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Sofia

Chapitre 7

Ambivalence

Travesti / Trans
Je considérais que ma vie était, à ce moment-là, comme parfaite. Sentimentalement, j’étais comblé par Laura et, sexuellement, mon plaisir était à son apogée. J’avais contrôlé absolument toutes les situations auxquelles j’avais été confronté et me dirigeais lentement mais sûrement vers ma transition. Je passais de plus en plus de temps, lorsque Laura travaillait à faire des séances d’essayages, à me parer de mes plus belles tenues et à défiler devant ma glace. C’était assez jouissif de penser à me faire prendre dans mes plus belles parures. Depuis maintenant un mois, j’avais commencé à prendre des renseignements sur la façon de procéder à une transition et le parcours du combattant que cela pouvait représenter. J’avais depuis longtemps pris la décision de sauter le pas.
   Aussi, je considérais le fait d’avoir commencé à laisser pousser mes cheveux depuis un an et demi comme une première victoire. Étant allé la semaine dernière chez le coiffeur, mes cheveux étaient maintenant arrivés en-dessous de mes épaules. Malgré tout, je n’étais jamais rassasié au niveau sexuel et, bien que Laura avait l’esprit vraiment très ouvert sur le sujet, je cherchais de nouvelles expériences, encore et toujours à la recherche de plus de frissons. Ce fut ainsi que, comme à mon habitude, je continuai de converser sur des forums érotiques afin de partager mes différentes expériences.    Une d’entre elles revint beaucoup dans la discussion : celle où Laura me piégea et se fit prendre devant moi par une autre personne. C’était surtout David qui s’amusa de cette situation, me demandant si la situation m’avait plu et ce que j’avais pu ressentir. Il me demanda aussi si j’aurais voulu être à la place de Laura. Ce à quoi je ne pus répondre que Oui puisque, depuis que j’avais assisté à cette scène, cela m’avait encore plus motivé à dépasser mes limites. David eut alors une idée que je qualifiai, quand il me la proposa, de saugrenue. Il me demanda si j’oserais faire l’amour en étant filmé. Aimant tout contrôler, je lui dis que cela s’avérait trop risqué car je préférais garder secrets mes exploits.    Il me dit que je n’avais pas compris sa proposition puisqu’il ne voulait pas diffuser le résultat mais plutôt que je l’offre en exclusivité totale à Laura. Lui offrir ce film tel un cadeau aurait été un peu une revanche. Ce fut ainsi que je me laissai convaincre de réaliser ce fantasme. Bien sûr, David se proposa gentiment de m’aider à le réaliser en exprimant son désir d’être mon partenaire durant ce rodéo. Il était depuis un moment intrigué par mes photos que j’avais pu partager sur le forum et lui aussi voulait réaliser un fantasme en faisant l’amour à une jolie travestie et quoi de mieux que celle sur laquelle il fantasmait depuis des mois ?    Nous prîmes rendez-vous pour la semaine suivante chez moi, un jour où je savais Laura totalement absente de la journée. Le Jour J, je pris bien soin de me préparer dès le départ de Laura de notre appartement. Je m’étais habillé avec un tailleur composé d’un pantalon et d’une veste noire en satin. J’y ajoutai un chemisier vert en satin et une cravate pour femme noire également en satin. Je me perchai alors sur des talons aiguilles, me maquillai, me parai de quelques bijoux et me parfumai. À dix heures tapantes, David sonna à l’interphone et je le fis monter. Je lui ouvris la porte, nous nous fîmes la bise et je le fis entre à l’intérieur. Je pus l’observer plus avant : il était assez petit, il ne devait pas dépasser les un mètre soixante-dix. Il était également assez mince mais musclé, son ventre était bien plat mais avec des abdominaux assez bien formés.    Je lui offris à boire et nous nous mîmes à discuter. Évidemment, la discussion vrilla rapidement sur notre projet commun.   - Pas trop stressé, me demanda-t-il. - Si, un peu. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir, hier soir. Et toi ? - Un peu, également. Tu es un fantasme pour moi et j’espère ne pas te décevoir. - C’est trop chou. Je n’avais pas réalisé que je te faisais autant d’effet. - Si. En plus, tu t’es fait super belle, aujourd’hui. Tu es sublime, habillée comme cela. - Merci, mais arrête. Je vais rougir. Mais, toi, les caméras, tout ça, cela ne te stresse pas ? - J’ai l’habitude. Comme je te l’ai écrit sur le forum, je l’ai déjà fait. Tu verras : au début, tu y penses et tu oublies très vite leur présence. Je vais d’ailleurs aller chercher le matériel.   David redescendit non sans m’avoir glissé un baiser avant de partir. Il revint quelques minutes plus tard avec tout un tas de matériel.    - Bon, dans quelle pièce on s’installe ? - Je ne sais pas. Tu en penses quoi ? C’est toi, le spécialiste.
 - Je pense que nous allons rester dans le salon. Il est assez grand et ton tapis a l’air d’être assez confortable.   Il mit en place trois caméras juchées sur des trépieds et il m’indiqua la zone où il allait filmer nos ébats. Pour régler celles-ci, il me plaça au centre et me fit prendre des poses suggestives. Je l’interrogeai sur l’utilité du nombre de caméras et il me répondit que, forcément, nous allions beaucoup bouger et qu’il devrait faire un travail de montage afin d’obtenir une vidéo avec de bons plans. Une fois le tout installé, il alluma les caméras les unes après les autres et m’invita au centre de la scène.    Il me prit dans ses bras et, sans que je susse pourquoi, nous nous mîmes à danser un slow. La tension monta de plus en plus et je sentis bientôt son entrejambe se gonfler. Je passai à l’acte et l’embrassai à pleine bouche dans un long et langoureux baiser. Il me fit m’allonger délicatement sur le tapis et continua de m’embrasser. Nos langues se mêlèrent l’une à l’autre. Sa bouche vint alors à la hauteur de mon oreille et il me glissa :    - Laisse-toi faire. C’est moi qui te guide, à partir de maintenant.   Il me retourna comme une crêpe et je sentis ses mains se balader sur mes fesses. Soudain, d’un coup sec, il déchira l’arrière de mon pantalon. J’essayai d’objecter car ce pantalon valait au moins cent euros mais il me plaqua à nouveau à terre. Il me soumettait à sa domination et j’adorais cela. Il écarta mon string de ma raie et sa langue s’étala au creux de mes fesses jusqu’à se perdre dans mon petit trou. Il me lécha délicatement tout en tenant mes fesses fermement de ses deux mains. Je le sentis desserrer son étreinte puis quelque chose de chaud arriva sur mes fesses et me pénétra bien profond.    Je sentis alors son sexe bien dur en moi. Il prit alors le temps de dénouer un peu ma cravate, la fit tourner et la plaça dans ma bouche. Il mit une de ses mains sous mon ventre pour prendre appui et imposer un rythme. L’autre main prit la cravate et tira tellement fort que ma tête partit en arrière. Je commençai à gémir de plaisir mais ma voix était couverte par le tissu. Il m’encula avec beaucoup de satisfaction pendant que je gémissais sous ses coups de boutoir. Je le sentis au-dessus de moi, sa respiration dans mon cou. Il m’embrassa goulûment, sa langue me léchant le cou. Il plaça alors son autre main sous mon ventre pour faire aller sa queue encore plus profond en moi. Je le sentis accélérer comme un dingue et je jouis une première fois. David me fit alors me lever. Il s’allongea sur le dos et je vins m’empaler sur sa queue. Dans cette position, je vis à nouveau les caméras. Je les avais complètement oubliées mais, là, impossible de se concentrer à nouveau. Je ne voyais plus qu’elles.    David, qui sentait que je n’étais plus psychiquement avec lui, me demanda si tout allait bien.    - Oui, répondis-je, mais les caméras me déconcentrent. - Vas-y. Joue avec. Profites-en : elles sont là pour toi.   Et, effectivement, le fait de jouer me rendit encore plus excité que je ne l’étais avant. Je me donnai entièrement à David qui recommença à me faire rebondir sur lui. J’étais hypnotisé par les caméras. Je me tournai vers l’une puis l’autre tout en gémissant. J’en rajoutai parfois en sortant ma langue et la passant sur mes lèvres de manière sexy. Le désir monta de plus en plus en moi et ce fut moi qui imposai un rythme à David qui continua de me pilonner. Et, là, dans un moment d’extase immense, je jouis une seconde fois, me crispant sur mon partenaire. La pression sur sa queue fut telle qu’il ne put se retenir bien longtemps et je le senti se raidir d’un coup avant qu’il n’éjaculât sa semence chaude en moi. Je m’allongeai sur David, attendant que son sexe se rétrécisse avec l’envie d’un câlin. Il me serra fort dans ses bras et me remercia pour ce moment. Je m’éclipsai alors dans la salle de bain afin de me changer et de me remettre de mes émotions. À mon retour, David avait déjà rangé son matériel vidéo et m’attendait pour me dire au revoir.    - Je dois y aller, ma belle. Je te recontacte quand j’ai fini le montage de la vidéo. - D’accord. J’ai hâte de voir le résultat. Fais attention : ne les montre à personne. - Mais non. Ne t’inquiète pas : je travaille toujours seul. Seuls toi et moi aurons une copie.   Trois jours plus tard, David me recontacta par message.   « Ça y est. J’ai fini le montage. Je t’envoie le lien privé de la vidéo. Tu es tellement belle dessus. Surtout la deuxième partie. Je n’avais jamais obtenu ce résultat auparavant. Bisous. »    Je lançai la vidéo sur mon ordinateur et me regardai me faire prendre David. C’était très bizarre de me regarder prendre mon pied. C’était très excitant de me voir à l’écran. Je me souvins de l’effet des caméras sur moi, d’être vu, exhibé. Je rappelai alors David sur téléphone afin de le féliciter.  - Bravo ! Je ne m’attendais pas à un tel rendu. - Merci. C’est gentil. C’est tellement dommage de garder cette vidéo juste pour nous. C’est la meilleure de ma collection. - Tu veux dire que les précédentes tu les as diffusées ? - Oui, mais je t’en avais déjà parlé. - Et elles ont eu du succès ? - Ça dépend lesquelles : entre quarante mille et cent mille vues. - Combien ? - Oui, pour celle avec Vanessa, la dernière fois que j’ai regardé, on avait passé la barre des cent mille vues. Mais, dis-moi, je croyais que cela ne t’intéressait pas. Tu aurais changé d’avis ? - ...  - Sofia ? - Euh… Non. Enfin, oui, c’est tentant. Surtout autant de vues mais je n’ai même pas parlé de la vidéo à Laura... - Pour le coup, elle qui avait aimé s’exhiber, là, tu la battrais à plate couture. - Tu crois ? - Ce n’est pas je crois, c’est j’en suis sûr. Je pourrais même battre mon propre score. Alors, je fais quoi ? - Euh... Je ne sais plus trop. - Sofia ? - Oui ? - Tu en as envie, non ? - Oui. - Alors, je la diffuse.   Reprenant mon souffle je glissai un léger : « Ok. »    - Super, tu vas voir tu vas faire un carton.   Je passai les jours suivants mal à l’aise, la pression au ventre, ne faisant que checker le nombre de vues sous ma vidéo. Effectivement, la vidéo avait du succès et, en à peine une semaine, le record des cent mille de David était tombé. Mais Laura, me trouvant de plus en plus étrange de jour en jour, s’inquiéta.  - Tout va bien ? Tu as l’air distraite en ce moment.   Laura était la première personne à me parler au féminin.    - Oui c’est juste que... - Que quoi ? - ...  - Toi, tu as fait une bêtise. - Non, je t’ai fait une surprise mais je ne suis plus sûr de moi.   Étonnée de ma réaction, Laura tenta de me rassurer et me demanda de quelle surprise il pouvait s’agir. Je pris alors l’ordinateur et mis la vidéo sur lecture. Laura resta sans voix mais pas pour les raisons que j’espérais. Elle devint rouge.    - Tu te fous de moi ? Te faire filmer… C’est ça, ton cadeau ? Mais tu es folle ! - Mais je pensais que tu aimerais. Tu as aimé le faire devant moi... - Mais cela n’a rien à voir. Tu confonds tout. C’est un moment que j’ai partagé en direct avec toi. Là, c’est dénué de sens de m’offrir ça. Et attends… Mais, ta vidéo, elle est en ligne ? - Oui - Et depuis une semaine ! Mais t’es malade de t’exposer ainsi ! C’est ainsi que tu veux que les gens découvrent « Sofia» ? - Je voulais faire plus fort que toi... - Tu n’as toujours pas compris que ce n’était pas un concours ? Je ne te comprends plus du tout.   L’énervement succéda à l’incompréhension et nous nous disputâmes comme jamais auparavant. Laura me reprocha mes conduites à risques de ces derniers mois et qualifia ma sexualité de dangereuse. Elle termina en me disant qu’elle avait trop peur que ma sexualité glissât encore plus et qu’elle refusait de se mettre en danger. Nous arrivâmes alors au terrible constat que quelque chose s’était brisé entre nous. Ce fut donc avec le cœur brisé que nous nous séparâmes.
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