L’autobus bondé traversait la lagune par une route étroite. Après m’être levé pour laisser une dame âgée s’asseoir, je restai coincé entre cette dernière, son mari et les multiples sacs de plage que possédaient les voyageurs. Bien que ma sueur humide coulait de ma ligne frontale jusqu’à ma tempe, la vue au loin de l’eau turquoise me fit oublier la chaleur accablante. L’autobus franchit un grand stationnement de bitume où régnaient les voitures, VUS et fourgonnettes d’aventure puis s’arrêta près d’une promenade qui séparait d’une dizaine de mètres le stationnement et la plage. Des bâtiments qui accueillaient petites auberges, restaurants et même résidences privées s’allongeaient de chaque côté de la promenade. Je débarquai du véhicule lourd avec sac et parasol au dos et pris un moment pour admirer l’océan turquoise qui filait jusqu’à l’horizon. J’étais à la frontière entre la promenade et la plage quand j’enlevai mes sandales et déposai mes pieds nus sur le doux sable chaud. En ce magnifique samedi de début septembre, l’endroit était très achalandé et je décidai de m’éloigner de ce brouhaha de vie pour découvrir jusqu’où s’étendait la plage sur laquelle je posais les pieds pour la première fois. Je choisis d’explorer vers la gauche. Après une quinzaine de minutes à marcher entre l’océan et la promenade, j’arrivai à la fin de cette dernière. La densité humaine avait diminué, mais la plage continuait à perte de vue. Ma curiosité intérieure m’invita à continuer de marcher afin de découvrir jusqu’où je pourrais me rendre. Plus tard, toujours en m’éloignant de l’endroit où l’autobus m’avait débarqué environ une heure plus tôt, je pris une courte pause pour retirer ma chemise et mon short et me désaltérer. Je portais maintenant seulement mon boxer de bain et la chaude brise sur mon corps en sueur me procura une sensation agréable. L’endroit était magnifique. Devant moi, l’océan se perdait dans l’horizon. Derrière moi poussaient quelques herbes sur une petite butte de terre. Je décidai de monter la butte pour découvrir la lagune de l’autre côté. J’hésitai entre continuer ma marche où m’arrêter ici. Je vis au loin, d’où je venais, les minuscules silhouettes humaines et les parasols droits à peine visibles que j’avais croisés. De l’autre côté, la plage semblait s’arrêter et se dissiper dans l’eau. Mirage ou réalité?
*
J’arrivai finalement à la fin de la plage qui se trouvait à être une mince péninsule de sable qui s’engouffrait entre l’océan et la lagune. Je me sentis seul au monde dans cet endroit rêvé. J’y installai ma serviette et mon parasol puis allai rapidement me submerger dans l’océan. L’eau était fraîche et me fit un bien énorme. Je sortis de l’eau avec un goût salé sur les lèvres et me couchai sur ma serviette, face au ciel. Je m’assoupis. J’ouvris les yeux. Je fus incertain d’avoir dormi ou non. Le soleil toujours tapant, je décidai de retourner me baigner, mais au moment où je me levai, j’aperçus une silhouette, plus loin sur la plage. Il était impossible de dire si la silhouette s’approchait ou s’éloignait. J’entrai lentement dans l’eau fraîche de l’océan tout en ayant un œil sur la silhouette qui, je réalisai, venait en ma direction. Je nageai doucement dans ce petit paradis tout en dirigeant régulièrement mon regard vers la personne qui approchait. Il s’agissait, je pouvais maintenant le remarquer, d’une femme. Je sortis de l’eau et allai m’installer sur ma serviette. Alors qu’elle arrivait près de moi, je gardai le regard sur l’océan afin d’éviter de la fixer et de la rendre mal à l’aise. Cependant, à ma surprise, la femme s’arrêta près de moi, souriante. — Bonjour. Elle avait les pieds nus, portait un short noir, un maillot de corps rouge et une casquette sous laquelle de longs cheveux noirs tressés pendaient dans son dos. Son visage droitement découpé était partiellement caché par des lunettes de soleil, mais son petit nez et ses lèvres charnues qui marquaient sa large bouche étaient visibles. Je lui répondis d’un signe de tête et d’un sourire. — Je vous dérange si je m’installe juste ici ? demanda-t-elle en pointant derrière moi. — Non, sentez-vous à l’aise. La femme me remercia puis alla se mettre en place à environ cinq mètres plus haut sur la plage. Je la regardai subtilement déployer sa serviette, planter son parasol, puis enlever son maillot de corps et son short pour dévoiler un magnifique maillot de bain une-pièce bleu qui lui serrait le corps. Sous son maillot, je devinai de petits seins ronds, un ventre plat et de jolies et simples fesses. Elle déposa ses vêtements et dirigea ses yeux en ma direction. Je détournai vivement la tête et mon cœur se mit à battre rapidement. A-t-elle vu que je l’observais ? Mon cœur battait si fort. C’est alors qu’elle vint vers moi, mais passa à ma droite en m’ignorant et se dirigea vers l’océan. Elle se trempa le corps et nagea pendant quelques minutes avant de revenir vers la plage. Lorsqu’elle sortit de l’eau, j’observai son corps sur lequel son maillot de bain se collait et où l’eau perlait. En passant près de moi, je lui fis un sourire qu’elle me renvoya. Je pris plusieurs minutes pour profiter de la vue devant moi avant de me coucher sur le ventre pour continuer à examiner cette femme qui était agréable à regarder. Elle était couchée face au ciel. Ses jambes étaient légèrement écartées, ce qui me permit de remonter ses cuisses du regard jusqu’à ses haines où commençait le textile de son maillot. Mon regard se dirigea ensuite vers son entrecuisse où je vis, à travers son maillot serré, la forme de sa vulve accompagnée d’une petite fente au centre dans laquelle le maillot formait un pli. Juste au-dessus était son pubis légèrement bombé. C’est alors que la femme écarta encore plus les jambes laissant paraître des poils à la frontière du maillot de bain. Fait-elle cela volontairement pour m’exciter ? Je sentis pétiller mon pénis entre mon corps et la dureté du sable. La femme approcha sa main de son entrecuisse et déposa ses doigts sur son pubis avant de les descendre vers la vulve qui se démarquait à travers le maillot bleu. Elle chatouillait de haut en bas et de bas en haut la petite fente. Sa main quitta son entrejambe jusqu’à la bretelle de son maillot de bain et baissa cette dernière, ce qui laissa apparaître un petit sein à l’extrémité foncé et pointu. Elle fit de même de l’autre côté. La femme était toujours couchée sur le dos et je pouvais maintenant voir sa petite poitrine qui pointait vers le ciel. À ma grande surprise, elle continua à descendre les bretelles de son maillot jusqu’à ses hanches où elle dut se dandiner pour ensuite l’enlever complètement et le déposer près d’elle. La femme aux tresses reprit sa position couchée face au ciel sans me porter un semblant d’attention. Son pubis était garni de poils noirs humides qui descendaient jusque sur ses grandes lèvres au teint foncé. Longues et brunes, les petites lèvres sortaient de l’entrée du vagin et se laissaient choir au soleil. À ce moment, j’avais une érection complète et une envie de toucher mon sexe me vint, tellement cette vue m’excitait. La femme rapporta sa main à son entrecuisse et continua ce qu’elle avait commencé plus tôt. Son index et son majeur parcouraient la vulve en revenant souvent vers l’orifice vaginal. Après quelques minutes à toucher son sexe, et à légèrement y insérer les doigts, elle stoppa ses attouchements et resta immobile sur sa serviette. Ce spectacle me fit perdre mes inhibitions et me poussa à m’exhiber à mon tour. Je m’installai donc sur le dos pour laisser paraître mon érection moulée par mon boxer de bain. J’eus d’abord un léger sentiment de gêne, mais il se dissipa lorsque je décidai d’assumer ma situation et de poser mes mains derrière ma tête. Une sensation électrique de bonheur me parcourut le corps.
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La femme apparut devant moi, nue, se tenant debout et m’examinant derrière ses lunettes de soleil. Sans dire un mot, elle s’accroupit sur moi et porta ses mains à ma taille. Lentement, elle baissa mon maillot pour laisser se dévoiler mon pénis en érection. Mon maillot maintenant hors de portée, la femme me chevaucha et prit ma verge entre ses doigts afin de la diriger vers l’entrée de son vagin. Lorsque le bout de mon gland toucha sa vulve, je sentis la chaleur, mais surtout, l’humidité abondante qui allait permettre la pénétration. Mon gland pénétra lentement dans le vagin, suivi du corps de mon pénis jusqu’à ce que la vulve vienne se déposer à la base de ma verge. Alors que j’exhalais de plaisir, la femme, elle, n’émettait aucun son. Je déposai mes mains sur ses hanches et nous commençâmes un va-et-vient mutuel. La sensation de mon dur pénis s’enfonçant dans le vagin serré fit battre mon cœur très rapidement. L’excitation de la femme se fit paraître par la cyprine qui coulait sur mes poils pubiens. Elle accéléra les mouvements, de haut en bas et de droite à gauche. Elle commença à gémir et se raidit tout en continuant les intenses va-et-vient. Elle va venir. Je sentis à ce moment l’orgasme venir de mon côté. — Je vais venir, lui dis-je en gémissant, mais elle resta silencieuse. Nous éjaculâmes simultanément. Je remplis son vagin de sperme alors qu’elle m’arrosa du bas-ventre jusqu’aux cuisses. La femme resta couchée, silencieuse, sur moi quelques secondes avant de se lever, et de retourner vers son matériel. Je la suivis du regard. Elle ramassa son maillot bleu et l’enfila, puis remit les vêtements qu’elle portait à son arrivée et prit ses effets. Elle s’éloigna. Elle s’éloigna, comme elle était arrivée. Je restai allongé, nu, appuyé sur mes coudes, le dos relevé pendant plusieurs minutes. Le liquide que la femme avait laissé sur moi s’évaporait lentement. Mon pénis mou reposait sur ma cuisse au soleil.
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.