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Ce soir

Chapitre 1

SM / Fétichisme
J’adore le sexe, c’est un fait. Mais il y a peu de moments durant lesquels je ressens autant de plaisir que le soir, à mon retour du boulot.
Souvent, les journées sont longues et stressantes. Les contradictions, autant personnelles que professionnelles se font légion. Alors, quand je sors ma clé pour l’insérer dans la serrure de notre petit appartement, je suis plus qu’heureux de la retrouver. Peut-être soulagé.
Car je sais que les prochains instants seront dignes de toutes les souffrances et pressions subies tout au long de la journée.
Des fois, un bain m’attend. Des fois, c’est le lit qui est entrouvert, entouré de bougies aux senteurs enivrantes. Mais ce soir, c’est moi qui ai exprimé mes exigences par le biais d’un message envoyé dans les transports en commun. Elle sera assise dans le salon, sur le canapé. Ses yeux seront bandés. Et lorsque j’arriverai, elle sera à mon entière disposition afin que je puisse l’exploiter comme je le souhaite. Je n’ai pas exprimé de volonté particulière pour sa tenue, si ce n’est un bâillon-boule, qu’elle devra porter depuis au moins 10 minutes, ainsi que des bracelets en cuir qui seront prêts à être liés par une très courte chaîne en métal. Aux côtés de cette chainette, sur la table basse, je trouverai une cravache, une baguette de bois, une large bougie, un fouet ainsi que de la corde. Je ne me servirai peut-être pas de tout ça, mais je devine déjà l’humidité qui doit hanter l’entrejambe de ma soumise de femme, alors qu’elle dispose tous ces éléments face à elle.
Lorsque j’arrive dans l’appartement, une lumière tamisée chatouille mon regard. Je prends le temps de me débarrasser de ma veste et de mes chaussures, savourant d’avance ma petite surprise. Alors que j’arrive dans la pièce en question, je contemple le décor qui s’offre à mes yeux. Comme à son habitude, elle a disposé çà et là de petites sources lumineuses qui rendent l’ambiance un peu mystique. L’enceinte murmure une douce musique, que vient compléter un bruit régulier, humide, presque dégoutant. Et pourtant, c’est un son que j’affectionne tout particulièrement. En me tournant vers ma salope de femme, je constate qu’elle a respecté mes instructions à la lettre, et que le bâillon a bien commencé à faire son petit effet. Chaque respiration de sa part fait couler un peu plus de salive par les trois petits trous qui percent la sphère de silicone noire. Le fluide en question orne son menton, luisant. Il a même commencé à s’étendre un peu plus loin, au fil des reflux. Une goutte chatouille son cou, le reste descend lentement en longs filets, qui s’étirent jusqu’à s’écraser au sol. Cela aurait pu orner sa poitrine, ferme et alléchante. Mais elle a bien honoré ma demande, et elle se tient droite, les jambes écartées et le visage légèrement tourné vers le haut.

— Bonsoir, ma belle. C’est un plaisir de te retrouver.
Elle ne réagit pas. Elle sait qu’elle n’a pas à le faire, et que si je l’ai bâillonnée, c’est aussi pour ne pas avoir à établir la conversation. Nous sommes tous les deux au courant de cet état de fait : quand je rentre, son rôle est de m’apporter satisfaction. La présence ou non de discussions dépend uniquement de mon bon vouloir.

— Je suis heureux de te retrouver, j’ai eu une journée épuisante... Je me ferai pardonner plus tard, mais je risque d’être... pour le moins irritable.
Ses doigts sont légèrement serrés autour de ses cuisses voluptueuses, et je devine que si le masque n’ornait pas son joli faciès encadré d’un carré blond, l’excitation dominerait le regard qu’elle darderait vers moi. En effet, c’est une longue tradition d’amour envers la douleur qui lie cette petite garce à mes gestes quasi quotidiens. Moi qui trouve une telle délivrance dans la brutalité de ces quelques actes simples, j’ai une chance inouïe de partager ma vie avec une femme aussi dévergondée... Des frissons parcourent son corps, alors que j’accroche la chainette aux menottes de cuir. N’ayant reçu aucune correction ces derniers jours, sa peau est vierge de toute contusion.
— Quelle belle page blanche ! Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai hâte de me mettre à écrire...
La menace couplée aux caresses que je laisse glisser sur sa peau lisse fait apparemment leur effet. Sa respiration accélérée la fait saliver de plus belle, et je profite de cette abondance pour passer ma main le long de son cou, sur mon menton, pour finir par répandre le désastre sur son visage, en petits mouvements lents et circulaires. Ma main droite se porte ensuite sur la cravache. Je m’amuse quelque temps à la faire courir le long de ses cuisses, sur son sexe trempé, son ventre un peu chatouilleux, ses seins... Ce rituel nous sert plus de préparation qu’autre chose. Puis l’instrument siffle. C’est une délivrance, un plaisir mutuel. Le premier coup, porté sur la cuisse, surprend mon réceptacle. De mon côté, il sert surtout de calibrage. Le sursaut qu’il entraîne est agréable. Les suivants sont là pour échauffer le reste du corps, tâter le terrain sur toute sa surface, réveiller les nerfs et sensibiliser sa peau. De légères traces rouges commencent à orner ses cuisses, ses seins et son ventre. Elle ne bronche toujours pas, sage comme souvent.
— Lève-toi, je te veux à quatre pattes devant moi.
Maladroitement, elle obtempère, et la cravache s’abat alors sur son fessier rebondi. Je n’ai pas pris la peine de placer de coussin sous ses genoux, cela n’en rendra le supplice que plus doux pour moi. De plus, ses poignets liés devant elle sont un handicap pour son équilibre, et sa concentration est nécessaire pour ne pas laisser ses émotions la dominer. La chaleur qui règne dans mon bas-ventre est à l’image de la mouille que j’aperçois sur ses lèvres intimes. Avec application, l’instrument de souffrance travaille l’arrière de ses cuisses, le bas de son dos. Puis je remonte le long de sa colonne, alors qu’elle reste silencieuse. Son corps, parcouru de tremblements, craque alors que je frappe son sexe. Une seconde fois, et un cri s’écrase contre le bâillon. Mon boxer s’humidifie à la vue de ce délice. Je continue mon œuvre, visant la pulpe rougie de ses lèvres.
— Tu ne penses pas qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, chérie ?
Un sanglot incontrôlable lui échappe alors qu’elle tombe sur ses coudes puis ses épaules à même le sol, les mains tentant d’accéder à son clitoris gorgé de désir. Je la regarde, prenant plaisir à la voir se soulager, malgré l’état de son entrejambe. Elle pleure, elle crache, elle crie. Elle vit, et moi aussi. Un coup sec sur les phalanges la rappelle à l’ordre.
— Reste sage, je n’en ai pas fini avec toi.
Je joins le geste à la parole, et la relève à genoux en agrippant ses cheveux d’une poigne décidée. Entre ses cuisses serrées, je coince la bougie. Celle-ci n’est haute que d’une petite dizaine de centimètres. La cire sera encore chaude en touchant la peau. Une allumette vient réchauffer la mèche.
— Maintenant, tu vas rester immobile. Ce qui ne veut pas dire que je ne vais arrêter de m’amuser.
Exit la cravache, je me saisis de ma ceinture, laissant tomber le reste de mes vêtements. Lentement, comme pour compenser son onanisme succinct, je me masturbe en tournant autour d’elle. Pliée en deux, le morceau de cuir fend l’air, claquant dans son dos. Le cri est animal, sauvage. La bougie l’éclaire et la rend encore plus belle, plus désirable. La cire fait son œuvre, et ma douce amante pleure, comme si ses larmes pouvaient éteindre la brûlure qui ravage l’intérieur de ses cuisses. Je frappe à nouveau, je savoure chaque claquement alors qu’elle tremble de plus belle. Elle marmonne des suppliques dans son bâillon trempé, la salive coule le long de sa poitrine qui se soulève au fil de ses râles. Au bout d’une dizaine de chocs, son dos est barré de traces rouges qui commencent à s’épaissir.
— Tu es bandante, ma petite pute.
Je place un tube froid en métal dans ses mains.
— Lâche-le si tu ne peux plus.
Un hochement de tête me répond.
La cire coule abondamment le long des cuisses, si bien qu’une grosse partie de sa peau est désormais à l’abri de nouvelles brûlures. Les coups reprennent, au niveau de reins cette fois-ci. Ses larmes coulent silencieusement, maintenant. Nous sommes à nouveau dans cette zone presque malsaine où chacun savoure vraiment la douleur. L’une, dans sa forme la plus pure. L’autre, dans le fait de la distribuer et d’en être l’auteur. Les minutes passent, et son dos ressemble plus à un brouillon de chapitre qu’à une page blanche. Elle serre toujours dans son poing le tube en métal, qui doit s’être réchauffé depuis le temps. Quant à moi, je suis physiquement épuisé, mais comblé. Je m’affale dans le canapé, en la contemplant quelques secondes. Puis je me relève, je la dénude de toutes ces contraintes, passe une main dans ses cheveux.
— Allez, file à la douche, mon amour. On s’occupera de nous plus tard...
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