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Simon, d’Ange à Démon.

Chapitre 25

La remise en question.

Divers
La séance de sadomasochisme qu’il vient de vivre en fouettant sa patronne jusqu’à la faire jouir l’a mis mal à l’aise. Alors à peine rhabillé il s’enfuit sans demander son reste, et court comme un voleur en laissant sa patronne pantelante mais ravie de la dérouillée que le jeune garçon vient de lui mettre. Comme il se fait tard, il se rend chez lui au pas de course avec la ferme intention de parler avec sa mère de ce qu’il lui arrive. À peine arrivé et sa tenue d’intérieur enfilée, c’est-à-dire rien, sa mère l’apostrophe. — Eh Simon, c’est toi ? Vient, il faut que je te parle ; je suis au salon.— J’arrive tout de suite. Lorsqu’il entre dans le salon, il trouve sa mère en tenue de ville habillée d’une robe à fleurs, elle est assise sur le canapé avec son air des mauvais jours, tenant dans ses mains une liasse de documents. Il s’approche d’elle et constate qu’elle a pleuré. Inquiet il s’assoit à côté d’elle et l’interroge : — Ça ne va pas, Maman ?— Non, c’est à cause de ton père ; viens plus près de moi, lui dit-elle en tapotant le coussin placé juste à côté d’elle.— Que ce passe-t-il ?— Je reviens de chez l’avocat qui m’a convoqué en urgence. Ton père lui a envoyé un courrier en lui expliquant qu’il refusait le divorce, que nous resterions mariés jusqu’à la fin de nos jours et que si je demande le divorce, il garderait la maison. Il prétend qu’il est le seul à rembourser le prêt et que, par conséquent, la maison lui appartient en totalité.— Mais c’est dégueulasse ce qu’il fait ! Et qu’est-ce que t’a dit l’avocat ?— Il en a parfaitement le droit et que le faire changer d’avis serait mission impossible. Sauf si je le trompe et qu’il en a la preuve, mais je n’ai pas envie de coucher avec n’importe qui et devant un huissier par-dessus le marché.— Qu’est-ce que tu risques de le faire ?— Eh bien, de tout perdre tout simplement et tel que je le connais : nous allons nous retrouver à poil avec une main devant et une derrière, car il estime que tout lui appartient. Ce qui m’ennuie c’est de céder pour garder un toit et surtout d’attendre le retour du capitaine pour me faire sauter, et ça j’m’y refuse ; je veux retrouver ma liberté et faire ce que j’ai envie.— Ne t’inquiète pas, nous allons nous débrouiller et trouver à nous loger ; mais il ne faut pas te laisser abattre et faire front, en lui prouvant que tu es une femme désirable et que tu aimes le sexe. Prouve-lui que tu as trouvé un autre homme qui te comble comme tu le mérites.— Tu as raison, je ne dois pas me laisser aller et ce que tu viens de me dire me donne une idée, qui, lorsqu’il apprendra ce qui s’est passé, lui fera autant de mal que si je lui enfonçais un poignard dans le dos.— Maman tu m’inquiètes. Que veux-tu faire ?— Coucher avec toi, tout simplement ! Tu imagines la tête qu’il va faire en apprenant cette nouvelle ? Simon qui vient de prendre ces mots en pleine figure, reste sans voix. Le fantasme qui l’habite depuis si longtemps en secret revient d’un coup à la surface, malgré la promesse de ne pas faire de mal à sa mère et la mise en garde de cette voix qui le hante régulièrement ; il se trouve la belle excuse de ne pas être à l’origine de cette demande. — Mais on s’était promis de ne pas le faire…— Je sais, mais tu es le seul qui peut m’aider. Je sais aussi que ce n’est pas bien de le faire en famille, mais si tu acceptes, je suis certaine de lui faire très mal ; mais je ne connais pas sa réaction vis-à-vis de toi. Par contre il sera obligé de demander le divorce.— Peut-être, mais comment le saura-t-il ? Tu vas le lui annoncer, lui envoyer des photos ?
— Peut-être pas, car j’ai une bien meilleur idée : si tu es d’accord, nous allons le faire ce soir ; je t’invite à passer la nuit avec moi. Je veux que tu sois mon amant, je veux faire l’amour avec mon petit-homme qui, je le sais, est un très bon amant ; ne rougis pas, on me l’a rapporté. Ensuite tu vas aller voir le meilleur allié de ton père : le curé, à qui tu vas demander confesse et avouer en racontant en détails ce que je t’ai demandé de faire. Tu lui donneras l’adresse de ton père et comme il est dans une situation délicate en ce moment, il va s’empresser de lui téléphoner pour lui rapporter tes dires.— Et s’il ne me crois pas et veut des preuves ?— Tu n’auras qu’à lui dire qu’on le fait tous les soirs, qu’on vit nus et que la porte n’est jamais fermée à clé. Il viendra nous espionner et nous verra en pleine action, et là je te parie tout ce que tu veux qu’il lui fera un rapport bien détaillé.— Je vois et je suis en train de me demander si tu n’es pas pire que moi avec mes histoires de Satan. D’ailleurs, je voudrai que nous en parlions, car certaines choses m’inquiètent et je pense que je ne suis pas normal, enchaine Simon sur un air inquiet.— Alors sers-nous à boire, un Porto pour moi, le temps que j’aille nous préparer un petit encas que nous emporterons dans ma chambre. Pendant qu’il prépare un plateau avec deux verres, un Coca-Cola pour lui, car il veut garder les idées claires et n’est pas vraiment ami avec l’alcool qui a une fâcheuse tendance à lui mettre la tête à l’envers en lui faisant dire n’importe quoi ; un Porto pour sa mère qui semble, à juste raison avoir envie de fêter cet évènement. Après être montés au premier étage de la maison, Simon avec le plateau de boissons et Huguette avec l’autre plateau joliment décoré de petits toasts, cette dernière les dépose sur la petite table qui servait, fut un temps, à recevoir les petits repas d’amoureux. Simon et sa mère s’installe assis en tailleur sur le lit. — Alors mon garçon, que t’arrive-t-il de si inquiétant ?— Eh bien Maman, depuis que j’ai lu le manuscrit il m’arrive des trucs vraiment étranges.— Ça tu me l’as déjà dit mais vois-tu ces histoires de démon je n’y crois pas.— Attends que je te raconte. Alors voilà tout a commencé avec le manuscrit et […] Il lui raconte alors en détail et sans complexe, toutes les aventures qui lui sont arrivées depuis le début, avec la lecture du manuscrit : son dépucelage avec Laura, la femme du bucheron, Jérémy et cette terrible volonté de le transformer en un irrésistible petit pédé, la séance sadomasochiste avec sa patronne, les aveux du curé, ses exploits de contorsionniste, l’envie de faire l’amour avec elle, et cette voix intérieure qui le pousse à aller toujours plus loin dans la perversion ; puis il termine par : — Tu vois, je pense que tout ceci n’est pas normal avec ce besoin de sexe quasi permanent.— Je pense que l’explication est simple : à cause de l’éducation de ton père, tu n’as pas pu profiter des envies dès le début de tes premières pulsions ; et maintenant elles se réveillent tout simplement.— Oui, mais il y malgré tout cette voix…— Sans doute ton subconscient, qui te pousse. Tu es au début de tes expériences sexuelles alors comme c’est tout nouveau, tu as l’appétit féroce. À ton âge et avant que je fasse la connaissance de ton père, j’étais une gourmande comme toi, et je ne le regrette pas. Je suis aussi certaine que la lecture de ce manuscrit t’a ouvert l’appétit un peu plus que d’ordinaire ; alors ne t’inquiète pas. Tu es tout à fait normal.— Oui ; mais pourquoi j’ai depuis longtemps envie de faire l’amour avec toi ?— Tu es comme tous les garçons de ton âge, qui ont aussi envie de coucher avec leur mère, comme Œdipe.— Et le fait de coucher avec la femme du bûcheron, et d’être félicité par cette voix intérieure ?— C’est ton subconscient, tu as trouvé cette femme tellement belle et audacieuse, à cause de la main qu’elle t’a mise au cul ; tu es simplement tombé sous son charme.— Et Jérémy, pourquoi est-ce que je veux faire ce que la voix m’a demandé : faire de lui un pédé ?— Parce que tu as envie de t’amuser avec un garçon, nous avons tous essayé de le faire avec quelqu’un du même sexe. Regarde, moi plus jeune j’adorais m’amuser avec des filles, leur lécher la cramouille, leur sucer les seins et leur faire vibrer le clito dans de torrides 69. Donc tu vois que tout va bien, raconte-t-elle en regardant la queue de sa progéniture monter de plus en plus alors qu’elle sent sa vulve s’humidifier.— Bon d’accord, mais cette voix qui veut punir le curé. Avec Laura, nous l’avons piégé et il a fini par avouer ce qu’il a fait de mal, et c’est à ce moment-là que l’orage a éclaté en brûlant une partie de l’église. Tu ne trouves pas cela anormal ?— Simple coïncidence, tu sais il y a souvent des orages aussi violents qu’imprévisibles.— Et toi, il me semble que depuis que tu as touché le manuscrit tu as aussi des envies que je qualifierais d’hors normes.— Pourquoi, cela te déplait-il de vivre à poil à la maison et de pouvoir admirer et de dessiner ta mère nue ? Alors si tu veux tout savoir : oui j’aime cette vie un peu plus délurée et signe de liberté. Je me fous du regard des autres, je me fous de ce qu’ils pensent ou disent de moi. Tu vois : pendant vingt ans j’en ai bavé des ronds de chapeaux avec ton père ; alors pour moi c’est comme il me l’a dit : la liberté retrouvée ; mais pas comme il le pensait.— Donc tu es en train de me dire que quelque part tu te venges de lui et que tu cherches à rattraper le temps perdu, et avec moi en plus ?— C’est ça, et tu la trouves comment cette nouvelle vie ?— Merveilleuse, Maman ; tu es magnifique et je suis certain que peu de grands ados vivent ce genre de choses. Mai n’empêche qu’il reste tous ces phénomènes étranges qui me laissent penser qu’une force surnaturelle guide mes pas et ceux de Laura.— Peut-être mais je n’ai personnellement rien ressenti, mais libre à toi d’y croire et de te faire plaisir autant que tu le veux. D’ailleurs en parlant de plaisir, je vais te montrer que faire l’amour n’est pas que la pénétration.— C’est vrai ? Alors là je te suis à cent pour cent. Et on va faire quoi ?— Eh bien tu verras si le démon qui est en toi est à la hauteur de ce que j’attends de lui. Ils poursuivent leur collation dans un silence religieux, Simon s’interroge sur ce que lui réserve sa mère, car il peine à croire qu’elle va s’offrir à lui ; lui qui la croyait sage et pieuse, il commence à douter et à hâte de découvrir sa véritable personnalité. Leur petit-en-cas traîne en longueur, car ils ne cessent de s’admirer tout en réfléchissant. Huguette, encore hésitante, gagne du temps et Simon n’ose prendre la direction des évènements. Il se réjouit de cette attente qui a tendance à l’exciter toujours un peu plus, pendant que sa mère complote. Ce qu’elle est en train de concocter est pire que ce que l’on peut imaginer : l’heure de la vengeance a sonné. Elle sait aussi que ce qu’elle va faire se saura et quand son mari apprendra la nouvelle, il sera frappé avec la violence d’un coup de poignard, comme le faisait les lutteurs romains achevant l’esclave au combat. Des conséquences, elle n’en a rien à faire, les commérages ne l’atteignent pas, les détracteurs n’ont qu’à bien se tenir, car elle n’est pas du genre à se laisser faire. Alors après une dernière réflexion, elle s’adresse à son fils :   — Bien, je commence à avoir sommeil, alors on se couche ?  — Oui, tu as raison ; cette journée a été épuisante, répond Simon déçu. Comme la nuit s’annonce chaude en ce mois de juillet, elle a fait son lit avec une parure de drap en satin parme qu’elle a reçu de sa grand-mère en cadeau de mariage. Elle aime n’avoir que ce voile sur son corps, qui en plus du confort lui apporte douceur et sensualité ; mais aussi pour que son fils garde un beau souvenir de cette nuit passée avec elle. À peine couché et sans dire un mot, Simon se colle contre sa mère et pose tout naturellement sa main droite sur son ventre, mais elle le repousse délicatement en l’obligeant à placer ses mains le long de son corps. Simon se laisse faire en pensant qu’il ne se passera rien, que sa mère veut tout simplement passer la nuit avec lui à ses côtés.   — Bonne nuit Maman… dit-il encore un peu plus déçu.  — Bonne nuit mon chéri, lui dit-elle encore hésitante sur ce qu’elle veut réaliser, alors elle lui dépose un doux baiser sur les lèvres. Ce baiser que reçoit Simon a un gout de bonbon au goût subtile, mais surtout il dégage tout l’amour qu’elle a toujours été capable de lui donner depuis sa plus tendre enfance. Assommé par les évènements de la journée, Simon commence à somnoler.
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