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Soir d'orage

Chapitre 1

Sur la route de Memphis

Erotique
Et voilà ! Elle est là. Violente, froide et drue alors que je cours sur le trottoir. Une pluie d’orage d’une rare intensité et même le bruit de mes talons qui frappent le bitume ne parvient plus à couvrir le boucan de cette eau qui dégringole du ciel. Ma coiffure va en prendre un coup et pas d’abri proche dans cette foutue rue déserte. En fait, la seule idiote à galoper sous la flotte s’appelle Lydia et… c’est moi. Je relève ma pochette pour tenter de couvrir ma tignasse brune, illusoire protection évidemment.
Je suis déjà trempée jusqu’aux os. Mon chemisier blanc me colle à la peau et il n’est plus vraiment un filtre contre les éléments qui se déchainent. Les éclairs sont de plus en plus rapprochés et je ne vois pas le bout de cette longue montée. Enfin, j’aperçois encore à cinquante mètres ce qui me semble du coup, un asile où je vais pouvoir me réfugier. J’y fonce sans trop me poser de questions. L’abri du tram… au moins j’y serai au sec. Je fais les dizaines de pas qui m’en séparent avec le cœur battant.
Je suffoque presque en parvenant enfin sous ce refuge où j’imagine me sauver du déluge. Une chance puisque la grêle vient de remplacer les énormes gouttes de pluie. Ouf ! Je me sens toute ragaillardie de pouvoir le temps que ça passe, me mettre au vert.
— On est mieux ici, n’est-ce pas ?— …
Je lève la tête ! Un homme est là, qui comme moi sans doute, se protège de cette submersion qui nous a surpris. À moins que lui soit là juste pour prendre le tram ? Je ne lui ai pas répondu et il ne s’en offusque pas plus que cela. Il me fait face et me sourit.
— Vous avez pris cher ! Et maintenant c’est de la grêle. Tenez !— … ?
Il me tend un paquet de mouchoirs en papier. Je tremble un peu, mais par pur réflexe, j’attrape les kleenex.
— Merci !— Oh, de rien ! C’est dérisoire ! Mais j’habite là, juste de l’autre côté de la rue. Je suis descendu du tram et j’attends pour traverser que ça se calme un peu. — …
Il ne cesse de me dévisager. Je me rends compte soudain que finalement, ce n’est pas forcément mon visage qu’il observe avec une minutie toute particulière. Alors que j’essuie mes tifs qui coulent sur moi, je réalise que le tissu fin de mon chemisier laisse apparaitre, en filigrane, les aréoles sombres et les tétons de mes seins que le froid fait plutôt pointer. Merde ! Il ne manquait plus que ça ! Mais je n’ai aucun moyen de masquer ma devanture au type qui se rince l’œil.
— Vous avez remonté toute la rue sous la flotte ?— … oui !— Tenez ! Mettez ça sur votre dos, histoire de ne pas chopper en plus, une bonne crève.
— Merci !
Il vient de coller sur mon dos sa veste. Elle est bien sèche et par réflexe, je tire sur le devant les deux pans. Comme s’il n’était pas trop tard ! Il a bien compris que je ne portais rien sous le coton léger. Il ne va pas en perdre la vue, mais bon, c’est moi que ça déstabilise. À deux mètres de notre abri, la pluie vient de nouveau de remplacer les minuscules glaçons du ciel. Le gars me sourit toujours. Il doit être plus âgé que moi.
Ses tempes sont grisonnantes, une coupe de cheveux propre, habillé très classe, bien qu’il soit désormais en chemise. Je dois avoir l’air d’une loque. L’eau qui continue de filer vers le sol fait une petite mare entre mes deux hauts talons. Impassible, le gus qui se tasse dans un angle de notre réduit couvert reprend la parole.
— Je m’appelle Henry. Je crois que dans une minute ou deux, nous allons voir une éclaircie. L’orage s’éloigne vers le nord.— … !— Eh bien ? Je vous fais si peur que vous ne puissiez dire un mot ?— Euh… pardon ! Oui ! Oui, ça va passer.— Vous vous sentez le courage de traverser la rue malgré l’ondée qui continue ?— Pardon ?— Oui ! Je vous ai dit que je résidais en face ! Venez, je vous prêterai une serviette pour vous sécher un peu. Vous savez aussi qu’il existe des instruments que l’on nomme parapluie ?— Oui bien sûr ! Mais pour aller à mes rendez-vous professionnels, ce n’est pas vraiment pratique et puis… j’en perds plus qu’un curé ne pourrait en bénir… alors…— Vous vous sentez d’attaque ?— Pourquoi ?— Pour traverser en ma compagnie ! Allez, à trois, on y va ! Un… deux… et trois.
Pourquoi est-ce que j’emboite le pas de cet inconnu ? Je me donne bonne conscience en voulant croire que c’est juste pour lui rendre sa veste qui est toujours sur mes épaules. Il pleut encore, mais cette fois, c’est seulement la queue de l’orage qui s’enfuit. Et mes échasses résonnent sur la chaussée que nous traversons en quatrième vitesse. Une porte s’entrouvre sans que j’aie eu le temps de dire ouf. Un couloir aux longs murs blancs.
Puis une porte sur la droite et nous pénétrons dans un appartement du rez-de-chaussée d’un immeuble cossu.
— Vous voici dans mon palais. Suivez-moi ! Par contre…— Oui ?— Si vous pouviez « oublier » vos aiguilles, mon parquet vous en serait reconnaissant.— Ah ! Oh, oui pardon !
Je suis pas à pas, l’individu au travers d’une grande entrée. Il pousse devant moi la porte de ce qui s’avère être une salle de bain. Un drap de coton agréablement grand et surtout sec m’atterrit dans les mains.
— Vous pouvez vous refaire une beauté… pour la chemise… je peux vous en prêter une des miennes. Elle sera un peu grande pour vous, mais à la guerre comme à la guerre. Je reviens dans un instant.— … !
Il est ressorti alors que j’éponge mes tifs. Je dépose sa veste sur le dossier d’un siège qui se trouve là. Enfin, je déboutonne mon chemisier et d’un coup, je songe que je ne suis pas vraiment chez moi. J’ai le vêtement rendu à l’état de serpillère par la douche sauvage dans les mains et bêtement je vois le gaillard débouler dans l’endroit où je suis à moitié à poils.
— Euh… excusez-moi ! Je ne savais pas que… vous… pardon !
Il recule, mais sans pour autant baisser les yeux. Finalement il voit mieux ce qu’il mate depuis mon arrivée sous l’auvent de la station du tram. Je demeure hébétée à ne pas trop savoir quoi faire.
— Vous êtes certaine que vous allez bien ? Je vous ai ramené ceci…
Une chemise style « bucheron canadien », faite d’un tissu à carreaux rouge et noir épais. Il me faut encore une seconde pour réaliser que cet habit est pour moi. Je lui bredouille quelques mots.
— Merc… merci.— Vous n’avez pas à le faire. Je n’allais pas vous laisser, trempée comme une soupe dans une rue de notre ville. Madame… je n’ai pas bien saisi votre prénom.— Hein ? Mon prén… om ? Je ne crois pas vous l’avoir dit.
Son sourire me désarme une fois de plus. Il est face à moi et je récupère au bout de son bras la liquette. Il ne sort pas de la salle de bain et je me retourne pour enfiler le linge propre. J’ai la sensation qu’il s’est rapproché. Sa main sur mon épaule me fait sursauter. Il met en place le col du vêtement. Son souffle court presque sur ma nuque et je tremble. Pas de froid, je dois être dingue ! Il me caresse l’espace entre coton et cheveux ? Je me retourne dans la ferme intention de le remballer.
— Vous… vous êtes trop belle.
Je suis dans les bras d’un parfait inconnu et sa bouche cherche la mienne. Qu’est-ce qui m’arrive ? Il me serre contre sa poitrine et je ne résiste pas du tout à son baiser. Incroyable ! Il n’y a pas dix minutes, je me trouvais dans une rue et me voilà chez ce parfait inconnu à lui rouler une pelle ! Je deviens folle ou quoi ? Mais le plus insensé de cette affaire, c’est bien que ça me plaise.
Ses mains se glissent entre les deux pans de la liquette et caressent la peau de mon dos. Et moi… je cherche une fois de plus sa bouche. Son palot a un gout exquis, un gout de « reviens-y » et c’est exactement ce que je fais. Les choses n’en restent pas là. Il me tripote le bas des reins. Sur ma jupe, elle aussi bonne à tordre, évidemment. Pas non plus de réaction alors qu’il s’excite sur le zip qui tient fermée la ceinture. Et sur mes cuisses, le cotillon glisse et termine sa course sur mes chevilles.
Il marque un temps d’arrêt. Sous ce qui vient de se désolidariser de mon corps, il n’y a pas de sous-vêtement. Il doit se dire que ça fait beaucoup. Pas de soutien-gorge, pas de culotte et je rougis à l’idée qu’il vient de me classer dans une catégorie de femmes dont je ne tiens pas à donner le nom. Le moment de surprise passé, sa main se retrouve sur mes fesses d’abord et puis… bien sûr qu’elle va à l’essentiel. À moins qu’il ne s’imagine quel genre de rendez-vous professionnel, je peux avoir. À ce moment-là, je me fiche éperdument de ce qu’il peut penser.
J’ai une envie irrépressible de faire l’amour et dans ces instants-là, mon cerveau ne semble plus fonctionner rationnellement. Il est là, il est vaillant, il n’est pas mal foutu, et s’il me caresse le sexe c’est bien parce que je dois lui plaire un minimum. Je ne cherche même pas à le déshabiller. J’ouvre seulement sa braguette et dans ma paume un engin bien raide s’y love. Chaude, douce sa queue sous mon poignet vibre alors que je le masturbe un peu. Lui ne fait aucune difficulté et ses deux pattes me saisissent sous les fesses.
Me voici soutenue par deux bras solides et le dos plaqué à une des parois libres de tout meuble de la salle de bains. Je m’accroche au cou de ce type et il me fait tranquillement glisser le long de son ventre. Oh ! Il ne faut qu’une seconde pour que nos deux sexes fassent connaissance. Pas de fioriture, pas d’autres câlins que cette prise de contact. Et je suis pénétrée irrémédiablement par sa bite tendue. Je pousse un soupir de bien-être et lui se met à remuer du bassin. Lentement comme pour faire de petits cercles, puis plus rapidement et cette fois, me voilà qui gémis sous les coups de piston du monsieur.
Comment en suis-je arrivée à me faire mettre comme la dernière des salopes par un mec dont une demi-heure avant je ne soupçonnais même pas l’existence ? Le plaisir monte en moi du fond de je ne sais où. Un orgasme dû à l’étrangeté de la situation, ou bien quelque chose de plus pernicieux, de pervers qui m’habite depuis quelque temps ? Cette manière aussi de refuser de porter des dessous, celle qui me donne une liberté réelle ou imaginaire explose là, dans une salle de bains avec un gaillard qui me secoue et me fourre comme une pute.
Il a tout de même l’élégance de ne pas éjaculer en moi. Il me soulève avec une sorte de cri de rage et son dard se retire aussi violemment qu’il est entré. J’ai à peine eu le loisir de sentir une longue crampe dans mon bas ventre. Je me sens presque frustrée d’être ainsi délaissée. Enfin, il me dépose délicatement les deux pieds sur le carrelage et je reste accrochée à son cou.
— Merci !— … ? Merci ? Mais de quoi ?— J’ai eu envie de vous dès que mes regards ont croisé les vôtres sous l’abri… Je n’ai pas su résister, je suis désolé.— Ben, franchement, je crois que moi aussi, j’en avais besoin.— Nous nous reverrons ?— Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Nous avons eu un moment d’égarement tous les deux et… gardons celui-ci en souvenir. — Je comprends… vous ne voulez pas me dire votre prénom ?— À quoi ça nous avancerait ? Pour que vous me recherchiez ou je ne sais quoi ? Allons ! Nous avons fait une bêtise ensemble et ça doit en rester là ! C’est surement mieux pour vous et moi…— Vous avez un petit ami ? Ou un mari ?— Chut !
Je pose ma main sur la bouche de ce gars qui cherche, et c’est bien normal, à en savoir un peu plus sur moi. Mais je n’ai rien d’autre à lui offrir que ce qu’il vient de prendre. Et puis franchement, les scènes d’adieu, les effusions de larmes ou les lamentations ne sont pas ma tasse de thé. Nous venons de baiser, il est content, moi également, alors il n’y a pas à revenir là-dessus ! Je ne veux pas rentrer dans une histoire qui s’achèverait encore en eau de boudin. Depuis quelques mois, je vis seule et j’ai assurément ma dose de problème.
— Vous pouvez me prêter un sachet ?— Un sachet ? Vous voulez dire une poche en plastique ?— Oui ! C’est pour y mettre mon chemisier…— Mais, votre jupe est encore toute mouillée.— Tant pis ! Je vous déposerai votre chemise lorsque je repasserai dans les environs !— Gardez là ! Ça vous fera un souvenir… Et si d’aventure vous rencontriez un autre orage, vous savez où je réside. N’hésitez surtout pas.
Il me parle, mais je ne l’écoute déjà plus vraiment. Ma jupe trempée, froissée est revenue camoufler mon cul. Sa liquette, j’en lie les deux pans sur le devant et je récupère le sachet avec mon chemisier inutilisable. Je plonge mes pieds dans mes hauts talons et j’ouvre sa porte. Il m’agrippe le bras.
— Attendez ! Vous vous sauvez comme une voleuse. Je… — …
Son visage s’approche du mien. Mais le charme est passé, je n’ai plus envie qu’il me touche. Alors je repousse gentiment son avance et il comprend qu’insister serait lourdeur. Je vois pourtant sa main qui plonge dans le sac qui contient ma serpillère de coton. Je ne saisis pas le pourquoi du comment. Je suis déjà dans le corridor et je file vers la rue. Là, le soleil de mars est de nouveau rayonnant. La rue à traverser, un jeu d’enfant puisqu’il fait bon. Et un tram qui va me prendre en charge et me ramener en centre-ville, où je réside.
— oOo —

Autre lieu, autre salle de bains. C’est dans la mienne que je me retrouve avec cette fois une certaine délectation. J’en suis à ressasser tous ces évènements qui viennent de se dérouler. Comment ai-je pu oser ? Moi la timide maladive, moi la bécasse qui s’enfuit au moindre mot un peu cru ? Alors ce qui vient de se passer me laisse pantelante, remplie de souvenirs gravés au fer rouge dans ma mémoire. Je me glisse sous un jet tiède alors que mes mains savonnent ces endroits où des traces suspectes attestent bien de ce qui est arrivé.
Je frotte, nettoie, lave le reliquat des souillures masculines. Enfin lorsque l’eau s’arrête de couler sur mon crâne, je m’engonce avec plaisir dans une sortie de bain en éponge et enroule ma chevelure dans un turban digne d’un fakir. Je récupère aussi ma jupe dans son état pitoyable, et fouille le sachet remis par le bonhomme pour en sortir mon chemisier. Direction la machine à laver. Et c’est là que le bristol que le loulou a collé dans le linge mouillé atterrit sur le carrelage de mon espace de bain.
Je ramasse la carte de visite et machinalement la pose sur le meuble au-dessus du lavabo. Je n’ai pas seulement jeté un coup d’œil au nom ni à l’adresse du type, tant je suis certaine que nous ne nous reverrons jamais. J’en reviens à cette folie ! Comment ai-je pu me laisser aller à ce jeu plus que pervers ? Il faut dire qu’à trente-sept ans, je suis en célibat forcé après avoir découvert que mon dernier copain s’envoyait en l’air chez moi, dès que j’avais le dos tourné. Ça doit bien faire dix-huit ou dix-neuf mois que je l’ai surpris avec une rousse dans mon lit.
Inutile de dire que ma réaction a été à la hauteur de la trahison. Dehors avec armes et bagages immédiatement. Quant à sa conquête… elle m’a semblé tomber des nues en apprenant que Monsieur ne vivait pas seul. Depuis, j’avoue que je galère un peu, même si, malgré une timidité maladive je prends quelques initiatives, elles ne sont pas toutes heureuses. Celle par exemple de décider la semaine dernière « d’oublier » de porter des sous-vêtements me parait malvenue ce soir. Ce qui est étrange, c’est qu’à aucun instant je n’ai songé à ce détail chez ce mec avec qui… je dois le reconnaitre, j’ai pris mon pied.
Le curieux de cette affaire, c’est qu’il ne m’a absolument pas forcée, j’étais languissante et provocante, je m’en suis rendu compte dès que j’ai dégrafé les premiers boutons de ma chemise. Le reste m’a paru inéluctable, volontaire et je n’ai pas de regrets véritablement. Juste une peur de cette audace nouvelle qui m’a fait faire cette… connerie. Ne même plus songer à demander un manteau pour la poupée du bonhomme… j’en tremble à contrecoup. Pourvu qu’il ne m’ait pas refilé une saloperie. Bon ! Ma vieille, il est trop tard pour t’apitoyer sur ton sort. Tu vas être dans l’obligation de faire un test…
Il est vingt heures et la télévision ne m’attire pas vraiment avec ses cohortes de médecins tellement débordés par la crise sanitaire qui secoue le monde qu’ils se retrouvent tous sur des plateaux à pérorer sur ce qu’ils ne savent pas. Dehors le sombre de la nuit s’est installé doucement et sur ma platine un disque libère sa musique sur les accords et la voix d’un Eddy Mitchell que je ne me lasse pas de réécouter. « Sur la route de Memphis » … Pourquoi celle-ci ? Je crois que je ne le saurai jamais, mais je l’aime !
Au bout d’un moment, « Schmoll » me laisse rêveuse et bien sûr, mes pensées retournent vers ces minutes qui ont chamboulé quelque part mon existence bien rangée. Je ferme les yeux et mon esprit vagabonde. Les sensations violentes se cristallisent à ce point central où le corps du mec et le mien se sont rejoints, soudés avec une rare intensité. Résultat des courses, mon peignoir dénoué laisse le champ libre à mon imagination. Mes doigts refont quelques passages qui me chauffent au rouge. C’est là que le vide est immense. Qu’il se fait sentir comme un abime d’absence contre lequel je ne peux lutter !
Mes doigts se font plus câlins. Ils se déplacent entre mes deux cuisses que j’ai allongées sur l’assise de mon divan. Largement ouvert le compas permet des caresses très sexuelles malgré l’intermède de l’après-midi. Ce qui signifie que l’appétit n’est en rien calmé. Et ça dure de longues minutes pendant lesquelles le souffle se ralentit, se rassure et je finis par jouir dans une sorte de gémissement aigu. Bon ma belle… il est temps pour toi d’aller dormir. Drôle de journée finalement où la peur s’est vue surmontée, bravée et qui se termine après une branlette minable. Ma petite Lydia… demain tout ceci te semblera n’être plus qu’un rêve !
Je me perds dans un sommeil aussi noir que la nuit qui m’entoure. Il se peuple de longues lignes droites, de routes poussiéreuses, d’une robe blanche et de menottes aux poignets de ce « Moine » qui chante si bien. Allez savoir pourquoi, cette fichue chanson me chahute une partie de ces heures sensées être réparatrices. Le jour nouveau renait des cendres de la veille. Un rapide petit déjeuner, une toilette tout aussi expéditive et me voilà devant un dilemme. Remettre ou non soutif et culotte ? La vie est faite de ces petites contradictions… la mienne en tout cas ! Et puis zut ! Je n’ai pas l’intention de me refaire sauter par un illustre inconnu. Alors…
— xxxXXxxx —

À suivre…
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