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Simon, d’Ange à Démon.

Chapitre 16

La découverte du salon de bien-être.

Hétéro
    Sur le chemin caillouteux qui les ramène vers le village où quelques flaques d’eau barrent le passage aux promeneurs ; les deux adolescents, qui et après avoir retrouvé l’usage de la parole entament une conversation sur leurs exploits, Simon dit :   — Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais je dois dire que j’ai pris un pied terrible ; et toi ? — Oui, c’était bien, répond timidement Jérémy. — Ça te dirait de recommencer demain ou un autre jour ? — Oui, on verra…   Jérémy reste vague dans ses réponses, car il s’est mis dans une situation très inconfortable ; il est maintenant partagé entre vice et cocufiage. À cause du merveilleux moment qu’il vient de passer avec Simon, il décide avec une certaine insouciance de se laisser aller encore un peu par envie de plaisir. Il se rassure en pensant qu’il trouvera toujours un moyen de se faire pardonner en expliquant qu’il a fait ça par amour. C’est avec légèreté que les deux amants se quittent en se disant un « À très vite » cordial et complice.   Lorsque Simon rentre chez lui, il est presque onze heures et sa mère l’attend.   — Alors tu as déjà fini ? — Bah… En fait je n’ai pas travaillé, j’ai rencontré Jérémy et nous sommes restés papoter un peu… — Ah oui ! Et vous vous êtes couchés dans l’herbe pour rentrer trempés ? Simon qu’est-ce que vous avez fait exactement ? — Enfin on s’est baladés dans les bois… — Et ? Simon ! N’oublie pas qu’on ne se cache rien. — Bah… C’est qu’on s’est un peu amusés… — Genre? — Mamaaan, tu exagères ! On s’est caressés et puis sucé aussi… — Donc après vouloir me sauter, tamponné Laura, tu te tapes la femme du bûcheron, et maintenant c’est le tour de Jérémy. Simon tu as vraiment le diable au corps et toi et une bitte dans la tête, que je t’envie de ne pas pouvoir en faire autant. — Mais Simon, je suis toujours mariée à ton père et tant que le divorce n’est pas officiellement prononcé je ne peux rien faire au risque de tout perdre s’il l’apprenait. — Qui veux-tu qui lui dise ? — Le curé, mon chéri, je ne lui fais aucune confiance. Je te l’ai déjà dit méfie-toi de lui et puis si tu ne veux plus aller à la messe, ce n’est pas moi qui te le reprocherais.
 — Qu’est qu’il a fait ? — Je ne peux pas te le dire, c’est trop grave. — Je suis certain qu’il s’est passé quelque chose avec mes copains enfants de chœurs il y a six ou sept ans, quand le curé voulait que nous soyons en slip sous notre aube pour ne pas voir le bas de nos pantalons, et aussi être pieds nus en sandales à lanières de cuir pour ressembler aux apôtres. Parce que peu de temps après ils sont tous partis les uns après les autres, explique Simon. — Bon, j’avais prévu une balade à Château ; tu es toujours d’accord je suppose ? Alors on se change, je te prépare tes affaires le temps que tu prennes une douche, explique-t-elle, histoire de détourner la conversation.   Ces paroles surprennent Simon, qui espérait enfin savoir ce que l’on semble reprocher au curé, alors il est un peu déçu que sa mère refuse de lui expliquer, mais il a une botte secrète. Il va demander à la seule personne qui doit obligatoirement savoir : Georgette ! Car elle entend tous les ragots de village et lit tous les journaux qu’elle vend. Alors sans faire aucune allusion, répond à sa mère :   — Et nous allons où? — Petit curieux que tu es, nous allons faire quelques courses à Château, mais avant, nous mangerons un morceau dans un petit resto et nous passerons chez l’esthéticienne. — Waouh… ! Tu es super, alors je vais me doucher.   Sous la douche, il chantonne un tube qui vient de sortir : « La ballade des gens heureux » de Gérard Lenorman. Il est heureux de sortir seul avec sa mère, événement qui ne s’était jamais produit à cause de son père qui trouvait cela indécent. Rendez-vous compte : une mère seule avec son fils dans un café-restaurant ; qu’allaient penser les gens ? Mais pour l’heure, Huguette n’en a que faire. Si elle invite son fils à l’accompagner c’est pour fêter sa liberté et les jolis cadeaux qu’il lui fait en se promenant nu et en lui racontant ses exploits sexuels. Savoir qu’il vient d’avoir une relation avec ce garçon qu’elle connaît à peine, la surprend et l’amuse beaucoup. Elle est heureuse que son fils se soit dévergondé si vite, tout comme elle à son âge, et c’est avec entrain qu’elle prépare les vêtements. Pour lui ce sera un bermuda et une chemisette, et pour elle une jupe courte et un chemisier blanc ; elle est si excitée, qu’elle prépare les sous-vêtements, hésite un instant ; puis finalement elle les remet dans l’armoire.   Le vieil autocar SC3 pour Saviem-Chausson type 3 de 1964, est à bout de souffle, il crache une fumée noire en montant la dernière côte avant de prendre la nationale qui serpente dans la campagne champenoise. Il fait un détour sur une route en partie défoncée pour prendre d’autres passagers au dernier village avant Château. À son arrivée à la gare routière toute proche de la marne, le chauffeur descend en râlant et part en direction de son chef qui surveille le trafic, la discussion est vive, des bras se lèvent et le chauffeur retourne à son engin en râlant et en donnant des coups de pied dans les pneus du bus agonisant. Car la compagnie refuse de le remplacer à cause du manque de rentabilité de la ligne. Le car qui a mis plus de temps que prévu bouleverse l’emploi du temps de ses passagers qui se bousculent à la descente du bus en espérant récupère le temps perdu. Huguette retient son fils en lui disant d’attendre, car ils sont à deux pas de là où ils doivent se rendre et ne sont donc pas pressés. Pour se rendre à leur premier rendez-vous, qui est un petit restaurant situé sur les bords de la marne, Simon prend la main de sa mère comme avant ; du temps où il était petit. Ce contact physique la rend particulièrement fière, elle le regarde avec tendresse en retrouvant cet instant perdu depuis trop de temps ; et pour lui montrer sa gratitude elle serre très fort cette main qu’elle sent amoureuse. Elle remarque le regard des passants qui montrent parfois un air scandalisé mais le plus souvent attendrit.   Les tables du petit restaurant sont installées sur l’herbe au bord de la rivière à la façon de ces vieilles guinguettes d’antan. Les tables carrées n’ont qu’un seul pied central supportant un plateau recouvert de « Formica imitation marbre » elles sont toutes entourées de quatre fauteuils en rotin avec un coussin posé sur l’assise. Le patron a innové en faisant imprimer les plats sur des sets de table en papier avec en fond l’ébauche des lieux dessinée au crayon.   — Bonjour Madame, Monsieur ; deux couverts ? — Bonjour, s’il vous plaît. — Alors installez-vous là où vous voulez, informe l’homme en s’éloignant. — C’est drôlement sympathique ici, tu connais ? questionne Simon. — Oui, il y a très longtemps qui j’y suis venu, c’était avant que tu viennes au monde ; ton père m’y avait invité pour mon anniversaire. — Ah ! Tu fais une sorte de pèlerinage ? — Tu n’y es pas du tout, c’est juste parce que c’est le seul que je connaisse et qu’on y mange bien, lui répond-elle tout en consultant le menu.   Le serveur revient avec un plateau rond avec des verres, couverts, une corbeille de pain et une carafe d’eau.   — Avez – vous fait votre choix ? — Oui, comment est l’andouillette ? — Toute fraîche de ce matin. — Alors je prendrai cela… —Moi aussi, surenchère Simon. — Avec des frites ? Et comme boisson ? — Les frites c’est parfait, et nous prendrons une demi-bouteille de champagne en apéritif. — Très bien, je vous apporte cela dans deux minutes.   Alors que l’homme s’éloigne :   — Dis Maman, on fête quoi au juste ? — Rien de spécial, j’ai juste envie de prendre une flûte de champagne en dehors de la maison ; tout simplement, tu n’aimes pas ? Et puis on peut aussi boire à notre après-midi et à ce qu’il va t’arriver. — Oh, si si ; mais cela m’a surpris sur le moment, mais que va-t-il m’arriver ? — Ça…   Le serveur revient avec à nouveau un plateau supportant un seau à champagne contenant une demie de champagne et ses glaçons, deux flûtes et deux ramequins contenant des cacahuètes dans l’un et des « TUC » dans l’autre. Il dépose le tout sur la table, dispose les verres et les ramequins, puis débouche la bouteille et verse le liquide pétillant dans les flûtes à la méthode champenoise, soit avec juste un chuintement pour le bouchon et le pouce dans le cul de la bouteille pour le service :   — Vous m’en direz des nouvelles, il vient de la propriété de mon oncle, informe-t-il en désignant le breuvage dont la mousse retombe doucement en chantonnant. Vous me ferez signe quand vous serez prêt pour la suite, précise-t-il en repartant. — Eh bien, à ta santé Maman, alors je fête quoi ? — Santé mon grand, et pour le reste ; tu le sauras bien assez tôt.   Après le verre de champagne, s’est autour de la véritable andouille de Troyes accompagné de frites maison que se faire déguster avec de l’eau ; le reste du champagne sera pour accompagner une part de tarte maison. Après le dessert Huguette règle l’addition, car Simon n’a pas encore d’argent ; puis ils repartent main dans la main vers une destination que Simon ne connaît pas. Ils longent pendant un long moment la rivière où des couples d’amoureux s’exhibent dans des embrassades fougueuses et décomplexées ; Simon les regarde avec une envie non dissimulée qu’il a envie de partager avec sa mère.   — Maman, tu nous vois assis sur l’herbe comme les couples là-bas ? — Il est vrai que c’est assez tentant, mais je crois avoir mieux à te proposer… mais il faut attendre encore un peu.   La rue commerçante qu’ils viennent de prendre en tournant à droite après un restaurant les mène devant la devanture d’une boutique où sont exposés des produits de beauté, des pancartes donnent la liste des prestations proposées. Simon les lit avec une certaine curiosité, elles annoncent des soins de beauté du visage, des manucures, des séances de bronzage par UV, des épilations avec une ligue qui indique « Ici nous faisons les intégrales ». Un paragraphe énumère tout un tas de massages relaxant, de séances de Sauna ou de Hammam. Un autre paragraphe annonce que les hommes peuvent aussi profiter de ces prestations et qu’il faut se renseigner à l’intérieur. Simon qui en a assez vu commence à reprendre sa marche…   — Eh Simon ! Tu vas où ? — Bah je continue, pourquoi ? — Parce que ta surprise est là-dedans, indique-t-elle en poussant la porte du salon de beauté. — Bonjour Julie, j’ai pris rendez-vous pour deux. — Bonjour, oui Madame Huguette ! Je vérifie sur l’agenda… C’est exact et vous êtes en avance, vous restez ensemble pour les soins, c’est ça ? — Oui, c’est ce que j’ai demandé. — Parfait, alors suivez-moi ; Clarisse va s’occuper du jeune homme et c’est moi qui vais m’occuper de vous. Mais avant tout, je vous invite à vous déshabiller dans cette pièce. Choisissez un caisson pour y mettre vos affaires, à l’intérieur vous trouverez un peignoir, des claquettes, un drap de bain et si vous le souhaitez une affreuse culotte jetable ; autrement vous pouvez rester nu. Je vous laisse vous changer et je reviens dans cinq minutes pour vous accompagner et commencer par le hammam, informe Julie en sortant du vestiaire. — Maman, mais qu’est-ce qu’on fait ici ? On ne va tout de même pas se mettre tout nu ici ? — Eh bien pour un enfant de chœur qui se balade à poil sous son aube ; tu me déçois… — Non, mais c’est que je suis rasé, et que ça repousse… — Eh bien se sera nu, et je te promets que tu vas apprécier.   Simon ne répond pas et se déshabille entièrement, enfile le peignoir et les claquettes, sa mère en fait de même ; et cinq minutes plus tard, Julie refait son apparition.   — Vous êtes prêts ? Alors c’est parti.   Ils prennent un long couloir bordé de portes sur lesquelles sont suspendues de petites ardoises portant la destination de la salle, ainsi on peut lire : Massage ou Épilation et encore Pédicure, puis ils arrivent devant une porte translucide, Julie s’arrête devant et dit :   — Nous y sommes, vous pouvez quitter vos peignoirs, gardez bien vos serviettes excusez mon indiscrétion, mais c’est votre… ? demande l’esthéticienne en regardant le garçon. — C’est mon fils, ne vous inquiétez pas nous sommes assez libres et sans vraiment de complexe. — Cela doit être agréable ? — Oui très, reprend Simon. — Tenez, voici le Hammam ; vous pouvez ôter vos peignoirs, et vous enrouler dans la serviette, elle vous servira pour vous protéger de la chaleur des bancs en pierre. Vous trouverez à l’intérieur des récipients remplis de savon noir et des gants de crin pour vous frictionner, même si vous avez pris soin de vous laver ce matin, vous allez être surpris de la couleur de l’eau.   Simon commence à comprendre ce que ces mots « commencer par » veulent dire. Ils amèneront forcément une suite dont il ne connaît pas le contenu, mais la pancarte de la vitrine et les ardoises lui reviennent en mémoire lui présagent de bons moments et qu’il finira à poil devant la belle esthéticienne. Huguette et son fils se mettent nus, gardent leur serviette et entrent dans une pièce surchauffée à l’extrême. Des jets de vapeur dense sortent par des bouches placées au ras du sol, avec de doux chuintements alternés de souffles puissants, semblables à celui d’une locomotive à vapeur, remplissent la pièce d’un épais brouillard envahissant ; rendant ainsi les occupants de la pièce aveugles. Grâce à l’ouverture de la porte en verre cathédrale qui laisse s’échapper naturellement la vapeur, permet au couple de découvrir rapidement les lieux. Il s’agit d’une petite pièce rectangulaire d’environ cinq à six mètres carrés de surface et à peine plus de deux mètres de haut. Elle est carrelée du sol au plafond de carreaux antidérapants de couleur beige. Certains carreaux sont carrés et portent des décors de style oriental, une frise composée des carreaux rectangulaires avec des arabesques peintes ceinture la pièce à mi-hauteur des murs sur les trois faces opposées à la porte. Au plafond des bouches diffusent une musique douce qui amène à l’apaisement, d’autres de la lumière blanche ou tamisée. Sur les trois murs opposés à la porte, des bancs carrelés accueillent ceux qui désirent s’asseoir ou s’allonger avec comme coussin un drap de bain judicieusement plié.   Vingt minutes de cuisson vapeur plus tard, les corps de deux clients dégoulinent de sueur et sont prêts à passer à l’étape suivant.
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