ma queue. Elle s’applique, mais ni l’un ni l’autre ne semble y prendre plaisir.
Puis, elle se redresse, se frotte à lui dans une brève parade improvisée et dégrafe son soutien-gorge, libérant ainsi deux petits seins blancs et fermes. Lui, daigne enfin poser ses mains sur ses hanches. Il lui caresse le dos, puis les remonte jusqu’à les perde dans ses longs cheveux. Leurs deux visages sont hors cadre, mais on imagine un baiser. Une nouvelle pointe de jalousie vient me surprendre lorsqu’en pivotant j’aperçois un pec, et des abdos de sportif.
Il y a trop de perfection chez ce mec. Je réalise que son pantalon était fermé par un scratch et qu’il ne portait aucun sous-vêtement. Serait-ce un escort-boy ? Ils sortent alors du champ, et réapparaissent à gauche qui doit être le pied du lit, puisque la table de chevet est à droite. Elle s’allonge sur le dos et lui vient s’installer entre ses cuisses. Elle remonte intelligemment une jambe pour masquer son brouteur. L’image trahira juste que sa tête est rasée, cheveux très courts, et un tatouage tribal en haut de l’épaule droite. La belle creuse le ventre et gonfle sa poitrine sous les caresses buccales de son amant. A-t-il décalé la dentelle pour lui lécher sa fente, ou lui bouffe t-il la chatte à travers la culotte. Impossible de savoir, mais au lieu d’avoir la verge à la main, j’aimerais mieux être à sa place. Vivement que la période de bilan soit finie, et que Nath retrouve pleinement sa libido.
Ca y est, il lui enlève. Elle se place maintenant en diagonale du lit alors que lui disparaît. Son minou est superbe. Une coupe ticket de métro, comme j’aime, mais qui hélas se font rares maintenant. Bien brune aussi, évidement, mais très court. Elle me fait vraiment envie, ainsi offerte. Je dois arrêter de me branler pour me contrôler.
Le voilà qu’il réapparait, de dos et sans ménagement il lui écarte les jambes pour prendre place. Et en plus il a un beau cul, c’est trop pour un seul mec ! Je me console en imaginant qu’il est con, sans humour, fauché, inculte, bègue, dyslexique, relecteur chez Xstory...(joke pour mon correcteur, en espérant qu’il ait de l’humour). Il doit bien avoir une tare. Elle a d’abord mis ses bras autour de lui, mais c’est maintenant sans étreinte qu’il la besogne presque mécaniquement. Certes, on aperçoit parfois qu’elle a les yeux fermés, ou qu’elle se mort les lèvres, mais ça ne fait pas naturel. Je débande presque devant leur scène mal joué. Douze ans que j’ai rejoint une troupe de théâtre amateur avec laquelle je m’éclate autant en répétition chaque mercredi soir, que sur scène. Et mon œil s’est particulièrement aiguisé. Là, désolé, on n’y croit pas, d’autant qu’aucun mot ne sort de leur bouche. Tout juste des soupirs.
Les minutes s’écoulent presque ennuyeuses, avant qu’elle ne décide de se retourner. Et voilà encore un paysage magnifique ! Une dune, un boule, un bombu, un cul parfait. Je retrouve en un éclair toute ma vigueur masculine. J’ai une grave envie de traverser mon écran pour aller lui flatter la raie. Mais bien sûr, c’est le beau mal avec son préservatif mal ajusté qui vient s’installer derrière cette croupe tendue pour la prendre en levrette. C’est là, seulement que je commence à l’entendre gindre. Lui, pilonne sa partenaire sans émotions, comme s’il oblitérait des timbres au guichet, laissant trembler ses petits seins. Enfin elle prononce des encouragements.
— Oui, vas-y défonce-moi ! Fais-lui voir comment tu me fais jouir !
Si la première phrase est bien venue, la seconde sonne faut. Franchement, à ce moment là de l’action, qui se préoccupe de celui qui va regarder plus tard ? Personne. C’est la définition même de la jouissance : Profiter à fond du présent. Le type finit par se retirer après avoir poussé un grand râle qui aurait pu être crédible s’il n’y avait eu tous les ratés précédents.
Considérant que Nath ne sera certainement pas avenante et disponible ce soir, j’attrape à la hâte deux kleenex et décide de me finir sur cette scène.
Assise sur le lit, les cheveux en bataille, elle s’est enroulée dans une serviette, et toujours avec le même calme conclue :
— Voilà, j’espère que ça t’a plu. Maintenant regarde moi bien. Je passe le week-end chez une copine, il m’en reste que tu n’as pas sauté. Tu ne m’appelles pas, tu ne cherches pas à me retrouver. Et surtout, tu as jusqu’à dimanche midi pour quitter l’appart, avec toutes tes affaires. Salut !
Et sur ce dernier mot elle tend son bras et son majeur.
A suivre...
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