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Son Âme au Diable

Chapitre 3

Erotique
Son âme au Diable (3)

Angélique a du mal à se concentrer sur ce qu’elle regarde. Ce film est un navet. De toute façon, elle ne comprend rien à ce scénario invraisemblable. Peu importe, elle est blottie contre Nicolas, et c’est le principal. Et puis sa semaine a été riche en émotions et en actions, alors ce week-end, elle mérite une pause. Louise est au lit depuis une heure et va beaucoup mieux. Ce qui était sans doute une crise de foie est déjà loin derrière elle. Sa vaisselle est bouclée, elle s’essuie toute seule désormais. Et elle a fait ses courses du samedi, une corvée qui s’apparente à un sport olympique. Tout cela est bien fini, terminé.

Sa journée a déjà duré quinze heures. Pourtant elle n’en retient à peine que deux minutes. Deux minutes durant lesquelles elle a relu cet étrange message reçu la veille. Enfin, elle se doit d’être honnête avec elle-même : cela lui a pris un peu plus que deux minutes en réalité, parce qu’elle l’a lu et relu dix fois au moins depuis ce matin, et une fois encore dans les toilettes tout à l’heure.

Elle n’a pas su quoi en penser, et dans le doute ne lui a pas réservé le même sort funeste que les autres. Celui-la, elle l’a gardé dans l’historique. Un message atypique, bien écrit, sans faute, avec finesse et... elle ne sait pas quoi exactement, un petit quelque chose qu’elle attend peut-être. Un peu de piment dans sa vie intime ?... Une expérience unique, pleine de fantasmes et de plaisirs ?...

Pendant que les ninjas remplissent bruyamment l’écran et bondissent d’un toit sur l’autre, Angélique est pensive.Ses amies s’offrent parfois de folles aventures, juste pour le sexe, loin de leurs maris. Pas elle. Elle ne se permet pas même de l’imaginer. Elle ne veut pas tromper Nicolas, elle tient à lui.Mais où commence vraiment l’infidélité ? Quelles sont les règles du jeu ? Et quelle liberté peut-elle s’offrir sans enfreindre sa propre morale ? Comment enfin concilier ses envies secrètes et sa vie quotidienne bien rangée ?

Angélique aime à regarder un beau gosse dans la rue. Elle n’en ressent aucune culpabilité. Et puis, tous les mecs ont tendance à mater aussi, ils ne sont pas en reste.Georges Clooney a toujours sur elle autant d’effet, depuis le premier épisode d’Urgences. Parce que la voix suave du beau docteur est chaude, onctueuse, elle caresse littéralement son âme. Elle l’écouterait des heures, l’admirerait des soirées entières, et il la ferait chavirer. Mais elle ne développerait pas davantage un sentiment de culpabilité.

Quand Sébastien se ramène chez son pote de fac, Nicolas et lui se marrent comme des baleines, et elle participe gentiment à la débauche de grivoiseries autour d’une bière. Mais cela n’en fait pas pour autant une femme adultère.

Elle pourrait échanger avec lui un texto ou deux autour d’une blague coquine, cela ne porterait pas non plus préjudice à son couple.
Non, Angélique en est persuadée, elle n’est pas une salope. Elle peut sans culpabilité aucune s’autoriser quelques messages coquins, juste pour mettre un peu de piment dans sa vie.
Exactement comme il lui a écrit...
— Waouh, c’était trop bien ! Là au moins, il y avait de l’action et de la baston ! Je ne sais pas quand sort la suite, mais il faut absolument que je la télécharge. Et puis cette meuf, elle est trop bonne ! T’as vu un peu comment elle les explosait tous ? Hum, avec en plus des nibards de dingue et un putain de cul !

Angélique n’est pas aussi enthousiaste que lui. Mais elle comprend qu’en une heure quarante-trois, Nicolas s’est fait chauffer par une blondasse hollywoodienne. Et que maintenant, c’est elle qui va devoir prendre la suite. Elle s’arrache donc du canapé et du traquenard qui pourrait l’y attendre.

— Je vais faire pipi, et je me couche !
En à peine deux minutes, elle baisse puis remonte son string, alors que le déferlement de la chasse d’eau emporte avec lui la moitié d’un rouleau de Moltonelle. Elle abandonne son jean sur le dossier d’une chaise, puis renifle un coup le tee-shirt qu’elle a ôté, avant de décider qu’elle peut le remettre d’ici vendredi. Une douche, oui, non, elle en prendra une demain matin. De toute façon, Nicolas s’en fiche pas mal. Voilà, elle n’a plus qu’à enfiler sa nuisette et elle se sauve sous la couette.

Nicolas met un peu plus de dix minutes pour la rejoindre, parce qu’il programme le prochain téléchargement. Une véritable tuerie, à ses dires, au sens propre comme au figuré. En attendant, ce soir il est déterminé et sa petite femme n’a pas à attendre pour le voir...

Une masse athlétique vient effectivement écraser le matelas et son occupante. Nicolas enserre bien vite sa frêle monture et, avant qu’elle ne défaille, lui administre les premiers gestes de réanimation. Ses préliminaires sont parfaits. Il a retenu ça de « Trois salopes dans le pétrin », presque un documentaire culturel, dans lequel Rocco honore le savoir-faire artisanal et les orifices beurrés de ses clientes nymphomanes. Ses mains gigantesques malaxent déjà la petite poitrine, avec une énergie qui tient sans douter de la boulangerie. Il faut l’enfiler maintenant, sa petite salope, elle n’attend que ça ! Oui, sa petite pute est trop bonne, trop chaude pour son bout, et il va lui en mettre plein le cul !

Angélique aime se sentir toute petite dans ses bras. Il est un peu brusque c’est vrai, et ne s’embarrasse pas de son plaisir à elle. Mais il dégage un charme brutal qui l’a toujours séduite. Elle est au chaud contre lui, c’est si bon.

Angélique a huit ans. C’est un dimanche après-midi pluvieux et maman l’a autorisée à regarder un peu la télé. Elle est donc venue se blottir entre elle et papa, mais a dû se disputer la place avec Bastien. Elle se confie à sa poupée, et Bastien suçote bruyamment son doudou. Le lapin fétiche a dû être bleu, un jour lointain, mais ça c’était avant les lavages. Papa l’entoure de son bras puissant. Elle est protégée de tous les malheurs. Papa et maman n’ont pas encore divorcé, elle est heureuse. Elle voudrait pouvoir plaire à papa pour toujours, parce qu’elle en est amoureuse. Autant que maman.
A la télé, on regarde « Les animaux du monde », et la savane est ensoleillée. Les gazelles bondissent sur leurs ressorts, et Angélique applaudit. La girafe tord son cou pour brouter des feuilles, et Angélique tourne aussi sa tête. Les éléphants barrissent en s’aspergeant d’eau, c’est vraiment rigolo ! Au loin, une lionne est aux aguets, elle avance à pas feutrés vers les buffles. Bientôt, elle lance la chasse et s’élance sur le troupeau. Angélique a peur, elle se cramponne à papa. Mais il est là pour la rassurer quand elle tremble. La lionne sait comment procéder, elle divise les ruminants et isole un jeune mâle. Elle court désormais sur son unique proie. Le buffle s’enfuit, croit qu’il peut encore s’échapper. Il change de trajectoire et accélère. Par un hasard peu commun, il est dans le champ du caméraman, et du bout de la savane, il fonce droit sur lui. L’objectif a zoomé. Le buffle est seul sur l’écran, et il galope.

Angélique sent le souffle chaud de l’animal sur elle. Il transpire et fulmine. Le mastodonte est en pleine course, il peut tout renverser sur son passage. La musculature l’impressionne. Elle aime cette puissance, elle aime cette force. Le sol tremble et vacille, chaque élan brutal soulève des monticules. C’est une scène de combat, dont chacun veut sortir vivant, quitte à y laisser toute son énergie. C’est la loi de la nature, depuis la nuit des temps. Elle sait qu’elle n’a pas le choix, qu’il doit aller jusqu’au bout de ses forces. L’animal fougueux gratte le sol de ses membres, beugle, fouette l’air, mais ne faiblit pas.

Elle veut qu’il fasse vite néanmoins, parce qu’elle est fatiguée. Et puis aussi parce sinon il va finir par la défoncer. Elle sait bien comment accélérer la manœuvre, facilement. Elle se penche à l’oreille du géant, et son miaulement se fait alors plainte. Elle le supplie dans un souffle de la baiser comme ça, oui, de la baiser plus fort encore ! Achevant de le convaincre, Angélique relève encore un peu les cuisses et s’accroche au puissant fessier.

Le bestiau n’en peut plus, s’ébroue violemment, se cabre, et secoue le lit sans ménagement. Il pilonne tout sous son passage, laboure la savane comme il laboure sa partenaire. Il est en bout de course, lancé à pleine puissance. Il éructe pour accomplir un dernier effort, et dans un râle interminable s’écroule enfin, vaincu par la lionne. Sans presque aucune vie, il roule sur les herbes sèches et la housse de couette Ikea. Sa semence chaude se répand. Elle n’a pas encore taché le drap que déjà il sombre dans les limbes de l’inconscience...

Angélique est en sueur. Pas la sienne, mais elle en est couverte. C’est tiède entre ses cuisses. Elle resserre les jambes et se lève sans attendre. Se dépêcher avant que ça ne coule partout. Si ça peut éviter de devoir refaire tout le lit demain... Elle trottine bien vite à la salle de bains, contractant du mieux qu’elle le peut les muscles de son périnée, et s’affaisse enfin sur la lunette des toilettes. Là, maintenant, ça peut couler sans risque. Elle prend le temps de se vider du visqueux hommage. Elle n’a pas même à se forcer non plus, et fait encore pipi trois gouttes. Bon, finalement, elle est bonne pour une douche dès ce soir.

Elle tire deux feuilles sur le dévidoir, les enroule sur sa main, puis dans un geste nerveux emmaillote ses doigts d’un quart du rouleau. Elle tamponne doucement son intimité endolorie, et avant de laisser tomber le tout, se dit avec regret que, quand même, elle aurait bien aimé jouir.

Elle retire sa nuisette, renifle ses aisselles, et trouve que ce n’est pas cata. Elle va quand même se laver, parce qu’elle dégouline de son mâle. Au passage elle croise son reflet dans le miroir du lavabo. Elle est belle. Elle se trouve mignonne, et garde facilement tous ses charmes pour l’instant. Il faut dire qu’elle n’a pas encore quarante ans, et ce cap à passer dans trois ans et demi, ça la fait frémir plus que tout. Qui saura avant cela lui montrer à quel point elle est attirante ? Elle se tourne pour regarder ses fesses. Sans doute des hommes regardent-ils aussi ses fesses. Ils peuvent.

Elle soupèse ses petits seins. Angélique n’est pas une actrice payée à quinze millions de dollars. Elle ne peut pas s’offrir un lifting mammaire ou des prothèses monstrueuses. Ça aurait pourtant plu à Nicolas, des gros nibards et un cul bien rond. Elle reste dans le petit gabarit, mais ça lui plaît, à elle au moins.

C’est important qu’elle s’entende dire qu’elle est belle, et qu’elle s’aime. Elle sait se donner de l’amour et du plaisir au moins. Et elle a toujours aimé ça, depuis son adolescence. Elle préfère se masturber sous la douche, quand elle est tranquille. Nicolas n’a pas besoin de son plaisir à elle, alors elle n’est pas obligée de lui montrer qu’elle en prend toute seule. Et puis elle a souvent des occasions d’être seule pour le faire, alors elle trouve son équilibre comme ça dans son couple.

Les gouttelettes s’amoncellent sur la paroi vitrée qui se réchauffe à son tour peu à peu. Angélique s’est enduite de coco des îles, la mousse abonde. De sa main gauche en forme de V, elle écarte doucement ses grandes lèvres, et laisse glisser la mousse onctueuse sur elle, bientôt en elle. Elle ferme doucement les yeux en s’adossant à la paroi, et effleure son bouton d’amour avec le jet d’eau. Il fait chaud. Les sensations sont douces et diffuses. Ses mains courent bientôt sur sa peau tout entière, sur son ventre, sur ses cuisses, sur ses fesses. Elle caresse voluptueusement ses seins, et resserre entre ses doigts le bout de ses tétons.

C’est comme ça que lui apparaît à nouveau la main, dans un nuage de vapeur. La main de Fabien, longue et puissante, douce et caressante, qui retient la petite souris. La même main pourrait retenir ses petits seins. Angélique la veut elle aussi, pour son plaisir. Elle la sent peu à peu l’effleurer, et Fabien la pose doucement sur sa poitrine. Angélique se concentre pour en ressentir tous les contours, et titille un peu plus son clitoris. Cette main est délicieuse, et l’emmène peu à peu sur le chemin de la volupté. Elle en veut plus encore, elle veut qu’il l’explore ! Les mains de Fabien sont partout sur elle, en elle. Il y en a dix, il y en a mille ! Elle s’autorise à tout imaginer de lui, à tout fantasmer, à tout exiger, simplement parce que c’est bon.

Angélique sent sa tête lui tourner joyeusement, euphorisée par le plaisir. Elle attend déjà de revivre demain encore ces moments de volupté, et elle se sent prête à toutes les expériences pour y parvenir.

En attendant, ce soir dans le secret de sa douche, c’est Fabien qui la masturbe et la fait chavirer. Et elle se laisse guider jusqu’à l’orgasme.
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