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SHANA

Chapitre 21

Trash
Toutes les femmes étaient parties se coucher.Toutes sauf une, plus âgée, qui me détaillait constamment.Elle tirait avec beaucoup de conviction sur un mégot planté au bout d’un fume cigarettes très Chicago années trente.Un par un, les invités désertèrent les abords de la piste pour se rassembler autour de la table de Sakis.Ils échangeaient des enveloppes et paraissaient se désintéresser complètement de moi.Je me doutais bien qu’ils se concertaient sur le meilleur parti qu’ils allaient pouvoir tirer de ma beauté sauvage.Drôle de fin de soirée. Deux filles pour trente garçons amorphes !Brutalement, les chaises se mirent à crisser, ils se levèrent comme un seul homme et sortirent de la salle. Et oh! Et moi alors? Je n’intéresse plus personne…
Greta Garbo vint me tenir compagnie.
- Ils ne vont quand même pas me laisser seule accrochée à mon cadre toute la nuit ?
- Aucun risque, petite ! Tu ne vas pas quitter le restaurant sans payer l’addition.
Un retardataire revint sur ses pas.
- Occupe-t-en, Laura ! Il faut qu’elle soit encore plus allumée avant que le Poète ne s’en serve.
Il semble que nous soyons les seules femmes qui restions en piste, me dit-elle.
Le poète se faisait un peu attendre au grand plaisir de la femme qui avait pris possession de mon sexe et me replongeait dans des abîmes de désir.
- Votre poète m’a peut-être oubliée, qui sait ?
  - Aucun risque non plus, il brûle du désir de s’amuser avec toi. Il en bande comme un furieux. Et chez lui, c’est très rare…

Pendant ce temps, Laura maltraitait ma perle.Ses doigts portaient mon bourgeon printanier à l’éclatement.Une lourdeur terrible m’envahissait le bas-ventre tandis qu’elle me posait ses questions.
- Ton Eric, il t’a déjà frappée pour t’exciter ?
— Souvent, il me dit…
- "Les femmes ont besoin de sévices pour assouplir leur caractère".
- Comment tu sais?
- Je sais parce qu’ils sont tous pareils.
Elle était plutôt sympa la dame et voulait absolument satisfaire ma curiosité à défaut du reste.
- Niarchos est heureux ce soir. Il a encore une fois trouvé une fraiche brebis pour satisfaire son troupeau de loups affamés. Je te trouve incroyablement "zen", ma biche. Il a déniché de dangereux vicelards qui ont payé pour te voir torturer. Tu sais cela ?Les dés sont jetés pour toi.Profite de tes derniers instants de bonheur !Dès qu’ils auront commencé, tu vas déguster et tu ne pourras plus reculer.Ils te feront des choses dégradantes, et si tu te laisses gentiment faire ou si tu y prends un certain plaisir, ils mettront la barre un peu plus haut la fois suivante.
- Je suis prête, archi prête.
- Dis-moi, tu es tellement courageuse ou ton maître ne te laisse pas la liberté de choisir ?
- Ma définition de la liberté, c’est la faculté que je défends de pouvoir choisir ceux et ce que j’aime.
- Drôle de définition !
- Pas tant que cela. Je ne veux pas figurer au grand livre des occasions manquées, c’est tout.
Chacun de ses mots s’accompagnaient d’un léger attouchement sur mon sexe et me précipitait vers des abîmes que je connaissais trop bien.
- Tu aimes mes cajoleries ?
- Un moment, mais rapidement, je n’aime plus que les caresses très épicées.
Je mentais. Immédiatement j’avais adoré ses effleurements vaporeux sur mes muqueuses à vif.
- Tu mens, ton premier mouvement t’a trahie.Ton corps ne peut pas tricher.Donc, je ne te laisserai pas jouir.
- Par pitié ! Délivre-moi, rien qu’une fois ! Personne n’en saura rien..je te le jure.
- Nous en reparlerons tout à l’heure.
Il fallait que je tente ma chance. La vieille serait sans doute plus facile à convaincre qu’une meute d’excités. Il me fallait en profiter.
- Tu ne peux pas savoir ce que c’est. Réfléchis un peu. Je suis certaine que tu ne retirerais pas la sucette de la bouche de ton arrière petit fils. Et bien avec moi, fais pareil!
- Je suis bonne fille mais tu vas prêter d’abord tes fesses à mes claques pour t’apprendre le respect aux aînées..
Je n’avais même plus le cœur ni l’envie de réagir à cette idée farfelue.
- Tiens bois ça ! Tu en as besoin avec tout le liquide que tu as déjà perdu.Avant de te délivrer, il te faudra probablement encore quelques encouragements. Je te sens mûre. Tu as la chatte trempée.
Avec une force et une cadence peu communes, sa main s’abattit sur mes cuisses tendues pour leur donner de la couleur avant de s’attaquer à mes seins. Je savais ce dont j’étais capable sans qu’on me touche sexuellement si mes seins sont martyrisés.
- Je t’en prie, continue !
Le plaisir était tout proche.L’évocation de mon exhibition, ma complicité pour me dévêtir, ma crispation enchaînée en suspension, tout devenait coloré et vivant.Ses doigts martyrisaient mes chairs, pinçaient mes lèvres, plongeaient dans mon vagin et revenaient toujours sur ce petit caillou qui n’en finissait pas de grossir.Lèvres ouvertes, je geignais de plus en plus et elle s’acharnait de manière presque douloureuse sur mon clitoris.Le bruit mouillé de ses doigts branlant mon sexe me fit chavirer.Quelque chose d’énorme se mettait en branle dans mon ventre.Cette fois, plus de repli possible. Cela enfla, enfla de plus en plus.Une angoisse étrange me saisit.Que m’arrivait-il?Un instant, je me crus être en train de mourir.Une gigantesque vague me submergea le ventre d’abord, le corps tout entier ensuite. Ma gorge se noua.Le désir montait en flèche, les sensations affluaient…et tout se bloqua.Je ne pouvais plus jouir !!!
Une seule explication, elle m’avait droguée.
- C’est éprouvant de s’arrêter aux portes du paradis, n’est-ce pas ?Il ne te reste qu’une heure à attendre. D’ici là, tu vas éprouver la plus grande insatisfaction sexuelle de ta vie.
- Qu’as-tu mis dans mon verre ?
- Un des innombrables secrets du Dr Kirsh pour que tu montes encore plus haut dans l’excitation.
- Qui t’as demandé de faire ça ?
- Personne, je n’aime pas les filles physiquement irréprochables. Elles me donnent des complexes.
La loi du silence.Que faisais-je dans ce microcosme peuplé de pervers assoiffé de luxure ?
Je tressaute.Je gémis.Elle me bouscule les sens, me martyrise.Mes mouvements se font plus convulsifs.Tout mon corps remue, et je hurle.Puis mon visage se déforme, se tord, et les larmes se mettent à couler.Je regarde passer le train…la barrière est fermée…
C’est une épreuve pire que la peine de mort.Rien, cette nuit, ne me sera épargné.
La mégère m’avait servi un nouveau verre.
- Tiens bois encore un peu !
Elle me fit avaler sa mixture de force. Dès que j’eus avalé le venin, mes contorsions commencèrent. C’était plus frustrant qu’au jeu de l’oie.Chaque fois que je devais faire un trois pour terminer la partie, je faisais un six et je me retrouvais en prison.
LA frustration sexuelle incommensurable !LA fringale dans toute sa splendeur !
- Pitié, arrête, tu vas me tuer si tu continues !
- D’abord les jouissances avortées, après je te garantis des orgasmes multicolores, une jouissance pure, douce et prolongée, très prolongée… si tu sais jouir sous la torture.Tu supplieras qu’on te fasse souffrir, ce sera ta seule façon d’évacuer tes tensions.Il suffira de te forcer un peu, après tu en redemanderas.Avec un peu de chance, tu dicteras même tes exigences à tes partenaires.
C’était exact, horriblement exact. Un profond besoin d’éprouver la violence, de souffrir pour espérer jouir, de sentir mon ventre et mes cuisses malmenées, de subir leur cruauté dans un total abandon . Oui! J’avais envie de ça et pas d’autres choses.
Ma mégère s’éclipsa.Eric rappliquait à la tête d’un troupeau bigarré d’une vingtaine d’hommes hystériques.
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