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Ma soirée au Bleau'Sélect

Chapitre 1

Hétéro
Bonjour !C’est Pénélope.Oui, je sais... « Pénélope la salope » : c’est ce que vous dites tous, les mecs, lorsque vous connaissez mon prénom ! Mais cela ne me gêne nullement, j’assume.
J’ai vingt-sept ans, et ma devise pourrait être « Pas une nuit sans une conquête, et rarement la même. » Enfin, soyons honnêtes : il y a quand même des nuits où je dors seule... surtout lorsque j’ai déjà eu un rapport dans la journée. Oui, je dis bien « conquête », et non pas « homme » car je suis bi, ce qui me permet d’assumer les deux facettes de ma personnalité. En effet, si j’aime dominer les femmes, par contre avec les hommes j’aime bien être soumise. Oui, j’adore lorsqu’ils m’attachent et me considèrent comme un jouet sexuel uniquement dévoué à assouvir leurs plaisirs.
Je suis grande : un mètre quatre-vingts, avec des jambes fines et... interminables. Assez sportive, j’ai « la ligne » et j’entretiens parfaitement mon corps car c’est ma seule richesse, et je sais trop bien tout ce qu’il peut me donner ; tout ce qu’il donne, aussi !
Ma poitrine n’est pas spécialement volumineuse, mais les hommes en raffolent ! Mes seins sont bien ronds, avec de larges aréoles très marquées, aux tétons très sensibles qui pointent toujours énormément lorsque je suis excitée. Quant à mon petit cul, il se dessine admirablement bien sous mes vêtements.
La plupart du temps je suis vêtue d’un chemisier avec un décolleté qui montre parfaitement la naissance de mes seins, et d’une petite jupe assez courte. Des chaussures à talons, mais pas trop hauts... je suis déjà assez grande comme cela ! Je porte toujours une petite culotte : ma jupe courte en laisse assez deviner... Et puis j’adore lorsque, entre femmes à un café, entourées par des tables avec des hommes, je sais qu’ils parient entre eux sur la couleur de mon sous-vêtement.
Une fois, en entendant des hommes parlant un peu trop fort, je me suis levée et je suis allée lever la main du « vainqueur » en lui proposant de prendre une chambre... mais le pauvre, en rougissant fortement, s’est dégonflé, prétextant qu’il était marié et avait juré fidélité à son épouse !
Je porte aussi presque toujours un soutien-gorge, même si la fermeté de ma poitrine pourrait s’en passer. Mais parfois, quand j’ai un chemisier assez étroit qui me comprime bien, je n’en porte pas. J’aime alors sentir mes tétons agacés par le tissu lorsqu’une pensée érotique me traverse l’esprit.C’est-à-dire souvent...Mais ce que j’aime par-dessus tout, ce sont les paires d’yeux que je sens braquées dessus.Je porte aussi des lunettes. De grosses lunettes aux montures d’écaille, rondes. Je pourrais porter des lentilles, mais je trouve que les lunettes ajoutent encore à mon charme.
Mon terrain de chasse le plus fréquenté, ce sont les salons des grands hôtels, et plus particulièrement, ici à Fontainebleau, le salon du Bleau’Sélect. L’ambiance y est feutrée, les murs recouverts de tentures en velours dans les tons orange et beige y donnent une excellente impression de détente, accentuée encore par la douceur de l’éclairage. En sourdine, la musique de Lully qui y est omniprésente donne aux décors un aspect très Grand Siècle, rappelant peut-être pas Versailles, mais ici, plutôt Vaux-Le-Vicomte.
Et puis j’aime beaucoup le décor, très sobre. Aux murs, seulement quelques photos de chevaux sur des obstacles, rappelant que Fontainebleau est voué aux chevaux, avec l’hippodrome de la Solle et le terrain du Grand Parquet, qui abrite depuis des décennies la finale des Championnats de France de saut d’obstacles. En 1980, alors que les Jeux Olympiques de Moscou étaient boycottés, l’épreuve de Concours Complet s’y est d’ailleurs déroulée. La lumière du bar donne directement sur le comptoir de chêne massif, laissant les clients dans l’ombre ; mais de part en part de petits poussoirs permettent de modifier l’inclinaison des rais lumineux, ce que je fais car je veux être vue.
Ce soir, j’ai mis un corsage noir, fermé juste comme il faut et une jupe beige bien claire. Et, pour les curieux, je peux vous dire que mes sous-vêtements sont blancs. Bien bronzées, mes longues jambes ne nécessitent pas de bas. Mes fesses se dessinent parfaitement bien, et l’échancrure de mon corsage laisse deviner les petites dentelles de mon soutien-gorge.
Lorsqu’il me sert le cocktail que j’ai commandé, je remarque que le serveur ne se prive pas de regarder ma poitrine. Avec un demi-sourire complice il me dit :
— Vous ne devriez pas attendre trop longtemps ce que vous cherchez...
Je souris à mon tour tout en le dévisageant. Grand, très brun, d’allure sportive, c’est vrai qu’il aurait pu être mon coup de la soirée ! À son sourire, je vois qu’il sait que je l’ai dévisagé de la tête au bas-ventre, et que cet examen est en sa faveur. Il me dit encore :
— Dommage... je travaille jusqu’à une heure.
Le feu couve trop en moi pour que je patiente jusque-là ! Oui, dommage, car il me plaît vraiment beaucoup, ce beau barman. Un autre soir peut-être, en arrivant plus tard...
Tout en commençant de siroter mon breuvage, j’observe toute la salle, composée de petites niches contenant chacune une table et quelques fauteuils. Trois sont occupées. Enfin, quatre, mais dans cette dernière se trouvent un homme et une femme, ce qui ne m’intéresse pas.
L’homme qui occupe la première niche me semble un peu jeune. Et puis il regarde souvent sa montre, se montrant impatient comme s’il attendait quelqu’un. Les deux suivantes sont occupées par des hommes d’un certain âge, l’une par un blond et l’autre par un brun dont les tempes commencent de grisonner. Si le blond a les yeux constamment rivés sur l’écran de son portable, le grand brun, lui, me semble beaucoup plus disponible, buvant son verre tout en feuilletant un magazine. Mais sa lecture ne semble pas vraiment le passionner car il lève souvent les yeux pour parcourir la salle du regard.
C’est un homme mûr, au front assez haut, au regard perçant. Cravate, chemise unie et veston de bonne coupe, mais il ne semble pas guindé : il est à l’aise dans ses vêtements et semble sûr de lui et déterminé. Jusque-là il a tout pour devenir, ce soir, mon prince charmant.
Je le fixe un moment, jusqu’à ce qu’il lève les yeux de sa revue. Je bouge alors un peu ma main, pour ramener une mèche rebelle. Ce n’est qu’un petit mouvement, mais cela suffit à attirer son attention. Un court instant mes yeux restent posés sur lui, mais c’est très rapide, je fais comme si je ne le voyais pas. Je l’observe cependant, mais il ne peut s’en apercevoir. Au bout d’un instant il revient à son magazine et c’est le moment où mon regard revient sur lui. Il tourne une page, lit un peu et relève enfin la tête. Lorsque nos regards enfin se croisent je lui adresse un joli sourire. Dans un premier temps il ne semble pas le voir.
Pas grave.
Moi je garde un œil sur lui. Je change légèrement de place et de position pour qu’à son prochain regard il soit attiré par un peu plus que par mon sourire. Et lorsque je devine qu’il va de nouveau faire le tour de la salle et donc repasser vers moi, je calcule le moment où il sera en face de moi pour décroiser puis recroiser mes jambes. Même si je garde ensuite mes genoux serrés l’un contre l’autre pour ne pas être trop provocante, ma jupe est suffisamment remontée sur mes cuisses pour qu’il s’en aperçoive...
Ça y est. Je sais qu’il a marqué un temps d’arrêt quand son regard est passé sur moi. Et j’ai vu que ses yeux se baissaient et qu’il regardait bien mes cuisses largement offertes à sa vue. Même s’il n’en laisse rien paraître. Et je fais de même, comme si je ne m’étais aperçue de rien, même si je sens que maintenant son regard revient de plus en plus souvent sur moi.Je sais alors que j’ai capté toute son attention.
Ma main droite vient caresser mes cuisses, passant légèrement sous l’ourlet de ma jupe, tandis que de l’autre, tout en le regardant bien dans les yeux, je défais encore un bouton de mon chemisier.Son visage ne trahit rien, mais je sais qu’il a levé un de ses bras pour faire signe au serveur.Et en effet ce dernier revient vers moi, et avec un clin d’Sil :
— Je vous l’avais bien dit : le monsieur de la table du fond vous offre un verre. Je vous remets la même chose ?
J’acquiesce et me relève, cette fois pour aller vers l’homme qui m’invite.
— Yann, enchanté... Prenez place, je vous en prie.
Il me tend une main que j’évite, venant poser mes lèvres sur le coin des siennes.
— Pénélope.— Vous êtes directe... Au moins, les choses sont claires.— Pourquoi ? Elles ne le sont pas depuis le début ?
Je le vois rougir très légèrement.
— Oui... vous avez raison.
Moi par contre, je me demande si mon choix est le bon. Certes, il est superbe, bien bâti, poli et galant... mais saura-t-il me dominer ?
Si ses premiers propos sont un peu gauches et hésitants, il me semble cependant qu’il prend rapidement de l’assurance au fur et à mesure de notre conversation, et je sens enfin qu’il a compris tout ce que j’attends de lui. Quand il se lève et me tend la main pour que je le suive, j’ai la certitude que le reste de la soirée va être chaud !
Nous nous dirigeons tous deux vers l’ascenseur.
Avant qu’il ne s’arrête à l’étage, mes doigts commencent déjà à jouer avec la boucle de la ceinture de ma proie.
*****

En redescendant, quelques heures plus tard, je croise mon beau serveur qui a terminé son service. Et comme il loge au dernier étage de l’hôtel, je n’ai plus qu’à reprendre l’ascenseur dans l’autre sens...
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