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Son Âme au Diable

Chapitre 11

Erotique
Son Âme au Diable (11)

Le repas du dimanche midi est calme. Bien calme. Il faut dire que Louise a joué une bonne partie de la soirée avec les petits voisins, et sa nuit de sommeil s’en est trouvée raccourcie. Elle n’a manifestement pas été suffisante. Alors aujourd’hui, Louise reste éteinte et silencieuse.

Quant à Nicolas, il a mal au crâne depuis qu’il a ouvert un œil ce matin. Il a passé une super soirée avec Benjamin, son voisin, et ils ont bien rigolé. A eux deux, ils ont lynché la moitié d’une bouteille de Ricard. Il était grave déchiré en se couchant. Depuis c’est beaucoup plus compliqué. Alors ce n’est pas aujourd’hui qu’il va tenir le crachoir, non. Là il a juste envie qu’on lui foute la paix. Et puis il va devoir se coltiner trois ou quatre heures de route avant ce soir, alors il s’économise.

Angélique ne sait pas trop quoi penser d’elle. Doit-elle avoir honte ? Doit-elle se réjouir d’être une femme émancipée ? Toutes ces questions la taraudent. En attendant, elle a passé une soirée sympathique avec Géraldine, et il n’a été question que de sujets bateaux dans leurs conversations. Pas de sujet compromettant. Tous se sont couchés tard, vers une ou deux heures du matin, mais Nicolas était tellement défoncé qu’il n’arrivait même plus à bander. Alors elle est restée sur sa faim, c’est triste pour un samedi soir !

Ça lui fait au moins une raison pour passer à l’agence cet après-midi...

Fabien arrive au bureau vers quatorze heures trente. Il entre discrètement par la porte arrière, et referme derrière lui. A peine entré, il se retourne et regarde la serrure. Il faut que tout paraisse normal, alors il donne un tour de clé et la remet dans sa poche. L’agence est vide, silencieuse, relativement sombre. Il réfléchit. Le temps risque de lui paraître long cet après-midi. D’ailleurs, il se dit qu’il est peut-être venu pour rien, car Angie ne viendra peut-être pas. Peut-être jamais... C’est vraiment un coup de poker. Et dans le meilleur des cas, il va peut-être devoir patienter, une heure, deux heures, ou plus... Non, finalement, peut-être pas, car si Angie passe, elle va profiter comme elle l’a dit de l’absence momentanée de son mec. Donc logiquement, elle devrait passer plus facilement entre quinze heures et seize heures. Enfin, ça c’est des hypothèses...

Il rentre dans son bureau. Tiens, un détail à examiner : sa porte. Ou plus exactement, la serrure. Il se dit que si Angie vient là, il serait préférable que la porte ne puisse pas fermer totalement, et que lui puisse l’ouvrir discrètement. Il coince donc un petit bout de carton contre le pêne, de sorte que celui-ci reste en retrait. Ça n’empêche pas de pousser la porte, et qu’elle paraisse fermée.

Et maintenant, quoi faire ? Et surtout, où se planquer ? Le meilleur endroit, c’est peut-être les toilettes. Il s’y rend donc, et décide de se soulager la vessie maintenant, il sera plus serein pour attendre. Et puis il n’aura peut-être pas l’occasion plus tard... Il ferme ensuite l’abattant et s’assied. Il va se mater quelques-unes des photos d’Angie, ça va le mettre en condition !

Le temps lui paraît long ensuite...


Soudain, un bruit de serrure ! Le porte arrière s’ouvre, se ferme, et fait trembler légèrement la cloison des toilettes. Fabien est speedé. Que va-t-il se passer ? Et si finalement, ce n’était pas Angie, mais... Monsieur Dubois par exemple ? Mais oui, il peut très bien revenir de son week-end et décider de passer à l’agence voir si tout va bien. Que lui dirait-il alors ? Il perçoit vaguement un bruit de pas, mais n’arrive pas à deviner plus. Il pose délicatement son oreille sur la porte, mais il sait aussi qu’il y a derrière la porte le sas des sanitaires avant le couloir, alors c’est difficile de tout entendre. Il y a un peu de remue-ménage. A tous les coups, c’est ça : son boss est dans les bureaux !

Au comble de l’angoisse, tout à coup, la porte des sanitaires s’ouvre. Quelqu’un est là. Il va essayer d’ouvrir la porte des toilettes, et Fabien va se retrouver nez à nez avec monsieur Dubois. Ça craint ! C’est le plan catastrophe qu’il n’avait pas prévu !

Nicolas est encore un peu bougon en chargeant son gros SUV. Il a pris toutes les affaires de la petite a priori, alors s’il en manque, tant pis, elle s’en passera pour la semaine. Pour lui, la mission est déjà remplie. Il ne reste plus qu’à filer jusque chez ses parents à côté de Laval, et à y poser Louise. Mais rien que l’idée de se taper la route tout l’après-midi, ça le gonfle. Il prendra le temps de boire un café au moins sur place, avant de repartir.

Louise est en même temps heureuse de partir chez Papi-Mamie, et en même temps triste de quitter sa maman pour la semaine. Mais surtout, elle va profiter du voyage pour dormir un peu.

— Passe une bonne semaine, ma chérie ! Je t’appelle tous les soirs, d’accord ?
— Oui s’il te plaît ! Maman, fais-moi un bisou !

Angélique regarde partir sa fille et elles s’échangent des coucous de la main. Désormais, elle est seule pour le reste de l’après-midi. Nicolas ne sera pas de retour avant dix-huit heures, sinon plus. Angélique va s’occuper d’elle, et ne va penser qu’à elle, et à ses petites folies. Et peut-être un peu aussi fantasmer sur Fabien...

Un quart d’heure après, elle monte dans sa voiture, et allume le contact. Elle a gardé sa robe, mais s’est elle-même donné un gage : cet après-midi, sous sa robe, ni soutif ni tanga. Elle est nue. Et déjà rien que ça la met dans un état d’excitation avancé. Elle est néanmoins consciente à ce moment-là qu’elle s’apprête à faire quelque chose d’immoral...

Arrivée sur place, elle passe par la porte arrière. Il est un peu plus de quinze heures quand elle tourne sa clé et rentre dans l’agence. Une fois la porte refermée, elle se retourne pensive. Il n’y a qu’une chance sur un million que quelqu’un d’autre passe aussi à ce moment à l’agence, mais elle préfère mettre toutes les chances de son côté, sans exception. Elle tourne la clé, et la laisse sur la serrure. Comme ça, toute nouvelle entrée est condamnée. Elle peut vraiment être sereine, et désormais lâcher prise totalement, comme elle n’a encore jamais pu le faire. L’extase totale. D’autant qu’elle a un petit jouet révolutionnaire entre les mains, bientôt entre les cuisses...

Elle avance dans le couloir, et arrive devant le bureau de Fabien. Comme nous revoilà ! Elle entre, et pose son sac sur une chaise. En premier lieu, elle va déjà aller faire pipi. Elle veut être bien à l’aise pour sa séance de plaisir. Elle avance donc vers les sanitaires, et pousse la porte. Le miroir du lavabo la regarde aussitôt. Elle lui sourit, coquine, parce qu’aujourd’hui ça va vraiment être la fête ! Elle tourne à droite, ouvre les toilettes des dames et relève sa robe. Elle se pose sur le siège. Ce n’est même pas la peine de fermer, elle s’en fout il n’y a personne ! Quelques dizaines de feuilles, une chasse d’eau et hop, c’est fini. Elle referme la porte, se lave les mains et repousse derrière elle la porte des sanitaires.

Fabien entend au même instant s’approcher des pas, et résonner des talons. La porte qui est ouverte se trouve à un mètre de lui. C’est celles des toilettes pour dames. C’est Angie qui est là, juste à côté de lui ! Son cœur fait un potin épouvantable à chaque pulsation, il a peur qu’elle l’entende. Il ne bouge pas d’un poil, n’ose même pas déglutir. Elle a laissé la porte grande ouverte, ce qu’elle ne fait jamais pourtant, et il l’entend faire pipi à l’instant. Il ne sait pas pourquoi, mais voler cet instant d’intimité à sa collègue le fascine et le fait bander comme un taureau. Elle ouvre le robinet et se lave les mains. Elle est à cinquante centimètres de lui sans le savoir. Quand elle repousse derrière elle la porte, Fabien sent couler un liquide visqueux de son gland. Il est déjà tout mouillé.

Angélique retourne dans le bureau des fantasmes. Tiens, ça lui plaît bien comme expression ! Les stores sont fermés, mais en pleine journée il règne une lumière tamisée très agréable, et très propice à un moment d’intimité. Le bureau de Fabien est impeccablement rangé, rien ne traîne. C’est un homme ordonné, organisé, méticuleux. Il sait prendre les choses en main. Il doit savoir prendre une femme en main. Elle aimerait bien qu’il la prenne en main, et même qu’il la prenne, tout simplement !

Elle s’approche du fauteuil, et en caresse les contours. Le cuir est doux, il est sensuel. Elle le parcourt de ses mains. Il a un peu de Fabien. Alors elle se dit qu’elle pourrait très bien être tout contre Fabien, en étant tout contre le cuir. Elle glisse le zip situé dans son dos jusqu’aux reins, et fait glisser sa robe à terre. Elle n’a plus sur elle que ses talons. Elle trouve ce cliché terriblement érotique, et s’installe sur le siège. Immédiatement, le contact du cuir est froid, mais il se réchauffe en quelques instants. Elle pose ses bras sur les accoudoirs, cale ses fesses sur l’assise, et savoure cet instant presque surréaliste. Elle sait que ce moment d’excitation restera à jamais gravé dans ses fantasmes. Elle mordille sa lèvre inférieure, et passe sa langue sur l’autre lèvre. C’est l’endroit idéal pour se masturber. Elle sent qu’elle est déjà terriblement excitée, et il ne lui en faut pas beaucoup pour commencer à mouiller.

Mais ce n’est pas tout, elle a apporté avec elle son nouveau jouet intime. Comment s’appelle-t-il déjà ? Elle va vite le sortir de son sac, et prend également le bandeau de velours noir. Elle revient vite s’asseoir sur le fauteuil de Fabien et regarde son compagnon électrique. Il a plus ou moins la taille d’un épilateur, et comporte comme un petit capuchon creux en silicone ultra-doux. Il suffit d’y positionner son clito et d’appuyer sur le bouton « on ». Bon, ça n’a pas l’air compliqué du tout, elle pourra facilement le faire les yeux bandés. Elle noue donc le bandeau de velours noir sur ses yeux. Elle a dès lors le sentiment que Fabien est là pour guider chacun de ses gestes.

Angélique ouvre les cuisses et se positionne juste au bord du fauteuil. Elle est sur la pointe des pieds pour s’offrir davantage, les fesses tout juste posées sur le siège. Elle écarte délicatement les replis de ses lèvres pour trouver son petit bouton d’amour. Puis elle pose le creux du sex-toy exactement sur son clitoris, le recouvre, et respire.

Que va-t-il se passer ? La jeune vendeuse lui a promis un effet monstrueux et un orgasme inoubliable. Pourtant Angélique tremble un peu devant l’instant fatidique. Elle appuie timidement sur le bouton « on ». Aussitôt, son corps se crispe et se tend. Son clitoris est en proie à une aspiration douce et saccadée, une incroyable sensation de succion, plus vraie que nature. Angélique est envahie bientôt d’une vibration aiguë aussi délicieuse qu’insoutenable. Elle veut continuer et s’arrêter tout en même temps. C’est une véritable torture de plaisir. Dans un appel au secours, elle éteint aussitôt son jouet.

Comment peut-on tenir cinq minutes dans ces conditions sans devenir folle ?! Pourtant, il lui reste la sensation diffuse d’un plaisir incroyable et inhabituel. Tout son corps appelle à ce qu’elle continue encore. Hésitante, elle repositionne l’embout en silicone sur son clitoris, et déglutit. Mais contre sa volonté propre, son doigt appuie à nouveau sur le petit bouton, avide de sensations nouvelles.

Ce massage aspirant affole tous ses sens comme jamais elle n’a connu auparavant. Elle est prise dans un tourbillon, un vortex de vibrations qui enveloppe tout son être. Angélique sait qu’elle n’aura jamais assez de souffle pour tenir cinq minutes, ou même quatre, peut-être deux. Sa poitrine se soulève entre deux gémissements, elle expire bruyamment. Tantôt elle serre les dents pour résister, tantôt elle tend son cou vers un ciel d’extase. Chaque souffle, chaque seconde, est une souffrance de plaisir qui la rapproche un peu plus d’une fin inéluctable vers laquelle tend son corps.

Depuis les sanitaires, Fabien s’approche à pas de loup. Il fait l’impossible pour rester silencieux. D’où il est, juste derrière la porte du bureau, il entend vrombir le jouet sexuel. Il en ressent presque les vibrations lui aussi. Il sait que la porte ne ferme pas, alors doucement, tout doucement, il la pousse jusqu’à entrapercevoir Angie. Elle est là, derrière son bureau. Elle porte sur les yeux un bandeau épais, et il réalise alors qu’elle ne peut pas même le voir. Elle est tout entière dans son moment d’extase. Il entend aussi ses plaintes et ses gémissements. Elle se tortille fébrilement, et Fabien comprend qu’elle est en proie à une insupportable torture. Elle ne supporte pas que ce soit si bon.

Il est à deux mètres d’elle.

Angélique quitte le monde rationnel et son humanité. Elle part dans un territoire hallucinant de plaisir et de folie, où s’entrechoquent ses fantasmes et ses envies les plus secrètes. Ses tétons durcissent et frétillent, Fabien a glissé toute sa main dans sa petite culotte, elle s’offre sans résistance, il la fait mouiller comme une fontaine, elle ondule nue entre les étagères de la réserve, Fabien la tient fermement par derrière, elle se caresse devant lui, il rugit en la mordillant, elle le sent bien en elle, il remplit sa bouche avec son membre dur et gonflé. C’est un chaos qui déferle dans la tête d’Angélique. Les vagues de chaleur emportent sa raison et secouent son être.

Fabien est à un mètre d’elle.

Angélique perçoit à nouveau dans un flash le message reçu d’Hedone. Il lui dit de se donner du plaisir, beaucoup de plaisir, et de le faire pour elle. Pour elle, oui. Mais elle est pleinement consciente de le faire aussi pour Fabien. Elle veut jouir pour lui, dans son bureau, sur son fauteuil, à défaut de le faire sous ses yeux et dans ses bras. Elle imagine bien comment il pourrait la regarder, et avec quelle intensité il la désirerait.

Justement, il la regarde, et il la désire comme une bête . Fabien arrive tout près d’elle. Il peut presque la toucher. Il sent son odeur. L’odeur de son sexe humide. Dire qu’il bande serait presque mentir : c’est une véritable barre en acier qui se dresse entre ses jambes, un pylône électrique qui crépite, prêt à décharger bientôt du deux cent mille volts ! Il va lui en mettre plein la bouche !

Angélique est prête à s’embraser. Elle sent la chaleur infernale là, au fond du gouffre qui l’aspire. Le diable en personne la caresse. Quelle ironie de s’appeler Angélique, et de vouloir à cet instant vendre son âme, au prix des plaisirs interdits de son corps !

Elle sait qu’elle va partir, elle le sent et ne peut plus résister. Si l’enfer c’est cela, elle veut bien que les flammes viennent lui fouetter les fesses. Elle pense à Fabien dans un ultime instant. Elle est alors persuadée que s’il voulait la baiser ici et maintenant, alors oui, elle se laisserait baiser comme une chienne !

Fabien est juste ici. Il ôte soudain son bandeau.Comment peut-il être là ?
Il plante son regard en elle.Elle reste interdite. Son clitoris vibre. Elle est en suspens et au bord de l’orgasme.Il la veut.Elle est en transe. Elle va jouir devant lui. Elle coule. Elle veut hurler.Il se penche.Elle tremble. Elle ne peut plus lâcher son sex-toy. Elle est paralysée. Les vibrations l’aspirent à puissance maximale. Elle n’a plus la capacité de décider.Il la saisit par la nuque, et l’embrasse à pleine bouche.Sa langue est un déferlement, un soulagement, mais c’est insupportable, elle va jouir. Sa raison vacille autant que se consument les dernières résistances de son être.

Angélique se crispe sur le bras de Fabien, pendant qu’un doigt interminable s’enfonce entre ses lèvres turgescentes. C’en est trop pour elle, plus qu’elle ne peut supporter encore. Elle crie alors son insoutenable orgasme et inonde le siège d’un plaisir animal.

Dans un absurde éclair de lucidité, Fabien comprend que pour son fauteuil, c’est mort. On ne pourra pas le ravoir. Mais il s’en contrefiche, parce qu’il n’en a pas encore fini avec elle !

Non, avec Angie, cela ne fait que commencer...

***

Merci

A toutes mes lectrices, et à tous mes lecteurs, merci.
Je souhaite sincèrement avoir su vous émoustiller, avoir su vous offrir dix jours de fantasmes et d’orgasmes en compagnie d’Angélique et de Fabien, et je vous invite à me faire part de vos coups de cœur et de vos envies.
Puissiez-vous désormais goûter chaque jour à un peu plus de plaisir...

Ils m’ont prêté quelques bons mots :

Ep 7 – Sacha Guitry « Le meilleur moment dans l’amour, c’est quand on monte les escaliers »

Ep 8 – Jean-Paul Sartre « L’Enfer, c’est les autres »

Ep 9 – « You Can Leave Your Hat On » est une chanson de blues composée par Randy Newman et parue sur son album "Sail Away" en 1972. Elle a été rendue célèbre par Joe Cocker en 1986, pour son utilisation dans la scène de strip-tease du film "9 semaines 1/2" d’Adrian Lyne. C’est l’actrice Kim Bassinger qui a su faire fantasmer toute une génération d’hommes.

Ep 9 – Galago Music, car mieux vaut l’avis d’un expert pour reconnaître un accord de Mi bémol renversé...

Ep 10 – J. R. R. Tolkien, auteur de « Bilbo le Hobbit », n’avait peut-être pas imaginé qu’un dildo puisse être un hobby...

A toi...
C’est à toi que je dédicace cette histoire, Angélique.
Merci infiniment pour ces quelques mois durant lesquels nous avons partagé la même folie et la même animalité.
Grâce à toi, je peux témoigner à toutes et à tous que les flammes de l’Enfer sont délicieuses.
Dix ans sont passés déjà, et je sais aussi que jamais plus ma chair ni mon âme ne sauront t’oublier...
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