Je me suis réveillé le lendemain matin et je remarqua une tache humide dans mes draps. Je n’avais aucun doute de ce que c’était, mais j’étais un peu déçu de ne pas me souvenir de mon rêve. Parce que je suis certain de savoir de qui j’ai rêvé.J’ai compris alors que mon désir était plus grand que ce que je pensais. Et étant un garçon entreprenant, j’ai décidé de tenter quelques petits trucs avec ma sœur. Divers plans se formaient déjà dans ma tête.Je me suis levé et je partis descendre déjeuner. Mais mes parents n’étaient pas là. Je vérifiai à la fenêtre et leur voiture n’était pas là non plus. Je montai voir ma sœur.— Ils sont partit où?— Qui? Me demandat-elle, trop concentrée à faire sa coiffure.— Ben les parents…— T’as oublié, ils sont pas là du week-end.Je remarqua alors qu’elle portait des vêtements aussi aguichants qu‘hier. — Me dis pas que tu vas en profiter pour aller faire ta pute! Dis-je sur un ton agressif.— Attends, tu rigoles ou quoi, si en quelques heures, je me fais une centaine d’euro, t’imagine en une journée, voire en un week-end!Je ne lui répondis pas, résigné à la laisser faire ce qu’elle veut. Je restai sur son palier de porte quelques secondes, en la matant rajuster son décolleté, passer une main dans ses cheveux et se regarder dans le miroir pour finalement s’envoyer un baiser à elle même. Puis je lui posai une question:— Tu baises vraiment avec n’importe qui?— C’est une question ou une affirmation?— Une question, tu m’as dis hier que tu te faisais des gros.— Ouais… ben ouais…Elle se dressa devant moi.— Tu sais n’importe qui peut profiter de ça, dit-elle en serrant sa poitrine, ou quiconque veut se vider dans ça (elle désigne son vagin avec ses mains en forme de fusils), tant qu’il a le fric, il peut se l’offrir.Elle me sourit, et c’est à cet instant précis, que j’eu une idée.— Bon pousse toi, me dit-elle en me bousculant, je dois y aller!Sans me retourner, dos à elle, je lançai:— Donc, par exemple, si je voulais, vu que j’ai les thunes, je pourrais te baiser? Elle s’arrêta net. Elle ne dit pas un mot. Je continuai mes arguments:— Après tout, je ne serais qu’un client comme un autre, rien de plus, et puis ça te fait économiser un trajet.Elle ne savait plus si je rigolais ou si j’étais sérieux, elle s’approcha de moi et d’un air interrogateur, qui d’ailleurs me fit douter de sa réponse, elle me dit :— Tu veux vraiment le faire?Je la regardai droit dans les yeux et lui dit oui. Elle se retourna un instant pour réfléchir, elle avait l’air de peser le pour et le contre dans sa tête. Elle se retourna vers moi d’un bond et me dit avec un large sourire.— Bon, d’accord!Elle marqua une pause, puis demanda:— On fait ça sur ton lit ou sur le mien?Rien que d’entendre le fait que nous allions le faire me faisait déjà bander pas mal.— Dans la chambre des parents, lui dis-je, leur lit est plus grand.— OK… me répondit elle avec un air coquin. Je me suis demandé sur le coup si c’était de la comédie de prostituée ou non. Elle enchaîna:— Alors, c’est 60€ pour 15 minutes, pénétration et fellation incluse. Je n’embrasse pas et je ne le fais pas dans l’anus. OK? Envoie les 60 euros…Je sortis une boîte où je rangeais mon argent, et lança:— C’est combien pour tout l’après-midi?Elle fut abasourdie et confuse.— Quoi?! Tu veux faire ça tout l’après-midi?— T’as qu’à me faire payer pour tous les hypothétiques clients que tu aurais eu aujourd’hui, je m’en fous. J’ai vraiment envie de toi, là.J’eu l’impression qu’elle fut touchée par ce que je lui disais.— On va voir si tu vas tenir tout l’après-midi alors… Me dit elle avec un large sourire. Tu veux une tenue particulière?Sans hésiter, je répondis du tac au tac :— Ta tenue d’hier!— Hihi, je vois qu’elle t’a fait de l’effet. OK, laisse moi 10 minutes, attends moi dans la chambre…
