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Soir de fête

Chapitre unique

Ou la nuit d'une salope !

Erotique
Les deux types un peu éméchés discutent bruyamment au comptoir. Assise sur un de ces hauts tabourets plantés là, je sirote gentiment mon drink. Mon rendez-vous est en retard ou il ne viendra pas. Les deux loustics qui s’enfilent des gins refont le monde au zinc et je ne peux éviter leur conversation instructive.
— J’te le dis mon Jacquot, notre député est mort du Covid.— Le monde est mal fait Rémy… c’est du sida qu’il aurait dû clamser.— Du sida ? Pourquoi ça, monsieur ?— Tu imagines bien qu’avec tous ceux qu’il a enculés… durant ses trois mandats… ouais, y a pas vraiment de justice ! Du sida, j’te dis !
Bonjour la poésie ! Ils se fichent pas mal que mes féminines esgourdes captent leur dialogue hautement philosophique. Enfin, au point où ils en sont, plus très frais, je me dis que l’addition va être salée pour leur portemonnaie. Je tripatouille mon portable. Bon sang ! Ce Lucas aurait pu au moins me prévenir de son retard ou de sa défection. Ça ne se fait pas de faire poireauter une dame. M’est avis que c’est surtout un beau lapin que ce rencart au « Point Central », le troquet où je finis mon glass. Les deux « piaches » sont toujours sur ce fameux élu. Il ne risque plus rien de toute façon, tout rhabillé de sapin qu’il est.
— Vous voulez un autre verre, madame ?— Hein ?
Je lève la caboche et c’est le serveur derrière son bar qui vient de m’interpeler.
— Une autre consommation ? — Non, non, ça va aller, merci. Combien vous dois-je ?— Quatre euros vingt, s’il vous plait !
Et merde ! Non seulement mon lascar n’est pas venu, mais en prime, je dois payer l’addition. Je colle dans la patte du gars en veste noire un billet de cinq et il file vers sa caisse. Il dépose la monnaie dans une soucoupe près de moi, récupère mon verre vide et reprend son taf. Pff ! Ça m’apprendra à écumer les sites internet à la recherche d’un coup d’un soir. Je me sens transie par un froid imaginaire. Pas sain non plus d’être baladée de la sorte. Et ma soirée, avec tout ce qu’elle comporte comme pensées douces et moments tendres, prend l’eau. Celle de ces gouttes qui transpirent presque du coin de mes mirettes.
Je me laisse glisser de la chaise pour que mes escarpins retrouvent la stabilité du sol du bistrot. Comme je ne suis pas très assurée dans mes mouvements, ma foutue jupe s’accroche sur le bord de l’assise du siège. Et bien entendu l’un des deux clampins picoleurs assiste à la scène. Il s’imagine sans doute que je vais me rétamer et il se découvre une âme de bon samaritain.
— Eh ben ! Ma p’tite dame… n’allez pas vous casser une jambe. Ce serait dommage, elles sont plutôt bien ficelées. — Oh là ! Ça va, bas les pattes !— Hey ! Je ne veux pas vous toucher… seulement vous aider. Pardon.
— Oui… oui ! Excusez-moi, je me suis méprise. — Vous avez le feu quelque part pour descendre en vrac de votre piédestal ?— … ?
Malgré les verres accumulés, le gaillard a un certain humour. Et il me donne l’impression de rudement bien encaisser la bibine. Je tire sur l’ourlet de ma jupe bien qu’il soit un peu tard pour cacher ce qu’il a vraisemblablement vu. Il ne fait aucune allusion à sa vision de l’absence de tout sous-vêtement sous le lé de tissu que je tente d’allonger un maximum. Son pote lui a plus de plomb dans l’aile. D’une voix plutôt trainante, dans un relent d’alcool, il m’invite cavalièrement à vider un godet en leur compagnie.
— Vous pouvez aussi boire un coup avec nous, on ne mange personne…— Ça va aller, je vous remercie, une autre fois peut-être, mais je dois rentrer chez moi… bonne soirée messieurs.
La traversée de la salle quasi déserte se fait sous les regards des piliers de bar qui ne se privent pas pour me mater le boule. L’un sait qu’il est nu, l’autre lui s’en tape. Et l’air de la rue me gonfle les poumons d’un froid vif. Il va geler cette nuit, j’en jurerais. Et mon rencart tourne au fiasco. C’est récurrent depuis quelque temps. Tant pis ! Je me contenterai de ma main ce soir pour calmer mon appétit. Dire que le lâcheur prénommé Lucas se vantait d’un outillage hors normes… un vantard qui ne voulait que s’amuser sans doute. C’est de plus en plus souvent le cas sur les sites où je drague impunément. L’anonymat rend les gens prolixes en belles paroles, par contre pour les actes c’est autre chose.
— xxXxx —

Désappointée, je remonte la rue pour regagner mon domicile. Une sorte de rage froide contre tous les imbéciles de la terre qui n’honorent pas leurs rendez-vous, contre les chaises « girafe » qui accrochent les vêtements et tous les bringueurs qui matent le cul des femmes. C’est ainsi qu’au fil de mes pas, la musique de mes hauts talons me calme. Je ne peux m’en prendre qu’à moi. Faire confiance à un mec sur internet, puis me promener le cul à l’air sous mes oripeaux… personne ne m’oblige à m’infliger ça. Ma rancœur finalement n’est destinée qu’à ma petite personne. Mais c’est mon trip de draguer et de coucher au hasard. Une fois de temps en temps, pour l’hygiène. Et ce Lucas, il avait de quoi me promettre le grand frisson.
Combien de temps avons-nous dialogué ? Lors de plusieurs passages sur un site « à la noix », quelques heures tout au plus. Ce mec m’a transmis quelques « images » bien plus parlantes que toutes les descriptions du monde. Ouais… trop beau pour être vrai. Encore un voleur de clichés qui distribue sur demande, des photos grappillées ici où là ? Bien loin de sa véritable quéquette, le bazooka présenté, un appât pour femme frustrée ? Je me suis fait avoir à cent pour cent. Je ne vais pas non plus jurer que l’on ne m’y reprendra plus, parce que je suis crédule. À la première occasion, je sauterai dans un piège similaire et j’en suis consciente. Mais là, en arpentant le bitume du trottoir, la boule qui me serre le ventre, c’est de la rage mélangée à un manque certain.
À l’angle de l’avenue de l’atlantique et de celle de la plage, je me heurte à un zigoto qui fait du jogging de nuit. Je suis projetée au sol, alors que le gus pousse un juron.
— Merde ! Qu’est-ce que vous…— Vous ne pouvez pas regarder devant vous, quand vous courez ?— Pardon… je ne vous ai pas aperçue, pris dans mes pensées. Vous vous êtes fait mal, Madame ?— On a pas idée non plus de circuler à toute vitesse sur les trottoirs.— Mille excuses… ça va ? Remarquez que puisque vous râlez, c’est que visiblement vous n’êtes pas tout à fait à l’agonie.— Vous sous-entendez quoi, par-là ? Que les femmes sont des râleuses ?— … loin de moi cette idée farfelue…
C’est dit sur un tel ton d’humour que j’en oublie mon valdingue. Lui a l’air tout penaud. Et il ne sait plus trop sur quel pied danser.
— Bon ! Si vous m’aidiez à me remettre à la verticale ? — Euh… oui, oui, je suis déso…— Désolé, je sais ! Vous n’allez pas bredouiller cela toute la sainte soirée.— Eh ben… vous souriez quand vous vous brulez vous ?— Quoi ? Je viens de prendre soixante-dix kilos dans le buffet et monsieur voudrait en prime une risette. Ce n’est pas vraiment ma journée…
Il me tend la paluche et je me redresse. Le type a quoi ? Trente, trente-cinq ans ? Mais bon, la lumière pisseuse du lampadaire du coin de rue n’est pas favorable à une visualisation plus complète. En tous cas, il a des belles cannettes. En short et tee-shirt malgré le rafraîchissement de ce début de nuit, à l’arrêt il risque de chopper la mort. Il réitère sa demande.
— Ça va ? Vous n’avez rien de cassé ! Je peux continuer mon parcours ?— J’ai bougrement mal à la cheville gauche…— Mince alors ? Vous pouvez marcher ?
J’esquisse un pas et accentue un peu une claudication pas forcément nécessaire. Après tout, il vient de me culbuter, je suis en droit d’attendre qu’il me raccompagne pour les quelque cent ou cent-cinquante mètres qui me séparent de ma maison. Il le comprend de suite.
— Vous habitez loin d’ici ?— Non ! Là-bas… au numéro dix-sept !— Je vous prête mon bras et mon épaule, si ça peut vous soulager.
Et comment que ça me soulage ! La courte distance entre le point de rencontre et ma maison, me laisse un répit pour tenter de le retenir. Quitte à rater ma soirée autant que ce ne soit pas un échec total. Et je m’appuie sur le bonhomme qui du coup m’aide à marcher. Ma cervelle se perd dans un scénario abracadabrantesque. Et si… oui, si je parvenais à faire avec ce type ce que je projetais d’engager en compagnie de mon lapin ? Nous remontons, moi boitant, lui me soutenant, sur le trottoir qui me mène chez moi. Le portillon de bois est dans le noir, je suis à la recherche de mes clés. L’autre reste là, attendant sans doute que je sois en sécurité.
Une fois ouverte la porte, je sens bien qu’il s’apprête à filer vers son but. Je me dois de trouver un moyen de le retenir, voire de le faire entrer. Alors je me baisse pour me cramponner la cheville.
— C’est sacrément enflé ! Bon sang que c’est douillet.— … vous vous êtes tordu la cheville. Demain il n’y paraitra plus.— Qu’en savez-vous ? Et si c’est une entorse ? Me voici handicapée… Aidez-moi à aller m’assoir.— …
Son bras s’enroule de nouveau autour de ma taille, une façon comme une autre de me soutenir de nouveau. J’embarque ma prise vers mon salon. Là, je m’assois sous la lampe que je viens d’allumer. Il est droit comme un piquet, debout face à moi sans savoir quoi faire ni dire. Je passe mon pied prétendument abimé sur l’autre cuisse, en retire la chaussure et fait mine de masser l’endroit endolori. Le gaillard ne quitte pas des yeux ma main qui presse délicatement les chairs. C’est d’instinct qu’il se baisse pour voir de plus près les dégâts causés par notre rencontre. Et j’en profite outrageusement pour tendre la jambe.
Ce qui a pour effet immédiat d’entrouvrir également le couloir entre mes cuisses. Et le regard du mec plonge directement vers ce qu’il ne peut manquer. Je le sens qui se crispe sans vouloir le montrer. Ma jupe est si courte que s’il ne comprend pas, c’est seulement qu’il le fait exprès. Contrairement au picolo du bistrot, lui est autorisé, pour ne pas dire obligé de laisser trainer ses quinquets sur cette tache sombre de ma toison pubienne. C’est à genoux qu’il s’empare de mon ripaton soi-disant blessé. Mais il ne tente plus de filer.
— Où avez-vous mal ?— Là… juste sous vos doigts. Vous me faites du bien… vos mains sont douces et chaudes…— Oui ? Je ne suis pas vraiment médecin, pourtant, il ne me parait pas que ce soit vraiment cassé…— Oh, vous savez, avec la malléole ou l’astragale, on ne peut jamais être certain de rien.— Si j’appuie ici, vous sentez quelque chose ?— Non… essayez voir juste un soupçon plus haut, pour que je me rende compte des dégâts !— …
Sa main encercle ma cheville, puis insensiblement grimpe de deux ou trois centimètres. J’ai la nette sensation qu’il est tout rouge. Il me scrute alors que sa patte n’ose plus vraiment avancer. Et je penche mon buste dans sa direction. Ce qui fait que nos visages se trouvent très proches, près à s’effleurer. Ça devient très délicat. L’embrasser de suite où le laisser mijoter un peu ? Je crains qu’il ne réagisse différemment de ce que j’espère. Qu’il fiche le camp en saisissant mes intentions coupables. Tant pis ! Je dois décider de la suite des événements et je n’ai guère de temps pour agir. Mes deux bras viennent nouer mes doigts sur son cou.
Mes lèvres se collent à celles du coureur et je le sens fléchir. Ses mâchoires se desserrent pour libérer un passage suffisant à ma langue voyageuse. Mes paupières se ferment et je savoure une sorte de première victoire. Ma soirée n’est peut-être pas perdue en totalité, après tout ! Lorsque nous reprenons une goulée d’air pour survivre, il ne se barre pas du tout. Je le devine même enclin à persister. C’est gagné ! Ses pattes aussi s’enroulent dans mon dos pour me garder contre sa poitrine. Et il me susurre des mots que j’adore puisqu’ils sont si vrais.
— Salope ! Tu m’as menti depuis le début, hein, avoue-le !— …— Dis-le que tu as fait exprès pour que je vienne chez toi. Tu n’as pas plus mal que moi à la cheville, n’est-ce pas ?
Et je finis par lui dire ce qu’il veut entendre.
— Oui… tu as raison ! J’aime bien me faire sauter par des inconnus. Enfin un seul par soirée… tout de même restons calme et puisque tu es là… autant que tu en profites…— Je suis partant, mais…— Ah ? Il y a donc un mais ? — Une douche, tu comprends j’avais couru environ une demi-heure avant de te percuter… et de te briser une cheville !— Ne te moque pas, veux-tu ? Pour le rince-cochon suit moi, c’est par là !
Et je ne boite plus pour l’accompagner vers ma salle de bain. Nous nous roulons une autre pelle dans l’endroit qui fleure bon mon parfum. Ses narines en frémissent ? A moins que ce ne soit seulement la perspective de coucher qui le met en joie. L’effeuillage de son corps est rapide puisque je lui file un sérieux coup de pouce. Il entre enfin sous la pomme qui distille déjà sa tiédeur miraculeuse. Alors, ma jupe décidément trop peu longue, mon chemisier, tout fini en tas sur les fringues de sport de mon sauveur. Je me coule dans son dos et nos ablutions communes nous offrent tout loisir de nous apprivoiser. De toute manière, il n’est pas là pour autre chose que mon corps.
Il n’y a aucune question à se poser. Je lui frotte le dos, la poitrine et je vérifie si le service trois-pièces est propre, également en mesure d’effectuer la tâche pour laquelle je le prépare. Pas de souci. Tout répond immédiatement à mes moindres sollicitations et mes doigts armés d’une éponge naturelle bien délicate effleurent à peine les coucougnettes que l’attribut masculin est en érection. Lui ne demeure pas inactif et mes seins semblent lui donner de quoi méditer un bon moment. Langue, lèvres, tout participe à leur souhaiter la bienvenue. J’apprécie son allant et me voici plongée dans une nouvelle aventure qui m’inspire. Que l’imbécile prénommé Lucas, qui m’a planté ce soir, aille se faire pendre dans d’autres faux souvenirs… mais je vais faire ce qui me plait.
— xxXxx —

Les persiennes de ma chambre à coucher sont closes. Ma prise du soir est là, allongée sur ma couche, aussi nue qu’un ver. C’est moi qui gère la situation. Il ne bouge pas, seul son sexe garde un semblant de vie. Mes longs cheveux flirtent de leurs pointes avec sa poitrine et il retient son souffle. Je ne veux pas savoir son nom ni qui il est. C’est mon plaisir que de voir cet inconnu frémir sous les caresses que je lui inflige. Lorsqu’il tente une incursion de la main vers ma peau, je stoppe derechef son initiative. Je tiens seulement à ce que ce soit moi qui l’utilise. Oui… s’il n’était pas là, j’aurais usé d’un godemichet… il le devient par la force de mon désir. Il en reçoit tous les bénéfices.
Il est sportif, bien gaulé et mes mains parcourent son anatomie, ignorant dans leur course volontairement son appendice tendu. À califourchon maintenant sur ses cuisses, je balade mes doigts dans la moquette qui lui couvre le torse et il garde les yeux fermés. Sa respiration est calme, simplement entrecoupée par quelques soupirs qu’il ne parvient pas à réprimer. Un, deux, dix passages sur les mêmes pectoraux, puis des voyages de ses tétons à son ombilic le gardent sous pression. Ses bras alignés le long de ses flancs, je mets un point d’honneur à éviter la tige qui me nargue par sa roideur. Mon choix n’est pas si mauvais. Ce type est… beau.
Le menu me plait beaucoup. Après m’être mis l’eau à la bouche durant de longues minutes en tripotant tout de lui, sauf sa queue, je me penche un peu plus sur l’objet qui n’en peut plus à force d’attendre. La chose n’a pas des proportions gigantesques, pas une longueur ni une circonférence exagérée. Non ! Une bite tout ce qu’il y a de plus normale, en quelque sorte. Les paumes à plat sur le plumard, de part et d’autre du corps du gus, je baisse lentement la caboche. Il doit bien se douter de ce que je m’apprête à commencer. C’est insensiblement que j’amène mes lippes vers son pistil. Je rapporte une de mes pattes à la base de l’engin. Elle l’encercle pour le tenir bien droit.
La pointe rose de ma langue vient lécher l’esquimau qui ne fond pourtant pas. Plusieurs câlins de ce type et je passe à la vitesse supérieure. Combien en ai-je déjà sucé de ces bites, toutes bien différentes les unes des autres ? Il y a fort longtemps que je ne comptabilise plus. J’y prends cependant toujours un plaisir ineffable. Sentir cette trique palpiter sous les afflux de sang que ma pipe s’efforce de garder constants. Cette fois, les soupirs sont plus nets, le gars se laisse dorloter avec un certain relâchement. Inutile de se précipiter, il est hameçonné, bien ferré, il ne risque plus de s’enfuir.
Après la hampe, c’est au tour de la tête du sexe de se voir conquise par mes lèvres qui ventousent le haut du mandrin. Je suce lentement, sans retrousser le prépuce, mais en invitant ma langue à s’insinuer entre celui-là et le gland. Je tourne très lentement sept fois cette baveuse sur le méat ; ce qui fait sursauter mon gode vivant. Par contre je ne cherche plus à maintenir ses bras éloignés de moi. Et j’apprécie à juste titre, ses caresses sur le sommet de mon crâne, alors que ma bouche est en plein travail. Il sait se tenir le loustic que je suce. Tant d’autres à sa place auraient depuis longtemps pleuré leur joie.
Dans l’euphorie du moment, les sons qui me tombent dans les oreilles sont étouffés pour partie. Mais je sais qu’il me parle… et quelques bribes se font jour dans mon esprit en proie à un plaisir sans équivalent.
— Tu suces comme une reine. Tu es la reine des salopes… finalement c’est mon jour de chance. Si nous ne nous étions pas tamponnés, je serais passé à côté d’un truc mémorable…
Je n’ai pas envie de lâcher son affaire pour lui répondre. Il n’a pas encore tout vu ni tout senti. Je suis disposée à aller au bout suprême de ma nuit et après ce hors-d’œuvre, il va bien falloir que le plat de résistance soit à la hauteur. Celle de mes propres attentes, celle aussi de ces aspirations profondes qui me résonnent dans le crâne. Mon ventre est en feu. Le pompier que je pratique sur lui ne fait qu’attiser les flammes qui se diluent en gouttes de mouille. Quand suis-je basculée sur le lit par mon hôte ? Peu importe l’instant, ce qu’il en ressort est pourtant essentiel. Il ne veut pas être en reste. Mes cuisses sont suffisamment écartées pour qu’il y loge son groin.
Le pendant de ma fellation sous la forme d’une minette somptueuse. Je perds le contrôle de la situation. De dominante, me voilà reléguée au rang de soumise et ce n’est pas pour me déplaire. Les gémissements, les plaintes en tout genre ont changé de camp. J’apprécie hautement cette léchotte qui me fait vibrer. Et je pars moi aussi dans des délires cérébraux qui réjouissent le bonhomme. Ma main à maintes reprises vient agacer la bite, histoire de lui rappeler que c’est bien elle que j’attends. Quand arrive le moment crucial, que tous les deux nous sommes prêts pour la saillie, je lui colle entre les pattes le petit paquet que j’ai pris soin de planquer sous mon oreiller. Il marque juste un léger temps d’arrêt, puis habille popaul de son manteau de latex.
Et c’est bien à l’unisson que nous jouissons, dans un orgasme qui synchronisé avec le sien ou non me ravit. Je me sens aérienne et ailée. Dans la douceur de l’alcôve, je prends un pied d’enfer. Lui fait des efforts pour m’amener à la jouissance sans perdre de sa superbe. Et je me fiche éperdument de savoir s’il remplit la capote de sa semence… tant qu’il ne se vide pas en moi. Après cette séance d’une intensité démesurée, comblée et fatiguée, je joue encore un long moment avec le bigoudi. Lui ? Et bien il a une forte propension à se dégourdir les phalanges sur mes seins. Ce qui en soi n’est pas répréhensible.
Combien de fois avons-nous, après des répits obligés, remis le couvert ? Deux ou trois ? Mais est-ce indispensable de tenir des comptes d’épicière ? Non ? Alors, je m’en contrefous… De toute manière, après qu’aux premières lueurs de l’aube d’un jour tout neuf, son ombre se soit évanouie dans la rue, je m’endors pour un repos réparateur. Et puis… lors de mon lever, il sera toujours temps de dénombrer les capotes qui restent dans l’étui tout neuf qui se cache dans le tiroir du chevet. Finalement… ce n’était pas une si mauvaise affaire, ce sportif noctambule… Qui sait seulement comment sera son successeur. Il y en aura surement un dans quelque temps, mais tous ne sont, ou ne seront pas aussi… originaux et dégourdis !
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