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un soir de vernissage

Chapitre 1

entre fiction et réalité

Erotique
Cette histoire date de 2013, une partie est totalement la réalité de ce qui s’est passé, une autre est totalement le fruit de mon imagination... à vous de démêler le vrai du faux.
Une expo, un soir, un ‘’vernissage’’ pardon. Un artiste peintre local, je connaissais vaguement, pas l’artiste, le proprio de la galerie qui exposait. L’ami d’un ami qui jusqu’à aujourd’hui, ne me voulait que du bien ! Il devait avoir peur de manquer de monde. Peinture ‘’moderne’’... Déjà que le classique, je ne suis pas fan.  Un extrait d’un journal spécialisé placardé dans l’entrée. ‘’ Au premier regard, l’ensemble vous laissera sûrement perplexe. Ce n’est qu’après vous être immobilisé devant pendant une dizaine de minutes que la plénitude de l’œuvre vous envahira. La déstructuration volontaire des formes et des couleurs est savamment organisée pour faire ressortir la violence que l’artiste ressent face à son époque’’.Bon, il a peint en vrac quoi. Je connaissais les arts du cirque, j’assiste à la naissance des arts du Bordel. Personne n’avait repris le flambeau depuis la loi Marthe Richard du 13 avril 46.
Je traîne un peu. Elle est là, seule, un verre à la main. Elle a l’air de s’emme... Il n’y a pas d’autres mots. C’est tellement visible que personne ne s’en approche. Petite cinquantaine, brune, cheveux courts, robe noire, le haut croisé sur une poitrine généreuse, je parierai que c’est un dos nu. Allez, tant qu’à faire, on s’ennuie plus agréablement à deux...
— Bonsoir— Bonsoir
Bon, elle est française et elle parle. Un bon point.
— Je vois que comme moi, vous goûtez fort aux arts modernes et que vous préférez digérer la masse d’émotions que vous ont renvoyée toutes ces œuvres avant de faire un second tour.
Elle sourit. Deux bons points.
— En fait, me dit-elle, j’essaye de faire le compte de ceux qui apprécient vraiment et de ceux qui font semblant pour ne pas passer pour des incultes patentés.
Je lui réponds que j’ai choisi mon camp, celui des incultes, mais que je suis tenté quand même. Re-sourire. Trois bons points.
-Et tenté par quoi ? me demande-t-elle.
— Tenté de vous soustraire à tous ces gens qui ne vous méritent pas pour vous emmener boire un verre dans un endroit moins bruyant, où nous serons assis et où nous nous regarderons l’un l’autre plutôt que de rester au milieu de tous ces gens juste venus là pour se montrer par exemple.

Quatrième bon point. J’attends la réponse avec le sourire, assez content de moi, dois-je dire.
— L’idée est séduisante, dit-elle, vous allez voir le monsieur là-bas qui est mon mari et vous lui dites de ne plus s’occuper de rien, que je suis entre de bonnes mains, les vôtres.
Bon là, je rends tous mes bons points. Direction le coin avec le bonnet d’âne. Elle, elle se marre. Je regarde dans la direction indiquée.
— La veste bleue, me dit-elle.
La veste bleue, un homme dans la cinquantaine, peut-être même soixante, qui pérore au milieu d’un groupe. Je lui demande s’il est amateur d’art ?
— Depuis peu, il s’est découvert un goût pour la peinture. Nous courrons donc les musées et les expos pour combler le retard culturel de mon mari en attendant de passer à autre chose, m’explique-t-elle. Avec un rien de moquerie dans les yeux.
Mon amour prononcé des jeux de mots limites me pousse à lui répondre qu’un amateur d’art pressé et un amateur dare-dare... Ca la fait pouffer. Du coup, je récupère mes quatre bons points. Elle me regarde un peu hésitante et me demande :
— Vous êtes joueur ?
Je lui réponds que les jeux de société à deux sont ma grande passion.
— OK, me dit-elle, j’habite......... (Bon, je ne vais quand même pas vous donner son adresse non plus), vous verrez, c’est un pavillon de plain-pied, vous sautez le petit mur sur la rue, vous faites le tour de la maison, derrière sur la terrasse il y aura une porte-fenêtre d’ouverte, c’est ma chambre. Cette nuit 3 Heures ?
Là, elle me scotche.
— Et votre mari ? — Nous faisons chambre à part et il dort toujours très bien.
Je réfléchis. Deux secondes. Si je réfléchis trois, je vais me sauver. Et je m’entends répondre ‘’OK, 3 heures’’.Un sourire, elle me plante là et va rejoindre son mari. Je traîne un peu, rends deux ou trois bonjours et je me casse discret. Franchement, se gaver d’art abstrait quand le modèle concret vous attend…
J’ai regardé l’adresse (Manquerait plus que je me goure de quartier), calculé le temps, mis mon réveil. Un peu avant deux heures trente, debout, un peu avant trois heures, je suis dans son quartier. Une banlieue proprette où par mesure d’économie, on éteint les réverbères la nuit. Moi par mesure de discrétion, je me gare une rue avant.
Je sors, la voiture affichait 9°, moi je suis chaud comme une baraque à frites, je ne sens pas le froid, je suis chaud et dans le noir complet. J’avance un peu en rasant les murs, une marche d’escalier. Un peu plus, c’était la gaufre. Je tourne le coin de la rue, toujours aussi noir, même pas la lune...
Je trouve le pavillon de plain-pied, comme elle l’a dit, où elle l’a dit, si il y a arnaque, ce n’est pas là. Je fais le tour de la demeure en marchant sur l’herbe, pour ne pas faire de bruit. Un truc juste devant ma tronche, un poteau à linge. Bon, faisons gaffe, si j’arrive avec le tarin qui coule, ça va casser le charme de l’histoire. La terrasse, la porte-fenêtre ouverte... 
Elle est là. Elle s’assoit dans son lit en m’entendant arriver. Je ne dis rien, je me penche seulement vers elle pour lui poser un baiser en lui murmurant :
— Re-bonsoir. Elle me répond :- C’est gentil d’être venu.
Gentil tu parles. Elle ne me connaît pas. Je suis un aventurier moi Madame, si Crocodile Dundee et Indiana Jones avaient pu se marier à l’époque, je serai leur fils naturel. Je me désape à toute vitesse pendant qu’elle fait passer sa nuisette par-dessus ses épaules. Elle ouvre sa couette et je me glisse contre elle. Elle est chaude, sa peau est souple, elle sent bon, le sommeil, la femme, l’amour. Je l’embrasse rapidement avant de commencer à embrasser ses seins, à les caresser. Sa chatte se frotte à ma cuisse.
Je lui demande où dort son mari ?— Dans la chambre d’à côté, juste derrière la cloison.Si elle a fermé la porte ?— Non.
Bon et bien de toute façon, on y est, on y reste. Au pire, ça finira en pugilat naturiste.Je reprends ma caresse. Ses seins sont superbes, pleins, ronds. J’en gobe les pointes entre mes lèvres, je glisse une main entres ses cuisses, je la découvre trempée. Je lèche mes doigts, elle me regarde avec les yeux qui brillent, je plonge sous la couette, j’écarte ses cuisses, j’y enfouis mon visage, son sexe sent le désir, l’excitation. Je la lèche, j’aspire son bouton, je l’effleure, je la pince. Je me dis que je vais peut-être y laisser deux dents si son mari se réveille, il faut que le jeu en vaille la chandelle. Je lui dévore le sexe jusqu’à ce qu’elle jouisse dans ma bouche. Je ne lui laisse pas une seconde de répit, je m’allonge sur elle, avec mes pieds, je lui écarte les chevilles, ma queue est juste en face de son puits d’amour. Un coup de reins et je m’enfonce de toute ma longueur dans son ventre.
Elle est offerte, elle s’offre, à moi, à ma queue, au désir, au plaisir. Je la saillis, notre accouplement est animal, fort, et sans un mot. Les seuls bruits qui résonnent sont son ventre et le mien chaque fois que mon sexe cogne au fond de sa chatte. Aucun autre bruit, juste le parfum des plaisirs, des odeurs charnelles de corps en rut. Son mari peut venir, je ne m’arrêterai pas. Je la devine qui serre les dents pour jouir sans un cri, sans un soupir.
Je vais la prendre plusieurs fois de suite, lui re-dévorer son sexe humide et odorant. Je finirai par me laisser aller dans sa bouche.
Un petit quart d’heure de repos et je me rhabillerai pour reprendre le chemin inverse. Il est cinq heures trente. Les réverbères sont rallumés. Et je me dis que je vais me mettre à la peinture.
L’art embellit les jours. Surtout les nuits...
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