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SHANA

Chapitre 35

Trash
Il n’y a pas de plaisir plus grand que lorsqu’il est partagé.Chloé

Dans cette île perdue régnaient une chaleur et une torpeur étrange qui détruisaient la bienséance, sapaient la moralité et érodaient la volonté.Je sanglotais. Bien proprement, avec un minimum de bruit. Les deux seules personnes auxquelles je pouvais me raccrocher me faisaient des cachotteries et le mot était faible. Depuis deux jours, Eric et Pascal avaient œuvré pour que je devienne le pantin de Sakis. Par vice certainement mais surtout pour servir leurs projets. Ils ne semblaient plus qu’attendre que l’autel soit dressé pour consommer le sacrifice. Au moment de poser ma plume sur le papier, ma décision était prise. Je préférais laisser libre court à mes penchants que de porter le masque stupide d’une innocence tranquille que je détestais.
Je venais de comprendre le goût étrange des bouteilles de jus de fruits. Ma seule source de calories sentait le gin. Pas étonnant que je sois prise de vertiges à chaque verre connaissant ma tolérance très limite à l’alcool. Une maso poivrote !!! Pourquoi pas ? Je sens que je vais me taper les deux litres pour écrire au nabab une lettre sincère à la mesure de mon ressenti instantané.Mon corps avait assez aisément adopté la cadence démente qui lui était imposée depuis deux jours. Je vivais maintenant dans une certaine harmonie avec cet afflux de sensations voluptueuses qui maintenaient ma libido en éveil. Après 24h de déni d’orgasme, j’avais acquis la certitude que chaque nouvelle frustration me ferait monter d’un échelon sur l’échelle du plaisir. Mon petit pussy souffrait tout autant que moi de la chaleur. Il transpirait à grosses gouttes et étalait ses nymphes pour augmenter la déperdition de chaleur. Même mon clito cherchait la fraîcheur en tentant de sortir de son nid.
- Tiens tiens ! Les vicelards ont installé une caméra sous ma table. Pauvre voyeur obligé de travailler si tard ! Si tu es d’accord, toi et moi nous allons te tenir compagnie. Je peux très bien écrire d’une main après tout. Mr le technicien chargé du visionnage de mes jambes ! C’est très vilain d’éveiller la bête lubrique qui sommeille en moi. A force d’exaspérer mes instincts libidineux, vous prenez le risque de réveiller la fournaise du volcan caché sous mon renflement pubien. Vous voyez bien comme ça ou mes cuisses ne sont pas assez écartées ? Mon ex fiancé appelait mon clitoris « cerise ». C’est mignon, non ? L’écran s’alluma…"Ecris-ta lettre d’allégeance ! Mr Sakis s’impatiente. Tes cuisses sont exquises mais un grand écart les mettrait davantage encore en valeur ! Tu peux le faire ? Si tu ne le fais pour moi, fais-le pour cerise!"
- Ouhhhh ! Le dégoûtant ! Mr le voyeur a l’image et le son. Oui ! Bien sûr que je peux. Mais il ne faut le dire à personne. Promis ?
— Je suis une femme et je m’appelle Rafaëlle ou Rafa et j’ai trente ans. Ma passion, ce sont les filles très chaudes qui sentent le jasmin et le Tantra. Je serai très bientôt ton professeur et tu seras mon élève. Je t’apprendrai à te retenir jusqu’à ce que tu grimpes aux rideaux. Je te soupçonne d’être aussi lesbienne sur les bords et très bientôt, je le démontrerai. Ecris maintenant sinon je ne te répondrais plus !
— Tu es lesbienne !!! moi, je le suis peut-être sur les bords, peut-être mais certainement pas au milieu. Attend! Je vais te prouver que je sais me retenir.
— C’est très bien si tu le crois…
Une bouffée d’air pur dans ce monde de macho. Pourquoi pas ! Je ne sais pas ce qui se passe en moi mais je me sens d’excellente composition ce soir.
A mes Maîtres présents et à venir,


- Cerise ! As-tu entendu la dame ? Tu vas de te faire une nouvelle amie. Tu m’as l’air tout joyeux et si impatient. Oui, je sais le petit abricot aussi a besoin de caresse. Maman est d’accord mais il faudra me promettre de te retenir. La dame nous regarde. La main droite, c’est pour Mr Niarchos. La gauche, c’est pour vous. La dame ne connait pas encore ma main gauche. Je lui explique. C’est le diable en personne quand elle s’attaque à ma chatte. Personne ne parviendra jamais mieux qu’elle à me faire venir tout doucement et me maintenir des heures à la porte de l’orgasme sans me permettre de me libérer. Je suis parait-il beaucoup plus craquante quand je suis en manque. C’est pour ça qu’ici personne ne mes permet de me soulager.

Ces trois derniers jours ont définitivement orienté mon existence et effacé mes dernières incertitudes sur ma destinée.
- Pfff ! C’est terrible ces démangeaisons. Cerise est plus dure qu’un noyau de pêche posé sur un abricot trop mûr. Je sais que vous admirez mes cuisses luisantes de mouille. Je peux me masser suavement le sexe très longtemps comme il sied à la chienne en chaleur que Rafaëlle veut que je devienne. Pfffff ! Ca commence à devenir drôlement duraille.

Mon désir de soumission n’est pas nouveau mais le résultat d’un processus intellectuel que je gère difficilement depuis mes 12 ans.
- Continue d’écrire en te masturbant et continue de pousser tes soupirs lascifs, c’est très excitant ! Dernière sommation !

J’ai découvert les plaisirs solitaires un an plus tard en même temps que la bibliothèque de papa qui regorgeait d’histoires de vie de Saintes Martyres. Impossible de compter les orgasmes que ces lectures m’ont procurés, les chevilles liées et ma main entre les cuisses des nuits entières.
Jamais ma tête n’était cadrée !!!! La caméra s’égarait sur mes cuisses, mes seins, mon ventre luisant et mon sexe. Ma voix et tout mon corps tremblaient de concert.

Mes tendances sexuelles m’ont toujours guidée vers les femmes et pourtant, c’est un homme, alors que je venais d’avoir 22 ans, qui m’a aidé à assouvir mon masochisme par le biais de formes de tortures plus cuisantes.
Je finis mon deuxième litre de jus de fruit en même temps que ma petite bafouille.
- Rafa ! Préviens tes patrons que mon fruit est juteux à souhait et qu’il ne faudra pas traîner pour consommer ! Fais-le !!! Viiitttte….Je pense que s’ils ne sont pas complètement abrutis, ils vont comprendre que je suis une vraie malade sexuelle et que j’éprouve un besoin urgent de me faire déchirer.
L’écran me transmit le dernier message de la soirée.
- A leur place, une fille comme toi, je ne l’abîmerais pas. Habille-toi et monte chez Mr Niarchos !
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