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Simon, d’Ange à Démon.

Chapitre 7

La révolte d’une mère, et l’étrange manuscrit.

Divers
À la demande de son fils, Huguette a rejoint son mari. Mais pour la première fois de sa vie de femme mariée, elle a bien l’intention de ne plus se laisser faire. Elle estime à juste titre que les agissements de son conjoint ne sont pas ceux d’un père aimant et attentif au bien-être de sa famille ; d’autant qu’il est un pratiquant assidu des offices religieux. Mais elle a bien compris depuis longtemps que son seul but est de réussir à fonder une famille qui sera à sa botte, afin de prouver à tous que sa façon d’éduquer ses enfants était la meilleure. De famille, il n’a qu’un seul fils, car même s’il exigeait de sa femme de lui faire d’autres enfants ; elle s’arrangea pour de plus se retrouver enceinte en prenant la pilule et en prétextant des troubles physiques dans les périodes de fécondation. Son mari l’envoya chez le médecin pour tenter de trouver la cause de cette stérilité.
Elle expliqua la situation au praticien qui comprit et partagea son désarroi, celui-ci convoqua le mari pour lui faire part de ses conclusions : sa femme était victime d’un dérèglement hormonal et ne pourrait donc plus avoir d’enfants.
Lorsqu’elle réapparaît dans le salon, son mari lui adresse la parole :
— Huguette, il faut que nous ayons une discussion !— Très bien, je t’écoute...— Je voudrais avoir un peu plus de soutien de ta part, lorsque je m’efforce d’éduquer correctement Simon.— Lucien ! Je ne te soutiendrais pas, car je ne suis pas d’accord avec tes méthodes d’éducation. Tu sembles oublier que Simon est majeur depuis un mois à peine et que si tu continues à agir comme tu le fais, il finira par partir ; Simon est le seul enfant que j’ai, et je tiens à le protéger.— Tu ne le protèges pas, tu le couves comme une mère poule. Tu as vu ce qu’il a fait ce porc, regarde-moi ces dessins immondes, et c’est quoi ce début de masturbation ; tu l’as vu avoir une érection et tu n’as rien dit ! Ce n’est pas digne d’une mère, tu aurais dû l’arrêter et me prévenir.— Pourquoi te prévenir ? Car il me semble que c’est toi qui as créé cette situation, donc c’est à toi de l’assumer. Tu n’as pas encore compris qu’il fallait lui laisser plus de liberté. Mais mon pauvre ami, tu ne te rends pas compte que tu réagis comme ces vieux arriérés et incapables de regarder plus loin que le bout de leur nez. Simon est dans la force de l’âge et il est parfaitement normal qu’il s’intéresse au sexe, à son âge, tu as certainement eu des envies. Tu ne vas pas me faire croire que quand tu étais jeune, tu n’as pas essayé de regarder sous les jupes des filles et qui sait t’amuser avec tes frères et sœurs dans le bain ?— Huguette, je t’interdis de dires des choses pareilles, fais très attention ; je pourrais me fâcher, hurle-t-il.

Il se lève de son fauteuil d’un air menaçant, s’approche de sa femme et lève la main ; il est prêt à la frapper. Mais l’attitude de son mari n’a aucun effet sur elle, au contraire, elle est bien décidée à ne pas se laisser faire. Dans sa tête, tout va très vite, et s’il la frappe, elle ira au combat ; prête à lui exploser les couilles s’il le faut, elle se lève à son tour, bombe le torse, relève la tête et en se tenant sur ses gardes, elle le regarde droit dans les yeux et dit :
— Je te préviens ! Si tu lèves la main sur moi ou si tu continues à traiter Simon comme tu le fais, je demanderais le divorce !— Je t’interdis de faire ça, dans ma famille, on ne divorce pas ; rappelle-toi des paroles du curé lors de notre mariage : « Tout ce que dieu a uni ne peut être défait. » reprend-il.— Fous-moi la paix avec tes histoires de curé et de religion, car je crois que tu es mal placé pour parler de bondieuseries. Toi qui vas à la messe et qui prends le commandement d’un navire de guerre pour tuer de pauvres innocents ! s’insurge-t-elle.— Mais ma pauvre fille, tu ne sais même pas de quoi tu parles, tu ne peux rien faire contre moi, et laisse la religion de côté, ça n’a rien à voir. Si je prends le commandement d’un navire de guerre, mais bien évidemment tu ne sais pas de quoi il s’agit ! Est-ce que tu te rends compte de la responsabilité que cela engendre ? rétorque-t-il.— Ah ça, oui je la vois ! Tu sais ce que je vois ? De la violence et des morts, et forcer ton fils à devenir prêtre ; c’est pour sauver ton âme et faire bonne figure devant les autres ?— Maintenant, ça suffit ! Tu ne te rends même pas compte de la charge qui va peser sur mes épaules ?— La charge qu’il va peser sur tes épaules ? Mais tu plaisantes, mon pauvre ami ! Je vais te dire ce que je vois, moi ; l’épouse modèle. Je vois en face de moi un homme imbu de sa personne avide d’honneur et de reconnaissance, un homme qui ne veut que l’on ne regarde que lui au mépris de rendre sa femme et son fils heureux. — Mais...
— Il n’y a pas de mais ! reprend-elle en pointant sur lui un doigt inquisiteur et menaçant. Je veux que tu m’expliques la relation entre aller à la messe le dimanche et commander un navire de guerre qui va semer la mort derrière lui ? se répète-t-elle.— Tu n’as rien compris, il s’agit de défendre la nation, de protéger tous les habitants de ce pays contre d’éventuels envahisseurs...— Et pour cela, tu as besoin de frapper Simon comme tu le fais ? — Il doit apprendre la vie, c’est tout ; et puis j’ai été élevé comme ça et c’est la seule et bonne méthode pour lui faire entrer les bons principes dans la tête, se justifie-t-il.— Tu as tort ! C’est de l’amour qu’il fallait lui donner.— Mais, je lui en ai donné...— Quand ? Je ne t’ai jamais vu le prendre dans tes bras pour le câliner. Pardon, si ; tu le prenais quand il était encore bébé pour montrer ta réussite et être félicité par ton entourage. Sauf que c’est moi qui l’ai porté pendant neuf mois et qui ai accouché seule dans la douleur pendant que tu attendais chez ta mère. Lui as-tu lu au moins une fois une histoire pour s’endormir ? L’as-tu pris par la main en promenade, es-tu parti au moins une seule fois seul avec lui en balade ? Non ! Les seules choses qui t’intéressent ce sont les résultats et, je me répète : le paraître, constate-t-elle.— Je termine ma phrase, puisque tu mobilises la parole. J’estime lui avoir donné suffisamment d’amour, je lui ai fait des cadeaux, payé des études, et donné une bonne éducation. Tu verras, il me remerciera plus tard. Et puis tu lui en donnes de l’amour, c’est ton boulot, non ? — Je ne fais que cela, je le câline, le rassure quand il va mal, l’écoute et le conseille s’il le faut, mais je ne suis pas son père et ne peux lui expliquer certaines choses de la vie sans être obligée de le frapper comme tu le fais ...— Eh bien ! Tu n’as qu’à coucher avec lui tant que tu y es !— Alors tu réagis comme cela, eh bien je te le dis ; s’il le faut ! Oui, je coucherais avec lui, ça me changera d’..., répond-elle au bord de la crise de nerfs.— Bon ! Je vois que Madame veut avoir raison et comme toute discussion devient impossible, je pense que nous reprendrons cela demain...— Demain ! Je ne pense pas. Comme tu dois partir sur ton bateau de guerre dans la semaine, tu vas préparer tes affaires... Toutes tes affaires et partir dès demain matin ou même ce soir s’il le faut.— Tu as raison, je vais partir, car je pense qu’une pause nous fera le plus grand bien. Huguette, je t’aime...— N’essaye pas de m’attendrir en changeant de sujet. Occupe-toi de faire tes valises, car je ne les ferais pas à ta place ; la boniche est en vacances !

Comme elle ne veut pas entendre la suite, elle tourne les talons et se rend dans la cuisine. Appuyée sur le plan de travail et regarde dehors par la fenêtre qui donne sur le jardin, elle se calme et soupire :
« Oh, que cela fait du bien ! » se dit-elle.
Dans sa chambre, Simon entend quelques bribes de la conversation de ses parents, mais son impatience de lire le manuscrit de Laura prend le dessus. Persuadé que personne ne viendra le déranger, il s’installe sur son lit, et reste allongé entièrement nu sur le ventre à cause de la pommade, puis il place son oreiller sous son torse et le livre à plat à même le drap. Après deux heures de lecture compliquées et fatigantes à cause des ratures, ses yeux réclament le sommeil, il resterait bien encore un peu, mais l’idée de piquer du nez dans le bouquin et de se faire surprendre ne l’enchante pas, alors il feuillette le livre jusqu’à la dernière page. Il ne voit pas de nom d’auteur, ni date d’écriture, sauf un filigrane qui semble gravé dans le papier qui représente une tête d’animal cornu imbriqué dans une étoile à cinq branches et entourée d’un double cercle contenant à chaque pointe de l’étoile un caractère étrange.
Machinalement, il passe son majeur dessus, c’est alors qu’une vive chaleur envahit tout son corps instantanément. Surpris, il le range rapidement dans un endroit où personne n’ira le chercher, puis il tente de s’endormir, mais le sommeil ne vient pas.
Ce qu’il vient d’apprendre sur cette Manon, la future religieuse qui fait ses premiers pas dans cette étrange institution aux mœurs bizarres, l’intrigue. Pendant toute une partie de la nuit, il voit et revoit les images qu’il a imaginées lors de sa lecture ; rapidement, il fantasme sur cette fille qu’il prend pour Laura. Ce que raconte l’histoire est à peine croyable : Manon se retrouve plongée dans un couvent où le sexe rime avec prières, on y parle de messes noires, de filles nues servant d’hôtel où un curé défroqué y accomplit des cérémonies sataniques. On y parle aussi de relations sexuelles entre novices, de doigté, de sodomie, mais aussi de punitions corporelles suivies de sexes à nouveau, et encore de nudité sous les vêtements religieux. Alors Simon commence à comprendre pourquoi Laura lui a demandé de le faire aussi, serait-elle cette Manon, pourquoi lui a-t-elle donné ce livre et dans quel but.
Pourquoi a-t-elle fait l’amour avec lui, alors qu’ils devaient simplement se montrer nus ; une foule de questions trouble son esprit. Mais soudain, il veut, comme poussé par un esprit malsain, plonger dans le livre, aller dans ce collège et vivre dans le péché, le sexe et le mal, son désir devient obsédant, comme si cet esprit maléfique voulait le pousser à faire l’amour avec sa propre mère. Mais il sait que c’est impossible, que cela ne se fait pas, et puis il y a son père qui, il en est certain, le tuerait s’il venait à le surprendre.
Quand enfin il arrive à trouver le sommeil, le rêve se transforme en un cauchemar, chargé de tourments, il a beau essayer de penser aux merveilleux moments passés avec Laura, mais la lecture du livre, lui envoie de terribles images qui apparaissent en boucle. Elles reproduisent certains tableaux matérialisant l’enfer, comme ceux accrochés aux piliers de l’église. D’horribles scènes se déroulent, il entend des cris, voit des corps plonger dans les flammes de l’enfer ; Satan y règne en Maître avec son trident en main. À un moment, il reconnaît Laura qui est à ses côtés et pousse les condamnés dans les flammes, la pire de ces visions, c’est le curé du village que Satan enfourche et jette dans le feu. Lors d’un flash, il voit son image où il est entièrement nu avec une longue queue qui semble plantée dans son cul. Son sexe est énorme, de sa bouche sortent de longues dents, deux cornes semblent plantées dans son crâne, ses pieds et ses mains ressemblent à des serres de rapace.
Il agrippe les pauvres bougres et les encule avant de les jeter dans la fournaise pendant que de longs jets de sperme sortent de son sexe.
Simon se réveille en sursaut. Il est couvert de sueur, il tremble de peur et a envie de crier ; mais à sa grande stupeur, il bande si fort que son sexe lui fait terriblement mal. Il est comme fou, un terrible besoin d’éjaculer incontrôlable envahit son esprit, son corps tout entier réclame du sexe et du sexe encore, son cul appelle pour qu’on le remplisse avec quelque chose de gros. Simon repère une bouteille d’Orangina qu’il a laissée traîner dans sa chambre depuis le début de l’après-midi, il la saisit et la place sous lui avec le goulot bien en face de son trou du cul et s’assoit dessus. Doucement, la bouteille s’enfonce en lui en forçant son sphincter qui s’élargit progressivement, Simon a mal, il transpire à grosses gouttes en pensant qu’elle arrive à sa partie la plus large. Alors il continue à forcer pour faire entrer la canette tout entière dans ses fesses, persuadé qu’elle est en train de passer son anneau dilaté.
Il vérifie à tâtons du bout des doigts que la bouteille est bien en train de pénétrer en totalité dans son cul ; mais c’est la déception, car seul le début de la partie la plus large est entré dans son cul.
De rage, il force encore et empoigne sa bite qu’il astique avec une telle vigueur que de puissants jets de sperme jaillissent avec force, le liquide blanc en gluant monte très haut et retombe sur son torse et son sexe ; la quantité est énorme comme dans les images cauchemardesques qu’il vient de vivre. Alors il se lève d’un bond pour se regarder dans la glace, et constate avec stupeur qu’effectivement la quantité de sperme qu’il vient de lâcher est impressionnante. L’extrême violence de la pulsion sexuelle qui vient de l’envahir cesse d’un coup. Il se laisse tomber sur son lit et tout en continuant à se caresser le bas du ventre et en étalant son propre sperme sur lui, il savoure cet instant de débauche. Il a mal aux fesses, mal au cul et au sexe, il contemple l’étendue des dégâts, son torse est couvert de sperme, il en a plein les mains, son sexe laisse encore échapper le liquide blanc et visqueux.
Par malheur, sa chambre ne dispose pas de lavabo qui lui permettrait de faire un brin de toilettes, alors il essuie tant bien que mal les dégâts avec son tee-shirt puis il se recouche et retrouve le sommeil rapidement. Mais il a le sommeil léger à cause de ce qu’il vient de se faire, et un nouveau rêve vient perturber sa tranquillité ; cette fois, il ne s’agit pas d’un horrible cauchemar. Une multitude d’images du passé lui reviennent à l’esprit et notamment une scène qui l’a profondément marqué.
Il se revoit dix ans plutôt à l’époque où il débutait comme enfant de chœur. On sait qu’à cette époque, les deux personnes ayant de l’influence et de l’autorité dans les petits villages étaient le curé et l’instituteur. Au début du carême de cette année 1965, Simon entra au service du curé pour assister et servir aux offices, même si cette fonction ne l’enchantait pas, il fit contre mauvaise fortune bon cœur et suivit docilement le mouvement en recopiant les faits et gestes de ses camarades. Devant la disparité des aubes, qui trop grandes pour certaines ou trop petite pour d’autres, le curé demanda, lors de son sermon, aux parents des petits anges de rester après l’office de ce dimanche pour leur faire part de ses exigences vis-à-vis de leurs tenues. À la fin de la messe, les parents des douze enfants gamins se retrouvèrent au premier rang pour entendre les doléances du curé.
Tout d’abord, il fit part de son mécontentement sur la taille des aubes, puis il exigea qu’elles devaient être toutes à la bonne taille (aux mères de s’arranger pour se les échanger, le cas échéant). Il poursuivit en spécifiant qu’elles devraient être à dix centimètres du sol (ni plus ni moins) les garçons devraient porter des sandales à lanières de cuir et seraient pieds nus dedans. Indiquant qu’il ne voulait pas voir de pantalons dépasser dans le bas de l’aube, il ordonna que les garçons devraient se mettre en sous-vêtement pour le service de la messe ; il précisa que le short n’étant pas un vêtement digne d’entrer dans une église était à proscrire. Il termina en indiquant qu’ainsi vêtus, les douze enfants de chœur représentant les apôtres seraient en parfaite cohésion avec les offices religieux et la représentation des scènes spirituelles.
Les mères se mirent au travail pour satisfaire les exigences du curé, elles échangèrent les aubes en le mettant à la longueur réglementaire, des sandales à lanières de cuir toutes identiques furent achetées, et les gamins passèrent aux essayages. Le dimanche suivant, le curé félicita chaleureusement les parents et les gamins accomplirent leur rôle dans la tenue demandée et avec sérieux.
Ces images le ramènent brutalement à la réalité, car le curé du village n’a pas changé depuis et ses dernières propositions l’interpellent : n’aurait-il pas d’idées malsaines, car d’autres images lui reviennent en mémoire comme ce soir du mercredi des Cendres où il vit les yeux exorbités du prêtre mater les gamins en petite tenue par l’encoignure de la porte de la sacristie.

[À suivre]
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