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SHANA

Chapitre 5

Trash
Mes yeux verts en amande et ma chevelure dorée m’ont toujours facilité le contact avec la gent masculine mais je n’ai vraiment pris conscience du désir sadique que j’inspirais aux hommes que depuis l’entrée de Charles dans notre vie.
Charles est un médecin de trente ans mon aîné, il est veuf depuis dix ans et a vécu avec son épouse une longue et riche relation sadomasochiste qui n’a jamais évolué hors de leur couple.Dans ses périodes de nostalgie, il nous contait parfois les moments épiques qu’il passait avec son épouse dans son donjon personnel.Eric et Charles n’ont jamais eu aucun secret l’un pour l’autre.Un jour, en ma présence, Eric lui confia que souvent nos relations sexuelles empruntaient les voies obscures de la domination et que cela me procurait une jouissance effarante.Il ajouta avec une pointe d’humour qu’il avait d’ailleurs été rapidement obligé de m’encorder pour m’éviter des traumatismes tant mes réactions pouvaient être incontrôlables dans ces moments-là. Eric qui est légèrement excessif de nature, n’acceptait de me libérer de mes liens et de ma position qu’après m’avoir gratifiée d’une dizaine d’orgasmes éjaculatoires.Et oui ! Je suis une femme fontaine voire une femme cataracte qui depuis notre rencontre, jouit d’autant mieux que les séances qu’on lui propose sont imaginatives et que le sadisme qui les accompagnent est débridé.Cette complicité de longue date ne pouvait qu’être explosive.Charles est un véritable sorcier dont le principal défaut n’est sûrement pas le manque de fantaisie.Il s’est toujours montré imbattable pour retirer la quintessence de ma féminité.Eric lui, est tout l’inverse d’un être possessif ou jaloux.Il est en plus animé d’une curiosité maladive en ce qui me concerne, cherchant sans cesse à savoir comment je fonctionne et combien de temps je peux fonctionner.Cette passion inventive parvient parfois à me faire peur, je l’avoue.Quant à moi, je n’ai jamais été une ardente partisane de la monogamie bien que je n’ai jamais trompé mon amant sans son consentement et que sa proposition de faire participer son ami à nos agapes ait mis plus de six mois à obtenir mon aval.Mais ce fut une véritable révélation.
Cet ami de cinquante deux ans, médecin acupuncteur de son état, possédait dans la campagne tournaisienne un donjon isolé très équipé dont il ne se servait plus depuis le décès de son épouse.Devant leur insistance et cédant à la curiosité, j’ai finalement accepté, un peu trop complaisamment peut-être, de leur octroyer sans réserve mon corps à trois reprises ces six derniers mois pour être suppliciée par ces deux bourreaux de génie.Leur véritable talent consiste certainement en une maîtrise parfaite de la tolérance à la douleur de leur victime alliée à une connaissance pointue de la jouissance féminine.Chaque tableau a duré plus de quatre heures durant lesquelles j’ai enduré toutes les brimades classiques de la parfaite et obéissante petite soumise.De l’empalement anal aux verges, attachée sur table d’élongation, en passant par la Croix de St André, la suspension par les poignets ou les chevilles, rien ne me fut épargné.
J’ai apprécié leurs fustigations au fouet et autres chats à neuf queues, les étirements aux treuils. J’ai subi les positions les plus dures et jamais, je n’ai réclamé leur indulgence car les orgasmes humides en rafales se sont toujours succédés durant ces quatre heures à la plus grande satisfaction de mes tourmenteurs…et à la mienne

Leur recette magique pour me rendre folle résidait dans la masturbation savamment entretenue par l’un pendant que l’autre me prodiguait de subtils tourments.Une solide volée à la planchette sur mon postérieur était toujours le prélude aux agapes nocturnes des deux complices.J’adorais cela car je savais que mes courbes fessières avaient l’art de les rendre forcenés pour plusieurs heures.
Voici un mois, lors de la dernière séance SM en trio, j’ai terminé dans une mare après plus de vingt orgasmes et près de cinq heures de travail au corps administré par les deux compères.Oserais-je l’avouer, j’avais toujours des réserves orgasmiques conséquentes et une avidité sexuelle intacte ?Mes deux amis m’ont complimentée et m’ont demandé où était ma limite de rupture car mon endurance dépassait leurs plus folles espérances.Ce soir-là, je me trompais en pensant que jamais je ne trouverai une réponse à cette question.Durant nos sept mois de vie commune, Eric m’a guidée dans le dédale de mes fantasmes pour exacerber ceux qui correspondaient le mieux à ma personnalité…, et à la sienne. En dehors de ses délires sadiques, mon choupinet était un homme craquant, drôle et malin avec une voix couleur de miel.Il pouvait aussi se comporter comme un vrai chien avec sa nana quand il la sentait bien allumée.J’en étais arrivée à avoir véritablement faim de lui et de ses fantaisies.Un à un, il a concrétisé tous mes fantasmes et en a inventé d’autres encore plus déments.J’ai maintenant près de vingt quatre ans et c’est à lui que je dois cette demande d’être suppliciée qui va toujours croissante.

    *

Chapitre 3 : les retrouvailles

    Refuser de se donner à ceux qui vous aiment et vous convoitent est une injustice voire même une insulte.

    SADE

Et puis, ce fut cette longue séparation et le désert sexuel absolu. Malheureusement, mon amant charmant et sadique était aussi et surtout un agent de prospection attaché à un tour opérateur de prestige et à un agent immobilier international.Et le régime sexuel de privation à outrance n’a jamais été ma tasse de thé.Il m’avait quittée depuis plus de trois mois pour une île grecque qu’il prospectait quand je reçus une première lettre aux propos inquiétants.Il m’invitait d’urgence à le rejoindre sur son chantier.Dans sa lettre, il n’était nullement question d’amour.Il avait surtout un impérieux besoin de mes compétences archéologiques.Eric semblait particulièrement tracassé par quelques poteries déterrées par un coup de pelleteuse malencontreux (que je trouvais plutôt providentiel) mais qu’il qualifiait de très contrariant.Il croyait être tombé sur une sépulture crétoise.Quel ignare, mais quelle fantastique découverte !!!Moi qui n’avais connu que des petits boulots de bibliothécaire mal rémunérés depuis la fin de mes études, je me voyais proposer d’emblée un salaire de PDG, payé en cash par le propriétaire du terrain, rien que pour fournir un avis autorisé.Ce revenu providentiel n’était pas à dédaigner mais j’aurais dû me douter que l’argent trop facilement gagné ne pouvait qu’être malhonnête.C’est con, la vie. Etrange, pas logique. On passe des années à poursuivre un objectif.On y sacrifie tout, tout soi, et tous les autres.Et puis un jour, on y arrive.On n’y avait jamais vraiment cru, ce n’était qu’un étrange rêve, un "holy grail" impossible.Et puis, incroyablement, le rêve se réalise, au delà même des espérances, et on reste bouche bée, ahurie, la tête pleine de questions sans réponses.
Il me fallut attendre les dernières lignes de sa missive pour que je retrouve enfin l’esprit de l’homme qui m’avait séduite.« Je veux que tu sois absolument un modèle de beauté et de provocation. »Son ultime recommandation aurait dû me mettre la puce à l’oreille.« Il est impératif que tu ne laisses aucune trace de ton départ et de ta destination, je t’expliquerai... »
Je misai sur la douceur du climat méditerranéen pour n’emporter que le minimum de vêtements et ne pas dépasser les quelques kilos qui m’étaient autorisés dans l’avion.Le soir même, j’embarquai sur un vol régulier.
Le voyage jusqu’à Athènes fut sans histoires.Un taxi m’attendait à l’aéroport pour m’emmener jusqu’au Pirée où m’attendait un trois mâts de rêve, appartenant à un certain Niarchos dont Eric m’avait brièvement parlé dans sa lettre comme étant le généreux « sponsor » de mes fouilles.
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