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SHANA

Chapitre 45

Trash
" Attendu que par pure cupidité et ambition personnelle, Shana a proposé ses charmes et incité à la débauche plus de mille personnes en échange de sommes d’argent importantes qu’elle est dans l’incapacité de rendre. ""Attendu qu’elle s’est frauduleusement procuré un fichier dans le but illicite de faire chanter les dites personnes pour son propre profit ou pour celui d’une organisation.""Attendu que les prestations de service proposées par l’accusée sont une demande indéniable de rechercher dans la torture l’assouvissement de ses pulsions masochistes, et qu’elle qualifie elle-même de simple échauffement les brimades subies jusqu’à présent.""Attendu que son intention d’enfreindre la loi du 12.2.1831 sur l’esclavagisme et la loi du 14.9.1967 sur la prostitution est manifeste en vendant son propre corps et en accordant inconditionnellement et intentionnellement droit de vie et de mort à ses Maîtres." "Attendu que les pratiques perverses de l’accusée sont patentes, que la tentative d’escroquerie et la volonté de se soustraire au jugement peut à tout le moins être suspectée.""Attendu que la prestataire, par le canal de son agent, a perçu une somme importante en contrepartie de l’assurance d’être soumise à la torture.""Attendu qu’il ne saurait être question que la charge financière de la captivité de la prévenue repose sur ces Maîtres et au vu de son insolvabilité financière à rembourser sa dette." Le poète avait récité son réquisitoire avec une jubilation qui trahissait son excitation.
- La parole est à la défense…sans défense. Excusez le jeu de mot douteux ! Espionne ! Plaides-tu coupable ou non coupable !
Evidemment que cette garce était coupable. Coupable d’être trop belle. Sa silhouette ne m’avait jamais paru aussi élancée, ses longues jambes aussi appétissantes, sa fentille si longue qu’elle cherchait à fendre son pubis comme pour déposer sur son ventre d’acajou son corail turgescent. Sous la lumière tamisée, sa peau mate ne m’avait jamais parue aussi lumineuse et cuivrée. Ses cuisses tremblantes jouaient de la lumière pour attirer le regard sur ses fesses outrageusement callipyges.La réponse de l’accusée tardait à venir.Le grand inquisiteur remarqua le déploiement impressionnant de son clitoris qui implorait le ciel et envoya ma divine complice le titiller pour lui délier la langue.Le clitoris, éraflé par la myriade d’aiguilles des mains gantées, oscilla dans sa rectitude obscène. Son ventre s’anima et palpita. Les mains magiques délaissèrent un bref instant le bouton magique qui accueillit la langue dans une danse saccadée. La belle naïade colla ses lèvres gourmandes plus étroitement sur le pistil qui enfla démesurément. La main cloutée s’introduisit sans peine dans le vagin luisant. Pour prouver au monde entier à quel point ses orifices étaient élastiques, la garce distendue implora le renfort de l’assistance.
- Mon anus ! Déchire-moi l’anus ! Pitié ! Fais-moi mal ! Je vais partir.
La main chercha en vain sa jumelle dans l’étroit orifice.
Assez!... Oh, assez!... C’est trop!... supplia-t-elle, tandis que l’incendie consumait son ventre.
Paradoxalement, la débauchée cambra les reins afin de s’offrir mieux encore. Le torse renversé, les cuisses largement ouvertes, elle se mouvait en un ballet saccadant qui favorisait les infâmes pénétrations et les mordillements pervers de la bouche rivée à son sexe. Alors qu’elle était proche de l’orgasme, que son corps s’arc-boutait pour tenter d’augmenter la fouille de son sexe, la bouche, la main et les doigts se retirèrent d’un coup et la laissèrent pantelante, complètement frustrée .
Le poète s’impatientant, réitéra sèchement sa question.
- Avoue ta culpabilité, espionne, et je te promets que nous t’emmènerons si loin dans la souffrance que tu verras la mort en face.
- Elle est coupable mais demande les circonstances atténuantes. Sa seule interrogation est de savoir si vous allez pousser le sadisme à la martyriser jusqu’à la mort. Ce serait une fin trop douce pour ces fautes et une lâcheté de sa part. Cette espionne est déjà imprégnée de l’idée que son calvaire sera au-delà des limites du supportable.
- Toi, tu es occupée de te tresser une couronne de martyre qui sera trop grande pour toi.
- C’est le prix à payer pour le grand frisson.
- C’est cela que tu es venue chercher en Grèce, de grosses décharges d’adrénaline. Laissez les caméras et affichez "coupure momentanée du son"!
  - Avoue que tu t’appelles Jézabelle et que tu es une espionne juive ! Le magistrat qui fixera ta peine sera l’avocat des Princes Saoudiens que tu as cherché à compromettre. Avoue que cela t’excite d’être attachée nue et subir un véritable interrogatoire professionnel ! Ils ne se lâcheront pas tant que n’auras pas trahi tout ton réseau. Le grand frisson garanti, salope!
- Charmant Poète! Tu connais d’avance la réponse à ta question. Regarde! Elle en frissonne des pieds à la tête. Laisse-la jouir ! Je sens qu’elle perd pied. Rien ne les arrêtera si elle ne leur donne pas les réponses qu’ils attendent. Elle a peur de s’habituer à la torture journalière et que l’habitude ne s’installe. Tout ce qui est sans saveur l’ennuie rapidement.
- Je ne me satisferai pas de ce faux fuyant. Tant que tu n’auras pas parlé, tu graviras chaque jour une nouvelle marche sur l’échelle de la douleur.
Des séquences érotiques violentes défilaient dans ma tête. Qui était donc cette fille provocante mille fois plus masochiste que moi ?
- Je suis une truie et une espionne. Je m’appelle Jézabelle et je supporte mieux la souffrance quand je n’ai pas encore joui. Pour être tout à fait sincère, je n’avais jamais imaginé que je puisse me livrer en public à de telles fantaisies et en retirer autant de plaisir. Vous ne pourrez jamais ne fut-ce qu’entrevoir ma faim immense de sévices sexuels.
Pourvu qu’ils aient compris ce que je leur racontais…
- Le sexe est une langue universelle. Le tien leur servira pour délier la tienne.
- Infidèle en amour mais fidèle en amitié ! Je resterai le témoin silencieux de mon martyre comme une finalité inscrite en moi…jusqu’à la mort.
- Tu en sentiras le souffle chaque jour mais nous saurons nous arrêter juste avant et t’empêcher de faire le grand saut..
- Mes sens s’ouvriront de plus en plus pour que, quand la musique arrivera, je devienne cette musique, quand les couleurs arc-en-ciel de l’agonie me parviendront, je deviendrai ces couleurs.
- Mais tu es ivre, ma parole ! Shana !!!
Cette voix suave et autoritaire à la fois…Rafaëlle !!! Dans ma tête, tout se reconnecta brutalement. Je me retrouvais telle qu’en mes fantasmes, nue, entravée, aux regards non pas d’un homme ou d’une femme mais d’un millier, sachant qu’ils ont licence de tout se permettre sur ma personne, y compris le pire, sans que quiconque ne puisse intervenir ou s’en préoccupe, avec la douleur physique comme seul vecteur de la jouissance. Pourquoi désavouer le châtiment suprême pour mes fautes passées alors que j’en étais la principale instigatrice ?
- Rafa ! Comme tu es belle ! Je t’aime…il faut me croire…Qu’est ce que tu fais dans ma chambre ?

- Plus tard, plus tard ! Tu me répéteras cela à sang frais.
- Elle n’est pas ivre, elle est déshydratée ! Détache-la et donne-lui un grand verre de jus d’orange ! Les votes sont terminés et la sentence va tomber.
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