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SHANA

Chapitre 20

Trash
J’étais dans une extase silencieuse depuis un quart d’heure.La portée de ces propos m’avait alors complètement échappé.Et, je l’avoue, le plaisir incroyable que je ressentais tenait mes sens dans un délire où j’aurais voulu vivre éternellement.
- Je te ferai jouir quand je le déciderai. Si le plaisir t’emporte, dès cet instant, l’exhibitionnisme fera partie de ta vie tout le temps que tu seras sur cette île. Tu ne porteras pour tout vêtement qu’un cache-sexe dont la taille sera à définir.
- Oh! Ce n’est pas bien méchant. Pas de soucis pour moi! Faites-moi jouir maintenant!
— Je n’ai pas encore terminé. Tu te verras dans l’obligation de l’enlever pour montrer ton sexe dans sa nudité intégrale à la moindre sollicitation. Et arrête de mouiller quand je te parles!
Quand je ne me maîtrise plus, les ennuis ne sont jamais loin et là, le navire était, il faut le dire en perdition.Rien ne pouvait m’être plus insupportable que cette attente. Insupportable pour moi mais alléchante pour mon Eric qui prit possession de mon corps.
L’incident oublié, les sollicitations recommencèrent de plus belle.Mon chevalier servant chatouillait la peau sensible du pli du coude et remontait à la naissance de mes seins.Mes pointes exubérantes étaient emportées à nouveau par le besoin irrépressible d’afficher leur héroïque indécence devant cette assemblée de voyeurs.Il se plaisait à les pincer suffisamment pour qu’elles commandent au corps de se manifester par ces signes d’excitation « délicatement » relevés par mon bourreau d’époux.
- Je recommande aux amateurs les jolis tétons de cette jeune fille. Ne la trouvez-vous pas délicieuse ? Elle est prête à aller nettement plus loin si on l’aide un peu.Qui la veut ? D’autres encore?Il faudra être au moins quatre pour immerger parfaitement cette femme dans l’ivresse totale. Je vais d’abord lui bander les yeux pour que son imagination puisse tourner à plein régime.
*
Je savais d’expérience que ’aveuglement était la meilleure façon de la rendre totalement folle.Ses yeux grands ouverts fixèrent une dernière fois un invisible point droit devant elle.Elle n’avait plus la force de refuser cette ultime vexation.Je sortis un loup opaque de ma poche et cachai le vert irréel de ses yeux.
Les renforts souhaités ne se firent point attendre.Cinq solides gaillards sautèrent sur la piste.Leurs mains expertisaient la peau brune de ses fesses et de ses seins.Elle essayait vainement de remuer son buste résolument rigidifié par la position de ses bras en croix.Dans un ballet sensuel et gracieux, elle ne parvenait qu’à se mouvoir imperceptiblement, goûtant pleinement le contact des mains baladeuses sur ses rondeurs soyeuses.Jamais désir n’avait si bien rimé avec délire.Son suc vaginal avait repris son ruissellement intempestif.Enhardi par un premier accueil favorable, le bataillon l’abreuvait de sensations.
- Nous allons t’enseigner l’enfer du désir et te bichonner minutieusement pour t’apprendre à contenir les ardeurs de ta chair.
Un homme étreignait avec sa bouche un sein gonflé et s’enivrait avec délice du parfum ambré de son corps.Des mains glissaient vers ses hanches, en même temps que d’autres assiégeaient ses jambes.Des doigts effilés caressaient les pétales veloutés de sa fente enflammée et l’incendiaient.Ces épicuriens expérimentés connaissaient toutes les recettes pour flatter un sexe et aiguiser les sens sans l’autoriser à se soulager.A la douce masturbation du devant vient s’ajouter le sel piquant de la stimulation anale. Pour que la bacchante n’ait plus une seule partie de son corps qui ne fût soumise au plaisir et qu’elle soit harcelée de partout, un connaisseur se chargea de titiller son anneau resserré, histoire d’utiliser de nouvelles fibres nerveuses pour faire exploser le potentiomètre.
Avec des grâces de somptueux félin, elle vacillait dans la bousculade de ses sens portés au rouge.Elle ne se contrôlait plus du tout dans son immense frustration.Elle se mit à se tortiller comme une anguille sur le gril dans la faible mesure que permettaient ses chaînes.Son corps de bronze n’était plus qu’un gigantesque frisson qui faisait tinter la ferraille qui la retenait épinglée.Affolée, sa tête se balançait de droite et de gauche entre ses bras.Ils voulaient prendre leur temps, ne pas la faire jouir encore, la garder toute vibrante le plus longtemps possible, la faire durer…
*
Je tremblais de tout mon corps à chaque contact avec mon bourgeon.C’était une sensation semblable à ces soifs brûlantes que l’eau la plus fraîche ne fait qu’accroître.L’orgasme s’était annoncé. Il était monté, plusieurs fois, j’avais armé le chien, mais le coup n’était jamais parti.Si ma mouille valait le prix du pétrole, on pourrait facilement ouvrir une station service.Le but du jeu était lumineux et les objectif presque atteints.Ils cherchaient à m’échauffer suffisamment pour me soûler et quand ils me lâcheraient, j’aurai un tel besoin de jouir que je ne serai plus capable de me rebeller ou de refuser quoique ce soit.Quand je suis cajolée de la sorte, je suis fichue de me lancer dans m’importe quelle folie, même la moins praticable.Eric ne le savait que trop au moment de m’adresser la parole.
- Je n’ai qu’à les laisser continuer et tu jouiras dans les dix secondes qui suivent.Je peux leur permettre de te soulager mais j’exigerai un sacrifice en retour.N’oublie pas que tu resteras à la diète tant que tu n’auras pas accepter mes exigences !J’attends ta réponse.
- Tu m’as fait subir tout ce qu’il y a de plus barbare et tu as la quasi certitude que je passerai nue les semaines suivantes, que veux-tu de plus ?
Ils donnèrent un peu de mou à ses chaines, juste pour que ses pieds puissent toucher le sol mais sans la détacher.
Je m’approchai d’elle pour la serrer dans mes bras et lui ôter son masque.Je la sentais trembler sur ses longues jambes toujours aussi écartées.Dans un élan de fierté pathétique, elle se redressa dans une pose qui puisse donner tout son volume à sa superbe poitrine.La pauvre Shana était hyper excitée et sa résistance complètement sapée avant d’avoir pu réellement combattre.
- Tu nous as produit un live show génial, ma chérie !Tu es drôlement partie là.Tu viens de gravir une marche importante sur le chemin que nous avions choisi de parcourir ensemble.Depuis le temps que tu en rêvais de cette exhibition publique, c’est bien ce que tu voulais, non ?
- Oui ! C’est terrible ce que je ressens, mon amour.
- Tu devras être courageuse car je vais te demander d’aller beaucoup plus loin, pour nous deux.
- C’est oui d’avance. Emmène-moi encore plus loin ! J’en crève…j’en crève d’envie…
Sakis apparut et vint me proposer des choses que je brûlais de faire.
- Dis-moi, Eric, tu l’as déjà renseignée sur la manière dont je veux l’utiliser !
Je ne lui laissai pas le temps de continuer son argumentation.Avec mon plus candide sourire, je les pris de court.
- C’est oui, je vous dis ! Si vous êtes assez nombreux et suffisamment mal intentionnés, je suis prête à m’abandonner à toutes les atrocités auxquelles vous jugerez bon de me soumettre.Je voudrais tellement jouer une fois dans ma vie, sans filet, avec de vraies brutes pour connaître le grand frisson. Je ne vous refuserai rien...sauf ce qui est trop doux.
Ma répartie pathétique m’étonna. Ce n’était plus moi qui parlais.En tous cas, cela en disait long sur mon immense frustration sexuelle.Il fallut quelques secondes à Sakis pour reprendre ses esprits.Décidément, les hommes sont toujours désarçonnés lorsqu’une femme fait le premier pas.A croire qu’ils se sentent privés de leurs prérogatives de mâles.Non loin de nous, Florence n’avait rien raté de notre conversation.Elle me fixait avec une narquoise arrogance.
- Tu es prête pour les jeux les plus coquins. Prends garde, tu n’auras pas de joker !Je t’aurai prévenue. Mon Sakis va retomber rapidement sur ses pattes.
Effectivement, le pacha voulait battre le fer tant qu’il était chaud.
- Il y a un proverbe qui prétend que l’appétit vient en mangeant.Ce proverbe, tout grossier qu’il est, a pourtant un sens très étendu. Il veut dire qu’à force de faire des horreurs, on en désire de nouvelles, et que plus on en fait, plus on en désire.
Les derniers invités commençaient à s’échauffer sérieusement et consommaient beaucoup d’alcool.La performance verbale et artistique que Shana venait d’accomplir l’avait mise de très bonne humeur.
— Pardonne-moi, Eric. Je n’ai pas pu résister. Cela m’a fait trop de bien de vider mon sac.J’ai été vilaine, tu vas me punir ?
Il me prit par les épaules, et me dit:
- Moi non, mais d’autres certainement ! Monsieur Sakis connait une vraie brute comme celles que tu dis adorer. Il est redoutable et se fait appeler…le poète !!!
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