Changement de vie :(Isabelle)Il y a 2 ans (j’avais 32 ans) courant décembre, ma société actuelle, m’a envoyé sur une mission dans le 2ème arrondissement de Paris. C’était idéal pour moi, cela me faisait gagner 30 minutes de transport par rapport à ma mission précédente, même si j’arrivais vers 10h du matin. Arrivée gare du Nord, je prends la ligne 2 du métro et m’arrête pas loin du bureau. Du coup, je mets moins de temps à aller au bureau que certains collègues qui habitent eux en « proche banlieue » comme on dit. J’intégrai un projet de 60 personnes qui allaient s’étaler sur 2 ans. Dans l’équipe du client je fis la connaissance de mes 2 principaux interlocuteurs, ceux avec qui normalement je travaillerai pendant 2 ans. Les sous-traitants comme moi travaillaient dans des grands open space de 20 à 25 personnes séparées par des armoires, les gens de la société, eux travaillaient dans des bureaux fermés de 2 à 4 maximums. Charles P.Un homme de 40 ans, brun, environ 1m78, pas trop mon genre, aurait mérité de perdre 5 à 10 kilos, mais il aimait bien les restaurants et les bons repas, il était dans la société depuis quelques temps. Compétent dévoué à son travail, toujours ou presque de bonne humeur, mais exigeant sur les résultats à fournir au dire mon responsable de projet. Il avait une certaine aura, mais pas du tout un charmeur. Il travaillait beaucoup avec le service financier du client chez qui j’intervenais. Il avait droit à un bureau seul du fait de son poste. Yvon V.A peine plus âgé que moi (environ 35 ans), ce gars est un prétentieux horrible pas franchement compétent, et après de 5 jours de travail, je me dis que c’est en fait la définition parfaite de ce que l’on appelle un con fini surtout après ce que m’avez rapporté une collègue qui me dit (« hier matin quand tu es arrivé, Yvon était au café, et quand il t’a vu passer il a dit à Charles qu’il aimerait bien te casser les pattes arrières. Charles lui a répondu commence déjà à faire ton boulot et après tu feras ce que tu veux si elle veut ») ; mon objectif était donc clair : bosser le moins possible avec lui. Après quelques jours, je commençais à bien m’entendre avec Charles qui en effet était plutôt dévoué à son travail et ne devait pas avoir une super vie personnelle (un peu comme moi d’ailleurs). J’appris qu’il habitait seul à 500 mètres du bureau ce qui faisait qu’il embauchait tôt et partait tard. Certains disaient même qu’il couchait au bureau tellement il était présent. Je sympathisai assez rapidement avec Charles et nous primes l’habitude d’aller faire la pause-café ensemble. Mais les pauses café n’étaient pas régulières et dépendaient de ses réunions avec les services financiers. J’avais remarqué que souvent avant de partir en réunion avec les financier, une jeune comptable Anna venait le chercher pour aller boire un café, et chaque fois ou presque elle venait au bureau en mini-jupe et des escarpins avec des talons de 5 à 10 cm. Une peu plus petite que moi et plus mince et sans beaucoup de poitrine (un bonnet A). Je me disais que finalement il n’était peut-être pas si célibataire que ça. Un matin au café je lui posai la question : « c’est quoi ta relation avec Anna » et la réponse fusa : « C’était une copine de ma cousine et elles faisaient du sport ensemble. C’est comme ça que je l’ai connu. J’ai poussé son cv ici lors d’un stage et depuis elle a été embauchée. Très gentille et attirante. On sort de temps en temps le soir ensemble diner ou prendre un verre. Mais Dis-moi Isabelle Pourquoi cette curiosité ? ». Je pris un teint un peu rouge et lui dit, « euh, je la vois souvent venir te chercher pour les réunion et elle a une tenue plutôt sexy ». « Allons Isabelle, me dis pas que t’es jalouse de cette jeunette, tu as de nombreux charmes toi aussi sauf sur les jupes, tu n’en mets jamais ». Sa réponse me fit un peu sentir penaude mais je ne voulais pas me montrer si indiscrète. Au ton employé par Charles, j’avais eu l’impression de l’avoir vexé.J’avais négocié avec ma boite de pouvoir rester 2 fois par semaine (lundi et mercredi en général) à Paris à l’hôtel et ma boite me remboursait les frais. C’était important pour moi car cela me permettait de récupérer un peu et surtout de ne pas prendre d’appartement hors de prix sur Paris en restant chez mes parents et de rester dans mon cocon familial qui me protégeait.Dans l’après-midi, je repris avec Charles un café et m’excusa pour le matin. Charles sourit et me dit : « tu me paieras un apéro un soir pour te faire pardonner et je choisirai le jour ». « Ok pas de souci, surtout que je reste 2 fois par semaine sur Paris et je déteste rester seule enfermée à l’hôtel, on aura l’occasion ».Un lundi matin début février, plusieurs semaines après cet évènement, en arrivant j’allais dire comme tous les matins ‘Bonjour’ à Charles qui me dit « Bon d’un commun accord avec moi-même, j’ai décidé que tu te faisais pardonner ce soir ». Par chance pour moi j’avais prévu de rester sur Paris, aussi j’acceptai sa proposition. Nous prîmes l’apéro puis allâmes diner ensemble. Une bonne soirée où nous avions pu discuter de sujets plus personnel et hors cadre bureau, plus relax.Je lui rappelai que je restais 2 jours par semaine en général lundi et mercredi soir, aussi je lui proposai de recommencer une soirée ensemble. Au fil des rencontres, nous parlâmes de sujets de plus en plus personnel, lui avoua être célibataire mais attendre mon Prince Charmant. Nous fîmes un week-end sur Paris pour aller au musée du Louvre et nous allâmes diner dans le quartier, et en sortant Charles salua plusieurs personnes, en fait, des personnes du bureau qui habitaient son quartier. Je m’attendais donc dès le lundi à des ragots comme ça se fait souvent dans les boites. Par contre je ne compris après ce week-end qu’il ne voulait pas être seulement mon ami mais un peu plus que lorsqu’il me proposa 2 semaines plus tard de refaire un week-end ensemble mais ailleurs en France, ce que je lui refusai tout net.
