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SHANA

Chapitre 17

Trash
Je venais de refuser mon troisième gin-fizz quand Sakis et sa femme apparurent enfin sous une envolée d’applaudissements hypocrites.Vêtue avec cette excentricité que seule autorise la beauté, Flo, roulant des hanches et jetant des œillades assassines, électrisa immédiatement l’assemblée,.Elle portait un deux pièces griffé vaporeux en organdi noir, sorte de mini-fourreau qui épousait à la perfection ses formes.Mystérieusement, les petits tailleurs prenaient toujours sur elle l´allure de tenues provocantes.
Elégament, Sakis ne fit pas la moindre allusion à notre précédente rencontre mais je lisais dans son regard qu’il n’en avait pas perdu le souvenir.
- Excusez mes amis et leurs propos salaces, ils ont si rarement l’occasion de s’amuser et de pouvoir contempler des jolies filles !Vous savez, la plupart du temps, ils s’ennuient comme s’ennuient la plupart de nos contemporains. C’est-à-dire avec sérieux.Si vous voulez me faire plaisir, soyez aimable et prêtez-vous de bonne grâce à leurs jeux innocents !
- En attendant, je suis toujours dans l’expectative des merveilles que vous m’avez promises. Je ne parle pas du matériel archéologique, bien sûr….
Flo, moins diplomate, annonça d’emblée la couleur.
- Je constate que tu es suffisamment audacieuse pour porter une telle robe. Je m’interroge si, bientôt, tu seras suffisamment courageuse pour assumer les risques que cela te fait courir.
- Et toi, regarde-toi! C’est pour entrer au couvent que tu te promènes aussi dépoitraillée?
- Je vois, une jouvencelle dans une peau de tigresse.Sache, ma chère, que c’est en technicienne uniquement que j’apprécie les frivolités de mes sœurs novices !Par principe, je ne participe jamais aux ébats qui se déroulent ici.
Maintenant que le boss et sa femelle étaient arrivés, l’ambiance risquait de monter d’un cran.Surtout que notre virtuose au piano, ayant épuisé son contingent de fausses notes, abandonna Mozart pour s’occuper avec plus de talent de ses vinyles et de la sono.

*
Depuis les présentations, Shana aguichait inconsciemment Karl sans rien donner de concret en retour, tantôt offrant innocemment la vision d’un joli sein aussi bronzé que le reste de son corps, tantôt, agacée par son sautoir urticariant, en ouvrant toute larges ses jambes sans se rendre compte que ce geste fouettait sa sensualité et exacerbait la perversité de son voisin. Un double constat : ce comportement ne lui ressemblait pas du tout et la drogue, c’est moche.Le toubib avait remarqué l’attitude équivoque de la fille qui surfait sur la vague pré-orgasmique et les perspectives fascinantes qu’offrait son décolleté et ses cuisses interminables.
*
Les caresses de mon amant sur le nylon de mon string m’affolaient de plus en plus.Quand il sentait que je venais, il ralentissait ses sollicitations sur le bijou qui taquinait mon clitoris. Comment avais-je été assez sotte pour céder à cette nouvelle lubie de son esprit fantasque ?Tout simplement parce que je suis trop faible.
L’attente qu’il m’imposait avait décuplé mon désir.C’était pire que la faim et la soif.
- Eric! Je te préviens, si tu tardes encore à m’achever, je vais me jeter sur le premier venu !
    *
Son trouble extrême transparaissait jusque dans le plus anodin de ses souriresN’y tenant plus, Shana passa délicatement deux doigts sous l’élastique et fit descendre plus ou moins discrètement la petite pièce de nylon.
- Voilà qui est mieux ! Maintenant, je pourrai m’occuper de toi sérieusement.
J’ai croisé un bref instant l’œil rouge de Karl qui n’avait rien raté de la manœuvre et semblait fasciné par l’arche de mes cuisses largement découvertes.Ses yeux étaient rivés sur mon entrecuisse où, dans l’ombre orangée, luisait mon sexe décoré.
- Voilà, mon chéri! Le chemin est grand ouvert vers ma petite grotte sans défense.
Eric, empressé, repartit à l’assaut de mon ventre. Le docteur changea de lunettes pour ne rien perdre de la vue de mon sexe impubère. Mon époux se consacra à l’étude du changement de grain imperceptible de la peau quand celle-ci devient muqueuse.Lorgnant sur mes deux jolis seins ronds que le décolleté livrait presque jusqu’aux pointes, Karl Kirsh nous adressa la parole pour la deuxième fois de la soirée.
- On a toujours besoin d’un médecin à sa table, Mr Vigneron.Je prends un exemple : votre ardente complice vous réclame toute l’affection possible.Imaginez qu’elle vienne à perdre connaissance en prenant son plaisir ! C’est là que j’interviens…Ah ! Ah ! Ah !
Même pas drôle. Sûr que ce n’est pas avec cet ostrogoth que nous allons nous fendre la gueule.

*

Il faut avouer que Niarchos n’avait pas lésiné sur la qualité du repas qui avait été génial et copieusement arrosé.Toutes les bienséances se perdirent au dessert, dans la douceur bienfaitrice qui accompagne souvent la tombée de la nuit.
Dans cette ambiance propice à toutes les audaces, une sculpturale Soudanaise s’affairait à refaire le coup du banana split avec un vieil asiatique fort bien pourvu.Les doigts qui dansaient sur son ventre et ses seins faisaient jouer ses muscles et accentuaient le bombement affolant de son pubis.
De mon côté, noyée dans une jouissance ouatée, dans un plaisir absolu et feutré, je me laissais emporter par Eric dans un pays où le bruit n’a pas encore été inventé.
- Méfie-toi, tu fais des jalouses, regarde le regard noir de Flo !
- Et, toi, méfie-toi aussi, maintenant que tu m’as bien fait bander le clitoris, tu sais de quoi je suis capable si tu me laisses au point de non-retour.
Grisée par le gin, la drogue et le reste, je ne m’étais pas rendu compte que notre table avait été désertée par ses occupants.
— Maintenant, tu fermes les yeux, tu te concentres, et tu médites …enfin, tu essayes.
Shana possédait cette faculté rare d’éveiller en toutes circonstances le désir et la passion. Ce fut un jeu d’enfant de recruter quelques camarades pour les inviter à la grande fête de ses sens.
Avant qu’elle n’ouvrit les yeux, les chaises libres furent occupées par neuf obsédés bavant devant l’irréprochable anatomie de leur future compagne de jeu.Bien qu’aveuglée, elle ressentit presque physiquement l’atmosphère de conspiration qui régnait autour d’elle.
- Tu peux ouvrir les paupières, mon adorée !
- Eric, que font tous ses gens à me regarder la langue pendante ?
— Ils te complimentent pour ta beauté féline. Ils m’ont demandé le permis de chasse.J’ai accepté à condition qu’ils ne te fassent pas jouir sans mon accord verbal.
Toute émoustillée par cette proposition grivoise mais oh combien excitante, je me sentais couler, le ventre en feu.
- Ferme les yeux maintenant!
Eric m’ôta délicatement ma pince clitoridienne et me caressa une dernière fois pour m’emmener aux portes du septième ciel, juste ce qu’il faut pour que l’esprit se taise et que le corps parle.Un reste de dignité et de conscience me fit ouvrir les yeux et la bouche.
- Tu me demandes la lune, gros dégoûtant.
- Pire! Si tu t’abandonnes une seule fois, Zakis exigera de toi un gage sur mesure. Un bon conseil, maitrise-toi !
Un gage issu de l’esprit torturé du Grec ne pouvait être innocent.
- C’est déloyal. Je n’ai aucune chance d’y échapper. Que veut-il faire de moi, Eric ?
- Ta curiosité maladive sera satisfaite quand je le déciderai…
Consciente des épreuves insurmontables qui se profilaient, je l’implorai de décréter séance tenante la fermeture de la chasse. Ce jeu était finalement idiot, trop difficile et surtout trop périlleux.
- Ne fais pas ça ! Je t’en prie ! Je ne veux pas ! Je ne pourrai pas m’offrir en spectacle, pas en public ! Eric !!! Non !!!!
Les yeux brillants et les sens en folie, je vis s’approcher mes deux premiers prétendants. Mon trouble était tel, qu’il m’ôtait, pour ainsi dire, tous les moyens de leur résister.
- Vous êtes tous d’ ignobles personnages !
- Et vous, vous êtes splendide, mademoiselle Valmont. J’aime la beauté et je sais encore la servir même si vous pensez qu je ne suis plus à un âge pour y prétendre.
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